Deux fleurs
Elles étaient au beau milieu d'un immense jardin couvert de leurs semblables et d'autres races. Elles menaient l'orchestre, faisaient obéir le vent, le temps, les gens. Les insectes craignaient de les butiner sans autorisation. L'une protégeait l'autre qui dirigeait tout dans l'ombre.
Deux boutons d'or, l'un vaillant et l'autre chef, pour un si grand jardin fleuri.
Elles étaient séparées des autres par un grand cercle d'herbe d'un vert pur qui ne poussait jamais. Elles menaient la danse, faisant participer le vent, le temps et les gens. Les mauvaises herbes du cercle vert et lisse fondaient sous tant de royauté, passant de rebelles à vulgaire engrais. L'impression montrait que les deux fleurs évoluaient grâce à la plèbe qu'était la flore, mais en réalité, une seule enflait.
Deux boutons d'or, l'un soumis et l'autre gonflé, pour un si grand jardin fleuri.
Elles étaient d'un jaune doré éclatant dès le majestueux lever du soleil, quelle que soit l'admirable saison présente. Aucun nuage n'existait pour les cacher. Elles volaient la vedette, écrasant dans leur splendeur le vent, le temps et les gens. La plus grosse sentait des ailes lui pousser et la protectrice ne pouvait guère l'arrêter : le mal était fait, et il fallait simplement attendre qu'elle ait pris suffisamment d'élan pour sa chute.
Deux boutons d'or, l'un inquiété et l'autre en danger, pour un si grand jardin fleuri.
Elles étaient en train de chanter avec le vent lorsque les mauvaises herbes luttèrent pour ne pas être de l'engrais, et réussirent à échapper à leur destin. Les deux fleurs ne savaient quoi faire. Elles assujettissaient le jardin, dominant le vent, le temps et les gens. Mais ce fut le dernier jour où elles le faisaient et, au moment où la plus grosse fleur se préparait à payer le prix de son orgueil, sa fidèle protectrice se mis devant.
Un bouton d'or, fané depuis la disparition de son compagnon.
Deux boutons d'or, l'un vaillant et l'autre chef, pour un si grand jardin fleuri.
Elles étaient séparées des autres par un grand cercle d'herbe d'un vert pur qui ne poussait jamais. Elles menaient la danse, faisant participer le vent, le temps et les gens. Les mauvaises herbes du cercle vert et lisse fondaient sous tant de royauté, passant de rebelles à vulgaire engrais. L'impression montrait que les deux fleurs évoluaient grâce à la plèbe qu'était la flore, mais en réalité, une seule enflait.
Deux boutons d'or, l'un soumis et l'autre gonflé, pour un si grand jardin fleuri.
Elles étaient d'un jaune doré éclatant dès le majestueux lever du soleil, quelle que soit l'admirable saison présente. Aucun nuage n'existait pour les cacher. Elles volaient la vedette, écrasant dans leur splendeur le vent, le temps et les gens. La plus grosse sentait des ailes lui pousser et la protectrice ne pouvait guère l'arrêter : le mal était fait, et il fallait simplement attendre qu'elle ait pris suffisamment d'élan pour sa chute.
Deux boutons d'or, l'un inquiété et l'autre en danger, pour un si grand jardin fleuri.
Elles étaient en train de chanter avec le vent lorsque les mauvaises herbes luttèrent pour ne pas être de l'engrais, et réussirent à échapper à leur destin. Les deux fleurs ne savaient quoi faire. Elles assujettissaient le jardin, dominant le vent, le temps et les gens. Mais ce fut le dernier jour où elles le faisaient et, au moment où la plus grosse fleur se préparait à payer le prix de son orgueil, sa fidèle protectrice se mis devant.
Un bouton d'or, fané depuis la disparition de son compagnon.
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