Avant-Propos
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 29
Je m'habille avec les affaires que m'a prêté Kurenai, étant donné que les miens ne me vont plus. Bizarrement, après tant de temps sommeil, je marche aussi aisément que si je n'étais jamais tombée dans le coma. Lorsque Kakashi est arrivé, cela m'a un peu surprise, je ne pensais pas qu'il venait lui aussi à l'hôpital. Mais cela me fait plaisir. Je soupire. Je suis perdue, quand je me vois dans le miroir, je ne me reconnais pas. Les gens autour de moi ont évolué. Lorsque j'ai vu le visage de l'argenté j'y ai vu une lueur de bonheur. Avant il possédait une aura quelque peu lugubre.

Après avoir arrangé mes cheveux - c'est-à-dire les couper nets - je sors de la salle de bain où je me trouvais il y a quelques secondes. Mon amie m'attends, assise sur le rebord du lit d'hôpital. Elle avait beaucoup changé physiquement, ses traits se sont affinés, elle possède aussi des courbes plus féminine mais moins généreuses que les miennes apparemment. Elle est beaucoup plus jolie qu'avant, et cette pensée me fait sourire bêtement.

-- Salut Kurenai, dis-je. >>

Le son qui vient de sortir ne me sale pas être le mien. Ma voix semble un peu plus aiguë, et cela me fait rester "sans voix" pendant une demi-seconde.

-- C'est tout ce que tu trouves à me dire après tant de temps ?! Crétine ! Me réprimande-t-elle avant de me serrer dans ses bras si fort que je manque de m'étouffer. >>

-- Kurenai, tu m'étouffes, fais-je en essayant de me dégager tant bien que de mal. >>

Elle s'excuse, puis se décolle de moi.

-- Allez suis-moi ! J'ai plein de choses à te raconter et ta permission de sortie n'est jusqu'à 20h, m'informe mon amie. >>

Sans me laisser le temps de répondre, elle me pousse en dehors de ma chambre.

***

-- Avant toute chose, il faut que je t'emmène quelque part, c'est très important, me fait celle-ci en arborant une expression sombre. >>

Qu'y a-t-il ?

Je reconnais le portillon du cimetière de Konoha. Là, j'ai vraiment un très mauvais pressentiment. Kurenai m'emmène jusqu'à une tombe.

-- Peu de temps après que tu sois tombée dans le coma, le village à été attaqué par Kyubi, le demon-renard à neuf queues, commence la noireaude, ne pouvant m'empêcher de déglutir car je sais que le receptacle du démon était Kushina. Et lors de cette attaque, le Quatrième Hokage ainsi que sa femme, Kushina, se sont sacrifié. Je suis vraiment désolée que tu l'apprennes. >>

Cette nouvelle m'ébranle. Pas une larme ne coule mais une vague d'émotion traversa mon esprit. Le poids de mes années perdues refont surface de manières douloureuses.
Ça fait mal...très mal.

Après quelques minutes dans un long silence, je décide de briser le silence qui s'est imposé.

-- Nous n'allons pas rester ici une éternité ici, je suppose que tu as pleins de choses à me raconter. Je reviendrais après la rééducation, déclarais-je. >>

***

Après quelques heures de discussion devant un étang qui était parsemé de quenouilles, mon amie semble se rappeler de quelque chose.

-- En y repensant, j'ai oublié de te dire qu'une nouvelle ninja de notre âge avait rejoins les ninjas supérieurs. Tu feras sa connaissance sûrement plus tard, m'informe Kurenai en esquissant une grimace. >>

J'espère que je vais bien m'entendre avec elle, enfin je l'espère mais vu la tête que tire Kurenai.

***

Suite à quelques mois de rééducation, je sors enfin de cet hôpital de malheurs. Je pète la forme, enfin presque. J'ai du mal à m'habituer à moi-même. C'est vraiment débile vu comme ça.

Emportant ma simple valise, je me ballade dans Konoha pour revenir chez moi. J'espère que ce n'est pas trop poussiéreux, j'ai pas vraiment envie de faire le ménage là.

Un enfant vint me bousculer, manquant de me faire tomber. Il tenait à la main un pot de peinture.

-- Hé toi là ! Criais-je et il s'arrêta. Fais attention où tu vas. >>

L'enfant se retourne en me regardant avec de grands yeux bleus. Ses cheveux sont en une tignasse blonde et il devait à peine avoir sept ans. C'est fou comme il ressemble à Minato... Un sourd grondement m'interpella alors, je vis alors l'image du démon-renard à queues pendant une légère seconde. Qu'était-ce ?
Puis une idée me frappa alors à l'esprit. Si je me souviens bien, Kushina était enceinte avant que je tombe dans le coma. Minato, Kushina...Vous n'avez quand même pas fait cela à vos propre fils. Non, ils n'auraient pas fait cela sans bonne raison.

Pendant que je suis en pleine réflexions, l'enfant me fixe, fasciné. Je remarque enfin son regard intense. Il me regarde comme-ci personne ne l'a jamais gronder sincèrement ? Je lui souris alors tandis qu'il ne dis rien. Il veut s'approcher de moi mais se stoppe net lorsqu'il vit quelque chose au loin.

Il s'enfuit alors aussi vite qu'il était apparu. J'esquisse un sourire narquois en reprenant mon chemin vers mon appartement. Il est aussi rapide que toi Minato.

Enfin arrivée en bas de mon immeuble, je hisse ma valise jusqu'en haut des escaliers. Je sors ma clé d'appartement et essaye d'introduire ma clé dans la serrure. Mais en vain. Ils ont changé la serrure ? Je réessaye mais rien n'y fait. Bon...pas le choix. J'elance mon poing en faisant circuler le chakra à travers de celui-ci. En un "crac" sonore la porte était brisé. En tout cas j'avais repris du poil de la bête. J'entre donc et y dépose ma valise et observe. C'est bizzare, c'était pas comme ça avant. Je vis une photo, avec des gens qui me sont inconnus dessus. Je ne me suis pas trompée d'appartement.

-- LA PORTE ?! S'écria une personne de type féminine avant de se jeter à l'intérieur. Je sentis son regard se poser sur moi. T'es qui toi ?! Et tu fous quoi ici ?! Sors de chez moi ! >>

Comment ça ? Mais je suis chez moi ! Elle m'adresse comme ça elle ?! Ok ! Dans la pénombre je ne parviens pas à  distinguer son visage mais je vois sa silhouette.

-- Je tiens à rectifier que JE suis chez moi, m'irritais-je.>>

Et moi qui pensais rentrer chez moi tranquille. Elle se jeta sur moi aussi vite que l'éclair. Pas de chance pour elle mon maître était beaucoup plus rapide qu'elle, je lui assène un coup de poing qui ecrabouilla mon plancher.

-- Pouffiasse ! Jurais-je. >>

Elle ne sembla passe relever. Tch.

-- Hé Kiara, il se passe quoi là-dedans, dit la voix de Kakashi en allumant la lumière. >>

La dite Kiara se relève, et se faufila derrière l'argenté en lui prenant le bras. Geste qui eut pour don de mettre de l'huile sur le feu.

-- Oï ! Kakashi ! C'est qui elle ! Persiffla la connasse.>>

© Volontya,
книга «Merci Kakashi».
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