Detention
Pdv omniscient
Quelques instants plus tard, de retour à la cafétéria en folie, Gon avait fait connaissance avec sa camarade boulimique. Il la guida vers son groupe d'amis, qui s'était réfugié derrière le comptoir du self, à l'abri des projectiles. Alluka appela son ami en lui faisant signe de venir. Le brun accouru à ses côtés, sa nouvelle amie à la suite.
–– Les gars, je vous présente Biscky ! Biscky, Alluka, Kurapika et Leolio, disait-il en présentant un à un ses camarades.
Biscky leur fit un salut de la main. Ils l'accueillirent avec joie dans leurs rangs. La jeune blonde en était plus que touchée.
Pendant ce temps, Pitou était toujours attablée avec sa bande au milieu du brouhaha, semblant discuter de quelque chose de très captivant pour ses amis. L'une d'entre elle observait la cantine, et en apercevant Biscky, tapota l'épaule de Pitou.
–– Ponzu ? Qu'est-ce que je t'ai dit ? Ne m'interrompes pas quand je parle.
–– Je suis désolé, mais... Ce ne serait pas Biscky là bas, avec Gon ?
Pitou se retourna dans la direction que pointait sa camarade du menton. Elle vit rouge en voyant la bande rire entre elle, et Biscky sourire et participer à leurs conversations. Elle l'avait trahi, en plus pour rejoindre cet idiot de Pleurnichard vert ! Déjà qu'il était dure de la supporter avant avec ses vomissements, maintenant elle la détestait au plus haut point.
Soudain, les portes du réfectoire claquèrent, et un homme mince et de grande taille fit son entrée, encadré de deux surveillants. Il se figea face à la grande salle. Tout devint magicalement silencieux. La nourriture arrêta de voler dans les airs. Tout le monde sans exception le regardait en silence. Gon hocha un sourcil. Il ne l'avait jamais vu auparavant. Il tourna la tête vers Alluka. Celle-ci s'était mise à serrer ses doigts avec force, et s'accroupissait un peu plus derrière le meuble. Elle donnait l'impression de le fuir. Peut-être le connaissait-elle ? Gon se pencha discrètement à ses côtés.
–– C'est qui ce bonhomme ?
–– Un tyran. Il s'appelle Illumi. C'est le fils de l'ancien Principal, Silva Zoldyck.
–– Le fils de ton père... Tu as un grand frère ?!
Alluka agita ses mains pour intimer à son meilleur ami de se taire. Elle aurait tellement désirer lui en parler dans d'autres circonstances. Et non pas que Gon découvre le secret de sa famille ainsi. Elle lui promit de lui donner des explications plus tard.
–– Qui a commencé ce cafarnaum ? demanda Illumi, scrutant la cafétéria en désordre.
–– C'est ce crétin de Gon Freecss!
L'homme aux longs cheveux noirs se tourna vers une jeune fille à l'air prétentieuse. Elle avait du cran pour oser prendre la parole comme elle le faisait. "Un cas intéressant..." pensa l'aîné des Zoldyck.
–– Là-bas, derrière le comptoir.
Toutes les paires d'yeux se retournèrent dans la direction que pointait Pitou du doigt. Celle-ci avait le sourire aux lèvres, machiavéliquement heureuse d'avoir coincer son ennemi juré au remplaçant du directeur.
Derrière le comptoir, Gon se releva lentement sur pieds, l'air paniqué. Le voyant ainsi, et se sentant coupable, Leolio se leva à son tour. S'en suivit Kurapika, Biscky et après quelques hésitations, Alluka. Elle dévia son regard vers un point imaginaire, évitant le regard sévère et fièrement satisfait de son grand frère.
Kurapika lui jeta un œil inquiet. Il se souvint alors du nom de famille de sa camarade. Alluka Zoldyck. La fille de l'ancien Principal. Ce qui faisait d'Illumi... Son grand frère. Pourquoi le leur avait-elle caché ça ? Peut-être en a-t-elle peur... pensa l'intellectuel. Il comprenait beaucoup de choses désormais. Il lui prit discrètement la main, pour la soutenir, gardant le regard haut et droit devant lui face aux élèves du réfectoire. Alluka resserra ses doigts dans les siens, répondant à son réconfort. Elle en avait bien besoin.
Mais, par chance ou malheur, seul Gon se fit collé en détention.
~~
Dans une pièce circulaire aux hauts murs, des élèves étaient attachés à leurs bureaux, l'air fatigué. Les battants de portes s'ouvrirent. Deux hommes soulevaient Gon Freecss par les épaules. Il avait beau s'agiter dans tous les sens, rien n'y faisait. Ils le déposèrent enfin sur une chaise libre, et attachèrent avec précipitation ses bras à sa table de travail. Le jeune homme se débattait encore, puis se mit à hurler de toute ses forces dans la salle de détention. La professeur en charge de surveillance frappa un long bâton devant lui d'un coup sec.
–– La ferme !
Je ne suis pas quelqu'un de mauvais
Donc ne me jugez pas, si je me sens mal, okay ?
Ne vous fâchez pas si je ne souris pas
Si je bafouille mes mots, je ne suis pas absurde
N'est-ce pas ?
Le jeune homme se retourna vers la porte du fond. Des infirmières rentraient en file indienne, envahissant la classe. Il les reconnu immédiatement. C'étaient celles qui avaient tenté de les kidnapper, lui et sa meilleure amie. Elles se plaçèrent chacune face à une table. Il commença à suer du front en les voyant dégainer une seringue pour les piquer dans les bras des collés. Il ferma les yeux lorsque son tour arriva. Dès que l'aiguille fut retiré, il rouvrit ses paupières. Un faux sourire s'était étendue sur son visage. Ses pupilles étaient grandes ouvertes. Il avait l'impression de ne contenir plus aucune trace d'humanité. Tous les autres élèves étaient dans le même état. Comme s'ils étaient heureux d'être là. Heureux d'être en détention.
Je suis physiquement épuisé de battre des doigts
Je mâche du chewing-gum pour passer cette fois
Ne voyez-vous pas ?
Gon se vit forcé de se mettre à étudier des manuels, comme le furent tous ses camarades dans la pièce. Ce sourire en plastique ne les quittant pas. C'était comme ça que l'école menait ses élèves. En introduisant à tout le personnel d'avoir l'air heureux en travaillant pour eux.
Vous êtes trop occupés à chercher vos plaisirs
Regardez comment je me sens
Vous m'écrivez en me disant que c'est de l'amour
Je n'y croirais plus
Le brun avait beau l'air engourdé dans le liquide, il avait toujours une conscience. Il pensait à ses amis, à qui il tenait énormément désormais. Cette garce de Pitou qui l'avait dénoncé. Et enfin, ce maudit fils du Principal. Il avait repris l'affaire de la famille, assurant maintenant la place de son père. Contrairement à lui, il était plus dur, plus précis, plus droit, et n'hésitais pas à se salir les mains pour aller au bout de son idéologie. Le jeune élève songea à un plan pour le faire tomber. Peut-être d'abord, l'attirer ici ?
Pourrais-tu me rendre visite, en détention ?
Je sens ton sang jusqu'ici, quelle tension !
Laisse moi ramper dans ton esprit, fais attention
Ne prétends pas que tout tourne rond ici, en détention
La professeure était en pleine conversation téléphonique sur son bureau, elle ne surveillait même plus les élèves captivés par leurs pages. C'était l'occasion rêvé d'agir. Bien sûr, le jeune homme ne pouvait pas se lever. Il décida de s'enfuir en toute discrétion. Il allait peut-être réussir à manipuler Illumi en plein sous le nez de la professeure.
Les professeurs s'en foutent de moi
Peu importe mon état du moment que je rapporte de l'argent
Ils les laissent faire ce qu'ils veulent de moi
Ils sont les clients, moi le repas
Le repas de viande
Il releva la tête, se concentrant au maximum. Le sourire forcé de la seringue ne le quittait pas. Mais à l'intérieur, il avait encore toute sa tête.
~~
Dans le bureau du Principal, Illumi s'asseya confortablement sur l'ancien fauteuil de son père Silva. Il était seul. À cette heure de la journée, les cours étaient finies. L'esprit tranquille, il se servit un verre de whisky bien mérité. Une liasse de billets lui faisaient de l'œil sur le bureau. Il l'attrapa pour les compter du bout des doigts. Mais soudain, en les faisant défiler, un visage apparu. Interloqué, Illumi se mit sur pieds pour faire défiler tel un flip-note les images des billets. Le visage bougeait. Il lui parlait, et le regardait dans les yeux. Le grand brun sentit soudainement sa voix résonner dans sa tête. Elle lui disait d'aller détacher Gon Freecss en salle de détention. Il succomba rapidement, ses yeus se retournèrent dans leurs orbites pour laisser voir un blanc vide. Il se dirigea malgré lui hors de la pièce, en direction de la salle de retenue. Libérer Gon Freecss.
~~
Je veux rentrer chez moi, mais vous me dites qu'il n'est pas l'heure
J'en ai assez d'être seul au fond de la classe
Arrêtez de me reprendre à l'ordre en disant que j'ai dépassé les bornes
Alors que tout ce que j'ai fais, c'est demander d'aller aux cabinets
La porte à double battants s'ouvrit presque sans aucun bruit. Illumi repéra assez vite l'élève qu'il recherchait. Il s'approcha de sa table pour lui détacher les bras. Sauvé, Gon s'éclipsa au plus vite hors de la salle. Le fils du Principal était reparti, perplexe de son côté. En évidence, il allait oublier ce qu'il venait de faire. L'infirmière qui était sensé faire la deuxième piqûre du Freecss haussa un sourcil face à la chaise libre. Elle interpella la professeur en charge de surveillance. Celle-ci s'épouvanta dans tous ces états. L'élève le plus perturbateur de K-12 venait de lui filer entre les pattes. Et ce n'était que partie remise. Il ne tarderait pas à retaper d'un coup théâtrale.
~~
~Yaya, 16 août 2020.
Quelques instants plus tard, de retour à la cafétéria en folie, Gon avait fait connaissance avec sa camarade boulimique. Il la guida vers son groupe d'amis, qui s'était réfugié derrière le comptoir du self, à l'abri des projectiles. Alluka appela son ami en lui faisant signe de venir. Le brun accouru à ses côtés, sa nouvelle amie à la suite.
–– Les gars, je vous présente Biscky ! Biscky, Alluka, Kurapika et Leolio, disait-il en présentant un à un ses camarades.
Biscky leur fit un salut de la main. Ils l'accueillirent avec joie dans leurs rangs. La jeune blonde en était plus que touchée.
Pendant ce temps, Pitou était toujours attablée avec sa bande au milieu du brouhaha, semblant discuter de quelque chose de très captivant pour ses amis. L'une d'entre elle observait la cantine, et en apercevant Biscky, tapota l'épaule de Pitou.
–– Ponzu ? Qu'est-ce que je t'ai dit ? Ne m'interrompes pas quand je parle.
–– Je suis désolé, mais... Ce ne serait pas Biscky là bas, avec Gon ?
Pitou se retourna dans la direction que pointait sa camarade du menton. Elle vit rouge en voyant la bande rire entre elle, et Biscky sourire et participer à leurs conversations. Elle l'avait trahi, en plus pour rejoindre cet idiot de Pleurnichard vert ! Déjà qu'il était dure de la supporter avant avec ses vomissements, maintenant elle la détestait au plus haut point.
Soudain, les portes du réfectoire claquèrent, et un homme mince et de grande taille fit son entrée, encadré de deux surveillants. Il se figea face à la grande salle. Tout devint magicalement silencieux. La nourriture arrêta de voler dans les airs. Tout le monde sans exception le regardait en silence. Gon hocha un sourcil. Il ne l'avait jamais vu auparavant. Il tourna la tête vers Alluka. Celle-ci s'était mise à serrer ses doigts avec force, et s'accroupissait un peu plus derrière le meuble. Elle donnait l'impression de le fuir. Peut-être le connaissait-elle ? Gon se pencha discrètement à ses côtés.
–– C'est qui ce bonhomme ?
–– Un tyran. Il s'appelle Illumi. C'est le fils de l'ancien Principal, Silva Zoldyck.
–– Le fils de ton père... Tu as un grand frère ?!
Alluka agita ses mains pour intimer à son meilleur ami de se taire. Elle aurait tellement désirer lui en parler dans d'autres circonstances. Et non pas que Gon découvre le secret de sa famille ainsi. Elle lui promit de lui donner des explications plus tard.
–– Qui a commencé ce cafarnaum ? demanda Illumi, scrutant la cafétéria en désordre.
–– C'est ce crétin de Gon Freecss!
L'homme aux longs cheveux noirs se tourna vers une jeune fille à l'air prétentieuse. Elle avait du cran pour oser prendre la parole comme elle le faisait. "Un cas intéressant..." pensa l'aîné des Zoldyck.
–– Là-bas, derrière le comptoir.
Toutes les paires d'yeux se retournèrent dans la direction que pointait Pitou du doigt. Celle-ci avait le sourire aux lèvres, machiavéliquement heureuse d'avoir coincer son ennemi juré au remplaçant du directeur.
Derrière le comptoir, Gon se releva lentement sur pieds, l'air paniqué. Le voyant ainsi, et se sentant coupable, Leolio se leva à son tour. S'en suivit Kurapika, Biscky et après quelques hésitations, Alluka. Elle dévia son regard vers un point imaginaire, évitant le regard sévère et fièrement satisfait de son grand frère.
Kurapika lui jeta un œil inquiet. Il se souvint alors du nom de famille de sa camarade. Alluka Zoldyck. La fille de l'ancien Principal. Ce qui faisait d'Illumi... Son grand frère. Pourquoi le leur avait-elle caché ça ? Peut-être en a-t-elle peur... pensa l'intellectuel. Il comprenait beaucoup de choses désormais. Il lui prit discrètement la main, pour la soutenir, gardant le regard haut et droit devant lui face aux élèves du réfectoire. Alluka resserra ses doigts dans les siens, répondant à son réconfort. Elle en avait bien besoin.
Mais, par chance ou malheur, seul Gon se fit collé en détention.
~~
Dans une pièce circulaire aux hauts murs, des élèves étaient attachés à leurs bureaux, l'air fatigué. Les battants de portes s'ouvrirent. Deux hommes soulevaient Gon Freecss par les épaules. Il avait beau s'agiter dans tous les sens, rien n'y faisait. Ils le déposèrent enfin sur une chaise libre, et attachèrent avec précipitation ses bras à sa table de travail. Le jeune homme se débattait encore, puis se mit à hurler de toute ses forces dans la salle de détention. La professeur en charge de surveillance frappa un long bâton devant lui d'un coup sec.
–– La ferme !
Je ne suis pas quelqu'un de mauvais
Donc ne me jugez pas, si je me sens mal, okay ?
Ne vous fâchez pas si je ne souris pas
Si je bafouille mes mots, je ne suis pas absurde
N'est-ce pas ?
Le jeune homme se retourna vers la porte du fond. Des infirmières rentraient en file indienne, envahissant la classe. Il les reconnu immédiatement. C'étaient celles qui avaient tenté de les kidnapper, lui et sa meilleure amie. Elles se plaçèrent chacune face à une table. Il commença à suer du front en les voyant dégainer une seringue pour les piquer dans les bras des collés. Il ferma les yeux lorsque son tour arriva. Dès que l'aiguille fut retiré, il rouvrit ses paupières. Un faux sourire s'était étendue sur son visage. Ses pupilles étaient grandes ouvertes. Il avait l'impression de ne contenir plus aucune trace d'humanité. Tous les autres élèves étaient dans le même état. Comme s'ils étaient heureux d'être là. Heureux d'être en détention.
Je suis physiquement épuisé de battre des doigts
Je mâche du chewing-gum pour passer cette fois
Ne voyez-vous pas ?
Gon se vit forcé de se mettre à étudier des manuels, comme le furent tous ses camarades dans la pièce. Ce sourire en plastique ne les quittant pas. C'était comme ça que l'école menait ses élèves. En introduisant à tout le personnel d'avoir l'air heureux en travaillant pour eux.
Vous êtes trop occupés à chercher vos plaisirs
Regardez comment je me sens
Vous m'écrivez en me disant que c'est de l'amour
Je n'y croirais plus
Le brun avait beau l'air engourdé dans le liquide, il avait toujours une conscience. Il pensait à ses amis, à qui il tenait énormément désormais. Cette garce de Pitou qui l'avait dénoncé. Et enfin, ce maudit fils du Principal. Il avait repris l'affaire de la famille, assurant maintenant la place de son père. Contrairement à lui, il était plus dur, plus précis, plus droit, et n'hésitais pas à se salir les mains pour aller au bout de son idéologie. Le jeune élève songea à un plan pour le faire tomber. Peut-être d'abord, l'attirer ici ?
Pourrais-tu me rendre visite, en détention ?
Je sens ton sang jusqu'ici, quelle tension !
Laisse moi ramper dans ton esprit, fais attention
Ne prétends pas que tout tourne rond ici, en détention
La professeure était en pleine conversation téléphonique sur son bureau, elle ne surveillait même plus les élèves captivés par leurs pages. C'était l'occasion rêvé d'agir. Bien sûr, le jeune homme ne pouvait pas se lever. Il décida de s'enfuir en toute discrétion. Il allait peut-être réussir à manipuler Illumi en plein sous le nez de la professeure.
Les professeurs s'en foutent de moi
Peu importe mon état du moment que je rapporte de l'argent
Ils les laissent faire ce qu'ils veulent de moi
Ils sont les clients, moi le repas
Le repas de viande
Il releva la tête, se concentrant au maximum. Le sourire forcé de la seringue ne le quittait pas. Mais à l'intérieur, il avait encore toute sa tête.
~~
Dans le bureau du Principal, Illumi s'asseya confortablement sur l'ancien fauteuil de son père Silva. Il était seul. À cette heure de la journée, les cours étaient finies. L'esprit tranquille, il se servit un verre de whisky bien mérité. Une liasse de billets lui faisaient de l'œil sur le bureau. Il l'attrapa pour les compter du bout des doigts. Mais soudain, en les faisant défiler, un visage apparu. Interloqué, Illumi se mit sur pieds pour faire défiler tel un flip-note les images des billets. Le visage bougeait. Il lui parlait, et le regardait dans les yeux. Le grand brun sentit soudainement sa voix résonner dans sa tête. Elle lui disait d'aller détacher Gon Freecss en salle de détention. Il succomba rapidement, ses yeus se retournèrent dans leurs orbites pour laisser voir un blanc vide. Il se dirigea malgré lui hors de la pièce, en direction de la salle de retenue. Libérer Gon Freecss.
~~
Je veux rentrer chez moi, mais vous me dites qu'il n'est pas l'heure
J'en ai assez d'être seul au fond de la classe
Arrêtez de me reprendre à l'ordre en disant que j'ai dépassé les bornes
Alors que tout ce que j'ai fais, c'est demander d'aller aux cabinets
La porte à double battants s'ouvrit presque sans aucun bruit. Illumi repéra assez vite l'élève qu'il recherchait. Il s'approcha de sa table pour lui détacher les bras. Sauvé, Gon s'éclipsa au plus vite hors de la salle. Le fils du Principal était reparti, perplexe de son côté. En évidence, il allait oublier ce qu'il venait de faire. L'infirmière qui était sensé faire la deuxième piqûre du Freecss haussa un sourcil face à la chaise libre. Elle interpella la professeur en charge de surveillance. Celle-ci s'épouvanta dans tous ces états. L'élève le plus perturbateur de K-12 venait de lui filer entre les pattes. Et ce n'était que partie remise. Il ne tarderait pas à retaper d'un coup théâtrale.
~~
~Yaya, 16 août 2020.
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