Kotodama
@kotodama_ecrit
"Les pensées sont le miroir de l'âme" ❤
Вірші
La double identité
Ces gens remplissent Les rues et ruelles De nos villes Le regard rivé Sur leur portable. Ces gens-là attendent Bus, trams, métros Sur les quais et les trottoirs. Chaque personne semble faire La même chose Mais au fond Quelle est la vérité ? La vérité c’est que Nous portons tous un masque Inconsciemment ou pas Mais comment le voir ?  Pourquoi devoir porter Ce masque sur Notre visage pour pouvoir vivre En société ? Pourquoi vouloir Cacher nos défauts ? Que valons nous en faisant cela ? Les gens ont peur. Ce masque cache souvent Douleur et crainte Voire traumatismes Société brisée. Un jour le monde Changera Ou tout s’écroulera. Le monde court après sa perte. -Cœur Écrit mi février 2022 :)
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Le temps fuit
Le temps passe Fuit dans ce gouffre Sombre Du sablier temporel Les horloges se font Entendre avec Des tick tack Devenant faibles Très faibles Dans les oreilles Des autres mortels Ils ont peur Le cœur entame Alors une valse Enflammée Il a mal Et il tente de fuir Fuir le temps Pour toujours Et à jamais. «Le temps est en train de s'enfuir. » -Cœur Écrit début 2022 (ça y est, faut que je me remette à jour 👀🥴)
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Le sable de la vie
Quand le temps file Entre nos doigts Comme les grains de sable Du sablier de la vie On peut voir les souvenirs S’égrener, S’effacer lentement Et disparaître. Éternellement. Mon cœur pleure Ton absence pesante Je me construis Sur la base de larmes De pluie torrentielle Le soleil a disparu derrière les nuages de mon esprit.  Depuis quand as-tu disparu ? Fuis la vérité ? Pourquoi mon âme hurle-t-elle ta disparition ? Interrogation. Un jour peut-être, Tu reviendras sécher mes larmes J’aurai appris à vivre Avec la douleur Et le déchirement De mon cœur En morceaux irréparables Et je ne sais pas si j’accepterai ton retour. Dure pensée. Pourquoi ? Je me cherche depuis toute ma vie Je ne me suis pas encore trouvé.e Un jour je me rencontrerai Un jour. Ce jour sera attendu J’oserai me regarder dans le miroir Qui reflète depuis tant de temps Mon âme et ses hurlements. Et mon cœur ressuscitera. -Cœur Écrit un jour en février 2022
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Coeur ensablé
Le cœur danse Une valse Endiablée Avec le monstre tapi en lui Il est fait de sable Il s'effrite avec le temps Et devient désert Désert de l'enfer Le sable de la vie s'y glisse Pour tenter de le sauver Mais désert de l'enfer A déjà sombré dans les gouffres Les gouffres de la mort L'accueillent les bras ouverts Lui parlent d'une voix Aussi douce que du miel Le caressent avec chaleur Pour l'endormir, Comme Morphée le ferait La fatigue se fait sentir Plus rien ne retient le désert Il s'endort, apaisé Sans savoir que le monstre se trouvant au-dessus de lui Il jubile, un sourire carnassier sur Ses lèvres rouge sang Il a une fois de plus Atteint son objectif. -Coeur Texte écrit fin janvier, début février 2022 je crois (je n'ai plus pu le poster du coup 🤣)
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Les cargos
[Courte nouvelle écrite dans le cadre du cours de français en janvier 2022] Le soleil brillait haut dans le ciel, ce matin d’été. Le vent caressait de sa douce main les arbres de ce petit village dans la Namibie. Tous portaient des habits de couleur chaudes et légers pour que la chaleur du soleil n’alourdisse pas les tissus. Un jeune garçon, sûrement âgé d’une dizaine d’années était en train de saluer ses parents, des bouteilles vides à la main. Il avait pour mission de chercher de l’eau à la rivière, située à quelques kilomètres du village. Ce garçon se nommait Kaâhn et il portait un habit rouge et jaune. Kaâhn courait un long moment, en pleine forme. Il savait chasser les poissons de ses mains nues, comme son père Arkân, chef du village. Kaâhn s’arrêta avec curiosité en voyant des plateformes mouvantes sur l’eau de la rivière qui ressemblait à un serpent endormi dans son lit. Il décida d’explorer ces plateformes, ne voyant personne autour de lui, ayant oublié momentanément sa tâche. La plateforme lui sembla bien stable une fois les pieds dessus. Kaâhn marchait prudemment sur le sol qui résonnait doucement sous ses pas. Au bout de la première plateforme, une deuxième se profila, et Kaâhn sauta, l’esprit dans les airs une fraction de seconde. Il passa la journée à explorer les environs et rentra chez lui, sous la lueur argentée de la lune, les bouteilles vides, un sourire émerveillé sur les lèvres. Kaâhn y retournera encore souvent. Ce jour décisif marqua son esprit. Il avait découvert les cargos pour la première fois. Il avait dix ans, et il devait remplir ses bouteilles. Ce souvenir devenait compréhensible quand il se trouva en Europe, quasiment dix ans plus tard, émigré de son village natal pour la découverte du monde. Kaâhn souriait.
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Sensations éphémères
Chère planète Terre Je peux ressentir ici et là Le vent souffler ses mots Durs comme les roches Ou doux comme les nuages Sur mon corps entier je le ressens J’en frissonne, ici Au bord de l’eau Les pieds dans ce trésor pur et limpide Le sel de l’eau se dépose sur ma peau formants Des fleurs couleur neige Mais au goût si salé Mes yeux en pleurent la même composition Les larmes coulent Mais je suis heureuse Je sens le sable humide s’enfoncer sous mon poids Les coquillages fragiles se craqueler sous mes pas Mon sourire s’élargit de façon rayonnante Comme le soleil, qui Me réchauffe la tête grâce à ses flèches de lumières Et qui nargue mon ombre qui dansait Devant ou derrière moi Le ponton en bois m’accueille Avec toute la douceur et chaleurs récoltées Durant la journée Mon regard se pose Sur Dame Soleil qui faisait maintenant ses adieux À toi, chère planète terre Pour laisser la lune sous les projecteurs Brillante et scintillante avec les étoiles Qui se naissaient, comme chaque soir Quand le jour cède au ciel encre C’est l’heure de rentrer Les paupières alourdies Par le marchand de sable Tout ça pour revenir le lendemain Et pouvoir ressentir À nouveau Ces sensations éphémères -absolument pas en retard 😂, écrit le 18.12.21
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Le Roi de l'univers
À toi, mon roi Roi de l'univers Qui était égal au notre Depuis que tu es arrivé Au palais de la chaleur Et de l'amour Tu n'as jamais cessé D'être là pour nous Petites âmes prêtes à être là pour toi Au final, c'est toi qui nous a guidé Comme un veilleur de l'ombre et de lumière Jamais tu ne l'as cessé d'être Et à jamais tu le resteras, Même si tu es parti haut dans le ciel Dans notre univers infini Tu resteras notre guide, Grâce aux étoiles et la lumière Ta présence se fait toujours ressentir Notre mémoire restera à jamais gravée de ton existence Tout comme notre cœur. (...) -J'espere que tout va pour le mieux pour toi depuis là où tu es maintenant ❤ Tu nous manque tous les jours, jamais nous ne t'oublierons. Je t'aime fort mon Gary ❤
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Mon ami fantôme
Connu durant la tendre enfance Toujours présent Entre larmes et rires Comme un pilier fait de marbre Les années passent Ta présence se fait rare Tes rires ont fait place à la colère Sourde et muette Et puis, tu es parti Parti sans laisser de traces Juste un profond gouffre dans mon cœur Gouffre de tristesse et de solitude Depuis ce jour-là, Tu ne porteras plus que le sobriquet Fantôme "Ami fantôme" Car c'est ce que tu es, Désormais au quotidien Mon ami fantôme Tu contrôles gestes Et pensées Comme si tu donnais ton avis, Tel auparavant Ami fantôme, Sache que, Il ne se passe pas Un jour, une nuit Sans que je pense à toi De ce que tu penserais De moi, de mes Décisions et regrets Alors merci, Merci d'être là Toujours Mon ami fantôme. (Écrit en novembre 2021, moi en retard ? Jamais 😂)
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Le livre
"Oups. Bousculé. J'observais le café disparaître et se mélanger à l'eau de pluie qui tombait par terre. Un cri de rage me fis sortir de mes pensées et j'observais le visage bouillonnant rouge braise et le regard ressemblant à un démon droit sorti du livre de Fantasy que j'étais en train de lire. Je ressentais sa colère. Je ne l'avais pourtant pas fait exprès, je lisais juste mon livre.." Shadows_of_Soul
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Sursaut
Réveil en sursaut Cœur qui bat, cogne rapidement Regard prudent est jeté autour de soi Ombres menaçantes s'élèvent devant Murs semblent se rapprocher Être enfermé, enfermé dans une prison Tourbillon noir devant les yeux Flashs lumineux aveuglant Pensées défilent à toute vitesse Sans filtre édulcorant Peur, peur, peur Être seul Allongé sur le lit Être aimé, mais se sentir seul Solitude Se questionner sans arrêt Panique ? Vision devient floue Là, devant soi Cadavre recroquevillé Angoisse, tendre la main vers le corps Glacé et blafard Culpabilité "C'est de ta faute comme toujours" "Un jour tu tueras tous ceux que tu aimes" Long hurlement de détresse Couplé d'une sonnerie "Tout est fini" Je me suis réveillée C'était un cauchemar, encore Pourrait-ce devenir réalité ? J'ai peur de l'avenir. Shadows_of_soul, été 2021
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Flammes
Naissant D'un grattement Alliant bois et souffre Flamme naquit une belle soirée. Encore petite et fragile Elle doit être protégée Du hurlement Du vent. Grandissant au fur Et à mesure Qu'elle se nourrissait de bois Flamme devient feu. Feu est d'un jaune vif Orange et rouge éclatant Au cœur bleu comme glace. Feu devient plus faible Sans nourriture, pas de flammes On l'étouffait à l'aide D'eau, son ennemi. Feu et flammes n'étaient Bientôt plus Laissant place à la braise noire Parsemée d'étincelles lumineuses. Feu et flammes étaient mortes Asphyxiées en quelques secondes Ce fût une belle soirée Malheureusement terminée. Shadows_of_soul, printemps 2021
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Le feu de l'amour
Enfants atterrit dans le même berceau Grandissent, jouent avec le même cerceau Deviennent meilleurs amis Se promettant de ne jamais être ennemis Devenant ados, passant leur temps ensembles Inséparables, irrésistibles Leurs mains étant demandées de toute part, ils en tremblent N'osant plus être visibles Se demandant quoi faire Perdus et déstabilisés par la situation Lui, brûlant d'amour pour elle, voulant la satisfaire Mais craignant sa réaction Il l'observe avec plaisir Désir Ne sachant pas quoi lui offrir Elle, princesse de lumière Lui, prince de l'ombre Aimant tous deux se fondre dans les ténèbres Primant tout sur la pénombre Il veut lui demander sa main Mais quand ? Demain ? après-demain ? Pas timide pourtant Il vire au rouge grenade À chaque fois qu'il la regarde Un beau jour enfin Ça c'est passé en été Il l'a enfin demandé Sa douce et tendre main Il était agenouillé Un genou à terre Regardant en l'air Regardant sa princesse d'un air émerveillé Il murmura un "je t'aime tellement ma princesse, mon soleil, veux tu m'épouser mon trésor ?" Elle lui répondit par l'affirmative et rajouta "je t'accompagnerai jusque dans la mort." Le royaume était illuminé Le jour du mariage Marié et mariée Se regardaient, de peur que ce soit un mirage Le couple étant éternel Personne ne réussit à séparer Ce lien immortel Cela s'appelait s'aimer. Shadows_of_soul, écrit le 04_04_21
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Course avec le temps
À quelque part loin de la maison familiale.. *** Depuis près d'une heure, elle courait. Elle courait le plus rapidement possible, le regard fixé sur ce qui se trouvait devant elle. Ses chaussures frôlaient à peine le sol noir, elle semblait flotter dans l'air. De temps à autre, un regard était jeté par-dessus son épaule, un regard prudent et craintif, mais pourtant las. Ce n'était pas la première fois que son père la poursuivait. La fuite était devenue la seule solution pour survivre. Le bruit des pas précipités de son paternel martelaient lourdement le sol. L'homme avait une corpulence plutôt massive et respirait de façon hachée, peinant à rattraper la jeune fille. Il était ivre comme souvent, voulant noyer ses émotions dans sa bouteille d'alcool, mais ne réussissant qu'à faire décupler sa rage et sa violence. Elle accélérait, voulant semer son père et traversa un champ, un deuxième et s'engouffra dans une forêt dense, alors même que le soleil se mourait, laissant place à la sphère argentée qu'était la lune. Les arbres aux longs troncs élancés semblaient imposants, leurs longs bras pendant vers le sol, leur tête regardant le ciel passant par tout temps, tantôt ensoleillé, tantôt pluvieux, la température douce et agréable ou aigre et inconfortable. La jeune fille ne s'arrêta pas et courait rapidement, s'enfonçant à travers les arbres et les buissons. L'homme perdait de la vitesse, hurlait maintes paroles inarticulées, menaçantes, mais l'adolescente n'écoutait pas, sachant pertinemment que son retour à la maison se passera très mal. Comme d'habitude. Cette situation était un enfer, mais rien à faire. C'était comme ça. Elle grimpa tel un jeune singe agile dans un arbre et s'installa contre le tronc rugueux, tout en surveillant son père passer sous elle, l'air furieux, mais marchant d'un pas de plus en plus hésitant à cause de l'alcool. Les yeux vitreux par le vin et la colère de ne pas pouvoir se défouler sur sa fille, l'homme fit volte-face et se traîna dans la direction d'où il venait, son ventre le faisant pencher dangereusement en avant, le faisant trébucher, le brouillard dû aux quelques bouteilles de vin de trop n'aidant pas. La jeune fille se permit de souffler et laissa couler deux-trois larmes solitaires, lassée par cette situation qui se répétait tellement souvent. Mais elle n'allait pas se laisser faire, elle n'allait pas abandonner si facilement, car elle n'était pas n'importe qui. C'était une battante qui voulait profiter de la vie. Shadows_of_soul, 11_mars_2021
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Enfance volée
Enfant, perdu au beau milieu d'un champ Regardant au loin l'horizon Enfant, pensant à la liberté, la belle liberté Puis à ce qui l'attendait de retour chez lui La peur qui lui tordait les entrailles, à chaque fois que lui, qu'il rentrait à la maison Demeure d'enfer, après une journée de travail, bonne ou non Équivalait à la même conséquence Violence physique ou morale, Coups ou insultes, Punitions justifiées ou non Provoquant maintes douleurs et blessures Détruisant un peu plus, l'âme innocente et lumineuse d'un enfant Adolescent, debout devant l'océan, L'espoir noyé depuis longtemps, Adolescent pensait à elle, La faucheuse de son enfance, et de nombreuses personnes bien aimées Entre pensées claires et sombres, Nuits blanches parsemées d'idées noires, Fenêtre ouverte, laissant s'engouffrer la plainte du vent, Plaques de cachets vides entassés sur le sol, la vie ne tenant plus qu'à un fil, Fil tenace grâce à plusieurs petites lueurs entremêlées, éclairssisantes le brouillard Jeune adulte se remémorra, passé, présent et avenir, avec ou sans plaisir, Son cœur noirci et brisé par son enfance, restera pourtant pur par son comportement Adulte ne saura pas comment se passera la vie, si il sera encore là dans dix ans ou s'il ne sera plus, fatigué et rongé par ses regrets et remords, ou sont-ce ses craintes qui le bloquent ? Enfant, perdu au beau milieu d'un champ Regardant au loin l'horizon Pensant à la liberté, la belle liberté, contemplant au loin la valse des oiseaux volant haut dans le ciel, libre, libre comme jamais. Shadows_of_soul, écrit le 27_janvier_2021
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Un renouveau
Mon âme, Mon esprit Aussi sombres Leurs idées, Leurs pensées soient-elles Deviennent Avec un instant d'écoute, plus claires Limpides Se libèrent Finit l'orage noir Plus de cumulonimbus De colère De peur D'angoisse Mon esprit est enfin libre Il est purifié Rempli d'espoir et Surtout, de bonheur Et joie de vivre Merci Merci pour tout Shadows_of_soul, novembre_2020
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Les yeux brillants des enfants
Le soleil avait disparu depuis un moment La nuit tombait Les cloches sonnèrent quatre, cinq fois Dehors, une légère brume voilait le ciel Une fine couche de neige recouvrait Plaines et montagnes Au loin, un écho de chant s'entendait Les enfants chantaient, Se demandaient ce qu'ils auront Comme cadeaux Quand viendrait le vieil homme À la barbe blanche Et le costume rouge Apparaissant une fois par année Sur son long traîneau, Tiré par ses rennes Transportant maintes marchandises S'arrêtant à chaque cheminée Déposant paquets au pied de l'arbre Décoré de belles bougies rouges De guirlandes colorées Et sur sa pointe L'étoile de Bethlehem Six coups de cloches sonnèrent L'heure du repas de Noël Rassemblant famille proche Et éloignée Les enfants, les yeux brillants Guettaient par la fenêtre L'arrivée du Père Noël Les adultes parlaient Détendus, heureux Après le repas dans la salle à manger Retour vers le sapin Au pied, une montagne de cadeaux Père Noël est passé ! Les enfants se pressaient Pour les ouvrir Remercier Tout le monde était heureux Ce soir, cette belle nuit Les étoiles brillaient haut dans le ciel Aujourd'hui, c'était Noël Shadows_of_soul, Noël_2020
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Pour une lueur de bonheur
Mon colibri, mon oiseau d'espoir et de liberté Tu ne sais pas à quel point tu m'apportes Sérénité et bonheur La lueur dans ton regard pétillant de joie éteint la douleur et comble le vide dans mon cœur détruit par le passé et tranquillise mon esprit perdu Ton cœur, en or massif D'au moins 24 carats Illumine ton sourire et me donne envie de te serrer tendrement dans mes bras Un jour, nos chemins déjà liés se croiseront et nous nous verrons Enfin en chair et en os J'attends avec hâte ce beau et magnifique jour qui sera notre J'espère du fond du cœur Que nous nous dirons en chœur "Je t'aime" Allongés côte à côte, les mains enlacées en observant les étoiles Et se dire que demain nous appartiendra
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Liens du cœur
Vivre pour les personnes qu'on aime Se battre pour vivre Essayer de rendre le monde Un peu meilleur Ne pas laisser en plan Notre monde En péril Dans la vie, il existe les amis, Les meilleurs amis, Et les frères et sœurs de cœur Le lien du sang ne veut rien dire contrairement aux liens du coeur Avoir des amis sur qui compter Les meilleurs amis se comptent Sur le bout des doigts Jamais ils trahiront Sont emplis de sagesse et de joie Ils illuminent notre vie À ceux qui disent être vos amis Mais qui vous poignardent dans le dos Laissez les partir, si ils ne sont pas heureux D'être votre compagnon Ils n'en valent pas la peine Moi j'vous dis, j'ai cru avoir trouvé maintes fois des confidents Mais je me suis trompée S'en rendre compte blesse M'a rongé à l'intérieur Mais cette année J'ai fait une merveilleuse rencontre Qui ne m'a jamais laissé tomber Qui est ma confidente Cette personne se reconnaîtra Merci, merci beaucoup pour tout, Je te promet de toujours être là pour toi, Parce que je tiens énormément à toi Tu n'as pas idée ♡ Shadows_of_soul, novembre_2020
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Une étoile est née
Mon frère, Tu ne sais probablement pas À quel point je tiens à toi Tu étais ma force, Mon courage, Ma volonté de vivre Quand il a commencé à t'insulter J'ai répondu Il t'a frappé ? J't'ai soigné Rabaissé ? J't'ai rassuré Malgré tout ça, tu remplissais mon esprit De rêves, de souhaits Tu m'as promis beaucoup de choses Que tout allait s'arranger Que tu n'allais pas me laisser Qu'on s'enfuirait un jour ensemble Mais ce jour là n'est jamais arrivé Car père ne le voulait pas Convoqués un soir dans la salle de l'enfer Il nous a frappé Insulté Tu étais déjà brisé Une âme brisée, mais pure Comme l'eau de notre lac favori Notre refuge quand ça devenait insupportable à la maison Puis il t'a forcé à le faire À commettre le geste ultime Je redoutais ce moment Je ne voulais pas que ce moment vienne Aussi rapidement Tu avais 10 ans Moi 6 Je ne voulais pas Je ne voulais pas que tu disparaisse Non, tu ne pouvais pas me laisser Non ! Et tu l'as fait J'voudrais ne pas y croire L'enfant en moi ne voulait pas y croire La déception et la peur savaient Que c'était fini Mon esprit ne désire plus rien Je suis vide Vide Vide Mon cœur aimerait ne plus souffrir Tu me manques Je me bat chaque jour Pour continuer à vivre Mais c'est dur Ça serait plus simple D'abandonner Grand frère, Je t'aime fort Désormais Tu seras mon étoile Promet moi de briller De me guider Et de me protéger Shadows_of_soul, novembre_2020
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De l'autre côté du miroir
Faire semblant que tout va parfaitement bien Ne rien montrer de son mal-être Rire au lieu de rester silencieux Sourire alors que les larmes veulent s'échapper Ne vouloir inquiéter personne Aider sans hésiter les autres dans le besoin Apprendre à prendre sur soi en extérieur Fondre en larmes le soir Ne pas réussir à dormir Penser que 'les pensées des nuits blanches sont bien noires' Écrire, rédiger ses doutes ses craintes puis déchirer la feuille S'isoler de plus en plus le soir Se détester en observant dans le miroir et ne pas se reconnaître Faire des sorties avec ses amis Se forcer à garder le masque d'impassibilité Et au fond, être désireux que quelqu'un s'inquiète quand bien même et dis 'arrête de dire que tout va bien alors que ça ne va pas, s'il te plaît' Mais souvent, cet appel à l'aide est inconnu pour les autres Commencer à se punir, à se rabaisser à longueur de journée Ne rien pouvoir avaler Rester parfois allongé en silence et regarder par la fenêtre Les milliards d'étoiles qui brillaient et semblaient pourtant ternes à la fois Perdre toutes sensations d'émotions au bout de quelques temps Sentir le courage disparaître au loin Puis l'espoir et enfin, la volonté de vivre Dire adieu sans un mot Shadows_of_soul, novembre_2020
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Notre beau ciel
La lune, d'un argent brillant Éclaire la nuit Les sombres ruelles De nos villes Et les étoiles Si belles et d'une clarté Exceptionnelle Provoquent sourires, Émerveillement Dans nos yeux Et nos esprits Shadows_of_soul, novembre_2020
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Métamorphose cristalline
Petite chenille Grandis, mûris Transforme-toi, métamorphose-toi Et un beau jour, prends ton envol Devenu désormais un magnifique papillon Aux ailes colorées tels que les vitraux Mais à la fragilité de verre Nourris ton esprit Découvre le monde Les fleurs et fougères dansantes En rythme avec le vent Envole-toi, découvre La chaleur du soleil sur tes ailes Attention à la pluie qui t'abîmerait Vole petit papillon, vole Shadows_of_soul, novembre 2020
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R comme rejet
Être rejeté partout où on va Être bousculé Frappé, insulté Jugé La solitude, ça fait mal Vous ne vous en rendez pas compte Vous, qui jugez sans essayer de comprendre Vous voulez être comme tout le monde Suivre le troupeau Tel des moutons Ne pas être différent Être trop simple d'esprit Ne pas avoir de propre opinion Non, vous ne comprenez pas Arrêtez de dire que vous savez tout Car vous ne savez rien Foutez la paix aux plus faibles, au plus jeunes que vous Aux personnes qui n'ont pas Le même avis Vous ne vous imaginez pas comment c'est peut-être chez eux -Tu t'es moqué de ce garçon parce qu'il pleurait ? Sa mère vient de mourir -Tu as pointé ce vieil homme et as fait une remarque déplacée sur ses nombreuses cicatrices ? Il a combattu loyalement pour son pays -Tu as bousculé et insulté cette fille En voyant ses habits en loques Et ses bleus ? Elle se fait battre à la maison Arrêtez s'il vous plaît de juger sans savoir Vous ne savez rien et saurez rien ! Vous avez entendu des rumeurs sur moi, mais comment pouvez vous déclarer que c'est la vérité ? Vous connaissez seulement mon prénom, vous me voyez sourire Mais ne voyez-vous pas qu'un sourire peut cacher Larmes et souffrances ? Arrêtez de juger sans savoir. Tout simplement. Merci. Shadows_of_soul, novembre 2020
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Les leçons de vie
Octobre 2020 Comment vivons-nous en ces temps complexes ? Pourquoi, pourquoi sommes-nous aussi égoïstes ? Pourquoi notre société décline-t-elle lentement sans que la plupart le remarquent ? Tout allait plutôt bien en ce mois de mars. Les gens sortaient librement, faisaient la fête le soir. Les enfants et les jeunes allaient en cours, et les adultes partaient pour le travail. Mais tout allait bien n'est ce pas ? Oui, tout allait bien. Jusqu'à ce fameux jour. Vendredi 13 mars. Le jour où tout bascula sur notre planète. Le jour où tout changea, pour ne plus revenir à la normale.. Ce fût une vague de surprises, de peurs, de craintes qui s'abattit sur le monde. Une épidémie circulait, circule toujours. Ce virus se nommait Covid-19 ou Coronavirus à cause de sa forme de couronne. Une couronne..comme un roi qui défiait le monde entier. Écoles, lieux de travail clos, cours en ligne, travail à distance. Plus de contact extérieur. La nouvelle situation fit surgir des questionnements, de l'appréhension. Comment va être l'avenir ? Le doute. Allons-nous perdre des personnes chères ? Le temps passait et de plus en plus de crainte faisaient surface. L'économie s'effondrait, obligeant les patrons à licencier parfois leurs employés.. Se remettre en question. "En faisant ça, que pourrait-on déclencher ?" "Pourquoi en sommes-nous là ?" "Pourquoi les cas augmentent aussi rapidement ?" "Quelle sorte de personne sommes-nous ?" "Et est-ce que tout redeviendra comme avant ?" Une chose est certaine malheureusement Le Covid n'est pas seulement une épidémie mais aussi une leçon de vie. Shadows_of_soul, _18.10.20
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La métamorphose d'un vampire
La métamorphose de cet être fantastique Commence par une morsure dans la nuit noire S'en suit une transformation sombre et mystique Sa vie sera que ténèbres et d'espoir noir Ses yeux brillent comme un rubis étincelant Ses dents longues et pointues se révélant Son sombre manteau flotte au gré du vent Ses souvenirs d'humains s'envolent en un instant Plus rien ne le retient de cet univers mortel Ce liquide carmin pour lui est delectant Le temps passe et continue pour cet immortel Il observe à ses pieds un disparu Avec acharnement il combattit Et dans la pénombre il reste à l'affût Shadows_of_soul, été 2020
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