Adieux
Robes écarlates dansent et tournoient
Au rythme des violons pleurants
Rires et murmures s'entremêlent,
Dans un fouillis de valse endiablée.
Lèvres carmin et costumes
Brillant sous les luxueux lustres,
Des couples, yeux dans les yeux
Tourbillonent, ne formant qu'un.
Tout à la musique, à la danse,
Ils ne les voient pas, seuls, au centre,
Coupés du monde, dans le leur,
Ils s'a(n)iment en accordant leur pas.
Nulle superficialité, nulle hypocrisie
Dans leur regard, leurs mouvements,
Ils s'oublient dans l'autre, se cherchent,
Et parmi tous, ils resplendissent.
La belle pleure dans ses bras
C'est la dernière fois qu'elle le voit.
Pleurant sur son habit noir nuit,
C'est à la guerre qu'il part.
Mémé
2020-12-14 19:24:43
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