Chapitre 31
Allez, je tiens encore le suspens quelques minutes.
Oui, je sais ! Oui voilà, j'ai pas posté depuis au moins 1 an ! C'est ÉNORME, mais cette histoire appartient à quelques années déjà, et ne me correspond plus vraiment. J'ai moi-même dû mal à me souvenir de où est-ce que je voulais en venir il y a un an. Enfin je m'en souviens vite fait quoi, mais oui, il va commencer à toucher à sa fin.
Je tiens à dire que ne vous étonnez pas si ma manière d'écrire à changée au fil du temps, quelques éléments vont peut-être être incohérent mais pas grave. Et je ne me souviens plus de l'âge d'Akame donc, pas grave je vais faire sans mais je connais la trame principale.
Sur ce, bonne lecture !
***
Il ne me connaît pas ? Enfin, c'est évident mais...vu que je suis restée dans le coma si longtemps... Ils ont sûrement dû lui dire que Naruto n'avait pas de famille.
J'ai un pincement au coeur. En plus de porter Kyuubi en lui, de nombreuses personnes ne semble pas l'aimer.
Le jeune blondinet me dégage de mon étreinte. Et me tire la langue.
"Tu n'es pas ma sœur ! Je ne te connais pas !" Me crie à la figure Naruto.
Je fronce les sourcils, quelques peu peinées par ses propos. Ceci étant dit, je le comprends tout à fait, une inconnue débarque et t'annonce qu'elle est ta sœur.
"Naruto...Je ne te déteste pas...Tu ressembles à nos parents comme deux gouttes d'eaux."
Un sourire triste s'était dessiné sur mon visage. Peut-être que j'en avais trop dit. Puis, un peu intriguée par ce que je venais de dire, il finit enfin par me sourire.
"Tu connais mes parents ? Et tu ne me détestes pas ?" Il me demande cela, d'un air intrigué mêlé à de la..?compassion ?
"Bien sûr. C'étaient mes parents. Désolée de t'avoir fait attendre."
Il avait toujours du mal à me croire, et cela se voyait sur son visage. Naruto finit par soupirer. Avant de partir dans une direction opposée.
"La prochaine fois, allons manger des ramens ensemble !"
Il avait crié cela en partant. Des ramens ? Pas forcément ma tasse de thé mais, pourquoi pas. Je soupire.
Le poids des années passées se faisait ressentir. J'errais sans but dans Konoha, même des rues avaient changée. J'étais complètement perdue...après tant d'années tout avait changé. Kakashi avait sa nouvelle "amie", Sandaime avait du reprendre sa place, j'ai un frère, j'ai perdu mes parents. Tout ça a cause de ses maudits yeux de famille.
Je suis enfin arrivée à un endroit qui semblait totalement désert, des barrières bouchaient l'entrée d'une grande allée, de nombreuses boutiques avaient cet éventail que je ne pouvais que reconnaître : celui des Uchihas. Mais c'est étrange, c'est vide.
J'enjambe les barrières, et me balade dans les rues désertes.
"Il n'y a plus personne...comment ?"
J'avais pensé à voix haute. C'était comme une énorme déchirure, même si je ne portais pas leur nom, mon père était tout de même un Uchiha et c'est comme si mon patrimoine culturel venait de s'envoler sous mes yeux.
Mais que s'est-il passé ici ?
Pour une raison inexplicable, je me mets à courir, courir encore et encore. Les rues désertes, il restait encore quelques traces de sang, vestiges du passé. Peu à peu, ces taches me donnaient la couleur des événements qui s'était passé. Une grande colère m'animait.
Qui.
Qui.
Qui.
Qui.
A osé.
La raison de ma colère était étrange, je n'avais jamais été attachée à mon clan. Du moins jusqu'à ce jour.
Prise d'une colère que, maintenant, nous connaissons la raison, je pris une chaise d'un magasin à l'abandon pour venir casser la vitre du commerce avec celle-ci.
C'était comme si un dragon venait de crier à l'intérieur de moi. Plus jamais je n'aurais du user de mes ryuugans. Alors pourquoi je suis prise de la colère de mes yeux.
Je saisis brutalement un morceau de verre par terre pour y voir mon reflet. Ce que je vis m'étonnait alors. Ce n'était non pas mes ryuugans mais de simples sharingans. Ils étaient bien rouge sans, avec les trois pupilles symétriques. C'était un certain soulagement et en même temps non. Pourquoi maintenant ? Je ne maîtrise absoluement pas mon héritage et je devais régler ce problème.
Je jette alors le morceau de verre que j'avais pris pour m'assoir calmement sur ma chaise. Il fallait que je me dompte et, ce violent coup de chaise avait calmé mes ardeurs. Je me mets à regarder le ciel, les corbeaux passaient de temps en temps. Tout était vide. Le quartier des Uchihas n'étaient plus. J'avais tout perdu en tant d'années. C'est effrayant.
Et le temps ne peut pas se rattraper.
J'avais l'impression de ne plus exister.
Le temps passait.
***
Le ciel n'était désormais plus bleu, mais orange crépusculaire. Je n'avais pensé à rien, comme un légume. Et je n'étais pas prête à bouger de ma chaise.
Du moins, c'est ce que j'avais décidé si des bruits de pas dans mon dos ne m'avaient pas sorti de ma torpeur.
"Je t'ai enfin trouvée. Tu es seule."
Cette voix, je pourrais la reconnaître entre mille. La voix grave et nonchalante de celui qui fait battre mon coeur, même après tant d'années. Mon cœur se serre. Il ne devait pas être avec sa Kiara ?
"Je sais."
J'avais répondu cela d'une manière neutre. Ce qui ne me ressemblait pas forcément. J'etais en proie à une grande tristesse. Peu de personne ne peuvent me réparer. Peut-être lui. Je ne sais pas.
"Je te déteste."
C'est moi qui avait dit cela. Je le déteste vraiment, je le déteste car je l'aime. Est-ce que je déteste l'aimer ? Je ne sais pas...
Je ne sais plus rien.
"Je sais."
Il avait répondu cela d'un ton calme.
Le vent brisait ce silence entre nous deux. Moi je lui tournais le dos, assise sur ma chaise, la tête entre mes genoux. Lui, était derriere moi, sûrement debout, entrain de me surplomber de toute sa hauteur.
"Je t'aime."
Encore une fois, c'était moi qui avait parlé. Mes mots étaient sincères. Je ne sais pas ce qui m'avait prit de lui dire ça. Surtout après lui avoir dit que je le détestais.
Silence.
Ce silence m'est douloureux, autant que ces heures sont éprouvantes pour moi ces derniers. Ma main serre mon coeur, je ne pouvais pas rester comme ça à faire pitié.
Alors que j'allais dire quelque chose d'autre, dire que, j'allais bien, et que j'allais recommencer ma vie. Prendre ma revanche sur la vie et vivre de plus belle après ce râteaux, une voix forte et avec une intonation expressive, ce qui ne ressemble pas forcement à l'argenté, me tira alors de mes pensées.
"Je sais !"
Sa voix, était tremblante, et à la fois assurée. J'entends qu'il s'approche de plus en plus de moi.
"Quand j'ai perdu mon père, j'étais désemparé. Je connais ce que cela fait, en quelques sortes. Mais tu étais là. C'est ce qui m'a aidé à me relever même après tout ces morts autour de nous. Ne t'en vas-pas."
C'était une complainte ? Un compliment ? Il ne m'avait pas forcement répondu, et je le comprends. Mais ces paroles m'ont ouvert les yeux. Je me devais de relever la tête.
Pour lui...et pour moi.
Je l'aime, sa présence à mes cotés me redonne du courage. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Je n'aime bien que lui on dirait.
Kiara, va crever.
Cette pensée était une de mes paroles, de mon objectif. Je n'ai plus de temps à perdre sinon il s'en ira à jamais.
Mais Kakashi, n'était pas mon seul objectif. Premièrement, retrouver celui qui a fait ça à mon clan, deuxièmement, liquider celui qui en a voulu à ma vie.
Je me lève subitement de ma chaise et avance dans le magasin déserté. Je n'ai toujours pas dit un mot à ce que Kakashi avait dit, et encore moins de visuel sur lui. Je m'avance pour saisir un vêtement, car oui, c'était un magasin de vêtements. Un éventail était directement brodé sur ce haut. Je prends le bout de tissu fermement.
"Kakashi, allons-voir Sandaime."
Ma voix était ferme.
"Pourquoi faire ?" Il répond, intrigué.
"Il est temps que je reprenne le nom des Uchiha."
Oui, je sais ! Oui voilà, j'ai pas posté depuis au moins 1 an ! C'est ÉNORME, mais cette histoire appartient à quelques années déjà, et ne me correspond plus vraiment. J'ai moi-même dû mal à me souvenir de où est-ce que je voulais en venir il y a un an. Enfin je m'en souviens vite fait quoi, mais oui, il va commencer à toucher à sa fin.
Je tiens à dire que ne vous étonnez pas si ma manière d'écrire à changée au fil du temps, quelques éléments vont peut-être être incohérent mais pas grave. Et je ne me souviens plus de l'âge d'Akame donc, pas grave je vais faire sans mais je connais la trame principale.
Sur ce, bonne lecture !
***
Il ne me connaît pas ? Enfin, c'est évident mais...vu que je suis restée dans le coma si longtemps... Ils ont sûrement dû lui dire que Naruto n'avait pas de famille.
J'ai un pincement au coeur. En plus de porter Kyuubi en lui, de nombreuses personnes ne semble pas l'aimer.
Le jeune blondinet me dégage de mon étreinte. Et me tire la langue.
"Tu n'es pas ma sœur ! Je ne te connais pas !" Me crie à la figure Naruto.
Je fronce les sourcils, quelques peu peinées par ses propos. Ceci étant dit, je le comprends tout à fait, une inconnue débarque et t'annonce qu'elle est ta sœur.
"Naruto...Je ne te déteste pas...Tu ressembles à nos parents comme deux gouttes d'eaux."
Un sourire triste s'était dessiné sur mon visage. Peut-être que j'en avais trop dit. Puis, un peu intriguée par ce que je venais de dire, il finit enfin par me sourire.
"Tu connais mes parents ? Et tu ne me détestes pas ?" Il me demande cela, d'un air intrigué mêlé à de la..?compassion ?
"Bien sûr. C'étaient mes parents. Désolée de t'avoir fait attendre."
Il avait toujours du mal à me croire, et cela se voyait sur son visage. Naruto finit par soupirer. Avant de partir dans une direction opposée.
"La prochaine fois, allons manger des ramens ensemble !"
Il avait crié cela en partant. Des ramens ? Pas forcément ma tasse de thé mais, pourquoi pas. Je soupire.
Le poids des années passées se faisait ressentir. J'errais sans but dans Konoha, même des rues avaient changée. J'étais complètement perdue...après tant d'années tout avait changé. Kakashi avait sa nouvelle "amie", Sandaime avait du reprendre sa place, j'ai un frère, j'ai perdu mes parents. Tout ça a cause de ses maudits yeux de famille.
Je suis enfin arrivée à un endroit qui semblait totalement désert, des barrières bouchaient l'entrée d'une grande allée, de nombreuses boutiques avaient cet éventail que je ne pouvais que reconnaître : celui des Uchihas. Mais c'est étrange, c'est vide.
J'enjambe les barrières, et me balade dans les rues désertes.
"Il n'y a plus personne...comment ?"
J'avais pensé à voix haute. C'était comme une énorme déchirure, même si je ne portais pas leur nom, mon père était tout de même un Uchiha et c'est comme si mon patrimoine culturel venait de s'envoler sous mes yeux.
Mais que s'est-il passé ici ?
Pour une raison inexplicable, je me mets à courir, courir encore et encore. Les rues désertes, il restait encore quelques traces de sang, vestiges du passé. Peu à peu, ces taches me donnaient la couleur des événements qui s'était passé. Une grande colère m'animait.
Qui.
Qui.
Qui.
Qui.
A osé.
La raison de ma colère était étrange, je n'avais jamais été attachée à mon clan. Du moins jusqu'à ce jour.
Prise d'une colère que, maintenant, nous connaissons la raison, je pris une chaise d'un magasin à l'abandon pour venir casser la vitre du commerce avec celle-ci.
C'était comme si un dragon venait de crier à l'intérieur de moi. Plus jamais je n'aurais du user de mes ryuugans. Alors pourquoi je suis prise de la colère de mes yeux.
Je saisis brutalement un morceau de verre par terre pour y voir mon reflet. Ce que je vis m'étonnait alors. Ce n'était non pas mes ryuugans mais de simples sharingans. Ils étaient bien rouge sans, avec les trois pupilles symétriques. C'était un certain soulagement et en même temps non. Pourquoi maintenant ? Je ne maîtrise absoluement pas mon héritage et je devais régler ce problème.
Je jette alors le morceau de verre que j'avais pris pour m'assoir calmement sur ma chaise. Il fallait que je me dompte et, ce violent coup de chaise avait calmé mes ardeurs. Je me mets à regarder le ciel, les corbeaux passaient de temps en temps. Tout était vide. Le quartier des Uchihas n'étaient plus. J'avais tout perdu en tant d'années. C'est effrayant.
Et le temps ne peut pas se rattraper.
J'avais l'impression de ne plus exister.
Le temps passait.
***
Le ciel n'était désormais plus bleu, mais orange crépusculaire. Je n'avais pensé à rien, comme un légume. Et je n'étais pas prête à bouger de ma chaise.
Du moins, c'est ce que j'avais décidé si des bruits de pas dans mon dos ne m'avaient pas sorti de ma torpeur.
"Je t'ai enfin trouvée. Tu es seule."
Cette voix, je pourrais la reconnaître entre mille. La voix grave et nonchalante de celui qui fait battre mon coeur, même après tant d'années. Mon cœur se serre. Il ne devait pas être avec sa Kiara ?
"Je sais."
J'avais répondu cela d'une manière neutre. Ce qui ne me ressemblait pas forcément. J'etais en proie à une grande tristesse. Peu de personne ne peuvent me réparer. Peut-être lui. Je ne sais pas.
"Je te déteste."
C'est moi qui avait dit cela. Je le déteste vraiment, je le déteste car je l'aime. Est-ce que je déteste l'aimer ? Je ne sais pas...
Je ne sais plus rien.
"Je sais."
Il avait répondu cela d'un ton calme.
Le vent brisait ce silence entre nous deux. Moi je lui tournais le dos, assise sur ma chaise, la tête entre mes genoux. Lui, était derriere moi, sûrement debout, entrain de me surplomber de toute sa hauteur.
"Je t'aime."
Encore une fois, c'était moi qui avait parlé. Mes mots étaient sincères. Je ne sais pas ce qui m'avait prit de lui dire ça. Surtout après lui avoir dit que je le détestais.
Silence.
Ce silence m'est douloureux, autant que ces heures sont éprouvantes pour moi ces derniers. Ma main serre mon coeur, je ne pouvais pas rester comme ça à faire pitié.
Alors que j'allais dire quelque chose d'autre, dire que, j'allais bien, et que j'allais recommencer ma vie. Prendre ma revanche sur la vie et vivre de plus belle après ce râteaux, une voix forte et avec une intonation expressive, ce qui ne ressemble pas forcement à l'argenté, me tira alors de mes pensées.
"Je sais !"
Sa voix, était tremblante, et à la fois assurée. J'entends qu'il s'approche de plus en plus de moi.
"Quand j'ai perdu mon père, j'étais désemparé. Je connais ce que cela fait, en quelques sortes. Mais tu étais là. C'est ce qui m'a aidé à me relever même après tout ces morts autour de nous. Ne t'en vas-pas."
C'était une complainte ? Un compliment ? Il ne m'avait pas forcement répondu, et je le comprends. Mais ces paroles m'ont ouvert les yeux. Je me devais de relever la tête.
Pour lui...et pour moi.
Je l'aime, sa présence à mes cotés me redonne du courage. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Je n'aime bien que lui on dirait.
Kiara, va crever.
Cette pensée était une de mes paroles, de mon objectif. Je n'ai plus de temps à perdre sinon il s'en ira à jamais.
Mais Kakashi, n'était pas mon seul objectif. Premièrement, retrouver celui qui a fait ça à mon clan, deuxièmement, liquider celui qui en a voulu à ma vie.
Je me lève subitement de ma chaise et avance dans le magasin déserté. Je n'ai toujours pas dit un mot à ce que Kakashi avait dit, et encore moins de visuel sur lui. Je m'avance pour saisir un vêtement, car oui, c'était un magasin de vêtements. Un éventail était directement brodé sur ce haut. Je prends le bout de tissu fermement.
"Kakashi, allons-voir Sandaime."
Ma voix était ferme.
"Pourquoi faire ?" Il répond, intrigué.
"Il est temps que je reprenne le nom des Uchiha."
Коментарі