Вірші
Sur le sol de givre (poème marchombre)
Sur le sol gelé, Prendre de la Vitesse
Panaches de nos souffles, Aisance et Souplesse
Joues rougies, pure Ivresse
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333
L'astre de sang
Un astre d'orange
Un astre de sang
Pour beaucoup un ange
Souffrance pourtant
Regrets lors de l'aube,
Nuit se finissant,
Elle me dérobe
Mon plaisir d'antan
Ciel azur me défiait,
À mes mauvais jours
Un coucher scarifié
En éclats, mon tour
Le sombre drap jeté
Il me régénère
Les cieux clairs bleutés,
Attente sans sphère
Un astre d'orange
Un astre de sang
Pour beaucoup un ange
Souffrance pourtant
***
Grande novice en poésie, donnez moi vos avis!
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267
Jalousie et Ego
Il n'est que douleur,
Personne ne voit
Qu'il souffre.
Il s'est moqué
D'une fille
Elle lui a dit :
"Je me fiche de toi,
De ce que tu penses de moi
Je ris de toi
Comme tu ris de moi
Parce que je sors du classique
Et que toi tu y rentres"
Admiration pour elle
Qui se fiche du jugement,
Vénération déguisée
En haine,
Jaloux.
Il connait au fond,
Son admiration.
Mais il refuse
De se montrer;
Il serait vulnérable
Dans ce monde où
Tout est si fragile
En précaire équilibre
Elle n'est que remords
Elle a beau répéter
Qu'elle n'a rien à faire
De l'avis des autres
Ce ne sont que mensonges
Elle n'est pas en accord
Avec ce qu'elle dit
Mais elle ne peut
Se dévoiler
C'est son armure
Ou du moins
C'est ce qu'elle croit
Elle ne l'aime pas
Elle sait
Qu'il est toxique
Pour elle
Mais elle donnerait tout
Pour lui plaire
Et pourtant,
Il n'y a qu'en retour,
Une fois insultes
Une autre demi rire
Comme pour la faire espérer
Juste ce qu'il faut.
Mais est-ce pour lui
Spécialement,
Ou à n'importe qui?
Tous deux envieux,
De cette personne
Qui n'est que joie
À l'état pur,
À ne pas se préoccuper
Du monde entier
En sachant pertinemment
Qu'on ne peut plaire à tous.
Rires franches.
Sourires par milliers.
Elle vit pour elle
Et non pour d'autres
Indépendante,
Libre.
*****
Je suis déçu que ça fasse aussi gnangan mais bon...
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1
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On est tous pareil
Au fond,
On est tous les mêmes
Peinés, mais
"Ça va", dit-on
Tous
À souffrir en silence
Une double face enfilée
On sourit.
Artifice est le monde entier
Douleur sont les hommes qui l'habitent
Joie feinte tout autour
Mais têtus, ils continuent.
Pas que les hommes, le monde aussi,
A deux visages
L'un brûlé par les tourments, caché
L'autre blessé par le bonheur, d'apparence.
Tous problèmes, ont-ils
Seuls, croient-ils
Égoïsme, arrogance, renfermement, altruisme malsain, tels sont leur prison
Clan d'hypocrites forment-ils
***
Particulièrement fière du dernier vers. Je sais ce changement de style fait bizarre.
Bien sûr aucun problème n'est moins important qu'un autre (sauf si c'est parce que vous avez perdu votre chaussette)
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Ce désir, de lire
Ce désir qui nous brûle le cœur,
Il est là dès qu'on se plonge dedans,
Dans cette aventure palpitante
Qu'est lire.
Ce désir de ne jamais s'interrompre
Quand on y est obligé,
Notre raison et notre cœur,
S'entretuent pour décider.
Ce désir d'aller toujours plus vite,
De connaître la suite,
L'attente nous ronge
Mais il n'y a guère le choix.
Ce désir de ne plus seulement,
Les déchiffrer à travers les mots,
Aussi beaux soient ils,
Mais d'y aller, chez eux.
Ce désir qui nous déchire,
Quand on s'attache aux personnages
D'être comme eux,
Malgré tout ce qu'on aime, tout ce qu'on pense.
Ce désir qui nous torture
De vivre leurs péripéties,
D'avoir leurs capacités fantastiques
Envieux.
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186
J'écris
Je vis
Des émotions que je décris
Dans mes marges.
J'écris.
Je nais
Des personnages que j'invente,
À l'encre.
J'écris.
Je vibre
De l'aventure que je crée
Sur le blanc, noirci.
J'écris.
J'espère
De l'amour dont je rêve
Sur la page.
J'écris.
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Je voudrais
Je voudrais tant
Que quelqu'un me dise
"Je t'aime.
D'un amour
Autre que fraternel, d'amitié ou de parents"
Mais à quoi
Cela servirait?
Je serai
Incapable
D'y répondre
De savoir
D'y croire.
Je me dirais
Que c'est pas possible,
De peur
D'être trahie,
Qu'on m'est
Menti,
De souffrir,
De m'être
Bercée d'illusion.
J'en ai vécu trop
Je sais
Que ça ne ferait
Que rapprocher
Ma fin.
Je mentirais
Peut être
Moi aussi,
De peur de briser l'autre
De l'abandonner
D'être seule
Que plus personne
Ne me le dise.
Mais ce que je suis exigeante.
J'ai trop d'espoir.
Je devrais apprendre
À me contenter
De ce que j'ai.
Alors j'apaise
Mon cœur,
Ma tête,
Mes yeux
Et je me dis
Que j'attendrai
Aussi longtemps
Qu'il le faudra
Peut être
Jusqu'à ma mort
Mais j'aurais attendu
J'aurais espéré
J'aurais essayé.
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291
Souris et tout ira bien
Feins
Adapte toi
Aux autres
Ne sois pas toi même
Fais tout pour leur plaire
Et tout ira bien
Souris
Ils arrivent
Sèche tes larmes
Du plat de la main
Arbore ton sourire artificiel
Et tout ira bien
Mens
Ris faussement
Quand on te demande
Si tout va bien
Réponds positivement
Toujours en exagérant
Et tout ira bien
Ne dis pas
Ta peine
Garde tout pour toi
Ils considèrent
Que tu n'as pas le droit
Parce que tu as tout pour être heureux•se
Et tout ira bien
Ne réagis pas
Quand quelqu'un
Fait une remarque
Ris en
Même si ça te détruit
Tu pleurera plus tard
Et tout ira bien
Tu pourrais bien
Hurler ta douleur
Personne ne s'en appercevrai
Le monde entier
Te diras que si tu l'étais vraiment
Tu ne le dirais pas
Jusqu'à ce que tu t'écroules
Même là
Ils passeront
Sur ton appel à l'aide
Comme si c'était du vide
Et puis
Quand ce sera leur tour
Ils viendront
Quémander de l'aide
En pagaille
Tu sacrifieras
Ta vie entière
Pour eux
Mais jamais
Ils ne te rendront
La pareille
Tu leur pardonneras
Et ils auront compris
Qu'ils pourront toujours recommencer
Encore et encore
Jusqu'à ce que tu craques
Tu ne sauras plus qui tu es
Ce que tu veux
Ils approcheront
Tu croiras en eux
Naif•ve comme tu es
Mais ce ne sera que
Pour t'humilier
Ils pourront
T'utiliser à leur guise
Pas besoin
Que tu sois bien
Pour les aider
Juste que tu continues
À espérer
Qu'ils puissent te sauver
Mais tu seras seule
Beaucoup seront d'accord avec eux
Peu sauront ton véritable état
Aucun n'osera se confronter à eux
Jusqu'à ce que
Tu comprennes
Tout ça
Alors tu emprunteras
Un autre chemin
Il a comme nom
Persévérance
Se relever
Toujours
Puis lumière
À la fin
Même pas sûr
Que tu prendras le bon
Alors tu devras
Tout désappendre
Faire retour arrière
Pour essayer
De nouveau
Toujours pas certain
Mais continue
Un jour tu y arriveras
Peut être
Que t'auras
Enfin
Croisé quelqu'un
Sur ton chemin
Qui aura eu le courage
De s'opposer
À eux
Peut être que pas
Mais tu réussiras quand même
La route sera peut être
Plus difficile
Mais je te le promets
Continue
Et tu y parviendras
***
Poème vraiiiiiment très long. Mais j'avais tellement de choses à dire. Et j'en ai toujours autant.
Je sais que ça dévie souvent de sujet
Mais j'ai fait au mieux, mes pensées fusaient dans tous les sens
Bien entendu, c'est une vision bien négative de la vie. Je n'oublie pas les gens toujours prêt à aider. Et si vous ne l'avez pas remarqué j'y fais allusion nettement à la fin et tout mon personnage est comme ça.
Et j'avais vraiment besoin, envie de l'écrire. Ça m'a fait vraiment plaisir.
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280
Poèmes marchombres
S'échappant toujours
Immatériel
Jalousie
***
Au loin, mains tendues
Halo chaleureux
Espoir
***
Rêves fous
Détermination
Réalisation
***
Essai de jalousie
Échec
L'inverse
***
Filaments de nuages
Un croissant de lune s'accrochant à des milles
Comme une promesse d'éternelle beauté insaisissable
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Voiles au vent
Les voiles sont levées
Elles battent dans le vent
Les rafales changent de direction
Elles se gonflent d'air
Le navire accélère
File à travers l'étendue bleue
Fend les eaux sombres
Produisant une houle pleine d'écume
Dans son sillage, le soleil
L'éclairant d'une lumière éblouissante
Il s'élance loin d'elle
Qu'il pensait être la lumière
La force, l'espoir, le courage
Il en avait trouvé
Assez pour aller vers la lumière
Des mains avaient été tendues, il les avaient prises
Il s'était érigé des règles
Il croyait être protégé
En étant comme les autres
C'était une prison
Alors aujourd'hui, de nouveau,
Il a cherché, longtemps
Il n'a pas trouvé
Mais la rage a suffit
Il a explosé et s'est propulsé loin,
Cassant toutes restrictions
Les barreaux brisés, levant l'ancre
S'installant à l'avant
Nul besoin de barre
Ce serait son cœur
Les mèches flattant son visage
Déjà un souffle de liberté
Les tempêtes seraient,
Sa frustration, sa rage d'avant
Sa façon de dire de suivre sa voie
Et pas celle des autres
Toutes différentes, et pourtant le même final: être soi même, liberté.
****
Poème que je trouve franchement pas top mais je l'aime bien quand même et j'avais envie de le publier.
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