r
Elle fixait un point devant elle, son éternelle capuche couvrant son visage.
L'odeur de la gare, elle ne la sentait pas.
Le regard, toujours aussi intrigué, des personnes autour d'elle, elle ne le remarquait pas.
Elle fixait un point devant elle, et de discrètes larmes venaient perler au coin de ses yeux.
Le train arrivait, et elle se leva. Elle n'avait rien ; ni valise, ni sac. Elle ne savait pas non plus où elle allait. Elle avait juste pris les premiers billets qu'elle avait trouvé.
Seuls ses somnifères la suivaient.
Elle monta dans la première rame qui s'offrait à elle, et s'installa, contrairement à son habitude, près de la fenêtre. Elle y posa sa tête, regardant le paysage défiler lentement alors que le train démarrait.
Elle descendit à la première gare sur leur chemin, une heure et demie après le départ.
Elle ne regardait pas les panneaux, ne faisait pas attention aux regards déroutés qui la suivaient.
Elle trouva seulement les indications pour aller aux toilettes, et y marcha d'un pas rapide.
Il n'y avait pas de queue.
Elle entra dans une des cabines, s'assit sur le sol et sortit l'entièreté des comprimés.
Avant de les avaler, un à un, lentement, jusqu'à être sûre que c'était suffisant.
Elle ferma ses yeux, loin de chez elle, prête à être accueillie par la mort.
Elle allait disparaître.
L'odeur de la gare, elle ne la sentait pas.
Le regard, toujours aussi intrigué, des personnes autour d'elle, elle ne le remarquait pas.
Elle fixait un point devant elle, et de discrètes larmes venaient perler au coin de ses yeux.
Le train arrivait, et elle se leva. Elle n'avait rien ; ni valise, ni sac. Elle ne savait pas non plus où elle allait. Elle avait juste pris les premiers billets qu'elle avait trouvé.
Seuls ses somnifères la suivaient.
Elle monta dans la première rame qui s'offrait à elle, et s'installa, contrairement à son habitude, près de la fenêtre. Elle y posa sa tête, regardant le paysage défiler lentement alors que le train démarrait.
Elle descendit à la première gare sur leur chemin, une heure et demie après le départ.
Elle ne regardait pas les panneaux, ne faisait pas attention aux regards déroutés qui la suivaient.
Elle trouva seulement les indications pour aller aux toilettes, et y marcha d'un pas rapide.
Il n'y avait pas de queue.
Elle entra dans une des cabines, s'assit sur le sol et sortit l'entièreté des comprimés.
Avant de les avaler, un à un, lentement, jusqu'à être sûre que c'était suffisant.
Elle ferma ses yeux, loin de chez elle, prête à être accueillie par la mort.
Elle allait disparaître.
Коментарі
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(3)
r
😭😭 bien triste fin ;—;
*applause*
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2020-10-10 12:13:19
Подобається
r
C'est triste, très triste cette fin... Tu dépeins avec délicatesse une douleur que certains pourraient trouver légère mais qui peut vraiment être, comme tu le décris si bien, une profonde blessure inguerrissable.
Comment as-tu eu l'idée d'écrire cette histoire ? Et dans quel but ? (poétique, mise en garde....)
Voili voilou, j'ai passé un très bon moment à lire « disappear », thank you! 😊
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2020-10-16 09:25:29
2
r
Petite info : le max de clapclap s'élève à 50.
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2020-10-16 09:26:24
1