Terrorisée
Jamais on ne pourrait deviner que cette jeune demoiselle terrorisée fut en réalité la Magnificence du Paradis. Elle fuyait un danger, la peur dans tout le corps,elle le fuyait à l'aide de ses ailes immaculées au même titre que ses vêtements. Elle avait fui dans la Purgatoire, puis dans son monde à elle, celui qu'elle eut bâti à son image pour gouverner une société parfaite -du moins selon elle. Une quantité astronomique de haine la poursuivait. Il fallait fuir.
Cette entité n'était nul autre que sa sœur, la belle et sensuelle maîtresse des cordes. Mais pourquoi poursuivre sa propre sœur avec de telles intentions meurtrières ? Simplement parce que la Magnificence avait ôté un être cher à la vie de la plus sensuelle des Enfers. Mais qui serait cet être ?
Élido.
Le démon fugitif.
L'ange blonde vola jusqu'au plus haut nuage de son monde, puis, se croyant en sécurité, s'assit pour souffler. Voler paraissait plus simple que de courir, mais en réalité, c'était tout autant épuisant. Elle se laissa tomber sur la marche devant la prison pour les anges purs ratés -selon elle- et pleura en silence. Elle ne voulait pas mourir. Elle ne voulait pas mourir. Elle ne voulait pas mourir !
Soudain, une ombre surgit devant elle, la faisant crier de surprise. Elle vit sa sœur, volant à l'aide d'ailes ayant poussées par le pouvoir de la haine, la haine pure, qui la poussait à vouloir tuer sa sœur.
D'abord tétanisée, l'ange à la robe blanche se rua en courant dans le bâtiment caché dans les nuages, courant dans les couloirs infinis du labyrinthe qu'elle avait elle-même conçu. Elle perdit un escarpin, puis deux. Elle n'en avait cure. Elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas mourir. Elle hurlait à l'aide, implorait sa pitié, mais la seule réponse qu'elle obtint fut un rire sadique.
Qui eut crut que la dame la plus puissante du Paradis se trouverait dans un tel état de faiblesse ?
Oui, qui l'eut cru ?
La pauvre blonde s'enferma dans l'ancienne cellule de Tyrine, à présent déserte, l'ange pure accompagnant Even et Élido à leur châtiment. La Magnificence qui n'avait à présent de magnifique que le titre, se cacha dans le coin qui se situait à côté de la porte, ayant pour seule arme ses ongles légèrement aiguisés.
Mais, par bonheur ou malheur, la maîtresse des cordes avait trouvé la cachette de sa sœur. Face à la porte, elle hésita une petite seconde, puis ôta ses gants, révélant des griffes acérées. Elle commença à griffer la porte, si fort qu'elle en brisa une partie suffisamment grande pour y passer sa tête, son buste et surtout, son bras pour ouvrir la porte de l'intérieur. Elle se plaça dans le trou et, avec un grand sourire plein de folie et de sadisme, prononça trois mots :
« C'est Christy ! »
Alors la Magnificence hurla de terreur. Elle entailla la main de sa sœur -qui glissait vers la poignée- avec ses ongles, en lui hurlant d'arrêter, de la laisser.
Elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas mourir.
La démone aux cheveux de jais continua de briser la porte, à coups de griffes comme de poings. Chaque coup faisait hurler sa pauvre sœur, déformant son faciès de terreur.
Puis la porte tomba.
L'ange savait que sa petite sœur allait la tuer. Pourtant, elle se répétait toujours la même chose : elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas mourir. Non, elle ne le voulait pas.
Elle tenta de partir par la fenêtre, mais sa petite sœur lui trancha une aile, lui arrachant un puissant cri de douleur.
Elle ne voulait pas mourir.
Elle ne voulait pas mourir.
ELLE NE VOULAIT PAS MOURIR.
ELLE NE VOULAIT PAS MOURIR !
Sa dernière pensée fut pour l'époque où elle était la Magnificence, la Belle, l'Unique à la pureté aussi parfaite du Paradis. Puis elle sentit les griffes dans son cœur. Puis les ténèbres récupérèrent son âme souillée.
Cette entité n'était nul autre que sa sœur, la belle et sensuelle maîtresse des cordes. Mais pourquoi poursuivre sa propre sœur avec de telles intentions meurtrières ? Simplement parce que la Magnificence avait ôté un être cher à la vie de la plus sensuelle des Enfers. Mais qui serait cet être ?
Élido.
Le démon fugitif.
L'ange blonde vola jusqu'au plus haut nuage de son monde, puis, se croyant en sécurité, s'assit pour souffler. Voler paraissait plus simple que de courir, mais en réalité, c'était tout autant épuisant. Elle se laissa tomber sur la marche devant la prison pour les anges purs ratés -selon elle- et pleura en silence. Elle ne voulait pas mourir. Elle ne voulait pas mourir. Elle ne voulait pas mourir !
Soudain, une ombre surgit devant elle, la faisant crier de surprise. Elle vit sa sœur, volant à l'aide d'ailes ayant poussées par le pouvoir de la haine, la haine pure, qui la poussait à vouloir tuer sa sœur.
D'abord tétanisée, l'ange à la robe blanche se rua en courant dans le bâtiment caché dans les nuages, courant dans les couloirs infinis du labyrinthe qu'elle avait elle-même conçu. Elle perdit un escarpin, puis deux. Elle n'en avait cure. Elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas mourir. Elle hurlait à l'aide, implorait sa pitié, mais la seule réponse qu'elle obtint fut un rire sadique.
Qui eut crut que la dame la plus puissante du Paradis se trouverait dans un tel état de faiblesse ?
Oui, qui l'eut cru ?
La pauvre blonde s'enferma dans l'ancienne cellule de Tyrine, à présent déserte, l'ange pure accompagnant Even et Élido à leur châtiment. La Magnificence qui n'avait à présent de magnifique que le titre, se cacha dans le coin qui se situait à côté de la porte, ayant pour seule arme ses ongles légèrement aiguisés.
Mais, par bonheur ou malheur, la maîtresse des cordes avait trouvé la cachette de sa sœur. Face à la porte, elle hésita une petite seconde, puis ôta ses gants, révélant des griffes acérées. Elle commença à griffer la porte, si fort qu'elle en brisa une partie suffisamment grande pour y passer sa tête, son buste et surtout, son bras pour ouvrir la porte de l'intérieur. Elle se plaça dans le trou et, avec un grand sourire plein de folie et de sadisme, prononça trois mots :
« C'est Christy ! »
Alors la Magnificence hurla de terreur. Elle entailla la main de sa sœur -qui glissait vers la poignée- avec ses ongles, en lui hurlant d'arrêter, de la laisser.
Elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas mourir.
La démone aux cheveux de jais continua de briser la porte, à coups de griffes comme de poings. Chaque coup faisait hurler sa pauvre sœur, déformant son faciès de terreur.
Puis la porte tomba.
L'ange savait que sa petite sœur allait la tuer. Pourtant, elle se répétait toujours la même chose : elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas mourir. Non, elle ne le voulait pas.
Elle tenta de partir par la fenêtre, mais sa petite sœur lui trancha une aile, lui arrachant un puissant cri de douleur.
Elle ne voulait pas mourir.
Elle ne voulait pas mourir.
ELLE NE VOULAIT PAS MOURIR.
ELLE NE VOULAIT PAS MOURIR !
Sa dernière pensée fut pour l'époque où elle était la Magnificence, la Belle, l'Unique à la pureté aussi parfaite du Paradis. Puis elle sentit les griffes dans son cœur. Puis les ténèbres récupérèrent son âme souillée.
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