Je souffle un bon coup et me jette sur la tour mouvante. Il faut être vif d'esprit pour ne pas manquer de se faire éclater la face contre ces barres de fer qui s'en vont à tout va. Je me basse par si par là. Ça tourne dans tout les sens...je crois que j'ai le tournis. Sonné par ce tourniquet ambulant, je me prends une barre en pleine face qui me fait faire un vol plané. Je me retrouve à moitié assommée au sol. Je peux entendre les bruits incessant de ce tourniquet infernal.

Ma tête...putain j'ai trop mal. Enfin ce n'est rien comparé à..autre chose.

Des pas vinrent attirer mon attention. Je me relève, intriguée en me frottant la tête pour apaiser la douleur. J'aperçois alors une jeune fille, qui devait avoir mon âge. Je l'avais aperçue pendant les autres étapes mais je ne m'étais absolument pas souciée de sa personne. Non pas que je suis absorbée par ma personne mais que ce genre de type que personne qu'elle incarnait me sortait par les yeux.

Une fille arrogante, blonde aux yeux bleus.

-- Tiens tiens mais qui voilà ? Dit-elle d'une voix mielleuse. Ne serait-ce pas "la maladroite" ? >>

Je lui souris -hypocritement évidemment -, je suis seulement connue pour être maladroite ?

-- Je te préviens, il est à moi. Et je vais remporter ce Tournoi. Je réussi toujours ce que j'entreprends, déclare celle-ci. >>

Si tu savais à quel point ça m'intéresse.
Je lui tourne le dos parce que je l'emmerde et recommence mon ascension. Je l'entends râler en bas.

Cette fois-ci, je m'habitue à la rotation et parvint jusqu'à une échelle de corde et de bois. Un truc instable, surtout quand tout tourne autour de soi. Je m'accroche à l'échelle autant que je peux. La gravité me fait perdre l'équilibre mais grâce au chakra, je réussi à adhérer à cette surface instable.

Je me hisse non dans mal jusqu'à l'étage de la tour suivante. J'entends l'autre se prendre une barre dans la geule.

J'aperçois une longue perche me fonçait dessus dans sa rotation. Je me jette au sol comme une dingue - m'éclatant la tête au passage.

Je me ramasse moi-même et continue mon "chemin". Non seulement ça tourne, j'esquive cette perche de mes deux mais en plus il y a des poutres bien fourbes cachées si le côté que je peux me prendre. Mon pieds en frôle une, vive l'instinct de shinobi.

J'entends l'autre fille dont je ne connais absolument pas le nom qui se rapproche. Je la baptise Janine, prénom de vieille adaptée à cette fille arrogante. J'accélère donc le pas, zigzaguant dans ce truc qui commence à me rendre folle.

Note de l'Auteur :
J'EN PERDS LA TÊTE. AH AH. Ok, je sors.

Je retrouve la même échelle encore plus galère que l'autre. Je sens un coup au niveau de la tempe. Non c'est même pas je sens c'est, je me prends un coup dans le tempe. J'ai percuté la paroi du côté alors que je montais ct'échelle. Je regarde juste en bas. Devinez ce que je vois. JANINE QUI SECOUE mon pass pour passer au troisième étage. Elle continue à me balloter comme ça. Je m'accroche grâce au chakra.

-- Nom de Diou ?! Qu'est-ce que tu fous ?! M'écriais-je en continuant de monter les échelons. >>

Elle ne me réponds pas et commente à monter elle aussi. Lorsque j'arrive en haut, je suis tentée de lui mettre une boule de feu suprême dans sa face de Janine. Néanmoins, je m'abstiens. Je suis beaucoup trop gentille.

J'ai devant moi un mur d'escalade - encore - complètement affreux. Celui-ci est un peu particulier comparée à l'autre. Il est à double face. On peut remarquer que l'on peut tirer une barre en fer servant d'appui vers nous pour que celle-ci s'en aille de l'autre côté. Et vice-versa.

Ne voulant pas trop m'attarder la-dessus, je me lance et commence à escalader en presque tranquillité car la blonde commence elle aussi. Elle arrive déjà à mon niveau. Je dois remarquer qu'elle a un fort potentiel. Sauf que ça ne suffira pas à me battre. Je tire de mon côté un appui. Je l'entends pousser un petit cri et un petit boum de rattrapage. Je continue mais Janine me retire un appui, celui de mon pied droit. Je glisse violemment mais je parviens à m'équilibrer en adhérant à la paroi du mur. Pour me venger je lui retire deux appuis en même temps, non sans difficulté. J'entends un boum plus conséquent que celui de l'autre fois.

Je laisse échapper un rire de satisfaction et continue d'escalader.

J'arrive enfin en haut. Je le vois, à portée de mes mains. Le disque accrochée à une espèce de statuette.
Je m'empresse d'aller le décrocher et je le garde dans les mains.

J'entends des cliquetis puis la tour arrêté de tourner. Je soupire soulagée de ne plus tourner dans tout les sens. Je regarde autour de moi. Puis je le vois, lui et sa fidèle chevelure argentée. Son air est narquois.

Prise d'un excès venant de je-ne-sais-où, je m'élance vers le vide de la tour et au même moment je lance le disque dans sa direction.

Le vent siffle dans sa trajectoire tranchante.