Le silence de la nuit
Un bruissement, des brindilles
Qui craquent.
Un hululement lointain.
La nuit, la forêt est reine.
La brise légère souffle
Entre les hautes branches,
La lune peine à glisser
Ses rayons pâles
Dans ce complexe enchevêtrement.
Soudain, un fauve bondit,
De sa gueule aux dents acérées,
Il saisit le lapin imprudent et
Le tue sans pitié.
À la sombre obscurité se mêlent
Rouge et blanc, sang et pelage.
Seuls demeurent,
Deux yeux jaunes dans la pénombre.
Mémé
2020-12-10 09:58:26
15
3