Вірші
J'ai aimé
J'ai imaginé tes lèvres hurler le silence: cris écorchés sur le tranchant d'une âme.
J'ai goûté le flou de l'ivresse dans tes songes lavande. L'odeur de la douceur gravée à même la peau.
J'ai aimé l'éphémère de ton cœur. Miel doré rampant sur ma langue.
J'ai envié tes pleurs déçus. Ils ont gravé le ciel dans ta peau. J'aurais aimé y déguster les nuages.
J'ai caressé la soie de tes brisures, me suis délectée de l'ambroisie de tes veines.
J'ai aspiré la pluie sur tes tempes. Quand elle roulait sur tes inquiétudes d'ambre figée.
J'ai oublié mes sourires dans la courbe de tes hanches. Je me rappelle vaguement de tes doigts qui tiraient leurs ombres sur ta peau.
J'ai perdu mon âme sur le chemin de tes caprices. Je revois encore ta colère assassine, quand elle est venue voler mes songes d'été.
J'ai gravé mes rêves dans le marbre de tes yeux. Parfois ils me narguent depuis le refuge de tes pupilles.
J'ai abandonné mes espoirs dans le creux de tes soupirs. Le brouillard aime m'enivrer de mirages délavés par le temps.
J'ai sacrifié mon humanité sur la tombe de ton cœur. Les roses immaculées sont ternies par la mortalité.
J'aurais aimé t'offrir l'infini. Mais tu m'as droguée à l'éphémère.
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Nous
Eᴛ ᴏɴ ᴅᴀɴsᴀɪᴛ
Sous la pluie torentielle, alors que la colère du ciel glaçait nos veines de rage liquide. On envoyer valser nos membres pourris par la folie se cogner dans l'air du temps. On tourbillonnait toujours plus vite, jetant nos corps apesantis dans la tornade de la vie. On s'élançait, bondissait à s'en faire craquer le squelette, que nos os se brisent dans la farandole de notre euphorie.
Oɴ ʀɪᴀɪᴛ ᴇᴛ ᴏɴ ᴄʀɪᴀɪᴛ.
De peine et d'envie. Notre dysphorie fendait le voile de minuit, faisant vibrer nos cœurs alanguis. Et telle une douce symphonie, elle berçait nos âmes meurtries, empêchant notre tendre folie d'étreindre la flamme de nos nuits.
Oɴ sᴇᴍʙʟᴀɪᴛ ᴅᴇ́ᴛʀᴀǫᴜᴇ́s
Sous la pâle lumière des réverbères, nos silhouettes disgrâcieuses semblaient déchirées par l'averse. Moi je nous trouvais beaux. Yeux dans les yeux, main dans la main alors que la pluie semblable à de l'acide rongeait nos corps mouvants. Finalement, je lui trouvais quelque chose d'apaisant. Comme les larmes amères d'une rancœur pardonnée.
Eᴛ ᴏɴ ᴇ́ᴛᴀɪᴛ ʟᴀ̀
A danser sous l'orage estival alors même que nos vies s'écroulaient sous le poids de nos consciences malades.
Oɴ sᴇ sᴏᴜʀɪᴀɪᴛ
C'était juste toi et moi. C'était beau. C'était bien.
Alors que les cieux pleuraient sur nos âmes en osmoses
Iʟs ᴇ́ᴛᴀɪᴇɴᴛ ʟᴀ̀
Dand leurs blouses immaculées, postés derrière la vitre innondée de l'asile inhospitalier. Ils nous contemplaient.
Iʟs sᴏɴᴛ ғᴏᴜs
Songeaient-ils en observant nos ombres embrasées par l'eau glaciale.
Pourtant, jamais je ne nous avais trouvé aussi normaux.
Nᴏᴜs ᴘᴀɴᴛɪɴs ᴅᴇ ʟᴀ ᴅᴇ́ᴍᴀɴᴄᴇ
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L'Espoir
Des larmes sur le plancher,
Perles cristallines de la fragile couronne ornée,
De tes maux aux nuances de souffrance bleutées.
Des joyaux vermeilles,
Reflet irisé des démons qui s'éveillent,
Au coeur de ton âme autrefois soleil,
Glissent avec merveille,
Sur le bois couleur corneille.
Tes doux yeux amandes,
Au souvenir d'offrandes,
Ternies de réprimandes,
Contemplent de vastes landes,
Où avec une impatience malsaine t'attendent,
Les loups affamés d'âmes errantes qui répandent
Leur vies brisées au relent putride de viande.
Ton esprit aux crevasses hurlantes,
Déjà gambade de ses ténèbres élégantes,
Dans les champs lavande d'agapanthes,
De l'Enfer aux plaintes déchirantes.
Mais ton cœur aux palpitations agitées,
Lui bat toujours de sa langueur effrénée,
Avec la conviction bornée,
Qu'il ne faut pas s'abandonner.
Cette chance risible s'accroche à ton être en perdition,
Alors que lassée se fait la chanson,
Ton être vibre à l'unisson,
Pour l'Espoir d'une rédemption.
Car l'Espoir te mène,
Dans les traces d'une reine,
Loin des déboires de la haine.
Mais si l'Espoir qui t'entraîne,
Dans les vastes plaines aériennes,
Redevient poussière de graines,
Alors le néant prendra les rennes,
De ton corps abandonné à l'arène.
Car l'Espoir valse dans tes veines,
Il est l'essence même faisant pulser ton cœur en peine.
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Ma lente agonie
Le sang coule de mes mains,
Le long de la route sans fin.
Le bleu de mes yeux,
Corrompt le feu des cieux.
Mes chaînes ensanglantées,
Souillent l'espoir brisé.
Mon rire éraillé,
Fend la terre crevassée.
Mon sourire carnassier,
Envoie brûler les fleurs fanées.
Et le poids des débris,
De mon cœur aigri,
Entre mes mains gît,
Alors que se taisent les cris,
Et comment la douce symphonie,
De ma lente agonie.
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Je voudrais t'aimer
Je voudrais t'aimer.
Te serrer dans mes bras,
Sans penser,
À toutes les remarques infondées.
Je voudrais t'aimer.
Oublier ce monde déformé,
Où nos âmes désespérées,
Errent sans arrêt.
Je voudrais t'aimer.
Démolir les piques acérés,
Entourant ton cœur fêlé.
Je voudrais t'aimer.
T'embrasser sous les cieux,
Se perdant dans le bleu,
De tes yeux de feu.
Je voudrais t'aimer.
Perdre mon corps,
S'enliser à être mort,
Dans chacun de tes pores.
Je voudrais t'aimer.
De toute mon âme brisée,
À en faire hurler,
Le cœur des envieux brûlés.
Je voudrais t'aimer.
Mais il y a ce mur,
Cette cloison un peu trop dure,
Entre nos deux mondes insécures,
Réduisant à néant notre futur.
Je voudrais t'aimer.
Alors je me contente de contempler,
Ton doux reflet irisé,
À travers ce miroir brisé,
Que rien ne pourra jamais recoller.
Je parle bien sûr de mon cœur blessé,
Trop fragile pour se laisser,
Ne serait-ce qu'une seconde embraser,
Par l'étreinte de nos cœurs fatigués.
Je voudrais t'aimer.
Mais je n'ai pas sauté le pas,
Et la pluie s'abat sur les toits,
Alors qu'il n'y a plus une once de toi.
Je voudrais t'aimer.
Je peux le crier hors de moi,
Maintenant que tu n'es plus là.
Je t'aime.
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Sans caractère
Elle était gentille,
Elle ne vous compliquait pas la vie.
Elle était discrète,
Comme un peu secrète.
Sans caractère, ils crachaient,
De leurs paroles acérées.
Mauviette, ils hurlaient,
Avec des yeux enflammés.
Alors oui, on se soumet.
On s'écrase sous vos pieds puant de vanité.
On s'oublie,
Sous les feux de vos moqueries.
Et on disparaît,
Pour toujours et à jamais.
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Tue-moi
Je cours.
Même si ma raison me hurle de faire demi-tour.
Ton poignet,
Dans ma main crispée.
Ton regard peiné,
Dans mes iris voilés.
Ton sourire moqueur,
Sur mon cœur en pleurs.
Ton visage dégoûté,
Sur mes cernes creusées.
"Écoute je le sais,
J'ai merdé,
J'ai ruiné notre amitié,
J'ai piétiné ton cœur blessé.
Et je suis désolée.
Tellement désolée...
Mais maintenant s'il te plaît,
Laisse-moi vivre en paix,
Ou plante mon cœur de ton poignard aiguisé.
Mais ne me laisse pas agoniser,
Je préfère encore être tuée.
Accorde au moins cette vengeance méritée,
À une ancienne amie torturée.
Je ne vaux pas ta pitié.
Alors tue-moi sans regrets.
Tues-moi avec un objet,
Plutôt qu'avec tes mots acérés."
Les larmes perlent sur mes joues,
Mais je reste debout.
Et puis soudain,
Comme pour me narguer avec dédain,
La réalité me rattrape avec entrain.
J'aimerais te crier,
Toutes ces paroles enfermées,
Dans ce cœur dépravé.
Mais je suis esseulée,
Dans le noir d'une chambre ensanglantée.
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Amour fêlé
De tes mots tranchants,
De ton regard brûlant,
De ton sourire sanglant,
De ton rire dissonant,
De ta bouche amère,
De toutes ces parties de toi qui constituaient mon univers,
Tu m'as brisée,
Humiliée,
Rabaissée,
Abandonnée,
Sur ce sentier tortueux qu'est la vie,
Tu m'as haï.
De tes doigts habiles,
Tu as ouvert d'un geste volubile,
Des plaies indélébiles.
Ma peau écorchée,
Mes défauts exposés,
Tu examinais d'un œil mauvais,
La divine contemplation,
De mon âme en décomposition.
Tu m'as montré,
Toute cette pourriture cachée,
Tous ces vices enterrés,
Dans les tréfonds de mon âme brisée.
Tu as réussi.
Maintenant je me déteste moi aussi.
Alors reviens,
Nous avons à nouveau un point commun,
Cette haine viscérale envers mon être hautain.
Viens,
Prend ma main.
Emporte moi à nouveau dans ces danses endiablées,
Ces étreintes écorchées,
Ces baisers empoisonnés,
Ces rires déplacés,
Ces sourires cassés,
Cet amour aux cœurs fêlés.
De ta poigne de fer,
Permet à mon âme de verre,
Sa juste descente en Enfer.
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La Fiction
La vie,
C'est loin d'être joli,
Avec son sang fleurit,
Et sa joie flétrie.
Là où des cœurs meurtris,
Chantent d'un même cri,
Une douce symphonie,
Qui hurle à l'agonie.
Alors je l'envoie balader,
Au delà des sinueuses forêts,
Des lacs enneigés,
Et des montagnes boisées.
Mais elle est tenace,
Telle une couleuvre fugace,
D'une étreinte mortelle elle vous enlace,
Pour se perdre dans ses propres traces.
Mais j'ai trouvé,
L'astuce détournée,
Pour l'empêcher,
De me dévorer,
De son sourire carnassier.
Quand le fardeau est trop dur à supporter,
Il suffit en toute simplicité,
De s'évader,
À coups rêves imagés,
D'arme encrées,
De livres bien reliés.
Peut-être est ce un manque de détermination,
Mais quand saccadée devient ma respiration,
Je fuis avec toutes mes confessions,
Pour m'envoler avec dévotion,
Aussi loin que le permet mon imagination,
Loin de la désolation,
Dans ce monde de passion,
Qu'est la Fiction.
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Éphémère
Elle avait des cheveux couleur miel,
De merveilleux iris caramel,
Une simple veste camel,
Et une petite silhouette frêle.
Ce jour-là elle jouait,
Dans le parc d'à côté.
Aux éclats elle riait,
Et son sourire rayonnait.
Elle dansait,
Laissant son habit virevolter,
Comme un oiseau léger,
L'enveloppant d'une lueur dorée.
Puis la magie se rompit,
Elle glissa sur les feuilles jaunies,
Et c'était comme si sa force s'était enfuie.
Son sourire s'est fané,
Ses cernes se sont creusées,
Son fisage s'est fermé,
Son regard s'est figé.
La réalité l'a rattrapée,
De son étreinte glacée.
Et le bonheur s'est évadé,
Éphémère.
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Ton âme bleu roi
Allongée sur le sol froid,
Tu m'exposes ta peau de soie,
Ton âme bleu roi.
Tes iris plongés dans les miens,
Tu traces le contour de ton corps avec ta main.
Avec un soin particulier,
Tu me montres toutes ces plaies ensanglantées,
Tu énonces tout ces horribles faits,
Tous les défauts zébrés,
Toutes les cicatrices non refermées,
Tous les vices cachés,
Suintant de ton âme écorchée.
Les bras ballants,
Le corps tremblant,
Les yeux souffrants,
Le cœur pleurant,
L'âme hurlant,
Je te regarde platement.
Les mots tempêtent dans mon esprit,
Tels des cris,
Affaiblis.
Par tes deux iris gris,
Au silence ils sont réduits.
Une unique larme,
Ma seule arme,
Sur ce radeau sans rame,
S'écrase sur le sol sans charme.
Je continue de te contempler,
Tandis que petit à petit, je sens mon âme sombrer.
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FMR
Fabuleux lors des jours heureux,
Farfelu le long des chemins perdus,
Facile si nos étreintes perdaient le fil,
Fade alors que la pluie ternissait nos balades,
Faible de sourires espiègles,
Magnétique comme le ciel cosmique,
Magique lors des pensées lubriques,
Maîtrisable comme l'écume s'échoue sur le sable,
Maladif lors des combats répétitifs,
Râleur à la faible lueur,
Radieux de nos baisers fiévreux,
Raffiné si l'envie nous en prenait,
Radin des rires anodins,
Radical lors des colères bestiales.
FMR, cette devise dont on était si fier.
Finalement, on avait pas si tord, notre amour sera pour toujours et à jamais, Éphémère.
~~~~
Voici le drabble que j'ai écrit pour le concours organisé par @MotsEnVrac
Je me suis bien amusée à l'écrire en tout cas, merci pour cette idée !
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L'Espoir
Il parcourait la Terre de son regard brûlant.
Son corps se perdait dans le blé des champs, ses cheveux dansaient avec le soleil chatoyant, sa bouche flirtait avec les pétales volants.
Il rayonnait d'une couleur miel, douce et sucrée.
Il vous envoûtait de son sourire qui dorait les cœurs et pansait les plaies.
Il embrassait vôtre âme de sa voix aux notes bleu roi.
Il parcourait le monde à vive allure, comme un tourbillon aux dorures enflammées.
Il faisait vivre les gens. Il transformait leur pensées d'encre en sourires sucrés.
Il embrasait l'univers de sa caresse éphémère.
Celui qui illuminait les phares, chassait de ses lèvres rosées les déboires, animait les tristes regards, on le nomme L'Espoir.
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Lutte intérieure
Vérité et Relativité s'affrontent dans un combat acharné.
Raison et Dérision se cognent sans jamais se comprendre.
Tendance et Prudence se confondent.
Envie et Soucis se défient.
Promesse et Sagesse se perdent.
Douleur et Bonheur s'enlacent dans une étreinte nostalgique.
Sourire et Soupire s'échangent des baisers timides.
Sa tête heurte le mur. Cette adolescente, si jeune. Cette fille aux cheveux d'or si rayonnant.
Sa lutte contre la dépression s'achève, à moins que ce ne soit seulement l'adolescence.
Libre menace Vivre.
Et Mourir l'emporte sur Survivre.
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Une promesse
Une promesse.
Quelques mots prononcés dans un regain de confiance, de bonheur.
Des cœurs battant à l'unisson, liés d'un fragile fil de mots murmurés.
Un secret, un lien, auquel se raccrocher lorsque la vie nous laisse tomber.
Un espoir invisible qui nous unis, presque malgré nous, à un être qui nous est cher.
Deux êtres au bord du gouffre, tenu par ce fil de soie translucide.
Puis le temps passe.
Le lien de confiance glisse dans les méandres infini de la mémoire.
Le fil s'effrite, happé par la poigne puissante du temps qui s'écoule.
L'espoir faiblit, de jours en jours.
Les mots se perdent dans les recoins sombres d'un cerveau.
Le fil translucide est imperceptible, alors il s'oublie.
Un cœur tombe dans le gouffre, lourd de vide.
Et la promesse s'envole.
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Le Vide
Il arrive.
Puissant et irrépressible.
Le Vide.
Il les enveloppe de son manteau étouffant et silencieux.
Il entame sa danse volatile et vicieuse.
Les mots sortent de sa bouche affolée, comme une course précipitée.
Ils glissent contre la surface lisse et glaciale.
Ils ricochent.
Ils se perdent dans le néant ambiant.
Sa litanie insensée s'arrête.
Essoufflée, elle contemple le désastre.
Elles la regardent, leurs yeux vitreux enivrés de l'étreinte veloutée de vide.
Elle abandonne.
Elle les laisse dériver dans les flots épais du silence.
Elles nagent tranquillement dans cet océan sombre.
Elles l'incite à venir les rejoindre, leur bras entamant des mouvements hypnotiques comme une danse gracile.
Elle hésite.
Elle se lance.
Elle avance la gorge serrée de tous les mots qu'elle ne peut plus crier.
Elle tâtonne.
Elle coule.
Les visages accueillant se floutent sous le bandeau épais du silence.
Elle se noie.
Les flots sombres l'engloutissent avec une joie malsaine.
Et le vide la submerge.
Puissant et irrépressible.
Il annihile toute faculté à communiquer.
Ne laissant que les pensées ricocher à l'infini dans son esprit trop plein de vide.
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