Drama Club
Pdv omniscient
Les deux jeunes élèves se séparèrent au détour d'un couloir, se saluant de la main. C'était la fin des cours de la journée, et l'ouverture des clubs. Alluka se rendait à son club de danse, tandis que Gon marchait en direction de son club de théâtre. En toute vérité, il n'avait pas signé pour rentrer dans celui-ci, on le lui avait attribué car selon les professeurs, cela l'aiderait à le "libérer de cette emprise de renfermement". Quelle décision étrange cette école prenait-elle. Gon se fit la promesse de s'enfuir d'ici un jour, car même les études ne lui apprenaient rien à la vie. Enfin arrivé à l'amphithéâtre, le jeune homme rentra sans frapper par habitude. De toute façon, le cours avait commencé et mieux valait ne pas s'attarder sur les détails de son retard. L'infirmerie lui faisait encore froid dans le dos.
Le professeur d'arts dramatique lui fit une remarque, mais sans plus. Les autres élèves du club en profitèrent pour rire entre eux. Mais à ce point, Gon ne s'en préoccupait même plus. Il ouvrit le script à la page deux pour voir le rôle qui lui était attribué. Il se révolta en le lisant. Dans cette pièce, les filles devaient jouer les épouses au foyer qui font le ménage, et les garçons les hommes d'affaires qui rentraient du travail et qui dirige tout tout en restant le cul assis sur leurs fauteuils. C'était grotesque ! Lui préférait largement jouer le rôle d'un couturier, ou d'un fleuriste. Mais lorsqu'il fit la remarque au professeur, tout le monde se mit à rire. Un garçon qui se nommait Zushi se retourna dans son siège pour lui adresser la parole :
- Tu ne va pas jouer le rôle d'une petite créature toute fragile alors que tu en as une entre les jambes. Soit un homme, un vrai !
Gon lui lança un regard noir. Pour une fois, les larmes ne coulaient pas.
- Tu aurais la première place du mec le plus idiot de la Terre si notre cerveau équivalait à la taille de notre membre.
L'ensemble des élèves poussa une exclamation pour blâmer Zushi qui se fit soudainement silencieux après ça. Il continua à fixer Gon d'un regard de travers alors que celui-ci s'était levé de son siège dans le but de repartir.
Tout le monde est si doux
Tout le monde est si sensible
Est-ce que je t'offense ?
Tu t'accroches à ce qui est possible
Gon ne voulait plus participer à la vie de ce club de théâtre grotesque. Il prit la décision de lui-même de s'en aller, remontant les marches de l'amphithéâtre d'un air confiant.
Vous pouvez garder vos costumes, vous pouvez garder vos masques
Il se retourna tout de même une dernière fois pour effectuer un salut princier à l'assemblée, de sorte à se moquer de leurs manières.
Je tire ma révérence et vous pouvez aller vous faire voir
Je n'ai pas signé pour des cours de
Pour des cours de, des
Cours de théâtre
Non, je n'ai pas signé pour votre Club de
Votre Club de théâtre
Alors qu' il repartait, deux surveillants appelés par le professeur d'arts dramatique surgissèrent par la porte de sortie et attrapèrent Gon par les bras, le soulevant du sol. Le jeune homme se débattit, mais c'était peine perdue. Sa force était bien inférieure face à celle du personnel enseignant. Rapidement, sans comprendre pourquoi ni comment, il se retrouva dans les coulisses de la scène, se faisant changer et pomponner la peau par deux maquilleuses.
Ils essayent de nous filer des lignes qu'on doit apprendre par cœur
Essayent de nous fixer dans leurs costume de sorcier
Mais avez vous seulement un cerveau ?
Vous me faites de la peine
Vous faites semblant d'être forts mais vous mourrez sur la scène
Gon fixait le metteur en scène et professeur qui dirigeait la mise en place du script. Pourquoi tenait il autant à mettre à bout sa pièce ridicule avec lui ? Il n'avait rien demandé. Il n'avait jamais signé pour rentrer dans son club.
Je ne veux pas être un acteur
Vivant par un script
Qui se soucie de la pratique ?
Moi je m'en contre fiche !
~~
Pdv Gon
Je suis maintenant debout sur le parquet ciré, tenant la main d'une jeune fille du nom de Paamu. Je ne la connais même pas. Elle non plus, à mon avis. Elle me jette des coups d'œil bizarres, indiscrets depuis la répétition. Ça me mets mal à l'aise, mais je préfère ne rien dire. Autant jouer un rôle jusqu'au bout. Le rideau se lève sur le public d'élèves de K12. Ils nous regardent d'un œil plus qu'effrayant. J'avale ma salive de travers. Si je me loupe, toute l'école le saura, et je ne serais plus que la risée des élèves jusqu'à la fin de mes jours. J'ai peur. C'est le début du premier acte.
Tu auto-évalues chaque action que je mène
Il y a un monde fou dehors, mais tu vis sur la scène
J'emmerde ton auditorium
Je le trouve ennuyant et
Je n'ai jamais signé pour des leçons de
Pour des leçons de
Leçons de théâtre
La musique commence. Je n'ai pas le choix, je dois faire semblant de faire une demande en mariage à une jeune fille des années lumières. Elle s'évente avec sa main sous l'émotion, puis une danse au bal du soir démarre. Je ne sais même pas danser... Je me tourne du côté opposé au public pour que celui-ci ne remarque pas mes faux pas. Je sens de la sueur de stress me couler du front. Sortez moi de là.
Soudain, je sens des doigts fins m'effleurer la peau. Je relève la tête vers ma partenaire. Paamu me souris, l'air compatissante. Elle me sers un peu plus la main que je tiens depuis un moment, comme pour me rassurer. Serait-elle gentille en fin de compte ? Je la regarde dans les yeux. Mais malheureusement, c'est la fin de l'acte. Les rideaux se referment sur mon minois rosi.
Je n'ai pas signé pour ton Club de
Pour ton Club de
Ton Club de théâtre
Dans le second acte, appelé "VIE À LA MAISONNÉE", la scène commence par les jeunes filles devenues jeunes femmes qui se voient obligées de faire le repassage, et toute sorte de tâches ménagère désobligeante. J'arrive plus tard, accompagnés des autres garçons, pour réclamer mes vêtements. Je déteste cette scène. Je déteste ce Club de théâtre tout court. Je n'ai jamais signé pour entrer.
Les filles se révoltent. Je vois ma camarade, Paamu, attraper son fer à repasser brûlant et s'approcher de nous. J'ai soudainement peur pour ma vie. Au moment où je ferme les yeux, prêt à me faire crâmé devant l'école entière et me soumettre à la jeune fille manipulatrice, rien ne se passe. Je ne ressens rien. J'ouvre un œil. Elle me tend le fer à repasser. Son sourire rassurant et confiant de tout à l'heure refait surface. Je crois que j'ai compris où elle voulait que j'en vienne.
J'attrape le manche du fer, et me retourne vers l'un des garçons qui s'étaient cachés derrière moi. Je ne perds pas de temps, j'écrase la plaque fumante sur sa joue, d'un geste précis et violent. Les filles hurlent à la victoire, pendant que la victime de mon attaque, Zushi, crie de douleur et de désespoir. Étrangement, sa peau colle au fer, comme du chewing-gum. Un sourire machiavélique se place sur mon visage, puis je lâche mon arme pour me tourner vers l'assemblée.
- Vous avez été corrompus ! Est-ce que vous voyez seulement ce qu'il vient de se passer ? Ouvrez les yeux !
Mais les élèves sont toujours concentrés sur la scène, le regard vides. Que leur aient-ils arrivé ? Je suis presque sûr que c'est encore un coup du Principal. C'est lui qui est à l'origine de la politique de cette école. En me retournant, je remarque l'absence de mes camarades de scène. Me voilà seul face à mes problèmes. J'entends le professeur se plaindre, il appelle les mêmes surveillants que tout à l'heure pour m'immobiliser les bras.
- Laissez moi tranquille ! Partez ! RÉVEILLEZ-VOUS !
Ma dernière réplique résonne dans l'immense pièce. Les deux hommes qui voulaient me maîtriser tombent à terre. Le public semble enfin se réveiller. Ils se regardent tous, dans l'incompréhension la plus totale. Je soupire de victoire. J'avais peut-être enfin réussi.
Une tête que je reconnais bien, et qui ne s'était pas faite corrompre, me souris d'un air malicieux. Alluka me félicite silencieusement. Je lui rends son sourire. Elle ne s'est pas laissée influencer par l'effet de foule, alors je suis fier d'elle aussi. Je sais que je peux compter sur elle à n'importe quel moment.
Soudain, les garçons et les filles de l'amphithéâtre se mettent tous sur pieds, et remontent en même temps vers la sortie. Nous nous regardons mon amie et moi. C'est peut-être l'instant rêvé. Je saute de la scène pour courir à l'extérieur, Alluka à mes talons.
Arrivé devant la porte d'entrée du bureau du Principal, je jette un œil à Alluka. Elle hoche la tête, le sourire aux lèvres. Simultanément, nous ouvrons les portes battantes du bureau pour laisser la pièce s'envahir de la horde d'élèves révoltés. Le Principal Silva et Kikyo n'ont pas le temps de se rendre compte de quoi que ce soit. Le grand homme se baisse instinctivement sous son bureau, dans le but de se cacher. Kikyo, elle, s'enfuit dans la pièce d'à côté.
Les élèves se jettent sous la table pour pouvoir arracher les membres du Principal un par un. Nous nous approchons pour mieux voir, Alluka et moi. On se regarde en pouffant lorsqu'il ne reste plus que la tête décapitée de notre cher directeur. C'est enfin la fin du supplice. Je soupire de satisfaction, étreignant ma meilleure amie.
Je n'ai jamais signé pour son Club de théâtre.
~~
~Yaya, 8 août 2020.
Les deux jeunes élèves se séparèrent au détour d'un couloir, se saluant de la main. C'était la fin des cours de la journée, et l'ouverture des clubs. Alluka se rendait à son club de danse, tandis que Gon marchait en direction de son club de théâtre. En toute vérité, il n'avait pas signé pour rentrer dans celui-ci, on le lui avait attribué car selon les professeurs, cela l'aiderait à le "libérer de cette emprise de renfermement". Quelle décision étrange cette école prenait-elle. Gon se fit la promesse de s'enfuir d'ici un jour, car même les études ne lui apprenaient rien à la vie. Enfin arrivé à l'amphithéâtre, le jeune homme rentra sans frapper par habitude. De toute façon, le cours avait commencé et mieux valait ne pas s'attarder sur les détails de son retard. L'infirmerie lui faisait encore froid dans le dos.
Le professeur d'arts dramatique lui fit une remarque, mais sans plus. Les autres élèves du club en profitèrent pour rire entre eux. Mais à ce point, Gon ne s'en préoccupait même plus. Il ouvrit le script à la page deux pour voir le rôle qui lui était attribué. Il se révolta en le lisant. Dans cette pièce, les filles devaient jouer les épouses au foyer qui font le ménage, et les garçons les hommes d'affaires qui rentraient du travail et qui dirige tout tout en restant le cul assis sur leurs fauteuils. C'était grotesque ! Lui préférait largement jouer le rôle d'un couturier, ou d'un fleuriste. Mais lorsqu'il fit la remarque au professeur, tout le monde se mit à rire. Un garçon qui se nommait Zushi se retourna dans son siège pour lui adresser la parole :
- Tu ne va pas jouer le rôle d'une petite créature toute fragile alors que tu en as une entre les jambes. Soit un homme, un vrai !
Gon lui lança un regard noir. Pour une fois, les larmes ne coulaient pas.
- Tu aurais la première place du mec le plus idiot de la Terre si notre cerveau équivalait à la taille de notre membre.
L'ensemble des élèves poussa une exclamation pour blâmer Zushi qui se fit soudainement silencieux après ça. Il continua à fixer Gon d'un regard de travers alors que celui-ci s'était levé de son siège dans le but de repartir.
Tout le monde est si doux
Tout le monde est si sensible
Est-ce que je t'offense ?
Tu t'accroches à ce qui est possible
Gon ne voulait plus participer à la vie de ce club de théâtre grotesque. Il prit la décision de lui-même de s'en aller, remontant les marches de l'amphithéâtre d'un air confiant.
Vous pouvez garder vos costumes, vous pouvez garder vos masques
Il se retourna tout de même une dernière fois pour effectuer un salut princier à l'assemblée, de sorte à se moquer de leurs manières.
Je tire ma révérence et vous pouvez aller vous faire voir
Je n'ai pas signé pour des cours de
Pour des cours de, des
Cours de théâtre
Non, je n'ai pas signé pour votre Club de
Votre Club de théâtre
Alors qu' il repartait, deux surveillants appelés par le professeur d'arts dramatique surgissèrent par la porte de sortie et attrapèrent Gon par les bras, le soulevant du sol. Le jeune homme se débattit, mais c'était peine perdue. Sa force était bien inférieure face à celle du personnel enseignant. Rapidement, sans comprendre pourquoi ni comment, il se retrouva dans les coulisses de la scène, se faisant changer et pomponner la peau par deux maquilleuses.
Ils essayent de nous filer des lignes qu'on doit apprendre par cœur
Essayent de nous fixer dans leurs costume de sorcier
Mais avez vous seulement un cerveau ?
Vous me faites de la peine
Vous faites semblant d'être forts mais vous mourrez sur la scène
Gon fixait le metteur en scène et professeur qui dirigeait la mise en place du script. Pourquoi tenait il autant à mettre à bout sa pièce ridicule avec lui ? Il n'avait rien demandé. Il n'avait jamais signé pour rentrer dans son club.
Je ne veux pas être un acteur
Vivant par un script
Qui se soucie de la pratique ?
Moi je m'en contre fiche !
~~
Pdv Gon
Je suis maintenant debout sur le parquet ciré, tenant la main d'une jeune fille du nom de Paamu. Je ne la connais même pas. Elle non plus, à mon avis. Elle me jette des coups d'œil bizarres, indiscrets depuis la répétition. Ça me mets mal à l'aise, mais je préfère ne rien dire. Autant jouer un rôle jusqu'au bout. Le rideau se lève sur le public d'élèves de K12. Ils nous regardent d'un œil plus qu'effrayant. J'avale ma salive de travers. Si je me loupe, toute l'école le saura, et je ne serais plus que la risée des élèves jusqu'à la fin de mes jours. J'ai peur. C'est le début du premier acte.
Tu auto-évalues chaque action que je mène
Il y a un monde fou dehors, mais tu vis sur la scène
J'emmerde ton auditorium
Je le trouve ennuyant et
Je n'ai jamais signé pour des leçons de
Pour des leçons de
Leçons de théâtre
La musique commence. Je n'ai pas le choix, je dois faire semblant de faire une demande en mariage à une jeune fille des années lumières. Elle s'évente avec sa main sous l'émotion, puis une danse au bal du soir démarre. Je ne sais même pas danser... Je me tourne du côté opposé au public pour que celui-ci ne remarque pas mes faux pas. Je sens de la sueur de stress me couler du front. Sortez moi de là.
Soudain, je sens des doigts fins m'effleurer la peau. Je relève la tête vers ma partenaire. Paamu me souris, l'air compatissante. Elle me sers un peu plus la main que je tiens depuis un moment, comme pour me rassurer. Serait-elle gentille en fin de compte ? Je la regarde dans les yeux. Mais malheureusement, c'est la fin de l'acte. Les rideaux se referment sur mon minois rosi.
Je n'ai pas signé pour ton Club de
Pour ton Club de
Ton Club de théâtre
Dans le second acte, appelé "VIE À LA MAISONNÉE", la scène commence par les jeunes filles devenues jeunes femmes qui se voient obligées de faire le repassage, et toute sorte de tâches ménagère désobligeante. J'arrive plus tard, accompagnés des autres garçons, pour réclamer mes vêtements. Je déteste cette scène. Je déteste ce Club de théâtre tout court. Je n'ai jamais signé pour entrer.
Les filles se révoltent. Je vois ma camarade, Paamu, attraper son fer à repasser brûlant et s'approcher de nous. J'ai soudainement peur pour ma vie. Au moment où je ferme les yeux, prêt à me faire crâmé devant l'école entière et me soumettre à la jeune fille manipulatrice, rien ne se passe. Je ne ressens rien. J'ouvre un œil. Elle me tend le fer à repasser. Son sourire rassurant et confiant de tout à l'heure refait surface. Je crois que j'ai compris où elle voulait que j'en vienne.
J'attrape le manche du fer, et me retourne vers l'un des garçons qui s'étaient cachés derrière moi. Je ne perds pas de temps, j'écrase la plaque fumante sur sa joue, d'un geste précis et violent. Les filles hurlent à la victoire, pendant que la victime de mon attaque, Zushi, crie de douleur et de désespoir. Étrangement, sa peau colle au fer, comme du chewing-gum. Un sourire machiavélique se place sur mon visage, puis je lâche mon arme pour me tourner vers l'assemblée.
- Vous avez été corrompus ! Est-ce que vous voyez seulement ce qu'il vient de se passer ? Ouvrez les yeux !
Mais les élèves sont toujours concentrés sur la scène, le regard vides. Que leur aient-ils arrivé ? Je suis presque sûr que c'est encore un coup du Principal. C'est lui qui est à l'origine de la politique de cette école. En me retournant, je remarque l'absence de mes camarades de scène. Me voilà seul face à mes problèmes. J'entends le professeur se plaindre, il appelle les mêmes surveillants que tout à l'heure pour m'immobiliser les bras.
- Laissez moi tranquille ! Partez ! RÉVEILLEZ-VOUS !
Ma dernière réplique résonne dans l'immense pièce. Les deux hommes qui voulaient me maîtriser tombent à terre. Le public semble enfin se réveiller. Ils se regardent tous, dans l'incompréhension la plus totale. Je soupire de victoire. J'avais peut-être enfin réussi.
Une tête que je reconnais bien, et qui ne s'était pas faite corrompre, me souris d'un air malicieux. Alluka me félicite silencieusement. Je lui rends son sourire. Elle ne s'est pas laissée influencer par l'effet de foule, alors je suis fier d'elle aussi. Je sais que je peux compter sur elle à n'importe quel moment.
Soudain, les garçons et les filles de l'amphithéâtre se mettent tous sur pieds, et remontent en même temps vers la sortie. Nous nous regardons mon amie et moi. C'est peut-être l'instant rêvé. Je saute de la scène pour courir à l'extérieur, Alluka à mes talons.
Arrivé devant la porte d'entrée du bureau du Principal, je jette un œil à Alluka. Elle hoche la tête, le sourire aux lèvres. Simultanément, nous ouvrons les portes battantes du bureau pour laisser la pièce s'envahir de la horde d'élèves révoltés. Le Principal Silva et Kikyo n'ont pas le temps de se rendre compte de quoi que ce soit. Le grand homme se baisse instinctivement sous son bureau, dans le but de se cacher. Kikyo, elle, s'enfuit dans la pièce d'à côté.
Les élèves se jettent sous la table pour pouvoir arracher les membres du Principal un par un. Nous nous approchons pour mieux voir, Alluka et moi. On se regarde en pouffant lorsqu'il ne reste plus que la tête décapitée de notre cher directeur. C'est enfin la fin du supplice. Je soupire de satisfaction, étreignant ma meilleure amie.
Je n'ai jamais signé pour son Club de théâtre.
~~
~Yaya, 8 août 2020.
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