P R O L O G U E
F I R S T
S E C O N D
T H I R T H
F O U R T H
F I F T H
S I X T H
S E V E N T H
F I F T H


Je préviens juste qu'un mini lemon arrive !





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Il s'avançait vers moi, au fur et à mesure que je reculais. Bien vite, mon corps bascula sur les draps moelleux de mon lit avant je ne me mette à quatre patte dessus, reculant tel un petit chiot apeuré de son maitre. Je ne pouvais pas penser, car il entendait tout, alors je fis du mieux que je pouvais pour ne rien me dire à moi même, ce qui fut assez complexe. Tel fut ma surprise lorsqu'il arriva lui aussi, sur mon lit, à quatre pattes, me rejoignant. Il n'était désormais qu'à quelques centimètres et pourtant, j'en tremblais.

- Chuuut, calme toi. Je ne vais te faire de mal aujourd'hui, bien au contraire. Je suis de bonne humeur en ce moment alors je vais t'en faire profiter. Il écarte mes jambes avec ses mains et vint se placer entre, songeant mon âme afin de savoir ce que je pensais de tout ça, de ce qu'il faisait. Je me réjouissais d'avance, car je ne pensais à rien. Je ne voulais pas lui laisser l'avantage de connaître le fond de mes pensées, alors je fis le vide dans ma tête, tentant du mieux que je pouvais de le faire. Je ferma mes yeux, me concentrant un peu plus sur ce que je faisais. Soudain, je les rouvris, sentant quelque chose de doux sur mes lèvres.

WHATTTT ! Attaaandez ! C'est vrai, ça c'était passé, pour de vrai, il m'embrassait. En plus, ça l'avait fait sourire ce con, puisque je m'étais remis à penser. Cependant, ce baiser était doux et sensuel, contrastant avec nos états d'esprit qui semblaient vouloir achever l'autre. Aujourd'hui, il était normal, il ne me faisait presque plus peur, presque. La surprise ne semblait pas s'arrêter ici puisque je sentis son bassin se frotter contre le mien, me causant un petit soupir, étouffé par ses croissants de chairs. Sa langue vint titiller ma lèvre inférieur, me demandant l'accès à ma cavité buccale, ce que j'acceptais. Un long frisson atteint ma colonne vertébrale lorsque sa langue glissa contre la mienne, la frottant, la touchant, dans une danse des plus sensuellement intimes. A dire vrai, je ne comprenais pas moi-même le pourquoi de ce soudain changement d'attitude, de comportement. Pourquoi semblait-il vouloir me faire du bien, nous faire plaisir ? Puis soudain, un détail arriva jusqu'à mon cerveau, créant un sorte de Tinlt dans ma tête. Il était lui même, celui qu'il était avant même d'entrer dans sa profession. Alors, était-il aussi doux et sensuel qu'il paraissait être ? Je suis sûr que si on s'étaient rencontré différemment, avant même que tout cela ne débute, avant que je ne devienne interne, peut-être que j'aurais adopter des sentiments en son égard. J'ai bien dis peut-être, ce n'est pas sûr, mais la seule chose dont je pouvais être certain, fut qu'il embrassait comme un dieu.

Nous étions nu, le torse collé contre celui de l'autre tandis que nos langues se rejoignirent dans un baiser fougueux et remplit de désir. Nous nous détachâmes lorsqu'il vint apporter trois de ses doigts dans ma bouche, que je suçotais, le regardant droit dans les yeux. Je n'en pouvais plus, je voulais le sentir contre moi, en moi. Déjà, je ne revenais pas qu'on ce soit embrassé, alors comprenez moi dans le fait que je vous dise que je ne l'imaginez pas vraiment mettre ses doigts en m-

- Humm~ Fut le premier gémissement qui passa la barrière de mes lèvres lorsqu'il enfonça deux doigts dans mon orifice. Je ne l'avais même pas senti me titiller tant j'étais emporter dans mes pensées. Il rajouta un troisième doigt tandis que je me cambrais de bien être. Bon ouais, faut dire que ce n'est pas vraiment ma première fois, hein ? Ouais, je suis gay. J'ai compris que je préférais les hommes au lycée. Depuis jeune, je n'avais jamais vraiment regarder les filles comme je regardais les garçons, avec des étoiles dans les yeux. J'en ai pris conscience lorsque j'était tombé amoureux de mon meilleur ami : Min Yoongi. Vous ne pouvez même pas imaginer le mal que j'ai ressentis lorsque j'ai mis fin à ses jours, ça m'a déchiré, littéralement. Bref, là n'est pas le sujet.

Voyant mon manque de réaction, celui au regard vide retira ses doigts de mon antre chaude avant de lever mon bassin avec ses mains, se rapprochant encore plus. Il se baissa et vint cueillir mes lèvres dans un pur baiser, aussi lent que doux. Il plaça son membre, face à mon entré tout en me suçant le cou. Je gémissais de plaisir, car il fallait se l'avouer, je prenais clairement mon pied. Je fermais les yeux lorsqu'il poussa lentement ses hanches en même temps que ses lèvres épousèrent les miennes. Automatiquement, mes yeux se fermèrent alors que mon dos se cambra sous l'incroyable sensation d'être enfin remplis. Ca devait faire une éternité que je ne l'avais plus fait, mais bon dieu, que cela m'avait manqué.

Il ne bougeait pas, voulant attendre que je me fasse à cette nouvelle intrusion. Il rapporta ses lèvres à mes clavicules alors que je roulais sensuellement des hanches, l'avertissant que c'était bon pour moi, le laissant lâcher un faible soupir. Alors, lentement, il roula ses hanches contre les miennes, collant sa verge contre mes parois serrées. Il jura contre mon cou tout en venant lécher son chef d'oeuvre, avant de reporter une quelconque attention sur mes tendre petites lèvres qui, d'ailleurs, étaient légèrement ouvertes, laissant quelques sons en échapper.

Il me lâcha pour ensuite se relever, glissant ses mains sur mon corps, ne cessant pas ses doux mouvements, me faisant perdre la tête tant cet échange était purement doux. Il agrippa fermement mon fessier à l'aide de ses deux mains, puis vint serrer mes deux fesses l'une contre l'autre, rendant mon entrée plus étroite. Un fin soupir d'aise s'échappa de sa bouche alors qu'il répéta l'action avec plus de férocité, me faisant couiner de plaisir. Il finit tout de même par écarter mes fesses entres elles avant de venir s'enfoncer en moi plus profondément, me laissant échapper un nouveau soupir. Il commença des vas et viens extrêmement lents avant de débuter de larges coups, assez violents, tapant contre le fond de mes parois. J'haletais, tant les sensations me faisaient un bien fous. Ses coups se faisaient plus violents, laissant ses testicules se cogner contre ma peau, entraînant des bruits obscènes tels que des claquements de peaux. Je respirais fort, tellement fort, je tremblais, signe que ma fin approchait. Je savais que dès que tout cela sera terminé, je le regretterais amèrement.

Il vint finalement en moi après quelques minutes, tandis que je me vidais entre nos deux torses. Mon ventre se gonflait et se dégonflait à un rythme effréné, prouvant que j'étais épuisé. Petit à petit, le corps au dessus de moi se fit plus léger alors que je ne sentis presque plus rien sur mon ventre. C'était comme si ce corps devenait invisible, complètement léger, comme si son poids était semblable à celle d'une plume. La fatigue s'imprégna de mon corps alors que mes paupières se fermèrent d'elles mêmes, semblant beaucoup trop lourdes pour peiner a rester ouvertes. Ma tête se tourna lentement vers ma droite tandis que ma respiration se fit moins saccadé que tout à l'heure, nettement plus légère. Puis, d'un coup, je n'entendis plus rien. Je tentais d'ouvrir mes paupières, mais c'était comme si elles étaient collées, ne voulant point s'ouvrir. La panique me prit alors que je resta figé, sans rien comprendre. Mes bras ainsi que mes jambes me semblaient mous, il m'étais quasiment impossible de bouger, seule ma tête en avait l'autorisation. Puis, c'est là que je le vis, lui. D'un coup, mes paupière s'ouvrirent, mais je les ferma bien vite lorsque les rayons du soleil m'aveugla. Je les rouvris peu de temps après, m'étant habitué à cette nouveauté, avant de tenter de me lever, en vain. Je tenta de ramener mes bras à ma tête afin de me gratter, mais ceux-ci ne répondirent pas, ils étaient attachés au dessus de ma tête.



Que se passait-il ?



Inconsciemment, ma tête se releva, regardant fixement mes anciens collègues dans les yeux. Puis, mon regard dévia sur mes jambes, liés elles aussi. Mes yeux s'écarquillèrent lorsque je vis mes cheveux retomber sur mes yeux. Ils sont plus longs. Pourtant, ce détail ne prouvait absolument rien, mais un autre attira mon attention, leurs couleur. Noir foncé, extrêmement foncé. Je coucha ma tête contre le "lit" métallique avant de regarder ma main droite, semblant avoir quelque chose autour de mon annulaire. Une bague. Mais quel était ce bordel ? On m'avait peut-être revêtis ?

Ma tête se releva lorsqu'un petit bruit se fit entendre. Un levier. Et c'est là que je me vis, moi, debout, les bras croisés, me regardant avec un air désolé sur la visage, puis c'est là que je compris. Je n'étais pas dans mon corps, mais dans le sien. Le sien. J'allais vivre la pire des tortures, il m'avait prévenu. Mes bras commencèrent à se tendre tout seul, en même temps que mes jambes. Putain, non. Je ne vais quand même pas vivre ça n'est-ce-

- Ahh !! Criais-je de douleurs.

Je ne comprenais pas. Ce n'étais pas moi qui avait crier, non. Des larmes roulèrent sur mes joues sans mon consentement, alors que ma bouche s'ouvrit d'elles mêmes, laissant échapper des mots qui me laissaient perplexe.

- JE VAIS TE TUER !!

Puis, tout se passa vite, bien trop vite à mon gout. La douleur me tiraillait les membres alors que je ne cessais de crier de douleurs. L'air me manqua dans ma cage thoracique tandis que mon corps se suréleva, dû à la pression que celui-ci subissait. Je me sentais déchiré de l'intérieur, découpé en mille morceaux pour ensuite me faire astiquer. Je me vis alors, courir vers le bâtiment. De loin, je semblais apeuré, comme si cela me faisais peur, ce qui avait été le cas. J'étais terriblement angoissé, apeuré par tout ça. Malgré le carnage que me faisaient les cordes en tirant mes bras ainsi que mes jambes, je pu percevoir des phrases qui m'étaient chuchotées. Comme si elles étaient dites dans ma tête, ce qui me laissa conclure que ce n'étaient que ses pensées à lui.

Père, mère, pardonnez moi. Vous aussi, Jimin, Yoongi et Hoseok, je vous doit le pardon, à tous. J'étais censé vous venger de cet homme, celui qui ne vous a pas épargné, mais qui n'est toujours pas policier. Mais croyez moi, ma vengeance vient tout juste de commencer. Je serais peut-être mort, oui, cela va de sois, mais mon âme, elle, vivra jusqu'à ce que ma mission ne soit accomplie. Il doit payer pour tout ces crimes ! Il se doit de mourir car il vous a tuer ! Moi, je n'ai privé la vie qu'à une seule femme et pourtant, je suis condamné à mort. J'aurais pu avoir une seconde chance, mais non, rien. Ils ne savent pas que tout ce que je souhaite est sa mort à lui. Celui qui vous a fait tant de mal par le passé, celui qui vous a déchiré, est entrain de me faire vivre les mêmes souffrances que vous. Je suis tellement désolé de ne pas avoir réussi à le tuer de mes propres mains, je regrette. J'aurais dû lorsqu'il s'est jeter sur moi, au risque de me faire fusillé sur le champs, je m'en contre-fiche, je veux juste qu'il paye pour ce qu'il a fait ! C'est injuste ! Je sais que vous m'entendez de là haut, car votre âme n'est toujours pas en paix. Je vous entend, me supplier d'accomplir mon devoir, de faire ce qui est bon à faire. Ne vous inquiétez pas. Une fois la mort venue, je ne le quitterai pas d'une semelle. Je le forcerais à se faire du mal, à mourir. Il se tuera de lui même, sans qu'il n'ai besoin de mon aide, puis il comprendra ses erreurs, tout ce qu'il nous a infligé, à nous, comme aux autres. Toi Yoongi, je sais que tu t'oppose à cela car il est ton meilleur ami, mais réfléchis un peu, il t'as tué, sans aucunes hésitations ! Il souhaitait ta mort bien avant que tu ne tue qui que ce soit. Le sang sera vengé par le sang. Ceci furent les seules paroles que j'entendis avant de sombrer dans un noir profond.







Regret is a choice, I did not have one.







A Suivre





© Blanco Kim Se-Yeon,
книга «My Demon. TAEKOOK».
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