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Chère Princesse
Chère Princesse,
Tu régneras sur tes faiblesses
Prends garde à tes tristesses
Au jour ton roi viendras
Ce jour là
N'oublie pas, tu n'auras pas le choix
Chère Princesse,
Tu régneras sur tes faiblesses
N'oublie pas tes tristesses
Devant le menuisier
Ne pas toucher
Il te faudra résister
Chère Princesse,
Tu régneras sur tes faiblesses
N'oublie pas de dire "mon altesse"
Quand le roi
Te le demanderas
Tu n'auras pas le droit au débat
Chère Princesse,
Tu régneras sur tes faiblesses
Fuit tes tristesses
Du haut de ta tour doré
Voir ton menuisier
Et le monde changer
Chère Princesse
Tu régneras sur tes faiblesses
Envoie valser tes tristesses
Le jour de la révolution a sonner
Dans une danse endiablé
Écraser les inégalités
Princesse,
Tu vaincras tes faiblesse
Écraseras la noblesse
Ton menuisier retrouvé
Ils ne pourront plus que t'appeler,
Reine.
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Émotion
Tout se mêlent, se démènent, s'entremêlent.
Mes colères
Ce là jouent terre à terre
Mes tristesses
Me disent " Bonjour votre altesse "
Mes joies
Ce prennent pour des rois
Mes peurs
Deviennent plus que terreur
Tout se mêlent, se démènent, s'entremêlent.
Les violons ont quitté la piste
Avant même le départ des artistes
Je souhaitais jouer une symphonie
Me voilà avec une cacophonie.
Tout se mêlent, se démènent, s'entremêlent
Je suis désolé, c'est fini pour moi
J'ai avancé d'un pas
Et tout a volé en éclat.
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Renouveau
Ce soir les étoiles brillent,
Rien de nouveau
Mais je sais qu'à des milles
Tu attends un renouveau.
Ce soir il est venue à toi
Notre étoile c'est éteinte
Te souviendras-tu de moi ?
Quand les étoiles auront fini
Que la Lune se sera enfui
Mon nom te reviendra-t-il ?
Je sais, je rêve trop
Dans la nuit tout me semble beau
Dirais-tu qu'il est trop tôt ?
Tu reste avec moi comme un roi
Jamais tu ne reviendras
Pourquoi tu me hante comme ça ?
Tant pis, ce soir loin je partirai
Dans la nuit d'été
Étoile je deviendrais.
/ Ce poème est ma participation au concours de @MotsEnVrac /
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Aller sans retour
Dernière fois que je prend ce métro
Cette nuit tout c'est fini
Une dispute plus forte,
Des cris, des pleurs, des assiettes qui s'écrasent sur le sol
Et puis trois mots :
Vas t'en.
Peut-être que c'est mieux que nos disputes s'arrêtent
Peut-être que c'est mieux que nos regards enragés nous quittent
J'sais pas.
A peine quelque minutes que j'te vois plus
Et tes yeux me manquent,
Ton sourire aussi
Il était rare ces temps ci
Plus souvent remplacé par les cris.
Mais ce soir il est trop tard
Je rentre dans le wagon
Armé de ma valise
Par un aller sans retour.
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En nuits
Manier les mots c'est pas facile
Écrire c'est difficile
Mais quand la nuit fait part de ces vices
J'aspire aux délices
De vous décrire mes maléfices
Mais je suis fatiguée
Drogué à l'insomnie
J'envie la nuit
Autant que je la fuit
Vie,vie on répète
Alors je profite
De ces moments d'ennuis
Seul témoin, mes cernes éblouient.
Et demain,
Au matin
Quand le soleil au zénith
Fera se lever les insolites
Ne restera
Que ma voix
Qui résonnera
Au bout de vos doigts
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Colline aux Merveilles
Dans la lueur de la Lune, tes yeux ont rejoints les miens.
Nos sourires étoilés ont dansé dans un jeu interdit.
Dans la brise de la nuit, ton corps a enlacé mon cœur.
Sur la colline au merveille tu m'a embrasés.
Les étoiles paraissaient pâles face à ton corps endormi.
Les vents lunaires faisaient voler tes cheveux d'or.
Un rayon de soleil tu étais.
Dis moi, que peut-être l'infini face à toi ?
Mais sous la Lune je te laisse mes effluves,
Car ton cœur est fragile, je le sais.
Alors quand les rayons dorés auront remplacé les argentés,
J'aurais abandonné ton amour sur la Colline aux Merveilles
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Les mots
Les mots ne sont que des lettres, des dessins assemblaient.
Ils volent, ils collent, ils donnent, ils follent
Suis-je folle ?
Peut-être.
À défaut de savoir je vole avec les mots.
À défaut de donner des leçons, ils vous collent à la peau.
À défaut de faire danser, ils vous donnent le tournis.
Les mots sonnent faux quand ils cognent les vitres comme les oiseaux
Les mots sonnent beaux quand ils frappent dans nos coeurs.
Les mots sont tous.
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