@_CELESTIAL
Je changerais en rock'n'roll le plus puissant de tes blues
Вірші
Angie
On la voyait, Angie Peindre le rouge et le noir Des nuits Perdre un peu l'espoir Des vies On le savait, Angie  A tant aimer le soleil,  Angie On disait d'elle Sans bruit Qu'elle brûlerait ses ailes, Angie D'autres admiraient Angie On ne voyait pas Le gris Et on l'enviait, Angie Le monde noyait Angie Et elle pleurait Angie Angie, ne pleure pas Angie La lune un jour s'allumera Angie, un jour tu souriras Angie Elle aurait voulu Angie Vivre dans ces aubes flamboyantes Que nul n'a jamais vu Et de ces amours dansantes Qui ne s'épuiseraient plus Angie ne voyait pas De lune dans la nuit Dans les yeux pas d'éclats Elle aimait trop, Angie Mais elle était trop grande Et le monde trop petit Elle voyait, Angie Tous les coeurs brisés Et les mauvais esprits Et elle pleurait, Angie Angie, ne pleure pas Angie La lune un jour s'allumera Angie, un jour tu souriras Angie Toute la journée, Angie Courrait dans les eaux Et inventait le beau Pour oublier, Angie L'absence de lune dans la nuit Quand cette putride Terre La broyait toute entière Oh, Angie  On le voyait, Angie Sans deviner, chérie Que tu hurlais  Sans cri Elle espéra de longues années, Angie Avant que son voeu soit exaucé Une nuit Et jamais elle ne dit A quoi il ressemblait D'où vraiment il venait Angie Elle garda le secret Cette lumière de très loin Etait là, Angie Pour te tendre la main Pour te sauver, Angie Et sans un mot, sans un bruit Elle l'a saisie  Elle est partie On ne vit plus jamais Angie Dans ce lieu décharné Car désormais elle vit Angie Dis moi, Angie Ce voeu venu des cieux En reste-t-il un peu Pour que je parte aussi ? Oh dis oui, Angie  Angie, ne reviens pas Angie La lune brille mieux là-bas Angie Tu as fait le bon choix Angie  On rêvera à toi
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Des Lyres
Le soleil paresseux Sera toujours couché Quand les yeux des cieux J'irai fouler les blés Accueillie par la rosée exquise J'épouserai la liberté Attendant que l'astre irise La beauté des sentiers Je ne regarderai ni vos fumées Ni la laideur de vos routes J'aurai les étoiles comme alliées Et le vent à mon écoute Je me baignerai dans les lyres Les étincelles et les ivresses L'univers et ses délires Suffiront à ma tendresse Folies et rêves tourbillonnants Suivront le rythme de mes musiques Je n'avancerai plus qu'en dansant Sous les lumières de l'authentique Et j'irais loin, bien loin Plus loin que n'importe quel humain
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Rêve d'un songe
J'aurais voulu te dire Que le ciel sera bleu Jusqu'à la fin de temps Qu'on vivra tous en dieux Sous les rires et les chants J'aurais voulu voler Enlever les étoiles En donner la beauté À ce monde infernal Mais je ne sais mentir Je ne sais faire tout ça Puisque seuls les soupirs Sont permis ici-bas Adieu rêves Adieu songes Vous n'étiez que mensonges J'aurais voulu te dire Que nôtre folie est belle Que la guerre est finie Que le vol d'hirondelles N'aura pas de sursis J'aurais voulu que la lyre Coule dans nos veines Nous faisant danser et rire Qu'elle devienne nôtre reine Mais je ne sais mentir Je ne sais faire tout ça Puisque seuls les soupirs Sont permis ici-bas Aideu rêves Adieu songes Vous n'étiez que mensonges Adieu rêves Adieu songes Vous n'étiez que mensonges
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Nuit Blanche
Sous la nuit blanche j'ai couru De branche en branche l'âme toute nue La lune noire a regardé Mon désespoir sans sourciller Les vents violents portaient mes cris Formant doucement une mélodie D'un air blasé les astres ont rit Quand j'ai demandé un autre pays Emmenez - moi ! emmenez nous Bien loin de là un monde plus doux Et j'ai hurlé loin de cette folie ! j'en ai pleuré Mais rien n'y fit Sous la nuit blanche je suis revenue De branche en branche âme toujours nue Puisque les astres ne peuvent rien Face au désastre de l'être humain J'ai essuyé mes joues Je l'écrirais ce monde si doux.
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La chanson du noyé ravi
Alors qu'un jour, je me souviens Autour de moi tout était noir Mes sanglots et mes cris restaient vains Et ni les dieux ni les hommes ne voulaient me voir J'ai sauté, tête la première Et sans savoir nager Dans cette affreuse substance douce-amère En étant conscient du danger Quelle euphorie, soudain, s'empara de mon âme ! Je volais et dansais bien loin au-dessus des flammes ! Je les narguais, ces pensées et ces peurs Mon obscurité s'était changée en milliers de couleurs Je profitais, des mises en gardes inconscients De ce nouveau ciel aux azurs lactescents Je pouvais flotter, et parler aux nuages Désormais je voyais les plus beaux des mirages Dans ce tourbillon se mêlaient folie Joie, ivresse et bonheur Je ne voulais quitter cette harmonie D'arc-en-ciels et de champs de fleurs Mais quand un jour, aveuglé par tant de lumière Rendu sourd par tout ce bruit Et malade par la brillance et les flots de cette mer J'ai voulu quitter cet étrange pays Les mirages que je croyais tendres ont attrapé mes chevilles Me tirant sous la beauté de la mer Je ne vis alors plus aucune trace de mes idylles Et les couleurs ont laissé place à l'enfer Ignorant mes mouvements, mes débats Ils m'ont traîné tout au fond de l'eau Et c'est là que doucement, sans un sanglot Mon œil se ferma.
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