Un bruit fracassant survint ensuite.

-- ENFOIRÉ ! Mugit la voix du déserteur. >>

Que se passe-t-il ? Le sang me brouillait la vue mais la pression que la pince exerçait sur mon globe oculaire droit avait disparue. Je l'ai échappée belle. Je reporte mon attention sur mes main qui font frotter la corde.

Un petit "crac" sonore vint me signaler que j'avais réussi. Satisfaite, je m'essuie les yeux pour enlever tout ce sang. Mon œil me faisait un peu mal, j'ai quand même failli le perdre. Je vis alors le nukenin, la main en sang et la pince au sol.

Qu'avait-il bien pu se passer ?

Une autre silhouette m'interpela, elle m'est familière. Une touffe de cheveux argenté, un masque et la veste des jônins, un air nonchalant et un livre pas très catholique.

Kakashi

Je dois admettre qu'il m'a sauvé la mise mais là n'est pas le moment. J'ai commis quelque chose qui est un crime pour moi et mon corps. Je ne sais pas si je vais y survivre. Prions les dieux. Tout ce que je peux faire c'est buter ce connard.

-- Kakashi ! Qu'est-ce que tu fous ici ?! Demandais-je en me levant. >>

Je jette un rapide coup d'œil à la chaise où j'étais assise. Je crois que je suis chaisophobe. Plus jamais je ne toucherais à une chaise.

-- Je crois que madame avait besoin d'aide, répondit celui-ci d'un air ennuyé. Je m'en occupe, tu es blessée. >>

Je pris un kunai - que je garde secrètement cachée dans ma botte que je ne pouvais pas atteindre tout à l'heure - pour le lancer et stopper Kakashi. L'énergie commençait à déborder en moi comme un torrent ardent. Je vais me venger de ce pauvre type. Mes rétines me brûlent.

-- Non. C'est ma proie, rétorquais-je d'une voix tremblante de colère qui montait en moi. >>

Il allait me barrer le chemin. Ce n'est qu'un sale ornithorynque. Prise d'un excès de fureur, je le pousse violemment sur le côté. 

-- Dégage ! Persiflais-je tandis que celui-ci traversa une paroi de la charrette dans un grand boom. A nous deux, déserteur. >>

Celui-ci se releva en jurant. Il est lent. 

-- Tch. Sale gamine, m'insulta l'autre. J'aurais tes ryugans. >>

Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire de mépris.A cet instant précis, une autre face de moi avait pris possession. Un démon sanguinaire m'habite. Je n'ai qu'une envie. Le tuer dans d'atroces souffrances. 

-- Oh ? Lui riais-je au nez. Je ne crois pas que tu réalises. Prépare à souffrir. >> 

Ne lui laissant pas le temps de répondre, je lui assène un violent coup de poing en plein dans le visage. Puis un deuxième dans le ventre. Un de mes coups de pieds vint cette fois-ci lui briser les côtes. Ses os craquèrent sous mes pieds. Mon adversaire se fit brutalement expulsé du moyen de transport en bois sous l'effet de ma série de coups que je venais de lui asséner en pleine face. Décidée à ne pas le laisser s'échapper, je pris les objets de tortures puis sortis de la charrette. Il allait regretter. Je m'avance nonchalamment vers lui, pas par pas. Lui, se relève doucement en se tenant les côtes et en crachant. Pauvre garçon, pensais-je en lui donnant un autre coup de poing au visage.  Je plisse les yeux en le regardant farouchement. Ce n'est pas assez. Il se relève encore. Il en a du cran. Cela me plaît mais ce n'est pas suffisant. Sans effectuer un seul mudra, une masse sombre se forma derrière moi tel un nuage. A la vue de ce nuage, le déserteur reculait, les fesses collées au sol. Ses yeux tremblaient de peur. Magnifique. Son expression est magnifique. Cette terreur qui s'est emparée de lui est sans pareil à la frêle beauté d'une fleur gelée. Je fis un pas, et d'un regard empli de haine, j'avance ma main devant moi.  Comme pour inciter la masse noire à fondre sur ma proie. Vorace, elle ne se fit pas priée pour se mettre à déchiqueté ce pauvre humain. Ses cris retentissaient dans la clairière. Mon sourire devenait de plus en plus grand. Quel magnificence est son cri. Décidant de m'amuser encore plus, d'un claquement de doigts, je fis disparaître la chose noirâtre. Ma vue m'offrait alors un jeune homme, brun, avec de magnifiques yeux bleus terrifiés. Des morceaux de peaux étaient déchiquetés, ainsi que ses vêtements, laissant voir sa peau en sang. Il recula lorsque je m'avança encore plus près de lui. 

-- Je t'en supplie ! Laisse-moi ! Sale monstre ! Cria l'homme de désespoir. >>

Quel magnifique désespoir ! Donne m'en plus ! Sans mots dire, je sortis la pince de torture de tout à l'heure. Après l'avoir regardée pendant quelques secondes, je me jette sur ma proie et lui enfonce aussi profond que possible cette objet fascinant.  Je transperçais sa peau de toute part tandis que ses cris, eux, transperçaient la forêt. Je riais. Vas-y ! Cries ! La fureur ne m'avait toujours pas quittée et je n'étais plus moi-même. Je sentis alors un contact sur mon épaule. Je me retourne violemment pour donner un coup de kunai à celui qui m'interpella mais je fus stoppé. Je vis alors un sharingan, mais il n'y ressemblait pas trop. Des formes spéciales l'y habitait, mais c'était pourtant bien un sharingan. 

-- Ça suffit Akame ! Dit simplement la voix de l'Argenté que je reconnus. Il a eu son compte. Regarde-le ! >>

Pour seule réponse, j'arrache sauvagement sa main. Que m'arrive-t-il ? Mais qu'importe, mon corps continuait à s'acharner. Des bras me bloquèrent à nouveaux. Alors que j'allais expulser Kakashi, ses bras me serrèrent si fort et une douce chaleur m'envahit lorsqu'il m'enlaça. 

-- Arrête...S'il te plaît, me susurra sa voix tendrement. >> 

Je me stoppe nettement, reprenant peu à peu mes esprits.Je regardais mes mains tâchées de sang, puis le corps presque sans vie sous moi. 

Qu'est-ce que j'ai fait ?

Je restais-là, sans bouger, le dos courbé, avec Kakashi qui m'enlace, presque bouche-bée et choquée de la manière dont je venais d'agir. Que m'avait-il pris ? 

Mais je n'eus pas le temps d'avoir peur de moi-même qu'une douleur atrocement vint s'emparer de ma tête. Comme si un carcan solide venait me broyer le cerveau. S'ensuivit d'une douleur aiguë à mes yeux qui saignaient abondamment. Prise d'une violente nausée, je me mis à vomir du sang. 

Du sang noir. 

Je ne pus retenir quelques cris de frayeurs, le reste de mes cris étaient ceux de douleurs. Peu à peu, mes paupières se fermaient tandis que la douleur s'acharne sur moi tel un lion fou furieux. Suis-je entrain d'agoniser ?

Puis vint un trou noir béant dans mon âme et mon esprit. Mais une lueur de chaleur se répendit  en moi, me décrochant alors un calme aussi frais qu'une clairière remplie de fleur. M'accordant une sérénité. 

***

Une goutte attira mon attention. L'endroit qui m'entoure est sombre, vide. Seule une teinte de pourpre se détachait de se paysage presque sans vie. Presque. Un homme se tenait là devant moi, il a des cheveux gris et une barbe grise. D'après les rides sur son visage, il semblait très vieux. Son teint est étrange, celle-ci arbore une couleur grise, presque violette. Et pour couronner le tout, il avait deux cornes pointues qui se mariaient parfaitement avec son visage. Le vieil homme en face de moi me regardait avec un intensité déconcertante. Curieuse comme il n'y a pas, je me rapproche de l'inconnu. Devinez ma surprise lorsque je vis des rinnegans. Je croyais que ce n'était qu'une légende. Il y aussi un espèce de sharingan sur son...Sur son front ?!

Qui est cette personne ? 

L'aura qu'elle dégage est puissante et sage. Je ne pense pas qu'il soit là par pur hasard. 

-- Ou sommes-nous ? Qui êtes-vous ? Demandais-je, méfiante. >>

-- Nous sommes dans ton fort intérieur. Permets moi de me présenter, je suis Hagoromo Ôtsutsuki. Je suis plus connu sous le nom de Rikudo, l'Ermite des six chemins, se présenta le vieil homme devant moi en souriant. >>

***

ALORS CE CHAPITRE ?!! XDDD

Bref, quelle expression ou mot voulez-vous que j'introduise dans le prochain chapitre ? 

Dans ce chapitre, c'était le mot "ornithorynque". Il est quelque part dans ce chapitre Gihihihi ^^ 

On se retrouve au prochain chapitre mes loulous :)