Strawberry Shortcake
Pdv Gon
Dans les jardins de l'école, je finissais d'enterrer le corps du Principal à l'aide d'Alluka. Il faisait assez chaud aujourd'hui. Je transpirais en un quart de seconde. Je m'essuya le front, essoufflé. Ma meilleure amie haletait également à mes côtés. Enfin, nous décidâmes que le corps était assez camouflé comme ça. Une brise légère nous souffla dans la nuque. Le parfum de la liberté.
- Ça te dit une partie de tennis ?
Mon amie cria de joie. Nous abandonnions nos outils sur le monticule de terre pour nous mettre à courir vers le terrain.
Pendant ce temps, un autre élève à l'air studieux, les cheveux dorés, référenciait les événements de la journée dans un cahier à spirales. C'était notre délégué de classe, il avait toujours été responsable et réfléchi, prenant les meilleures décisions et les plus justes. Il était apprécié de tous, mais assez solitaire. Le conseil disciplinaire l'avait élu "élève le plus prometteur" pendant trois ans.
Alors qu'il était en train de noter on ne savait quoi sur son carnet, nous accourions Alluka et moi dans sa direction.
- On est là, Kurapika !
Le dénommé se retourna vers nous.
- Ah, vous voilà. Est-ce que vous avez trouvé un endroit où enterrer le Principal ? J'ai déjà prévenu les professeurs ce matin, mais ils préfèrent avoir de vrais preuves.
Alluka hocha la tête, enthousiaste.
- Oui, il y a une clairière peu fréquentée près du bois. L'affaire est classée, ne t'en fais pas !
Je confirma ses dires avant de proposer timidement à Kurapika de se joindre à nous pour la partie de tennis. À mon grand étonnement, il accepta avec un sourire amical sur le visage. Finalement, ce n'était pas si dur de se faire des amis. Il suffisait juste de tomber sur les bonnes personnes.
~~
Sur le terrain, le jeune délégué était allongé sur le ventre, lisant un livre. De l'autre côté du filet, j'étais assis aux côtés de ma meilleure amie, celle-ci jouant avec de minuscules billes de fer. La raquette à la main, je faisais passer la balle à mon camarade, celui-ci me la rendait quelques instants plus tard. Avec la lenteur de celle-ci, on avait même pas besoin de frapper fort. Personne ne savait jouer au tennis ici, alors j'avais enveloppé la balle dans une bulle pour qu'elle puisse flotter lentement dans les airs. Un seul obstacle suffisait à lui faire changer de direction. C'était une activité plutôt relaxante.
Alors que nous étions partis dans un grand débat sur le nombre de trous vaginaux que l'on pouvait posséder, Kurapika nous coupa pour nous prévenir que la balle s'envolait au loin. Nous nous relevions en laissant nos affaires à terre, partants à la recherche de notre balle de jeu.
Pdv omniscient
Assis nonchalamment sur l'un des nombreux bancs du jardin de l'école, un jeune homme au lisait un livre en soupirant de sérénité. Il adorait lire, et rester seul dans son coin. Tout le monde ignorait son existence, mais ça lui plaisait bien comme ça. Au moins, on ne venait pas lui chercher des ennuis.
Soudain, un objet flottant dans le ciel attira son attention. Le jeune garçon le vit s'approcher de plus en plus. Il essaya de distinguer ce que cela pouvait être. Une balle de tennis dans une... Bulle de savon ? Il trouvit ça magnifique. C'était si petit et touchant. Il continua de l'observer voler d'un air rêveur.
De l'autre côté des buissons taillés, le groupe d'amis recherchait en vain leur objet de jeu. Les jeunes abandonnèrent rapidement leurs recherches non abouties.
Beaucoup plus loin, la bulle à balle de tennis éclata juste au dessus du jeune homme solitaire. Il attrapa le jouet au vol, pour éviter que celui-ci rebondisse et disparaisse dans la nature. Il jetta un œil aux alentours pour voir si son propriétaire se pointait. Mais rien à l'horizon. En reposant les yeux dessus, l'élève resserra ses doigts sur la balle verte, déterminé à retrouver son propriétaire.
~~
L'heure du cours de sport arriva. Gon et Kurapika partirent se changer dans le vestiaire des garçons, saluant Alluka qui se dirigeait seule vers celui des filles. La jeune fille se mordit la lèvre. Le vestiaire des filles était l'un des nombreux endroits de l'école qu'elle repoussait plus que tout. Au moment de se changer, les autres filles dévoilaient sans gêne leurs corps de rêve et leurs tailles fines. La brune n'avait jamais été à l'aise avec le sien. Elle se sentait si différente, elle n'avait pas le même corps que les mannequins. Comment se ferait-elle aimer si elle n'était pas "bonne"?
Je ne me sens pas à l'aise à la vue de mon corps nu
Je prends du recul, le regarde prendre forme
Me demandant pourquoi je ne ressemble pas à Barbie
Ils disent qu'ils aiment les filles avec une taille de guêpe
Ma maman pries pour s'assurer que je suis pure
Mais je ne me suis jamais soucié de cette merde avant
Je regarde aux alentours pour voir qui veut de moi
Elle sortit du vestiaire pour rejoindre rapidement ses amis dans le gymnase. Son meilleur ami l'aperçu et lui fit signe. Il était toujours accompagné de leur nouvel compagnie, Kurapika. Il s'avèrait que le délégué s'était introduit de manière totalement naturelle dans le petit duo, et les deux autres l'appréciait énormément. Gon remarqua que sa meilleure amie n'était pas dans son assiette et lui demanda ce qu'il se passait. Alluka refusa d'abord, ne voulant pas le déranger avec ses préoccupations d'adolescente. Kurapika la tira alors par le bras, puis la lâcha avant de la rattraper juste avant qu'elle ne touche le sol.
- Oh mon dieu, Alluka, tout va bien ? Monsieur, mon amie a failli tomber dans les pommes, je dois absolument l'emmener à l'infirmerie. Tu m'accompagnes, Gon ?
Le brun, comprenant la stratégie de son ami, hocha la tête en réponse. Le professeur les laissa sortir, assez confu, mais ayant confiance en l'élève le plus brillant de sa génération. Le trio se retrouva à l'extérieur, dans les jardins de l'école. Kurapika lâcha son amie et la fit asseoir sur l'un banc.
- Maintenant qu'on est seuls, dis nous tout ce qui te tracasse. Peu importe si c'est important ou non.
Alluka hésita, puis en croisant le regard de Gon, elle soupira et finit par se résigner à leur parler d'un événement de la veille.
Il y a ces garçons qui agissent comme s'ils n'avaient jamais vu de peau avant
J'ai été renvoyée chez moi parce que ma jupe était trop courte
La jeune fille resserra ses doigts sur son uniforme, reniflant un peu.
- Vous ne pouvez pas comprendre, ce n'est pas vous qui êtes vus comme une tranche de gâteau par tous les garçons dès que vous montrez un peu vos jambes !
Gon et Kurapika échangèrent entre eux un regard coupable.
C'est ma faute, c'est ma faute
Parce que j'ai mis du glaçage en haut
Maintenant, les garçons veulent goûter la Charlotte aux fraises
Le brun vint s'asseoir aux côtés de sa meilleure amie qui avait commencé à sangloter. Il entoura un bras autour de ses épaules pour la rassurer comme il pouvait.
C'est mon mal, c'est mon mal
Personne ne leur a appris à ne pas en prendre
Maintenant, les garçons veulent un bout de la Charlotte aux fraises
Intéressé soudainement par le sujet dont abordait sa camarade, Kurapika vint s'accroupir près d'elle pour lui demander si elle voulait bien détailler ce qu'elle vivait au quotidien. Un peu surprise par la question, Alluka décida tout de même de lui raconter son ressenti.
Je dois m'assurer que mes jambes sont brillantes
Mais la cire chaude me brûle la peau
Les gens autour de moi me regardent attentivement
Parce que c'est mon apparence qui compte et non ce que je pense
Elle parlait en connaissance de cause, et ses amis la comprenaient. Gon avait de la peine pour sa meilleure amie qu'il ne connaissait finalement pas assez. Il avait l'habitude de se plaindre de lui-même et de se rabaisser, mais au final il ne prenait même pas en compte le quotidien d'Alluka. Il se frappa mentalement de son égoïsme.
Les yeux de Mickey semblent collés à sa peau
Alors je rembours ma brassière pour qu'elle soit meilleure
Kurapika secoua sans prévenir sa tête de gauche à droite à répétition. Gon hocha un sourcil. Alluka ne comprenait pas non plus. Le blond attrapa ses mains dans les siennes, et lui parla en la fixant dans les yeux.
- Ce n'est pas ta faute. Ce n'est pas ton mal. Tu n'es pas la seule victime. Je suis sûre que ce que tu dis peut être partagé et publié au monde entier. Il faut dénoncer ça. Tu dois dénoncer ça. Ces garçons n'ont pas à agir comme ça avec toi, ou même n'importe qui. Il faut arrêter ces bêtises.
Gon et Alluka restaient sans voix face aux paroles de leur camarade. Malheureusement, c'était facile à dire, encore fallait-il pouvoir le faire entendre. En tout cas, si l'assemblée des professeurs de K-12 avait bien fait une chose sensée, c'était élire Kurapika élève le plus brillant. Alluka prit la parole dans une petite voix.
- Tu devrais être Président.
Kurapika ouvrit grand les yeux surpris, puis éclata de rire.
- Haha, tu n'y es pas. Je ne fais que constater la situation, la liberté d'expression est donnée à tout le monde.
- Tu aurais sûrement raison si cette établissement n'existait pas, soupira Gon.
Les trois paires d'yeux du trio se dirigèrent vers l'école, majestueuse et imposante à la fois. Tous trois étaient alors du même avis : il fallait faire changer les choses.
Au lieu de me faire sentir mal pour le corps que j'ai
Apprenez leurs simplement à la garder dans leurs pantalons et ditent leur d'arrêter tout ça.
~~
~Yaya, 9 août 2020.
Dans les jardins de l'école, je finissais d'enterrer le corps du Principal à l'aide d'Alluka. Il faisait assez chaud aujourd'hui. Je transpirais en un quart de seconde. Je m'essuya le front, essoufflé. Ma meilleure amie haletait également à mes côtés. Enfin, nous décidâmes que le corps était assez camouflé comme ça. Une brise légère nous souffla dans la nuque. Le parfum de la liberté.
- Ça te dit une partie de tennis ?
Mon amie cria de joie. Nous abandonnions nos outils sur le monticule de terre pour nous mettre à courir vers le terrain.
Pendant ce temps, un autre élève à l'air studieux, les cheveux dorés, référenciait les événements de la journée dans un cahier à spirales. C'était notre délégué de classe, il avait toujours été responsable et réfléchi, prenant les meilleures décisions et les plus justes. Il était apprécié de tous, mais assez solitaire. Le conseil disciplinaire l'avait élu "élève le plus prometteur" pendant trois ans.
Alors qu'il était en train de noter on ne savait quoi sur son carnet, nous accourions Alluka et moi dans sa direction.
- On est là, Kurapika !
Le dénommé se retourna vers nous.
- Ah, vous voilà. Est-ce que vous avez trouvé un endroit où enterrer le Principal ? J'ai déjà prévenu les professeurs ce matin, mais ils préfèrent avoir de vrais preuves.
Alluka hocha la tête, enthousiaste.
- Oui, il y a une clairière peu fréquentée près du bois. L'affaire est classée, ne t'en fais pas !
Je confirma ses dires avant de proposer timidement à Kurapika de se joindre à nous pour la partie de tennis. À mon grand étonnement, il accepta avec un sourire amical sur le visage. Finalement, ce n'était pas si dur de se faire des amis. Il suffisait juste de tomber sur les bonnes personnes.
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Sur le terrain, le jeune délégué était allongé sur le ventre, lisant un livre. De l'autre côté du filet, j'étais assis aux côtés de ma meilleure amie, celle-ci jouant avec de minuscules billes de fer. La raquette à la main, je faisais passer la balle à mon camarade, celui-ci me la rendait quelques instants plus tard. Avec la lenteur de celle-ci, on avait même pas besoin de frapper fort. Personne ne savait jouer au tennis ici, alors j'avais enveloppé la balle dans une bulle pour qu'elle puisse flotter lentement dans les airs. Un seul obstacle suffisait à lui faire changer de direction. C'était une activité plutôt relaxante.
Alors que nous étions partis dans un grand débat sur le nombre de trous vaginaux que l'on pouvait posséder, Kurapika nous coupa pour nous prévenir que la balle s'envolait au loin. Nous nous relevions en laissant nos affaires à terre, partants à la recherche de notre balle de jeu.
Pdv omniscient
Assis nonchalamment sur l'un des nombreux bancs du jardin de l'école, un jeune homme au lisait un livre en soupirant de sérénité. Il adorait lire, et rester seul dans son coin. Tout le monde ignorait son existence, mais ça lui plaisait bien comme ça. Au moins, on ne venait pas lui chercher des ennuis.
Soudain, un objet flottant dans le ciel attira son attention. Le jeune garçon le vit s'approcher de plus en plus. Il essaya de distinguer ce que cela pouvait être. Une balle de tennis dans une... Bulle de savon ? Il trouvit ça magnifique. C'était si petit et touchant. Il continua de l'observer voler d'un air rêveur.
De l'autre côté des buissons taillés, le groupe d'amis recherchait en vain leur objet de jeu. Les jeunes abandonnèrent rapidement leurs recherches non abouties.
Beaucoup plus loin, la bulle à balle de tennis éclata juste au dessus du jeune homme solitaire. Il attrapa le jouet au vol, pour éviter que celui-ci rebondisse et disparaisse dans la nature. Il jetta un œil aux alentours pour voir si son propriétaire se pointait. Mais rien à l'horizon. En reposant les yeux dessus, l'élève resserra ses doigts sur la balle verte, déterminé à retrouver son propriétaire.
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L'heure du cours de sport arriva. Gon et Kurapika partirent se changer dans le vestiaire des garçons, saluant Alluka qui se dirigeait seule vers celui des filles. La jeune fille se mordit la lèvre. Le vestiaire des filles était l'un des nombreux endroits de l'école qu'elle repoussait plus que tout. Au moment de se changer, les autres filles dévoilaient sans gêne leurs corps de rêve et leurs tailles fines. La brune n'avait jamais été à l'aise avec le sien. Elle se sentait si différente, elle n'avait pas le même corps que les mannequins. Comment se ferait-elle aimer si elle n'était pas "bonne"?
Je ne me sens pas à l'aise à la vue de mon corps nu
Je prends du recul, le regarde prendre forme
Me demandant pourquoi je ne ressemble pas à Barbie
Ils disent qu'ils aiment les filles avec une taille de guêpe
Ma maman pries pour s'assurer que je suis pure
Mais je ne me suis jamais soucié de cette merde avant
Je regarde aux alentours pour voir qui veut de moi
Elle sortit du vestiaire pour rejoindre rapidement ses amis dans le gymnase. Son meilleur ami l'aperçu et lui fit signe. Il était toujours accompagné de leur nouvel compagnie, Kurapika. Il s'avèrait que le délégué s'était introduit de manière totalement naturelle dans le petit duo, et les deux autres l'appréciait énormément. Gon remarqua que sa meilleure amie n'était pas dans son assiette et lui demanda ce qu'il se passait. Alluka refusa d'abord, ne voulant pas le déranger avec ses préoccupations d'adolescente. Kurapika la tira alors par le bras, puis la lâcha avant de la rattraper juste avant qu'elle ne touche le sol.
- Oh mon dieu, Alluka, tout va bien ? Monsieur, mon amie a failli tomber dans les pommes, je dois absolument l'emmener à l'infirmerie. Tu m'accompagnes, Gon ?
Le brun, comprenant la stratégie de son ami, hocha la tête en réponse. Le professeur les laissa sortir, assez confu, mais ayant confiance en l'élève le plus brillant de sa génération. Le trio se retrouva à l'extérieur, dans les jardins de l'école. Kurapika lâcha son amie et la fit asseoir sur l'un banc.
- Maintenant qu'on est seuls, dis nous tout ce qui te tracasse. Peu importe si c'est important ou non.
Alluka hésita, puis en croisant le regard de Gon, elle soupira et finit par se résigner à leur parler d'un événement de la veille.
Il y a ces garçons qui agissent comme s'ils n'avaient jamais vu de peau avant
J'ai été renvoyée chez moi parce que ma jupe était trop courte
La jeune fille resserra ses doigts sur son uniforme, reniflant un peu.
- Vous ne pouvez pas comprendre, ce n'est pas vous qui êtes vus comme une tranche de gâteau par tous les garçons dès que vous montrez un peu vos jambes !
Gon et Kurapika échangèrent entre eux un regard coupable.
C'est ma faute, c'est ma faute
Parce que j'ai mis du glaçage en haut
Maintenant, les garçons veulent goûter la Charlotte aux fraises
Le brun vint s'asseoir aux côtés de sa meilleure amie qui avait commencé à sangloter. Il entoura un bras autour de ses épaules pour la rassurer comme il pouvait.
C'est mon mal, c'est mon mal
Personne ne leur a appris à ne pas en prendre
Maintenant, les garçons veulent un bout de la Charlotte aux fraises
Intéressé soudainement par le sujet dont abordait sa camarade, Kurapika vint s'accroupir près d'elle pour lui demander si elle voulait bien détailler ce qu'elle vivait au quotidien. Un peu surprise par la question, Alluka décida tout de même de lui raconter son ressenti.
Je dois m'assurer que mes jambes sont brillantes
Mais la cire chaude me brûle la peau
Les gens autour de moi me regardent attentivement
Parce que c'est mon apparence qui compte et non ce que je pense
Elle parlait en connaissance de cause, et ses amis la comprenaient. Gon avait de la peine pour sa meilleure amie qu'il ne connaissait finalement pas assez. Il avait l'habitude de se plaindre de lui-même et de se rabaisser, mais au final il ne prenait même pas en compte le quotidien d'Alluka. Il se frappa mentalement de son égoïsme.
Les yeux de Mickey semblent collés à sa peau
Alors je rembours ma brassière pour qu'elle soit meilleure
Kurapika secoua sans prévenir sa tête de gauche à droite à répétition. Gon hocha un sourcil. Alluka ne comprenait pas non plus. Le blond attrapa ses mains dans les siennes, et lui parla en la fixant dans les yeux.
- Ce n'est pas ta faute. Ce n'est pas ton mal. Tu n'es pas la seule victime. Je suis sûre que ce que tu dis peut être partagé et publié au monde entier. Il faut dénoncer ça. Tu dois dénoncer ça. Ces garçons n'ont pas à agir comme ça avec toi, ou même n'importe qui. Il faut arrêter ces bêtises.
Gon et Alluka restaient sans voix face aux paroles de leur camarade. Malheureusement, c'était facile à dire, encore fallait-il pouvoir le faire entendre. En tout cas, si l'assemblée des professeurs de K-12 avait bien fait une chose sensée, c'était élire Kurapika élève le plus brillant. Alluka prit la parole dans une petite voix.
- Tu devrais être Président.
Kurapika ouvrit grand les yeux surpris, puis éclata de rire.
- Haha, tu n'y es pas. Je ne fais que constater la situation, la liberté d'expression est donnée à tout le monde.
- Tu aurais sûrement raison si cette établissement n'existait pas, soupira Gon.
Les trois paires d'yeux du trio se dirigèrent vers l'école, majestueuse et imposante à la fois. Tous trois étaient alors du même avis : il fallait faire changer les choses.
Au lieu de me faire sentir mal pour le corps que j'ai
Apprenez leurs simplement à la garder dans leurs pantalons et ditent leur d'arrêter tout ça.
~~
~Yaya, 9 août 2020.
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