P R O L O G U E
/Précisions:
Italique: pensées/ Gras: Dialogues/
**
Pourquoi ?
Je n'ai rien mérité de cela.
Je n'ai rien fait !
Ce n'est pas moi !
Ce sont eux ! Ils m'ont obligé !
Je ne l'ai pas fait de mon plein grès !
- Arrête de penser veux tu ? Ça me donne la migraine. S'exclama une voix lassée, accoudé contre la porte de ma chambre.
Mes yeux s'ouvrirent subitement, alors que je courus jusque dans mon lit, me protégeant de mes peluches.
- Jeon Jungkook. Tu sais très bien que où tu ailles, je te retrouverai. Quoi que tu fasses, je le verrai. Quoi que tu sentes, je le respirerai. Quoi que tu penses, je l'entendrai. Quoi que tu vois, je le verrai. Ne joue pas à ça avec moi, tu sais très bien qui va gagner. Commença-t-il en s'approchant dangereusement de moi. Tu es à moi, et à personne d'autre. Tu m'as tué, moi ainsi que tous me proches, alors je me dois de les venger, vois-tu ? Tu le sais mieux que moi. D'ailleurs, comment va ta mère ? Me demanda-t-il en souriant faussement. Ah oui, j'oubliais, elle est morte. Il se pencha et marcha à quatre pattes sur le lit, approchant son corps près du mien, jusqu'à ce que ses lèvres ne soient qu'à quelques centimètres des miennes. Je vais te tuer à petit feu Jungkook. Tu m'as fait vivre la pire des morts, alors je te ferai connaître bien pire. Crois-moi, ce que je dis n'est pas des paroles en l'air. Tu vas toi-même sombrer petit à petit dans la mort jusqu'à ce que tu perdes enfin la vie et que tu te rendes compte de tes grosses erreurs ! Tu as le sang de plus d'une centaine de personnes sur les mains, laisse moi te nettoyer comme convenu. Fit-il avec un sourire démoniaque.
Je m'empressai de ramener mes mains vers mon corps, mais il fut plus rapide. Il me prit les poignets et me balança sur le sol tandis que je me collai au mur, zieutant le moindre objet capable de l'assommer, ou bien pire. Il faut que je l'assomme.
- Pff. Tu es tellement prévisible. Je te pensais plus intelligent que ça. N'as-tu pas oublié ce que je viens de te dire !? Quoi que tu penses, je l'entendrai. Répéta-t-il, furieux de mon incompréhension.
Il m'attrapa d'une poigne sèche avant de m'attacher les mains tandis qu'il bascula mon corps sur le lit. Il se mit à califourchon sur moi avant d'attraper un petit jouet que je semblais très bien discerné comme étant un fouet de même pas trente-cinq centimètres. Il débuta une série de coups sur mes mains, les fouettant sans aucunes once d'hésitation. Il se mit à fouetté les phalanges de mes doigts, me causant de légers soubresauts, tandis que j'attrapais ma lèvre inférieure, la coinçant entre mes dents. Je me mis à haleté lorsqu'il dériva ses coups sur le bout de mes doigts. Je serrai fort ma lèvre alors que le goût métallique du sang emplit mes papilles, me causant la nausée.
J'avais peur. Pas de ce qu'il me faisait en ce moment, car en temps normal, il ne s'arrêtait pas à là. De grandes cicatrices recouvraient l'entière surface de mon corps, mais il n'était toujours pas satisfait. Il souhaitait plus, bien plus. Il voulait me voir souffrir comme je l'ai vu souffrir. Il souhaitait faire de moi ce qu'il avait toujours voulu que je ne sois : un prisonnier.
Je suis prisonnier de cet homme. Prisonnier. Ce mot sonne bizarre dans mes oreilles. Alors c'était ce qu'il voulait ? Inverser les rôles ?
Cela fait deux semaines que ça dure, mais laissez moi vous raconter tout ça depuis le début, car je suis sûr que vous êtes aussi confus que moi. Je tiens à vous prévenir qu'il me fait subir des choses atroces, alors je n'aurais aucune culpabilité de vous faire part de cela. Tortures physiques, mentales ainsi que violences sont en action. Je vous prierais de ne pas juger mes choix, car je n'en ai pas eu. Je n'avais pas le choix. J'étais un pion dans l'histoire, servant à obéir aux ordres de mes patrons sans me résigner. Je devais rester dans leurs logiques, qu'ils aient tord ou raison de faire ce qu'ils font, je ne devais qu'obéir sans broncher.
Cela a finalement causé ma perte.
A Suivre
Italique: pensées/ Gras: Dialogues/
**
Pourquoi ?
Je n'ai rien mérité de cela.
Je n'ai rien fait !
Ce n'est pas moi !
Ce sont eux ! Ils m'ont obligé !
Je ne l'ai pas fait de mon plein grès !
- Arrête de penser veux tu ? Ça me donne la migraine. S'exclama une voix lassée, accoudé contre la porte de ma chambre.
Mes yeux s'ouvrirent subitement, alors que je courus jusque dans mon lit, me protégeant de mes peluches.
- Jeon Jungkook. Tu sais très bien que où tu ailles, je te retrouverai. Quoi que tu fasses, je le verrai. Quoi que tu sentes, je le respirerai. Quoi que tu penses, je l'entendrai. Quoi que tu vois, je le verrai. Ne joue pas à ça avec moi, tu sais très bien qui va gagner. Commença-t-il en s'approchant dangereusement de moi. Tu es à moi, et à personne d'autre. Tu m'as tué, moi ainsi que tous me proches, alors je me dois de les venger, vois-tu ? Tu le sais mieux que moi. D'ailleurs, comment va ta mère ? Me demanda-t-il en souriant faussement. Ah oui, j'oubliais, elle est morte. Il se pencha et marcha à quatre pattes sur le lit, approchant son corps près du mien, jusqu'à ce que ses lèvres ne soient qu'à quelques centimètres des miennes. Je vais te tuer à petit feu Jungkook. Tu m'as fait vivre la pire des morts, alors je te ferai connaître bien pire. Crois-moi, ce que je dis n'est pas des paroles en l'air. Tu vas toi-même sombrer petit à petit dans la mort jusqu'à ce que tu perdes enfin la vie et que tu te rendes compte de tes grosses erreurs ! Tu as le sang de plus d'une centaine de personnes sur les mains, laisse moi te nettoyer comme convenu. Fit-il avec un sourire démoniaque.
Je m'empressai de ramener mes mains vers mon corps, mais il fut plus rapide. Il me prit les poignets et me balança sur le sol tandis que je me collai au mur, zieutant le moindre objet capable de l'assommer, ou bien pire. Il faut que je l'assomme.
- Pff. Tu es tellement prévisible. Je te pensais plus intelligent que ça. N'as-tu pas oublié ce que je viens de te dire !? Quoi que tu penses, je l'entendrai. Répéta-t-il, furieux de mon incompréhension.
Il m'attrapa d'une poigne sèche avant de m'attacher les mains tandis qu'il bascula mon corps sur le lit. Il se mit à califourchon sur moi avant d'attraper un petit jouet que je semblais très bien discerné comme étant un fouet de même pas trente-cinq centimètres. Il débuta une série de coups sur mes mains, les fouettant sans aucunes once d'hésitation. Il se mit à fouetté les phalanges de mes doigts, me causant de légers soubresauts, tandis que j'attrapais ma lèvre inférieure, la coinçant entre mes dents. Je me mis à haleté lorsqu'il dériva ses coups sur le bout de mes doigts. Je serrai fort ma lèvre alors que le goût métallique du sang emplit mes papilles, me causant la nausée.
J'avais peur. Pas de ce qu'il me faisait en ce moment, car en temps normal, il ne s'arrêtait pas à là. De grandes cicatrices recouvraient l'entière surface de mon corps, mais il n'était toujours pas satisfait. Il souhaitait plus, bien plus. Il voulait me voir souffrir comme je l'ai vu souffrir. Il souhaitait faire de moi ce qu'il avait toujours voulu que je ne sois : un prisonnier.
Je suis prisonnier de cet homme. Prisonnier. Ce mot sonne bizarre dans mes oreilles. Alors c'était ce qu'il voulait ? Inverser les rôles ?
Cela fait deux semaines que ça dure, mais laissez moi vous raconter tout ça depuis le début, car je suis sûr que vous êtes aussi confus que moi. Je tiens à vous prévenir qu'il me fait subir des choses atroces, alors je n'aurais aucune culpabilité de vous faire part de cela. Tortures physiques, mentales ainsi que violences sont en action. Je vous prierais de ne pas juger mes choix, car je n'en ai pas eu. Je n'avais pas le choix. J'étais un pion dans l'histoire, servant à obéir aux ordres de mes patrons sans me résigner. Je devais rester dans leurs logiques, qu'ils aient tord ou raison de faire ce qu'ils font, je ne devais qu'obéir sans broncher.
Cela a finalement causé ma perte.
A Suivre
Коментарі