Prise de conscience.
Le sang de l'eau.
De Neotasgos à Lacusoppidum.
Alison.
Aux portes du diable.
Crevez Furry!
Dix contre un.
Dernière raison.
Direction Périté !
Les ailes de chacun.
Damnatio aeternum.
Dans l'œil du maelstrom.
Le brasier du Fraxinus.
De Neotasgos à Lacusoppidum.

C'est alors qui commence leur périple sur leur bruyant chariot à vapeur.

-Bon alors c'est quoi le plans? Commença Rick.

Frédéric sortit une carte et une boussole.

-Alors, déjà on doit passer au bidonville de Pulvis où il y a un relais pour nous réapprovisionné en eau car mine de rien ça en consomme pas mal, dit il en regardant le moteur à vapeur. Faudra donc faire un petit détoure vers le Nord Est. Ensuite sur reprendra la route vers le nord pour arriver aux sources les sources chaudes de Lacusoppidum où se trouve les stations de condensation mais se sera là où c'est un peu risqué car il faut gagner la confiance de ses gars là, comme ils se font souvent attaquer par des bandits, il ne fait confiance qu'à peut de monde.

-On ne va pas aller dans des endroits hyper joyasse à se que je voie, rappliqua Suzanne.

-Et oui. Tu as dis; sur va aux stations du Nord: alors, sur va aux stations du nord. Mais y'a pire, regarde la carte, environ soixante-dix kilomètres de Lacusoppidum il y a une `` Citée du diable '' qui à les pieds dans la flotte. Et cet endroit là, n'a vraiment rien de sympas.

-Tu penses qu'on va y aller? Demanda inquiète Rick.

-A cette Citées du diable? Y'a peut de chance, y'a rien à voir là-bas. Plus sur ne peut pas savoir.

Ils commencent à sortir des villages et entamèrent une pente.

-Bon. Ça va me faire bizarre de partir du village, commença Pako.

-Forcément, tu es un véritable ermite en haut de ta colline! Répondit Suzanne en lui jetant un regard.

-Hé je suis pas isolé à se point non plus!

-Ça dépend, l'hiver tu ne descends jamais.

-Normale j'giberne, assure Pako jouant la mauvaise foie.

-Tu te fout pas un peu de moi, t'es un loup comme moi je te le rappelle ! sourit Suzanne.

-Ouais mais t'es une louve blanche moi comme je suis un gris je suis pas pareil donc tu n'en sais rien ! sourit Pako.

-Vous êtes qu'une bande de louveteaux vous deux ! rigola Frédéric.

-Tu n'as qu'un ans de plus que moi je te signal Fred' ! rappliqua Suzanne.

-N'empêche tu te comportes pas comme. Et ne dis pas ''petit'' je fais une tête de plus que toi !

-Ça ne s'arrêtera jamais ses chamailleries, soupira, content de lui, Pako.

Plusieurs horas plus tard, la bande d'amis sont alors dans de grandes plaines aride surplombé de montagne majestueuse, c'est alors que le ciel s'assombrit.

Frédéric sortit une carte.

-Bon. On a du faire quelque chose autour des cent quatre-vingts kilomètres. C'est pas mal vue à la vitesse où l'on va. Le Bidon ville se trouvent quelque part derrière cette colline, dit il en la montrant du doigt.

-On devrait faire une pause, on ne c'est pas arrêté de la journée, dit Suzanne.

-D'accord, Rick tu peux regarder le niveau d'eau dans la réserve ? Sans te brûler cette fois.

-Ok. Rick ouvrit une valve qui donnait sur le réservoir d'eau du chariot et y jeta un œil.

-Il doit nous rester cinq ou dix litres.

-Ok c'est largement suffisant pour aller à Pulvis !

-On va s'arrêter au bord de la route ok ? dit Suzanne.

-Oui on ne va pas chercher plus compliqué.

Pako se déporta sur le bord du sentier battu, et ils allumèrent un feu. Le ciel continua de s'assombrir, un calme apesant régnait, le léger souffle du vent caressait les montagnes, et le ciel vira au rose créant une véritable peinture de lumière dans le ciel, entre les ombres des nuages et le soleil couchant. C'est alors qu'un magnifique ciel étoiler fit son apparition au dessus de leurs têtes. Le ciels été dégager, la voie lactée n'a jamais été si belle, les étoiles si brillantes,la lunes si claire et les montagnes si calme. Pako aime se genre d'ambiance, où il se sentait petit, ému par la beauté du ciel.

-Vous ne croyez pas que nous avions perdu nos racines ? aborda ,ému, Pako.

-Comment ça ? répondit Suzanne.

-À la base, nous sommes pas fait pour vivre de cette manière, nous étions censé rester dans la nature et ne se soucier que de notre Terre. Vous n'avez pas peur que l'on fasse les mêmes erreurs que les grands singes ?

Frédéric prit la parole :

-Quelque part on devrait retourner dans la forêt, mais si ça a prit une tournure comme celle-ci, ça ne doit pas être un hasard. Aussi regarde autour de toi ; tu es accompagner par un renard, une louve blanche et un panda géant. Tu penses vraiment que tu aurais pu faire ça dans la forêt ? dit il en montrant Rick, Suzanne et lui même de ses mains.

-C'est vrai que les relations interespèce sont difficile autrement ! Sourit Rick.

-Et arrête de te tracasser la tête,vie dans le moment présent au moins une seconde, continua Suzanne.

- Il y a du bon dans cette histoire. Quelques part sans les grands singes tu ne vivrai pas ce que tu vis maintenant.

- Tu penses que j'aurais été comment ? dit Pako en se levant. Vous me voyez dans les grandes Cités avant la disparition ? Avec leurs habits antique !

- Ouais j'imagine trop !

- Si ça tombe, j'aurais été un commerçant hyper riche de bouts de papier, continua t'il en faisant de grande mimiques maladroite.

- Commerçants de quoi ? continua Rick.

- Ch'ais pas moi. Mais j'enverrai toutes mes marchandises par le ciel, a travers le monde, toujours pour plus d'autres bouts de papier.

- Et tu ferais quoi de tout c'est bouts de papier ? demanda Suzanne.

- Rien, le but c'est d'en avoir le plus possible non ?

- Bof, au final ça ne servirait à rien. Quand tu en as assez y'a pas besoin d'en avoir plus.

- Bah oui, mais il me semble qu'ils faisaient comme ça.

- Peut-être mais je trouve que ça n'a pas d'intérêt, c'est ridicule de marcher comme ça.

- Je pense pas qu'ils cherchaient à être logique en faisant ça. Mais bon on ne peut pas vraiment savoir.

-C'est ça. Bon ! Je pense qu'il ne faudra plus tarder à se coucher. Qui prend la première garde ?Questionna Suzanne.

-Ok je m'en occupe, je n'ai pas trop envie de dormir se soirs.

-D'accord. Tu réveille qui tu veux pour prendre le relais.

Frédéric alla se coucher sous le chariot, Rick alla dessus dans son sac de couchage, Suzanne s'allongea près du feu et cala sa tête contre une pierre.

Puis Pako s'assit en regardant le feu.

Plus tard Suzanne ouvrit les yeux, et vit Pako en train de démonter et noyer son armes soigneusement.

Elle se lava et dit ;

-Bon je vais prendre la garde, tu as aussi besoins de dormir.

Puis elle s'assoit à côté de Pako qui avait les yeux rivé sur son fusils.

Il remit la culasse dans son armes et ferma le verrou d'un coup sec et soupira.

-Quelque chose ne va pas ? demanda Suzanne.

Pako jeta un regard soucieux à Suzanne.

-Non, non. Je dois être fatigué c'est tout. Tiens prend mon fusil, c'est toujours ça en plus.

Pako s'allongea en chien de fusil. Et Suzanne le regarda en court moment en se questionnant.

Le lendemains quand Pako ouvrit les yeux, Frédéric et Suzanne discutaient en buvant un café. Rick farfouillait dans ses affaires sur le chariot.

-Normalement, d'ici se soir on sera à Lacusoppidum. Et d'ici se midi on sera à Pulvis. Ça devrait pas trop mal se passer. Dit Frédéric.

Pako se leva.

-Très bien. Salut Pako. bien dormi ? demanda Suzanne.

-Salut à vous ! répondit Pako. Pas trop mal, ça faisait longtemps que je n'avais pas dormit à la belle étoile.

-Tu veux manger un truc ? demanda Frédéric.

-Non, je mange presque jamais le matin, répondit Pako.

-Alors on ne va pas tarder. À y aller alors, continua Frédéric.

-Il se fait quelle horas ?

-Il doit être un horas, répondit Frédéric en regardant le ciel.

-Ok. Laisse moi juste démarrer ma journée et c'est bon. Qui conduit aujourd'hui ?

-On dit que c'est moi qui fait la première moitié ? Puis tu fais l'autre moitié du trajet Suzanne ? dit Frédéric.

-Ouais d'accord, répondit Suzanne.

Rick s'approcha en trottinant.

-C'est bon tout est prêt. On part quand ?

-On embarque maintenant alors ? demanda Frédéric.

-Ouais vas y. Je charge les sac et toi tu effaces les traces, répondit Suzanne.

Suzanne prit son sac à dos et porta sur son épaule un sac de provision et partie les charger sur le chariot, Frédéric lui enleva la cafetière italienne des braises et les étouffa avec de la terre sablonneuse. Pako venait de finir de se réveiller et prit son sac, et ramassa son fusil.

Puis ils montèrent le chariot, que Rick avait déjà fait chauffer, et partir.

Ils arrivèrent au bas d'une pente que le chariot n'arrivait pas à monté.

-Rick prend les commandes ! Je vais pousser avec Suzanne et Pako ! dit Frédéric.

Ils poussèrent le chariot sur quelques mètres la pente jusqu'à qu'ils repartent en faisant tomber Pako dans son élan.

Rick arrêta le chariot, et le reste de la bande le rejoignit.

Le reste de la journée s'éternisa avec de longues horas d'ennui dans une chaleur qui devenait étouffante avec l'insupportable bruit et fumée du chariot.

Une fois la colline dépassée ils arrivèrent dans une plaine désertique où une brise constante faisait voler de la poussière dans les yeux de la bande.C'est alors qu'ils commencèrent à distinguer au loin les frêles murailles de Pulvis.

Pulvis était un bidon ville fortifié,plutôt malfamé, mais qui était un important point de passage pour le commerce.

Ils arrivèrent au bas des murailles en métaux rouiller, qui ne devait pas dépasser les trois mètres.

Le mur de métaux semblait si fragile que rien que le fait de le regarder pouvait le briser.

Sur les murailles, un macaque avec un bandeau de fortune sur l'œil gauche s'avança.

-Pourquoi venez vous ici ? dit le macaque d'un ton ferme et méprisant.

-On est juste là pour réapprovisionner le chariot à vapeur. On n'est qu'ici que pour peu de temps, répondit Suzanne.

-Bien. Vous pouvez entrer alors.

Les deux lourdes portes coulissantes s'ouvrirent lentement. Un lion muni d'une arbalète, et un panda roux muni d'un pistolet sortirent et firent signe d'avancer. Il y avait une atmosphère très pesante qui régnait à Pulvis, une atmosphère menaçante qui change de celle de Neotasgos.

Une fois à l'intérieur, ils découvrirent des baraquements, faits de matériaux de récupération,tous en plus mauvais état les uns que les autres. Les animaux avaient l'air triste et malade.

Les portes se refermèrent derrière eux dans un grondement sourd.

Ils continuèrent d'avancer dans cette atmosphère lugubre. Les habitants les regardaient du coin de l'œil.

-Putain on est arrivé où là ? Pensa Frédéric stressé.

Le chariot continua d'avancer, puis ils tournèrent à droite dans une rue où une dizaine de chariot stationnaient et ils se garèrent.

-Vous venez avec moi ? demanda Frédéric.

-Bah oui tu crois quoi, répondit Rick.

Ils descendirent tous du chariot et suivirent Frédéric jusqu'à un grand baraquement qui se présentait un peu comme un ''saloon''.

À l'intérieur il y avait un comptoir où un fourmilier attendait péniblement.

-Bien le bonjour ! C'est pour une location ?

-Non, c'est pour un ravitaillement, répondit Frédéric.

-Très bien. Vous avez besoins de quoi ?

-Environ vingt litres d'eau et dix kilos de bois, répondit Suzanne.

-D'accord, je vous apporte tout ça.

Le fourmilier ouvrit une porte derrière lui et en ressortit un tonneau et souleva une caisse de bois et mis le tout sur le comptoir.

-Autre chose ?

-Oui, avez-vous été mis au courant de problèmes aux stations de condensations ?

-Je sais juste qu'il y a un problème de source. Sinon rien de plus. Mais en revanche, j'ai entendu parler de quelqu'un qui fait partie des gérants de cette station.

-Qui est-ce ?

-Une biche du nom de Alison. Elle s'occupe surtout de la sécurité de la station. Mais je n'en sais pas plus. Je n'y suis jamais allé, il paraît qu'ils ont la gâchette facile.

-Merci pour ces informations.

Frédéric prit les bûches,Suzanne le tonneau et ils sortirent du magasin.

-On se grouille hein ? chuchota Rick.

-Tu croyais vraiment qu'on allait rester ici ? C'est un vrai coupe gorge et je tiens à la mienne, répondit Pako.

Ils montèrent sur le chariot et Suzanne remplit le réservoir d'eau. Ils laissèrent le chariot chauffer un moment et partirent.

Quand ils passèrent le grand portail Rick demanda :

-Pourquoi Pulvis est dans cet état ? Je n'ai jamais vu une communauté aussi misérable.

-C'est simple à expliquer, répondit Frédéric. C'est une des rares communautés à avoir adopté un système similaire à celui de notre ancienne société, une sorte de système capitaliste. À Pulvis, ils ne vivent que du commerce et de rien d'autre. Les commerçants ont fait pression sur les habitants en augmentant la valeur de leurs produits pour accroître leurs profits,sachant que les habitants de Pulvis sont incapables de produire leurs ressources eux-mêmes, ils sont contraints de payer au prix fort.Alors ils s'appauvrissent et les commerçant continuent à leur soutirer ce qu'ils ont. C'est ainsi que Pulvis s'est autant appauvrie. Ils sont complètement dépendants de ce système et ils ne savent pas fonctionner autrement. Si on leur enlève le commerce, ils meurent.

-C'est dégueulasse de faire ça ! répondit, horrifier, Rick.

-Il faut dire oui. Les gens sont cupide.

Pako s'allongea au fond du chariot.

-Bon ! C'est quoi la suite des opérations ?

-On doit tout d'abord sortir de ses plaines. Puis nous allons rejoindre les premières forêts depuis ses cent vingt derniers kilomètres.

-Dis donc, la géographie change beaucoup en peu de kilomètres tu ne trouves pas ?

-Oui mais c'est normale. En fait, nous traversons les extrêmes limites de ses zones, arides, montagneuses,plaines etc. Ce qui fait que ça change rapidement.

-Ha. C'est drôle ça.

-Heu oui. On peut dire ça.

Ils enchaînèrent les kilomètres dans la plaine, toujours avec le vent qui soulevait la poussière du sol.

Pulvis venait de disparaître de l'horizon. Il n'y avait rien aux alentour, pas un bruit, juste la lumière du soleil et toujours ce foutu chariot. Frédéric, Rick et Pako ne cessait d'essayer de protéger les sacs de provisions et les deux fusils de la poussière, ressemblant d'avantage à du sable ou à une sorte de sandre.

Après quelques horas. La perpétuel brume de poussière de la plaine s'estompe. Et ils commencèrent à voir les première brindilles d'herbes.

L'aire devenait plus respirable. Un aire frais de campagne très agréable après le désert de Pulvis.

Ils continuèrent d'avancer, et ils distinguèrent des colonnes de fumées blanche provenant du milieu de la forêt qu'ils s'apprêtaient à pénétrer.

-Qu'est ce que c'est ? Demanda Suzanne.

-Ça doit être les stations de condensations, répondit Frédéric. On devrait ne plus être loin.

Ils entrèrent dans la forêt qui semblait paisible. Il y avait de grands chêne, des tilleuls,noisetiers...

La forêt devenait très épaisse et sentier battu en très mauvaise état.

Ils parcourent une cinquantaine de kilomètres dans la forêt.

Soudainement, Pako, Suzanne et Rick relevèrent les oreilles. Frédéric les regarda l'aire surpris.

-Il se passe quoi là ? dit il inquiet.

-On est tous bien d'accord qu'on a entendu quelque chose non ? dit Rick concentré.

Pako prit son fusil lentement et sûrement en scrutant les alentours.

Suzanne venait d'ouvrir les canons de son fusils dans son holster pour le recharger mais...

Soudainement, un loup munis d'un pistolet et un guépard muni d'une AK 47 entravèrent le passage du chariot tandis qu'un chat de couleur gris clair muni d'un arc se positionna derrière celui-ci.

Suzanne tira la manette de freins aussitôt. Pako, qui était le seul à avoir une armes en mains,épaula et pointa son fusil sur le loup. Frédéric lui sorti son couteau mais ne sauta pas sur le chat qui avait déjà son arc bandé sur lui et Rick.

-Personne de bouge ! cria le guépard en pointant son arme sur Suzanne.

-Jetez tous se que vous avez sur la route maintenant ! continua le loup en braquant Pako.

-On se calme ! Relax. Il y a peut-être une autre issue, répondit Suzanne en levant sa main gauche.

Suzanne était en train d'introduire deux cartouches dans son fusils de la main droite le plus discrètement possible alors que son arme étaittoujours logée dans son holster.

-La seul issue c'est de tout jeter sur la route maintenant ! cria le guépard. Et toi lâche ton fusil, connard !

Pako prit un air indifférent.

Alors que Suzanne avait introduit ses deux cartouches, elle releva la poignée de son fusil pour l'armer mais le claquement se fit entendre par le guépard qui tourna la tête avec un air de fou.

-Qu'est ce que tu fais toi ! Je vais te... >> Il épaula son arme et durant l'espace d'un instant, et a fait mine de tirer.

C'est alors que deux coups retentirent.

Mais ni le guépard, ni Suzanne n'avait pressé la détente.

Le premier tire venait de toucher l'épaule droite du guépard, le second lui avait pourfendu le coups. C'est alors qui s'écroula lourdement sur le sol en lâchant son arme.

Le loup tourna la tête brusquement et cria :

-Jérôme !

Pako profita de cette opportunité et lui tira une balle dans la tempe.

Le chat, derrière le chariot, tira sa flèche mais rata Frédéric de justesse. Frédéric lui sauta dessus mais il l'esquiva et se mit à fuir dans la forêt.

Suzanne se retourna, dégaina et lui tira dans le bas de sa nuque.

Touché, le chat se mit à marcher lentement et péniblement. Désespérément s'appuya contre un arbre pour tenir debout. Mais il s'écroula finalement dans le parterre de feuilles mortes.

Pako souffla, l'air douteux, et regarda Suzanne rengainer son arme.

-C'était nécessaire ? demanda Pako.

-Oui. Si on l'avait laissé partir il aurait recommencer, peut-être même en appeler d'autres. On ne peut pas prendre se risque

Pako regarda les corps.

-Faut' les fouiller. C'est toujours ça en plus. On va les allonger le long de la route. On n'a pas le temps de les enterrer, continua Suzanne.

Ils descendirent du chariot. Pako prit le pistolet et sortit de ses poches une gourde et une dizaine de cartouches.

-Mais ça venait d'où ses deux tires ? demanda Suzanne.

-Aucune idée, répondit Frédéric .Mais il ou elle vient de nous sauver la mise.

-C'est vrai qu'on lui en doit une belle.

Suzanne ramassa le fusil d'assaut du guépard.

-Wow, sacré engins qu'il avait lui, dit elle en observant le fusil. Elle jeta un regard à Frédéric et mit le cran de sûreté.

-Tiens, tu fais pitié avec ton couteau.

Elle lui lança l'arme dans les mains.

-Outch. Ça pèse son poids quand même. Mais c'est bien plus sexy qu'un couteau, dit il en prenant la pose.

Suzanne commença à faire les poches du guépard.

-T'es ridicule tu sais. Ha ! aussi un chargeur pour toi.

Elle lui jeta à ses pieds.

-Va te rendre utile au lieu de faire le couillon, dit elle en souriant.

Frédéric ramassa le chargeur et le mit dans l'une de ses poches, puis il fait signe à Rick de le suivre.

Ils rejoignirent le corps du chat inanimé.

-La vache ! Elle n'y est pas allé de mains morte ! dit Rick à la vue de la nuque écorchée du cadavre.

-Au moins, c'est sûr il est mort.

- Sans blague ? En tout cas 'faut pas la chercher notre Suzanne.

- Ouais, c'est pas avec elle qu'on sera en danger.

Frédéric ramassa l'arc en bois et le carquois du chat.

-Tiens c'est déjà ça en plus, dit il en tendant l'arc à Rick.

-Mais je n' ais jamais tiré à l'arc !

-Tu apprendras.

Rick souffla.

-Oui je sais. On te trouvera autre chose mais pour l'instant contente toi de ça, continua Frédéric.

Frédéric et Rick fouillèrent le corps.

-Bon il n'a vraiment rien d'autre sur lui. Ça veut dire que le reste de ses affaires sont dans un campement. On ne devrait pas traîner, dit Frédéric en se levant. Allez vient.

Rick jeta un dernier regard au corps du chat qui continué à se vider de son sang et suivit Frédéric.

Il arrivèrent au chariot où ils virent Suzanne et Pako traîner les corps sur le bords de la route.

-Alors ? demanda Pako.

-Rien, juste l'arc que j'ai refiler à Rick.

-D'accord. Alors on ne va pas tarder à partir.

-Ça nous fait une journée assez mouvementée, continua Suzanne.

-Oui mais c'est pas tous ça mais on est bientôt arrivé et j'en ai marre de ce chariot, dit Pako en montant dedans.

-Ouais il ne faut plus traîner,répondit Frédéric.

Toute la bande montèrent dans le chariot et partir. Sur les trente premier mètres Pako regarda les corps sur le bord de la route s'éloigner.

Il n'a suffit qu'une demi horas pour apercevoir la source des colonnes de fumée.

Il y avait une petite plaine très humide en forme de cuve au beau milieu de la forêt, surplombée par un plateau où les colonnes de fumées blanche jaillissant des bassins d'eau chaude où de géantes bâches était suspendu aux dessus, le tout entouré par les habitations de fortune.

Après deux jours de voyage, ils étaient arrivé enfin à Lacusoppidum.

© Macarez Clément,
книга «Après eux, La ruée vers l'eau.».
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