Prise de conscience.
Le sang de l'eau.
De Neotasgos à Lacusoppidum.
Alison.
Aux portes du diable.
Crevez Furry!
Dix contre un.
Dernière raison.
Direction Périté !
Les ailes de chacun.
Damnatio aeternum.
Dans l'œil du maelstrom.
Le brasier du Fraxinus.
Crevez Furry!

-Oui! Cria Frédéric

-C'est bien les gars! Rappliqua Suzanne.

Pako tira la planche flottante de l'eau à l'aide de son fusil.

-Ce n'est pas tous ça mais il faut les remonter maintenant, il va faire nuit et on n'a pas de source de lumière! dit Alison.

Pako posa les deux bâches à côté de lui.

-Bon, alors, tu vas revenir comment Rick ?

-Je vais recommencer tu crois quoi?

- Tsss, te casse rien je n'aime pas quand tu saute comme ça.

Rick grimpa un niveau au dessus de lui et sauta a côté de Pako.

-Vite on remballe tout! Cria Alison.

L'entrepôt commençait à s'assombrir, Suzanne et Frédéric remontaient déjà grâce à l'échelle de corde, et Alison s'empressa de monter au plus au niveau, suivie de Pako et Rick qui rapportaient les bâches.

Ils coururent à l'échelle de corde et remontèrent sur le toit, il faisait presque nuit, le soleil entamait déjà sa descente paisible.

- Venez, il faut trouver un endroit sécure' où dormir, rappliqua Alison.

Plus tard, il faisait noir, leur seul source de lumière était un feu de camps autour du quel ils étaient assis dans le halle d'un centre commercial lugubre.

Frédéric et Suzanne étaient assis à côté l'un de l'autre sur un vieux bans en face de Alison, Rick était assit à la gauche d'Alison et Pako à la droite.

Il eut longtemps un silence complet entre Alison et la bande, un silence que Frédéric ne pouvait pas s'empêcher de briser.

-Je me demande Alison, on ne s'est pas encore vraiment présenté depuis Lacusoppidum.

- ... Tu as envie de savoir quoi sur moi?

- Ton âge pour commencer.

- Seize ans.

- Tu vis depuis toujours dans Lacusoppidum ?

- Pourquoi je devrais te répondre ?

- Pourquoi tu devrais restée aussi fermée ?! rappliqua Suzanne.

Alison soupira et Frédéric donna un coup de pieds discret dans le tibia de Suzanne.

- Je n'ai juste pas envie de m'attacher.

- Je vois, répondit Frédéric.

- Tu sais on a tous perdu des gens ici, regarde, moi je n'ai presque pas connu mes parents, idem pour Frédéric, dit Pako.

- Oui c'est vrai, j'ai aussi perdu pas mal de copains qui fuyait la sécheresse, continua Frédéric.

- Moi, poursuivit Suzanne, ma mère est morte à mes sept ans et mon père à migré sans moi un ans après. Et Rick... Heu...

- Bon. Exception pour Rick, il nous a jamais rien dit, ricana Frédéric

Rick répondit en tirant le bout de sa langue.

Frédéric repris ;

- Tu vois, c'est une chose d'avoir vu des choses, mais c'en est une autre de se couper complétement des autres, si tu as des problèmes tu peux en parler.

Alison eut un moment de réflexion.

- Non. Ça devrait aller.

- Hé Rick, étant donné que tu ne t'ai jamais confier à nous, pourquoi tu nous confierai pas un truc, dit il lui faisant un clin d'œil.

- Hem, alors, pour de ce qui est de mon passé vous pouvez allez vous grattez. Mais par contre je peux vous raconter une anecdote de mon premier baisé avec une cobra.

- Hé mais tu nous a jamais dis que tu étais déjà sorti avec quelqu'un ! rappliqua Suzanne.

Pako siffla et dis;

- Coquin va!

- Attend une cobra? Tu n'as pas froid au yeux toi! lança Frédéric.

Rick se frotta derrière les oreilles.

- Autant vous dire que ça n'était pas un baisé comme les autres!

-Arrête de nous faire attendre! s'impatienta Suzanne.

Alison prit un air blasé (encore plus que d'habitude) fasse à leurs gamineries permanente.

- Alors, on s'était promené jusqu'à tard le soir, tout ce passe bien, elle rigole, je rigole, bref. Quand est venu le ZE moment de la soirée comme dans les plus belles d'histoire d'amour du genre ''sur la colline à regarder la lune''. Maw, le rêve quoi.

- C'est super mais.. abrège! coupa Pako.

-Oui oui j'y viens! Et la ! On s'embrasse, et par ''i-de-na-ver-tance'' elle laisse s'échapper de ses crochets un pitit pitit peu de venin.

- Hein? Et t'es pas tombé malade? s'étonna Suzanne.

-Nan, à la place je me suis prit un de ces shootes! Popopoooo j'ai vue des trucs pas net! dit Rick en se mettant les mains sur les yeux et se laissa tomber en arrière dans de la mousse qui poussait entre les dalles du sol.

- C'est ridicule cette histoire ricana Pako

La bande éclata de rire.Et quand ils se calmèrent, Alison n'a pas pu s'empêcher, à son tour, de rire.

La bande regarda ahurit Alison qui rigolait toute seule, ils se regardèrent et recommencèrent à rigoler.

Le lendemain, les rayons du soleil vint scintiller sur les vitres éventrées du toit du centre commercial.

On y voyait tout de suite plus claire; il ne restait rien des grands singes. Chaque vitre étant brisées, chaque magasins vidés, pas un portrait, pas un mot, hormis les quelques tags qui illustraient les murs.

C'est devant un de ces murs, où il était écrit en grands et en rouge ''Crevez Furry'', que Alison se tenait assise en tailleur et regardait fixement.

Frédéric se réveilla dans un magasin de vêtement, qui se trouvait dans le halle du centre commercial. En sortant il vit Alison dans sa méditation. Il s'approcha sans faire un bruit, croisa les bras et regarda le mur avec Alison en gardant un écart de quelques mètres sur sa gauche.

- Ils nous détestaient comme on les détestent maintenant n'est-ce pas? aborda t'il.

Alison regarda Frédéric, puis regarda à nouveau le mur.

- On ne sera jamais ce qui c'est réellement passé. Savoir ce qui c'est passé pour mieux comprendre pourquoi on est dans cette merde.

- Tu sais, de toute manière on ne peut rien y faire, on y est, on y reste.

- Mais ils ont tout détruit! Regarde cette Cité ! Ce que nos ancêtres ont construit avec eux ! Ça devait être grandiose, pourquoi on n'a pas pu en profiter ?

Frédéric continua toujours avec un tons calme et reposant.

- Et tu es vraiment sûr que nos ancêtres étaient heureux ? Ni même les grands singes ? Regarde ce tag, il explique tout à lui tout seul, si tout était si parfait, si grand, pourquoi tout aurait exploser de l'intérieur ?

Alison se leva et Frédéric continua en lui mettant sa mains sur l'épaule.

- Profite, on n'est pas encore tombé au fond du trou.

Alison lui sourit.

- Tu as peut-être raison... Je devrais éviter d'envier une époque que je n'ai pas vécue...

- On n'a même de la chance non ?

- Comment ça ?

- Bah... Maintenant c'est à nous de tout recommencer, de toi reconstruire et de faire en sorte que ça n'arrive plus. Et peut-être que nous aussi nous pourrions faire de grandes choses.

Ils se regardèrent dans les yeux un court moment et...

- Bon c'est pas tout mais il faut y aller ! dit soudainement Alison.

Frédéric enleva sa mains de son épaule.

- Ha oui ! Oui c'est vrai, il faudrait y aller là.

- Je vais réveiller les autres.

Elle ramassa son fusil qu'elle avait laissé trainer par terre et partie avec un pas rapide.

Frédéric souffla et la regarda partir.

Alison arriva dans le magasin où Suzanne, Pako était Rick c'était endormi blottis les uns sur les autres.*

*Cela peut vous paraître bizarre mais étant à la base des animaux qui dorment de cette manière ( en meute) ils n'en voient pas le problème de le faire de temps en temps.

- Allez on se bouge! dit elle en tapotant le côté de la gueule de Pako avec son pied.

- Mmmmmmmh encore un p'tit moment steuplé...

Pako s'allongea sur le dos et Alison soupira d'impatience.

- J'ai dis: de-bout!

Elle lui donna un gros coup de pied sèchement dans le ventre. Pako se releva de suite et se tenue le ventre.

-C'était vraiment pas nécessaire pour le coup... dit il avec une voie étranglée.

- Tu n'as vraiment aucun abdo toi, 'faut t'arranger ça.

- On me le dis souvent mais c'est pas une raison...

Suzanne se réveilla, suivie de Rick qui s'étirait et baillait d'une manière peu gracieuse.

- On se dépêche, on doit quitter la Cité aujourd'hui. On va marché beaucoup et rapidement, donc on n'a pas de temps à perdre.

- Ok, ok, je prends mes affaires et je fais ça, dit Suzanne les oreilles baissées et en se frottant les yeux. Hé Pako sa va?

- Ouais. Alison ma juste rappelée que je devais faire du sport.

- Ha! Ha! T'as vue que je ne suis pas la seule à te le faire remarquer ! C'est qui qu'a raison? Hein ? C'est qui qu'avait raison ? dit elle en lui frottant la tête.

- C'est noté je vais m'y mettre, vous me fatiguez les filles, toujours à me forcer la mains.

- C'est pour ton bien, tiens pour commencer, réveille Rick, il vient de se rendormir.

Suzanne se leva, et prit son sac tandis que Alison sortie du magasin.

- Quand vous aurez fini, vous me rejoindrez à l'entrée.

Frédéric avait son sac sur son dos et son Ak 47 à la mains et contemplait le halle.

- Hé Fred'! lança Suzanne. On va y aller arrête de faire ton touriste!

- C'est bon j'arrive!

Il trottina jusqu'à l'entrée où Alison et Suzanne l'attendais en se fuyant du regard.

C'est alors que Pako et Rick, qui n'étaient visiblement pas bien réveillé , arrivèrent auprès du reste de la bande. Pako lui portait son sac.

- Faudrait vraiment qu'on arrête de te biberonner comme ça Rick, lança Suzanne. Et quand je dis ''on'' je parle surtout pour toi Pako.

-Ouais c'est vrai que des moments j'oublie qu'il a juste un ans de moins que moi, en même temps il fait trois tête de moins que moi quoi, ça fait bizarre.

- Hé critique pas ma taille, ce n'est pas de ma faute si je suis un renards. Mais sinon c'est vrai, vous devriez un peu plus me laisser en roue libre des moments.

- Ok on fera ça. Mais on ne devrait pas se répartir les bâches non?

- Heu ouais mais dix kilos la bâche ça fait beaucoup, répondit Frédéric. Sans compté quelles sont très encombrantes.

- Allez filez moi en une, dit Suzanne.

- Bon, je prends la deuxième.

- Et la troisième, on l'a passe à qui ? dit Rick.

Tout le monde regarda Pako.

Alison ricana.

- Tu ne devais pas te mettre au sport Pako?

Pako baissa les oreilles.

- 'Faites chiez...

Frédéric attacha une bâche sur le sac de Suzanne et sur celui de Pako qui ronchonnait.

- Bon, cette fois-ci on y va! lança Alison. On a perdu assez de temps comme ça!

Ils partirent pour une journée de marche dans la Cité, ils repassèrent par presque tout les endroits où ils étaient passé, et cette fois-ci Pako ne s'approcha pas du quartier animalier.

Ils sortirent enfin de la Cité, si troublante soit elle, Pako eut un petit pincement au cœur, allez savoir pourquoi.

Ils marchèrent sur les routes de granites noirs et les villages abandonné. En passant par la forêt qui entourait Lacusoppidum où ils dormirent.

Journal page trois.

Enfin sorti de la Cité, avec une drôle d'impression, le fait de changer d'atmosphère me fait bizarre. J'ai encore la tête là bas, c'est vraiment un endroit sordide mais à la fois fascinant, durant deux jours j'ai marché dans les pas de mes très très lointains ancêtres et ceux des grands singes, chacun de mes pas reposaient sur des dizaines peut-être centaines d'années d'histoire. Contrairement à d'habitude j'ai plus ressenti de la compassion que de la haine par apport au grands singes une fois dans la Cité, mais ce sentiment c'est vite étouffé, on a peut découvrir des traces d'affrontements et de massacres, surtout dans les Quartiers animaliers. J'aimerais savoir ce qui c'est passé et pourquoi nos deux civilisation se sont séparée.

Nous sommes presque arrivé à Lacusoppidum, j'ai du porter une des deux bâches de dix kilos sur le dos, sous prétextes que je ne fais pas de sport. A par ça il y a la satisfaction de m'être rendu utile, pour une fois.

Je pense qu'on a réussi à rapprocher Alison de notre groupe, même si elle se montre assez distante la plus par du temps. En tout cas Frédéric l'apprécie bien. Je ne sais toujours pas quoi écrire dans ce bouquin, merci Suzanne du cadeau mais à par raconter ma vie, je manque d'idée.

Ils arrivèrent enfin à Lacusoppidum, Pako était épuisé par le poids de la bâche qu'il se trimbalait, alors que pour Suzanne c'était qu'une promenade de santé.

Le buffle était toujours à son poste avec le Toucan.

- Haaa vous êtes revenus entier! aborda le Toucan. Vous n'avez pas eu d'accrochage là bas?

- Non pour une fois ça été relativement calme, répondit Alison. Et vous ? Des pertes?

- Nous non plus, quelques accrochages mais rien de grave.

- Très bien.

- Alors vous les avez trouvées?

- Oui on en a récupéré trois. Appelle l'équipe technique histoire qu'ils nous installent ça.

- Bien reçu !

Le Toucan partit en courant en direction des baraquements.

La bande passèrent la barrière en saluant le buffle.

Ils prirent eux aussi la direction des baraquements, un groupe d'animaux s'approchèrent: un paon, un grand loup gris, une mangouste, un fourmilier, une chouette et un panda roux.

- Ha voilà les techniciens, dit Alison.

- Bonjour Alison! aborda le paon. Où sont les bâches ?

Pako et Suzanne détachèrent leur bâche de leur sac, et les donnèrent aux techniciens.

Et ils repartirent en courant avec les bâches.

- Bah dis donc, tout ça pour ça, dit Rick déçu.

- Ça n'a pas l'air, mais c'est vraiment très important ce qu'on a fait, continua Alison. A cause de la sécheresse, on met en péril toute la région à force de réduire la distribution.

- Oui c'est clair.

- Bon maintenant vous pouvez vous reposez désormais. Ça fait quatre jours que vous faites du non-stop, vous devriez rester quelques jours ici.

- Haaaaaa, enfin un peu de repos, dit soulagé Pako.

- Comme ça je pourrais me charger personnellement de ton entrainement.

- Haaaaaaa, je te déteste...

- Tu veux dire ''on'' va se charger de ton entrainement, ajouta Suzannne.

- Je vous déteste...

- On aura toujours la hutte de la dernière fois? continua Frédéric.

- Oui bien sûr, je vous dois bien ça.

- Alors je reste autant de temps que tu veux!

- Fais toi plaisir alors, ria-t-elle.

La bande passa le reste de la journée à visiter de nouveau l'endroit, à faire connaissance avec les travailleurs et à comprendre le fonctionnement de la station.

Le lendemains Pako fut réveillé par Suzanne.

- Debout Pako! Elle tira d'un coup sec son drap de laine.

- Gnééééh, qu'est ce qu'il y a Suzanne ?

- Deux choses, la première c'est qu'on a ENFIN lavé tes fringues, dit elle en lui jetant son caleçon sur la truffe. La deuxième c'est que moi et Alison on doit te mettre au sport!

- Ça commence bien nos ''quelques jours de repos''.

Pako s'assit sur son lit et mit son caleçon.

-Bon c'est quoi le programme? cntinua t-il.

- Tu vas aider les porteurs de bidons. Tu vas voir, eux ils sont bien sculpté !

- Tu veux dire les animaux qui amène la flotte au hangars? Tu es sur qu'ils voudront de moi?

- Tout est déjà arrangé, ils sont d'accord pour avoir un ''stagiaire''. Tu vas voir ils sont sympas. Ha oui, laisse ton coupe vent là, tu n'en n'aura pas besoin.

Pako fini de s'habiller.

Ils sortirent et allèrent au grands hangars où attendais Alison avec un autre loup blanc qui lui était torse nu découvrant une musculature impressionnante , il mesurait, à vue de nez, environ un mètre quatre-vingt, il portait juste un pantalon complètement usé et troué de partout d'une couleur marron, le tout avec une paire de lunette pour soudure avec des verres de couleurs verte.

- ''Ow''... pensa Pako à la vue de l'autre loup. Moi qui pensait que Suzanne était Herculéenne.

- Salut Pako ! commença Alison. Je te présente Marc, il a vingt-cinq ans et c'est un des porteurs de bidons.

- Salut ! dit Marc avec une voix grave mais jeune et vigoureuse.

- C'est lui qui va t'expliquer comment ça marche ici, bien sûr, il sera accompagné par nos soins.

- Salut Marc!

- Fait gaffe, Pako n'est pas un mec très sportif, donc évite de me le casser en deux, ajouta Suzanne. J'en aurais besoins après.

- T'inquiète j'irais doucement avec lui.

- Et Rick? Il ne s'entraine pas avec moi?

- Je te rappelle que lui à une force proportionné à son gabarit et qu'il essaye de faire du sport, répondit Suzanne. Toi tu as juste rien dans le bide.

- Hem, dit donc vous êtes drôlement sympa avec moi... Bon on commence quand ?

- Maintenant, dit Marc avec un aire fier.

-Ha.

- Commence déjà à me montrer d'où tu commences.

Pako leva son tee-shirt noir à manche courte pour découvrir son ventre.

- Bon, tu ne part pas de zéro non plus, mais tu n'as pas grand chose. Mais on va arranger ça ! Venez, suivez moi.

Alison, Suzanne et Pako le suivirent, ils longeairent une file presque constante d'animaux qui allait et venait des bassins au hangars.

Avant d'arriver dans la zone la plus active et la plus chaude, là où la vapeur d'eau formait une brume chaude voir brûlante à certains endroits, Marc s'arrêta et sortit de sa poche une paire de lunettes de soudure en cuivre avec des verres noirs avec un foulard.

- Vous avez les vôtres les filles ?

- Ouaip! répondirent elles.

Elles mirent leurs paires lunettes de soudure et leur foulard.

- Met ça Pako, recevoir trop de vapeur d'eau chaude dans les yeux ce n'est pas bon, non plus de trop en respirer, ça encombre pas mal. On va passer une journée la dedans donc je te conseille de les mettre.

- D'accord. pako mit le foulard devant sa truffe et les lunettes.

- C'est partit!

Ils pénétrèrent dans l'épaisse brume, Marc avait prit la tête du groupe.

Le sol était encore plus boueux que celui du hangars.

Marc fit signe de s'occuper d'un bassin qui se trouvait à leur droite. Ils allèrent à l'endroit où la bâche du bassin se séparaient en plusieurs ''pointes'' pour diriger l'eau directement dans les bidons.

Marc se baissa devant un premier bidons et effectua les manœuvres en parlant.

- Vous vérifiez d'abord si le bidon est bien plein, sinon vous passez à un autre, s'il est plein vous le remplacé le plus vite possible par un autre que vous trouverez dans un tas qui n'est jamais bien loin et refermez celui qui est plein, normalement son couvercle est juste à côté, s'il n'y en a pas dite le moi je vous en passerai un autre.. Simple comme bonjour, le tout c'est de les porter, c'est des bidons de quarante litres alors il faut trouver son rythme et faire attention à son dos. C'est bon?

- Ok on fait ça ! répondit Pako.

Il prit un bidon plein et fit comme Marc lui a demandé, en même temps Suzanne et Alison firent de même.

- Bon alors, vous agrippez le couvercle à une mains par dessus votre épaule et avec l'autre vous soutenez dessous le bidon ok? Et après c'est partit!

Ils firent comme Marc leur à demandé et partirent vers le hangars. Au bout du sixième allé-retour Pako commença à trainer.

- Allez Pako ce n'est pas le moment de traîner! dis Alison qui était toute à l'arrière.

- Franchement, je ne sais pas comment vous faites!

- Justement on t'apprends!

- En plus je glisse avec toute cette boue!

- Ne te cherche pas d'excuse! ajouta Suzanne. On est venues exprès Avec toi histoire de tout soutenir!

- C'est vraiment gentil, n'empêche que c'est dure!

- Arrête couiner, tient je te soutiens là!

Suzanne commença à le pousser du bout de son pieds pour faire mine d'avancer plus vite.

- Haaaa! Arrête tu vas me faire tomber avec ton soutient!

- Ouais évite Suzanne, s'il renverse le bidon c'est toi qui rembourse! dit Marc.

- Meuuu non il ne tombera pas parce qu'il est très motivé à l'idée d'avoir de superbe abdo!

- Rappelle moi à l'avenir Suzanne, plus jamais de sport avec toi!

- Ok, ok j'arrête de te soutenir! dit elle avec un grands sourire.

Ils continuèrent jusqu'aux soir or mit la pause de midi. Ils prirent le temps de discuter un peu devant le hangars.

- Alors Pako, la journée? lança Marc.

- Éprouvante. Vraiment. Comment vous faites, toi et tes camarades pour tenir ?

- L'habitude et l'entrainement bien évidemment.

- Mais t'inquiète demains on ne recommencera pas, dit Suzanne.

- Ha?

- On va attaquer tout ce qui est pompe, gainage, abdo et cætera (etc) . Et toujours avec Alison. Je précise!

Pako soupira de fatigue, tandis que Suzanne et Alison firent un tchek.

- Pense à comment tu vas être beau quand on aura fini ! ajouta Alison.

- Tu vas faire tomber toute les femelles, c'est moi qui te le dis! Continua Suzanne en faisant un clin d'œil.

Pako se frotta les yeux ne sachant plus quoi répondre après ça.

- T'inquiète, au début c'est comme ça, ajouta Marc. Tu as juste besoins de motivation! Marc lui tapa dans le dos.

- Bon si vous le permettez, je vais me coucher moi parce que je suis mort là.

- Ok! Bonne nuit Pako! dit Alison.

- Salut ! lança Marc.

- Ok je te rejoins, à toute ! dit Suzanne.

- Ok a plus ! termina Pako.

Pako entra dans la hutte où ils dormaient tous. Frédéric et Rick était tous deux en trains de discuter de tout et de rien.

- Alors Pako cette journée? Dit Frédéric.

- Ha putain, Marc m'a dit la même chose y'a deux secondes. Bon, si je devais utiliser qu'un seul mot je dirais ''épuisant''. Je me suis bien marré mais épuisant quand même

- Ha bah tant mieux alors.

- Je m'attendais à pire. Dit Rick.

- En tout cas, demains, rebelote, apparemment, Alison et Suzanne veulent poursuivre leur délire jusqu'au bout.

- C'est pour ton bien ! ajouta Frédéric.

- Vous dites tous la même chose se soir ou quoi ?!

Pako s'affala sur son lit.

- Seul chose qui me préoccupe désormais est ce lit et rien d'autre que ce lit. Haaa chère lit, comment ce faisse que vous êtes si doux!

- Tu dois vraiment être claquer pour dire des conneries pareil mon chère Pako, ajouta Rick.

- Hé les gars, il y a un point qui fait plaisir à savoir.

- Quoi? répondit Frédéric.

- Depuis que les filles essayent de me mettre au sport Alison et Suzanne s'entendent bien mieux. Forcément ça rapproche de torturer quelqu'un.

- Ouais c'est vrai qu'au début elle ne s'aimait vraiment pas !

- Y'a même des moments où elles étaient prête à vraiment s'engueuler, ajouta Rick.

- C'est vrai que c'était vraiment mal partit au début.

- Alors tout est bien qui fini bien ! dit Pako.

Pako se déshabilla et se coucha..

- Ne me réveillez pas s'il vous plait, j'ai vraiment besoins de dormir là.

- Ok bah bonne nuit, dit Frédéric.

- Gute nacht Pako ! dit Rick.

Pako s'assoupit.

Un peu plus tard Suzanne fit éruption dans la hutte.

- Alors il dort le louveteau?

-Ouais, il ne fallait pas lui dire deux fois, répondit Frédéric.

Suzanne allait s'asseoir sur son lit mais Rick lui attrapa le bout de la queue.

- C'était bien avec ''Marc le beau gosse''?

- Déconne pas Rick ! Je ne suis pas désespérée à ce point.

- Moooh avoue il n'est pas mal !

Suzanne lui fit lâcher sa queue.

-Oui et non. Il a beau être grave sympa et bien taillé, mais ce n'est pas mon genre. T'es indécrottable Rick, vous êtes tous les mêmes...

- Je n'y peux rien, dit il en tirant le bout de la langue.

- Bon vous devriez vous couchez vous, avant de le réveiller et de m'empêcher de dormir.

- Bon, bon, si tu le dis, répondit Frédéric. Mais tu as raison donc on va faire ça.

Et ils se couchèrent tous enfin.

© Macarez Clément,
книга «Après eux, La ruée vers l'eau.».
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