13 l'appel du désirs
Ils étaient rentrés, mais Sirius repartit aussitôt. Il se rendit chez Andromeda.
- Tout va bien, ici ? Demanda t'il en arrivant.
- Oh oui, il a été doux comme un agneau. Et toi, tout va comme tu veux ?
- Ça avance bien. Je vais le voir.
Régulus était assis sur un petit lit en fer, appuyé dos au mur, la tête contre la pierre, les jambes repliées contre lui.
Dès qu'il entendit des pas, il se leva d'un bond.
- C'est bon, Andy, tu t'es assez vengé, non ? Ah, c'est toi. Qu'est ce que tu veux ?
Sirius sourit.
- Je suis juste venu te dire qu' on l'a détruit. On a réussi.
- Tant mieux. Dit il, soulagé. Et.. Les parents ?
- QU'EST CE QU'ON EN A À FOUTRE, DES PARENTS !
- TOI, PEUT ÊTRE, MAIS PAS MOI !
- ÇA VA, ILS VONT BIEN JE LES AI PAS TUÉ. Ils me croient mort. Je peux te dire qu'ils ont été soulagés, de savoir que TOI, tu étais vivant.
- Ils tiennent à toi, tu sais, c'est juste qu'ils ne savent pas le montrer.
- Te fatigues pas, je me fous de ce qu'ils pensent, ressentent ou disent, depuis que j'ai onze ans. Je vois que tu es bien installé.
- Tu te fous de moi ? Non, mais regarde où je suis ?
- OHHHH CA VA, LÀ, TU DEVRAIS ÊTRE MORT À L'HEURE QU'IL EST. TU DEVRAIS NOUS REMERCIER, AU LIEU DE TE PLAINDRE.
Il se rassit sur le lit, qui grinça, et se prit la tête dans les mains.
- Tu as raison.. Je sais, c'est stupide. Mais... Je me sens tellement idiot !
Sirius soupira.
- On commet tous des erreurs, Reg, mais, les reconnaître, tenter de les réparer, c'est déjà une grande marque d'intelligence.
- J'étais tellement sûr qu'ils avaient raison. Dit il avec amertume.
- tu as été endoctriné, depuis ta naissance. Ils ont tout fait pour que toi, au moins, tu suives leurs traces, ils ne t'ont laissé aucune alternative.
- Mais tu l'as dit. J' avais le choix ! J'aurais pu dire non.. Tu l'as bien fait, toi !
- C'est différent ! C'est justement parce que moi, je me suis rebelé, que toi, tu n'as pas eu le choix de le faire. Parce que je n'étais pas le fils qu'ils auraient voulu, ils ont fait en sorte que toi, tu le sois.
- Non, c'est plus simple que ça. Je suis faible. Faible et lâche !
- Arrête.
- Non, c'est vrai. J'ai choisi de les suivre. Parce que c'était plus facile. Depuis toujours, quand je te voyais prendre des coups, je me disais que je ne voulais pas que ça m'arrive. Je n'ai pas ta force, ta volonté. ton courage. La preuve, quand j'ai cassé la statuette, je t'ai laissé t'accuser. J'avais tellement peur de prendre un doloris...si j'avais eu le courage de me dénoncer, tu te serais pas enfui.
Sirius soupira.
- Si, je l'aurais fait. Peut être pas ce soir là, mais un autre jour, un autre Doloris, et je serais parti. Je n'attendais qu'une occasion, et c'est toi qui me l'as donné. Et grâce à toi, j'ai vécu la meilleure année de toute ma vie. En dehors du temps que j'ai passé avec Meredith.
- Je suis désolé, de ce qui lui est arrivé.
- J'aurais dû la protéger.
- Tu ne peux pas sauver le monde à toi tout seul.
- Mais ELLE, j'aurais dû la sauver.
- J'ai tué Aiden. Je l'aimais, et je l'ai tué. J'aurais pu refuser. J'aurais pu lui faire un Fuck, et accepter de mourir, sans avoir le sang de l'homme que j'aime sur les mains.
- Il n'y a pas de mal à vouloir survivre.
- Mais toi, tu aurais refusé. Tu n' aurais jamais accepté de tuer Meredith pour sauver ta peau.
- Qui sait ce qu' on peut faire, quand on est confronté à la mort ?
- Je te connais, Sirius. Je t'ai vu encaisser des Doloris, te relever, et les regarder droit dans les yeux, sans trembler. Je sais que toi, tu n'aurais jamais fait le quart de ce que j'ai fait.
J'ai toujours envié ton courage, et ta force de caractère. J'aurais voulu être comme toi.
- Je n'ai aucun mérite. Je suis né comme ça, avec la rébellion dans le sang. Et tu as plus de courage que tu ne le crois. Et puis, je suis loin d'être parfait...Je vais devoir te laisser. Mais je reviendrais vite.
Il se leva d'un bond.
- Me laisse pas avec elle. Je peux sûrement vous aider. Donne moi une chance de me racheter.
- On verra ça plus tard, salut Reg.
- Non, Sirius, attends.. SIRIUS...
Mais il avait déjà disparu.
Régulus se laissa choir sur le lit à barreaux, et se replia sur lui même.
Lorsque Sirius remonta sur sa moto, les pensées contradictoires, se bousculaient dans sa tête. Il avait de la peine pour son frère, il s'en voulait de devoir le laisser dans cette cave. Mais il lui en voulait, aussi, d''avoir été faible, et lâche, d'avoir choisi le mauvais camp, plus par facilité que par conviction, de ne pas l 'avoir prévenu de la défection de Peter, de ne pas lui avoir dit, que Meredith était en danger. Et puis, il s' en voulait à lui même, il se sentait fautif. Il n'avait pas su protéger son petit frère. Il l'avait abandonné, comme il avait abandonné Meredith, au profit des Maraudeur. Par pur égoïsme, il avait choisi James, plutôt que son frère, et son amie de toujours. Parce que la vie qu'ils lui offraient, était plus attractive, plus facile, que de devoir arracher Régulus aux convictions familiales. Et puis, tant qu'ils avaient un fils obéissant sur lequel projeter leurs abjectes ambitions, ils lui fichaient la paix. Au fond, lui aussi, était lâche. Cette idée lui fit horreur, mais elle n'en était pas moins réelle. Il poussa un gémissement.
Il aurait voulu que Meredith soit là. Plus que jamais, son absence se faisait cruellement sentir. Il avait besoin d'elle, comme de l'air qu'il respirait. Une lame de douleur lui serra le cœur. Il aurait voulu enfouir sa tête dans sa poitrine, sentir ses mains, dans ses cheveux, sur sa joue. Il invoqua son souvenir, ses yeux bruns, rieurs, aux longs cils noirs, mais l'image qui s'imposa à lui, n'était pas celle à laquelle il s'attendait.
Au lieu du visage de Meredith, c'est celui d'Hermione qui apparut. Il fut si surprit qu'il s' arrêta net. Comment était ce possible ? Comment Hermione pouvait elle surgir dans son esprit ? Certes elle était belle, séduisante et attirante. Il la trouvait émouvante et touchante, et vulnerable, aussi, passionnée, intelligente, cultivée, Et Merlin, il pensait bien ne plus jamais être capable d'éprouver une telle attirance. Carresser sa peau, embrasser ses lèvres, il se crispa. Ça va pas, non ? D'accord, il était toujours capable d'éprouver du désir, ce qu'il n'aurait pas cru possible, mais pas avec elle, pas avec Hermione. Elle méritait tellement mieux, qu'une histoire sans lendemain, car c'était tout ce qu'il pouvait lui offrir. Son cœur appartenait à une autre, pour toujours et à jamais. Et puis, il ne voulait plus jamais aimer. Cela faisait trop mal.
Frustré, il accéléra. La moto bondit.
Lorsqu'il franchit la porte du QG, il tomba sur Fabian.
- Tu es blessé ? Lui demanda t'il, en le voyant couvert de sang.
- Non, c'est le sang d'Emmeline.
- Quoi ? Mais... Comment va t'elle ?
- Ça ça aller, d'après Marion.
- Qu'est ce qui s'est passé ?
- Une bande de mangemorts nous est tombé dessus, alors qu'on évacuait une famille.
- Les Lestrange ? Demanda Sirius, d'une voix altérée.
- Non. Il n'y a aucune trace d'eux, depuis... Fabian n'osa pas prononcer son nom, mais le spectre de Meredith, flottait entre eux.
- Tu me le dirais, hein, si tu les croisais quelque part ? Tu me préviendrais ?
- Sirius...
- S'il te plaît, Fabian. Je ne sais pas où ils se terrent, j'ai cherché partout.
- Écoute, je comprends que tu veuilles... Te venger. À ta place, je ferais sûrement la même chose, mais.. Ce n'est pas la solution.
Sirius soupira.
- Tu n'es pas à ma place, et puis, que quelqu'un arrête les Lestrange, c'est plutôt une bonne chose, non ?
- Les arrêter, ou les tuer ?
Il haussa les épaules.
- Qu'elle différence ça fait ?
- Tu risque de te faire tuer, tu le sais ? Tu es leur prochaine cible.
- Je n'ai plus rien à perdre.
- Sirius...
- Ça va, Fabian, je vais bien, je sais ce que je fais. Juste, envoie moi un message, si tu les rencontres. Si tu ne le fais pas pour moi, fais le pour Meredith, ou pour vous tous. On vivras tous mieux, sans eux.
Puis, il monta dans la bibliothèque. Il n'avait pas envie de se retrouver face à Hermione, et en même temps, il ne pouvait pas, l'éviter. Il devait prendre sur lui.
- Ah, s'écria Lily, enfin, on commençait à s'inquiéter.
- J'ai croisé Fabian, il y a eu du grabuge, aujourd'hui.
- Oui, mais rien de grave. Dit James. Et avant que tu poses la question, c'était pas les Lestrange.
- Je sais. J'ai déjà demandé.
- Je t'ai gardé une assiette au chaud, dit Lily.
- merci. Vous avez déjà mangé ?
- oui, dit Remus. On attendait plus que toi, pour parler du prochain objet démoniaque.
Sirius évitait de croiser le regard d'Hermione
- Bon, dit il en mangeant sa part de ragoût de mouton aux pommes de terre. alors ?
Hermione soupira.
- Les choses vont se compliquer, à partir de là. Il reste deux objets. Le journal de Jedusor, et la coupe d'Elga Pouffsouffle.
- Tu ignores ou ils se trouvent, c'est ça ? Demanda Remus.
- Dans ce cas, dit Lily, il faut partir de ce que tu sais. À ton époque, ou se trouvaient ces objets ?
- Le journal à été placé dans les affaires de Ginny Weasley, par... Elle fixa Sirius, qui fit semblant de se préoccuper de son morceau de mouton. Lucius Malefoy.
Sirius manqua s'étouffer.
- Malefoy, tu es sûr ?
- Oui. Il a provoqué une altercation chez Fleury et Bott, et en a profité pour glisser le Journal, dans le chaudron de Ginny.
- Donc, c'est Malefoy qui l'a.
- J'espère, en tout cas, sinon, c'est peut être Vous savez qui. Mais comment Malefoy l'a eu en sa possession, ça je l'ignore.
- Et bein, dit Remus, ça va pas être simple, en tout cas.
- Si ça l'est. Dit Sirius. On va entrer dans le manoir de Malefoy, et on le forcera à nous le donner.
- Sirius.... Le manoir est sûrement protégé, on y entrera pas comme ça. Dit Remus.
- On est bien rentré chez les Black et les Lestrange, quand on cherchait Me... Commença James, avant de s'interrompre.
- les Black n'étaient pas des mangemorts, et les Lestrange n'étaient pas là. D'ailleurs, qu'est ce qu'on fait, hein, si ils sont chez les Malefoy ? Parce que Malefoy, lui c'est un mangemort. Et son manoir sert peut être de base aux partisans de tu sais qui. maintenant que le Manoir Lestrange à brûlé.
- J'espère bien qu'ils y seront. Dit Sirius. Sinon, je suis sûr que ma chère cousine sait où se trouve sa sœur.
- Et si. Lui y est aussi ? Demanda James. , qu'est ce qu' on fait ? On l' l'interpelle gentiment ? EH, face de serpent, tu veux bien nous dire où t'as planqué tes deux derniers Horcruxes ?
- J'en sais rien. Répliqua Sirius..
- Et que se passera t'il, si on se fait tuer, hein ? poursuivit Remus. Que deviendront les Horcruxes ?
- Hermione, dit quelque chose dit Lily.
Elle soupira.
- Sirius, je sais à quel point tu veux te venger, et je ne demanderais pas mieux que de voir les Lestrange rendre leur dernier souffle, mais ce n'est vraiment pas le moment de se lancer dans une vendetta. Même si on sort vivant du manoir, mais que l'Horcruxe n'y est pas, Vous savez qui comprendra qu'on les cherche, il nous traquera. Et s'il nous tue avant qu'on ait détruit les Horcuxes, ou s'il en créé d'autres, dont nous ignorons tout...
- Oui, on aura fait tout ça pour rien. Admit Remus.
- Hermione à raison. Jusqu'ici, c'était plutôt facile, et on a pu agir avec discrétion. Mais, à présent, les choses deviennent plus délicates. Si on met la puce à l'oreille de Voldy, il prendra des mesures pour protéger les Horcruxes qui lui restent, et en créera d' autres. Reconnut James.
- Très bien, grogna Sirius, dans ce cas, qu'est ce que tu suggères ? Demanda t'il avec humeur.
- Hermione, le dernier Horcruxe, la coupe, tu la trouvé où ?
Elle regarda Sirius.
- Dans le coffre fort de Bellatrix Lestrange.
Sirius lui adressa un regard surpris.
- Chez Gringott ? Demanda t'il.
Elle hocha la tête.
- Mais... Comment diable êtes vous entrés dans son coffre ? Demanda Remus.
- Grâce au polynectar. J'ai pris l'apparence de Bellatrix, et un gobelin, nous à aidé. Elle leur raconta comment ils s'étaient retrouvés prisonniers au manoir Malefoy, comment Bellatrix l'avait torturée, et comment un elfe de maison les avaient sauvé.
- Et bien, dit Lily, vous avez eu beaucoup de chance.
- Tu es très courageuse. Dit Remus.
Elle rougit.
- On avait la baguette de Bellatrix, et quelques uns de ses cheveux, poursuivit elle. j'ai pris son apparence, et Grypsec, nous a aidé. Mais dans la banque, nous avons dû utiliser un maléfice de confusion.
- Et qu'as tu promis au Gobelin, en échange de son aide ? Demanda Sirius, sèchement.
- L'épée de Gryffondor.
- Rien que ça ! S'exclama t'il.
- Et alors, demanda Lily, comment vous en vous sortis ?
Elle sourit
- À dos de dragon.
- Quoi ? S'exclama James.
Elle leur raconta comment après avoir récupéré la coupe, et avoir été trahi par le gobelin, ils durent s'enfuir sur le dos du dragon qui gardait la salle des coffres.
- Wouah ! S'écria James. Ça j'aurais adoré le faire.
- Et bein, dit Sirius, légèrement moqueur, vous n'aimez pas faire simple, on dirait.
- Parce que toi, tu aurais trouvé une meilleure solution, peut être. S'exclama Remus.
- En tout cas, j'aurais pris le temps d'y réfléchir, au lieu de me jeter tête baissée, dans les problèmes. D'ailleurs, ce plan était tellement foireux que je suis à peu prés sûr que c'est ton fils qui l'a concocté James, je me trompe ?
- L'idée était de Harry..
- Ah, tu vois ! S'exclama Sirius.
- MAIS, poursuivit Hermione, nous étions tous d'accord.
- Ce qui prouve que les nouvelles générations ne sont pas plus malignes que les anciennes, grogna Sirius..
- Tu as quelque chose à dire contre mes plans ? Dit James.
- Ils ont tendance à toujours finir en catastrophe. Et apparemment, c'est aussi le cas de ton fils.
- Personne ne t'a jamais forcé à les suivre.
- Il fallait bien que je t'empêche de te faire tuer.
- BON ! STOP, Tous les deux. Dit Lily. Sirius, on a compris, tu es de mauvaise humeur, on ne réglera rien ce soir dans ces conditions. On est tous fatigués, par conséquent, je pense qu'il vaut mieux remettre cette conversation à demain. Bonne nuit tout le monde. James.....
- Tu as raison, j'arrive. Bonne nuit.
- Bon, la nuit porte conseil, j'imagine. Dit Remus, Bonne nuit tout le monde
Sirius se leva, et arpenta la bibliothèque, de long en large, il se déplaçait avec souplesse, comme un grand fauve.
Hermione, l'observait, assise à table.
Il semblait à bout de nerf.
Elle soupira. Malgré elle, elle ne pouvait s'empêcher d'admirer la silhouette mince et élancée du jeune homme, la grâce et la puissance, qui émanaient de chacun de ses mouvements, son allure fière et altière. Elle se surprit à imaginer ses doigts, dans les cheveux noirs et soyeux. Comment un homme pouvait avoir autant de sensualité ?
Il se retourna et posa sur elle ses yeux gris acier.
- T'es encore là ? Je croyais que tu étais allée te coucher.
- Non, je.. Je pourrais pas dormir.
Il se laissa tomber sur une chaise.
Ses cheveux tombaient devant ses yeux, elle réprima le geste de les repousser en arrière.
- Moi non plus.
Elle brulait d'envie de lui demander ce qui le tracassait, mais il y avait une telle tension, qu'elle n'osa pas dire un mot.
Il était d'une beauté à couper le souffle, un charme animal, sauvage, dangereux.
Elle luttait pour se souvenir de lui, à son époque, si émacié, qu'il paraissait vingt ans de plus que son âge, le regard hagard et douloureux, avait perdu de son éclat, ses mouvements étaient plus raides, moins gracieux, il avait perdu de son charme, mais pas son élégance naturelle. Et il n'avait plus rien du jeune homme insolent et arrogant, qui se tenait devant elle..
C'est le parrain de Harry ! Se répétait elle en boucle. Il a vingt ans de plus que toi.
Mais l'homme qui se tenait devant elle, avait vingt ans, et elle se sentait irrésistiblement attiré par lui.
- Sirius...
Il se tourna vers elle, et ce qu'elle lut sans ses yeux, la fit frémir.
Il se leva, lui prit la main, et l'attira à lui. Hypnotisée par le désir qui flambait dans les yeux gris, elle se laissa faire.
Il prit son visage en coupe, et un frisson la parcourut. Il plongea ses yeux dans les siens, carressa sa joue
De son pouce. Son cœur battait si fort, qu'elle craignait qu'il ne jaillisse de sa poitrine.
Il lut dans les yeux de la jeune femme, la réponse à sa question muette, et lentement, ses lèvres se posèrent sur les siennes, dans un lent baiser, doux, et exigeant, auquel elle répondit avec fougue.
Lorsqu'il se détacha d' elle, elle poussa un gémissement, et se colla à lui.
Sirius luttait comme un damné, pour garder la tête froide, mais le désir broyait sa volonté, dans un étau de passion. Comme si son corps, ses sens, se réveillaient d'un long sommeil, et prenaient le contrôle de son esprit.
Il sentait contre le tissu fin de sa chemise, le cœur d'Hermione, qui battait à l'unisson du sien. Son odorat se remplissait des effluves de son parfum.
Il appuya son front brûlant contre le sien, et lentement, degraffa le chemisier de la jeune sorcière.
Elle devait l'arrêter, maintenant. Après, ce serait trop tard. Mais elle n'était plus maître d'elle même. Son corps était autonome, et son esprit en berne. Le désir violent qui la faisait trembler, était presque douloureux. Ses jambes ne la portaient plus.
Il s'écarta légèrement pour admirer son corps, dénudé, degrapha d'une main habile le soutien gorge de la jeune sorcière, puis, il fondit sur sa gorge, y déposant des baisers brulants, et doux. Elle rejeta la tête en arrière, cambrant les reins, l'invitant à poursuivre son exploration, tandis que des vagues de plaisirs déferlaient en elle. Jamais encore elle n'avait vécu une telle expérience. Les baisers de Sirius n'avait rien à voir, avec ceux de Ron, innocents, presque hésitants, ceux d'un adolescent sans expérience. Rien à voir avec ceux, presque brutaux de Viktor, ou maladroits de Cormac. Non, ceux là étaient ceux d'un homme d'expérience, doux, exigeants, ill lui brulaient la peau.
Il s'empara d'un sein, et elle gémit.
Elle enfouit ses mains dans les cheveux noirs, il descendit le long de son ventre, dégrapha son jean, qu'il fit glisser le long de ses cuisses fuselées.
Elle fut bientôt nue, devant lui, il prit le temps de la regarder, elle tremblait.
Il déglutit.
- Tu es tellement belle. Dit il d'une voix rauque, vibrante du désir qui le consummait. Il arracha sa chemise, fit glisser son jean, le long de ses cuisses aux muscles longs et puissants.
Elle ne parvenait pas à détacher ses yeux du corps viril de Sirius.
Il la souleva, et la déposa délicatement sur le canapé.
Elle aurait dû, l'arrêter lui dire....mais elle n'était plus capable de la moindre pensée cohérente.
- Attends. Lui dit il.
Il prit sa baguette, articula des paroles qu'elle ne comprit pas, et reprit l'exploration de son corps. Lorsque ses lèvres et sa langue franchirent la barrière humide de son intimité, elle se cambra, et poussa un gémissement rauque.
Il s 'allongea sur elle, et la pénétra en douceur.
Elle était entièrement offerte au paisir qui l' envahissait, annihilait sa raison. C'était trop tard, pour reculer, pour dire non.. Elle avait laissé passer sa chance. Son corps en voulait d'avantage. C'était lui, qui commandait.
Sirius s'arrêta pourtant, incrédule.
Ses yeux s'arrondirent et il observa la jeune femme, stupéfait.
- Hermione...
- viens. Pourquoi tu t'arrêtes ?
- Tu aurais dû me le dire.
Elle ne comprenait pas. Pourquoi il s'arrêtait ? Qu'avait elle fait de mal ?
- Viens !
L'appel, impératif, eut raison de ses hésitations, et il reprit le lent va et vient, entre ses hanches. Doucement, lentement, pour ne pas lui faire mal, troublé par son innocence.
S'emparant de ses lèvres, carressant ses seins, avec délicatesse. L'amenant jusqu'au paroxysme d'un plaisir partagé, au bord d'un gouffre, où ils sombrèrent ensemble. Essouflés, et en sueur, le cœur battant presque jusqu' à l'implosion.
Il se dégagea aussitôt, et se laissa choir sur le tapis. Il rejeta sa tête en arrière, sur le bas ventre de la jeune femme.
Il reprit lentement sou souffle, et se mit à genoux devant elle. Il était inquiet.
- Ça va ? Lui demanda t'il, conscient d'être maladroit.
Il était sérieux, là ? Elle ne s'était jamais sentie aussi bien.
Son corps alangui, était à bout de force. Le souffle court, les battements de cœur irréguliers, le corps encore frissonnant de plaisir, elle aurait voulu lui crier qu'elle allait merveilleusement bien.
Au lieu de ça, elle se redressa sur un coude, pour lui faire face.
- Oui, pourquoi ?
Il soupira
- Tu aurais dû me dire que tu n'avais aucune expérience
Cela lui fit l'effet d'une giffle.
Tout à coup, elle avait honte, de s'être livrée ainsi. Elle se redressa, se cacha les seins, consciente que c'était idiot.
- Je suis désolée de ne pas avoir été à la hauteur. Dit elle sèchement.
Il fronça les sourcils, comme s'il ne comprenait pas ou elle voulait en venir, et soupira
- Hermione.. Tu étais parfaite. C'est juste que si j'avais su, j'y serais allé plus doucement. J'aurais pu te faire mal. Une première fois, peut être traumatisant, tu sais.
Elle se sentit aussitot soulagée, mais elle rougit pourtant de plus belle.
- Je... Non, c'était très bien, je.. J'ai pas eu mal.
Il lui sourit.
- Tant mieux. Prête pour un second round ?
Elle le regarda ahurie. Il était sérieux, là ? Elle n'était pas encore remise du choc du premier.
Prenant son silence pour une acceptation, il l'embrassa et l'attira sur le tapis.
- Tout va bien, ici ? Demanda t'il en arrivant.
- Oh oui, il a été doux comme un agneau. Et toi, tout va comme tu veux ?
- Ça avance bien. Je vais le voir.
Régulus était assis sur un petit lit en fer, appuyé dos au mur, la tête contre la pierre, les jambes repliées contre lui.
Dès qu'il entendit des pas, il se leva d'un bond.
- C'est bon, Andy, tu t'es assez vengé, non ? Ah, c'est toi. Qu'est ce que tu veux ?
Sirius sourit.
- Je suis juste venu te dire qu' on l'a détruit. On a réussi.
- Tant mieux. Dit il, soulagé. Et.. Les parents ?
- QU'EST CE QU'ON EN A À FOUTRE, DES PARENTS !
- TOI, PEUT ÊTRE, MAIS PAS MOI !
- ÇA VA, ILS VONT BIEN JE LES AI PAS TUÉ. Ils me croient mort. Je peux te dire qu'ils ont été soulagés, de savoir que TOI, tu étais vivant.
- Ils tiennent à toi, tu sais, c'est juste qu'ils ne savent pas le montrer.
- Te fatigues pas, je me fous de ce qu'ils pensent, ressentent ou disent, depuis que j'ai onze ans. Je vois que tu es bien installé.
- Tu te fous de moi ? Non, mais regarde où je suis ?
- OHHHH CA VA, LÀ, TU DEVRAIS ÊTRE MORT À L'HEURE QU'IL EST. TU DEVRAIS NOUS REMERCIER, AU LIEU DE TE PLAINDRE.
Il se rassit sur le lit, qui grinça, et se prit la tête dans les mains.
- Tu as raison.. Je sais, c'est stupide. Mais... Je me sens tellement idiot !
Sirius soupira.
- On commet tous des erreurs, Reg, mais, les reconnaître, tenter de les réparer, c'est déjà une grande marque d'intelligence.
- J'étais tellement sûr qu'ils avaient raison. Dit il avec amertume.
- tu as été endoctriné, depuis ta naissance. Ils ont tout fait pour que toi, au moins, tu suives leurs traces, ils ne t'ont laissé aucune alternative.
- Mais tu l'as dit. J' avais le choix ! J'aurais pu dire non.. Tu l'as bien fait, toi !
- C'est différent ! C'est justement parce que moi, je me suis rebelé, que toi, tu n'as pas eu le choix de le faire. Parce que je n'étais pas le fils qu'ils auraient voulu, ils ont fait en sorte que toi, tu le sois.
- Non, c'est plus simple que ça. Je suis faible. Faible et lâche !
- Arrête.
- Non, c'est vrai. J'ai choisi de les suivre. Parce que c'était plus facile. Depuis toujours, quand je te voyais prendre des coups, je me disais que je ne voulais pas que ça m'arrive. Je n'ai pas ta force, ta volonté. ton courage. La preuve, quand j'ai cassé la statuette, je t'ai laissé t'accuser. J'avais tellement peur de prendre un doloris...si j'avais eu le courage de me dénoncer, tu te serais pas enfui.
Sirius soupira.
- Si, je l'aurais fait. Peut être pas ce soir là, mais un autre jour, un autre Doloris, et je serais parti. Je n'attendais qu'une occasion, et c'est toi qui me l'as donné. Et grâce à toi, j'ai vécu la meilleure année de toute ma vie. En dehors du temps que j'ai passé avec Meredith.
- Je suis désolé, de ce qui lui est arrivé.
- J'aurais dû la protéger.
- Tu ne peux pas sauver le monde à toi tout seul.
- Mais ELLE, j'aurais dû la sauver.
- J'ai tué Aiden. Je l'aimais, et je l'ai tué. J'aurais pu refuser. J'aurais pu lui faire un Fuck, et accepter de mourir, sans avoir le sang de l'homme que j'aime sur les mains.
- Il n'y a pas de mal à vouloir survivre.
- Mais toi, tu aurais refusé. Tu n' aurais jamais accepté de tuer Meredith pour sauver ta peau.
- Qui sait ce qu' on peut faire, quand on est confronté à la mort ?
- Je te connais, Sirius. Je t'ai vu encaisser des Doloris, te relever, et les regarder droit dans les yeux, sans trembler. Je sais que toi, tu n'aurais jamais fait le quart de ce que j'ai fait.
J'ai toujours envié ton courage, et ta force de caractère. J'aurais voulu être comme toi.
- Je n'ai aucun mérite. Je suis né comme ça, avec la rébellion dans le sang. Et tu as plus de courage que tu ne le crois. Et puis, je suis loin d'être parfait...Je vais devoir te laisser. Mais je reviendrais vite.
Il se leva d'un bond.
- Me laisse pas avec elle. Je peux sûrement vous aider. Donne moi une chance de me racheter.
- On verra ça plus tard, salut Reg.
- Non, Sirius, attends.. SIRIUS...
Mais il avait déjà disparu.
Régulus se laissa choir sur le lit à barreaux, et se replia sur lui même.
Lorsque Sirius remonta sur sa moto, les pensées contradictoires, se bousculaient dans sa tête. Il avait de la peine pour son frère, il s'en voulait de devoir le laisser dans cette cave. Mais il lui en voulait, aussi, d''avoir été faible, et lâche, d'avoir choisi le mauvais camp, plus par facilité que par conviction, de ne pas l 'avoir prévenu de la défection de Peter, de ne pas lui avoir dit, que Meredith était en danger. Et puis, il s' en voulait à lui même, il se sentait fautif. Il n'avait pas su protéger son petit frère. Il l'avait abandonné, comme il avait abandonné Meredith, au profit des Maraudeur. Par pur égoïsme, il avait choisi James, plutôt que son frère, et son amie de toujours. Parce que la vie qu'ils lui offraient, était plus attractive, plus facile, que de devoir arracher Régulus aux convictions familiales. Et puis, tant qu'ils avaient un fils obéissant sur lequel projeter leurs abjectes ambitions, ils lui fichaient la paix. Au fond, lui aussi, était lâche. Cette idée lui fit horreur, mais elle n'en était pas moins réelle. Il poussa un gémissement.
Il aurait voulu que Meredith soit là. Plus que jamais, son absence se faisait cruellement sentir. Il avait besoin d'elle, comme de l'air qu'il respirait. Une lame de douleur lui serra le cœur. Il aurait voulu enfouir sa tête dans sa poitrine, sentir ses mains, dans ses cheveux, sur sa joue. Il invoqua son souvenir, ses yeux bruns, rieurs, aux longs cils noirs, mais l'image qui s'imposa à lui, n'était pas celle à laquelle il s'attendait.
Au lieu du visage de Meredith, c'est celui d'Hermione qui apparut. Il fut si surprit qu'il s' arrêta net. Comment était ce possible ? Comment Hermione pouvait elle surgir dans son esprit ? Certes elle était belle, séduisante et attirante. Il la trouvait émouvante et touchante, et vulnerable, aussi, passionnée, intelligente, cultivée, Et Merlin, il pensait bien ne plus jamais être capable d'éprouver une telle attirance. Carresser sa peau, embrasser ses lèvres, il se crispa. Ça va pas, non ? D'accord, il était toujours capable d'éprouver du désir, ce qu'il n'aurait pas cru possible, mais pas avec elle, pas avec Hermione. Elle méritait tellement mieux, qu'une histoire sans lendemain, car c'était tout ce qu'il pouvait lui offrir. Son cœur appartenait à une autre, pour toujours et à jamais. Et puis, il ne voulait plus jamais aimer. Cela faisait trop mal.
Frustré, il accéléra. La moto bondit.
Lorsqu'il franchit la porte du QG, il tomba sur Fabian.
- Tu es blessé ? Lui demanda t'il, en le voyant couvert de sang.
- Non, c'est le sang d'Emmeline.
- Quoi ? Mais... Comment va t'elle ?
- Ça ça aller, d'après Marion.
- Qu'est ce qui s'est passé ?
- Une bande de mangemorts nous est tombé dessus, alors qu'on évacuait une famille.
- Les Lestrange ? Demanda Sirius, d'une voix altérée.
- Non. Il n'y a aucune trace d'eux, depuis... Fabian n'osa pas prononcer son nom, mais le spectre de Meredith, flottait entre eux.
- Tu me le dirais, hein, si tu les croisais quelque part ? Tu me préviendrais ?
- Sirius...
- S'il te plaît, Fabian. Je ne sais pas où ils se terrent, j'ai cherché partout.
- Écoute, je comprends que tu veuilles... Te venger. À ta place, je ferais sûrement la même chose, mais.. Ce n'est pas la solution.
Sirius soupira.
- Tu n'es pas à ma place, et puis, que quelqu'un arrête les Lestrange, c'est plutôt une bonne chose, non ?
- Les arrêter, ou les tuer ?
Il haussa les épaules.
- Qu'elle différence ça fait ?
- Tu risque de te faire tuer, tu le sais ? Tu es leur prochaine cible.
- Je n'ai plus rien à perdre.
- Sirius...
- Ça va, Fabian, je vais bien, je sais ce que je fais. Juste, envoie moi un message, si tu les rencontres. Si tu ne le fais pas pour moi, fais le pour Meredith, ou pour vous tous. On vivras tous mieux, sans eux.
Puis, il monta dans la bibliothèque. Il n'avait pas envie de se retrouver face à Hermione, et en même temps, il ne pouvait pas, l'éviter. Il devait prendre sur lui.
- Ah, s'écria Lily, enfin, on commençait à s'inquiéter.
- J'ai croisé Fabian, il y a eu du grabuge, aujourd'hui.
- Oui, mais rien de grave. Dit James. Et avant que tu poses la question, c'était pas les Lestrange.
- Je sais. J'ai déjà demandé.
- Je t'ai gardé une assiette au chaud, dit Lily.
- merci. Vous avez déjà mangé ?
- oui, dit Remus. On attendait plus que toi, pour parler du prochain objet démoniaque.
Sirius évitait de croiser le regard d'Hermione
- Bon, dit il en mangeant sa part de ragoût de mouton aux pommes de terre. alors ?
Hermione soupira.
- Les choses vont se compliquer, à partir de là. Il reste deux objets. Le journal de Jedusor, et la coupe d'Elga Pouffsouffle.
- Tu ignores ou ils se trouvent, c'est ça ? Demanda Remus.
- Dans ce cas, dit Lily, il faut partir de ce que tu sais. À ton époque, ou se trouvaient ces objets ?
- Le journal à été placé dans les affaires de Ginny Weasley, par... Elle fixa Sirius, qui fit semblant de se préoccuper de son morceau de mouton. Lucius Malefoy.
Sirius manqua s'étouffer.
- Malefoy, tu es sûr ?
- Oui. Il a provoqué une altercation chez Fleury et Bott, et en a profité pour glisser le Journal, dans le chaudron de Ginny.
- Donc, c'est Malefoy qui l'a.
- J'espère, en tout cas, sinon, c'est peut être Vous savez qui. Mais comment Malefoy l'a eu en sa possession, ça je l'ignore.
- Et bein, dit Remus, ça va pas être simple, en tout cas.
- Si ça l'est. Dit Sirius. On va entrer dans le manoir de Malefoy, et on le forcera à nous le donner.
- Sirius.... Le manoir est sûrement protégé, on y entrera pas comme ça. Dit Remus.
- On est bien rentré chez les Black et les Lestrange, quand on cherchait Me... Commença James, avant de s'interrompre.
- les Black n'étaient pas des mangemorts, et les Lestrange n'étaient pas là. D'ailleurs, qu'est ce qu'on fait, hein, si ils sont chez les Malefoy ? Parce que Malefoy, lui c'est un mangemort. Et son manoir sert peut être de base aux partisans de tu sais qui. maintenant que le Manoir Lestrange à brûlé.
- J'espère bien qu'ils y seront. Dit Sirius. Sinon, je suis sûr que ma chère cousine sait où se trouve sa sœur.
- Et si. Lui y est aussi ? Demanda James. , qu'est ce qu' on fait ? On l' l'interpelle gentiment ? EH, face de serpent, tu veux bien nous dire où t'as planqué tes deux derniers Horcruxes ?
- J'en sais rien. Répliqua Sirius..
- Et que se passera t'il, si on se fait tuer, hein ? poursuivit Remus. Que deviendront les Horcruxes ?
- Hermione, dit quelque chose dit Lily.
Elle soupira.
- Sirius, je sais à quel point tu veux te venger, et je ne demanderais pas mieux que de voir les Lestrange rendre leur dernier souffle, mais ce n'est vraiment pas le moment de se lancer dans une vendetta. Même si on sort vivant du manoir, mais que l'Horcruxe n'y est pas, Vous savez qui comprendra qu'on les cherche, il nous traquera. Et s'il nous tue avant qu'on ait détruit les Horcuxes, ou s'il en créé d'autres, dont nous ignorons tout...
- Oui, on aura fait tout ça pour rien. Admit Remus.
- Hermione à raison. Jusqu'ici, c'était plutôt facile, et on a pu agir avec discrétion. Mais, à présent, les choses deviennent plus délicates. Si on met la puce à l'oreille de Voldy, il prendra des mesures pour protéger les Horcruxes qui lui restent, et en créera d' autres. Reconnut James.
- Très bien, grogna Sirius, dans ce cas, qu'est ce que tu suggères ? Demanda t'il avec humeur.
- Hermione, le dernier Horcruxe, la coupe, tu la trouvé où ?
Elle regarda Sirius.
- Dans le coffre fort de Bellatrix Lestrange.
Sirius lui adressa un regard surpris.
- Chez Gringott ? Demanda t'il.
Elle hocha la tête.
- Mais... Comment diable êtes vous entrés dans son coffre ? Demanda Remus.
- Grâce au polynectar. J'ai pris l'apparence de Bellatrix, et un gobelin, nous à aidé. Elle leur raconta comment ils s'étaient retrouvés prisonniers au manoir Malefoy, comment Bellatrix l'avait torturée, et comment un elfe de maison les avaient sauvé.
- Et bien, dit Lily, vous avez eu beaucoup de chance.
- Tu es très courageuse. Dit Remus.
Elle rougit.
- On avait la baguette de Bellatrix, et quelques uns de ses cheveux, poursuivit elle. j'ai pris son apparence, et Grypsec, nous a aidé. Mais dans la banque, nous avons dû utiliser un maléfice de confusion.
- Et qu'as tu promis au Gobelin, en échange de son aide ? Demanda Sirius, sèchement.
- L'épée de Gryffondor.
- Rien que ça ! S'exclama t'il.
- Et alors, demanda Lily, comment vous en vous sortis ?
Elle sourit
- À dos de dragon.
- Quoi ? S'exclama James.
Elle leur raconta comment après avoir récupéré la coupe, et avoir été trahi par le gobelin, ils durent s'enfuir sur le dos du dragon qui gardait la salle des coffres.
- Wouah ! S'écria James. Ça j'aurais adoré le faire.
- Et bein, dit Sirius, légèrement moqueur, vous n'aimez pas faire simple, on dirait.
- Parce que toi, tu aurais trouvé une meilleure solution, peut être. S'exclama Remus.
- En tout cas, j'aurais pris le temps d'y réfléchir, au lieu de me jeter tête baissée, dans les problèmes. D'ailleurs, ce plan était tellement foireux que je suis à peu prés sûr que c'est ton fils qui l'a concocté James, je me trompe ?
- L'idée était de Harry..
- Ah, tu vois ! S'exclama Sirius.
- MAIS, poursuivit Hermione, nous étions tous d'accord.
- Ce qui prouve que les nouvelles générations ne sont pas plus malignes que les anciennes, grogna Sirius..
- Tu as quelque chose à dire contre mes plans ? Dit James.
- Ils ont tendance à toujours finir en catastrophe. Et apparemment, c'est aussi le cas de ton fils.
- Personne ne t'a jamais forcé à les suivre.
- Il fallait bien que je t'empêche de te faire tuer.
- BON ! STOP, Tous les deux. Dit Lily. Sirius, on a compris, tu es de mauvaise humeur, on ne réglera rien ce soir dans ces conditions. On est tous fatigués, par conséquent, je pense qu'il vaut mieux remettre cette conversation à demain. Bonne nuit tout le monde. James.....
- Tu as raison, j'arrive. Bonne nuit.
- Bon, la nuit porte conseil, j'imagine. Dit Remus, Bonne nuit tout le monde
Sirius se leva, et arpenta la bibliothèque, de long en large, il se déplaçait avec souplesse, comme un grand fauve.
Hermione, l'observait, assise à table.
Il semblait à bout de nerf.
Elle soupira. Malgré elle, elle ne pouvait s'empêcher d'admirer la silhouette mince et élancée du jeune homme, la grâce et la puissance, qui émanaient de chacun de ses mouvements, son allure fière et altière. Elle se surprit à imaginer ses doigts, dans les cheveux noirs et soyeux. Comment un homme pouvait avoir autant de sensualité ?
Il se retourna et posa sur elle ses yeux gris acier.
- T'es encore là ? Je croyais que tu étais allée te coucher.
- Non, je.. Je pourrais pas dormir.
Il se laissa tomber sur une chaise.
Ses cheveux tombaient devant ses yeux, elle réprima le geste de les repousser en arrière.
- Moi non plus.
Elle brulait d'envie de lui demander ce qui le tracassait, mais il y avait une telle tension, qu'elle n'osa pas dire un mot.
Il était d'une beauté à couper le souffle, un charme animal, sauvage, dangereux.
Elle luttait pour se souvenir de lui, à son époque, si émacié, qu'il paraissait vingt ans de plus que son âge, le regard hagard et douloureux, avait perdu de son éclat, ses mouvements étaient plus raides, moins gracieux, il avait perdu de son charme, mais pas son élégance naturelle. Et il n'avait plus rien du jeune homme insolent et arrogant, qui se tenait devant elle..
C'est le parrain de Harry ! Se répétait elle en boucle. Il a vingt ans de plus que toi.
Mais l'homme qui se tenait devant elle, avait vingt ans, et elle se sentait irrésistiblement attiré par lui.
- Sirius...
Il se tourna vers elle, et ce qu'elle lut sans ses yeux, la fit frémir.
Il se leva, lui prit la main, et l'attira à lui. Hypnotisée par le désir qui flambait dans les yeux gris, elle se laissa faire.
Il prit son visage en coupe, et un frisson la parcourut. Il plongea ses yeux dans les siens, carressa sa joue
De son pouce. Son cœur battait si fort, qu'elle craignait qu'il ne jaillisse de sa poitrine.
Il lut dans les yeux de la jeune femme, la réponse à sa question muette, et lentement, ses lèvres se posèrent sur les siennes, dans un lent baiser, doux, et exigeant, auquel elle répondit avec fougue.
Lorsqu'il se détacha d' elle, elle poussa un gémissement, et se colla à lui.
Sirius luttait comme un damné, pour garder la tête froide, mais le désir broyait sa volonté, dans un étau de passion. Comme si son corps, ses sens, se réveillaient d'un long sommeil, et prenaient le contrôle de son esprit.
Il sentait contre le tissu fin de sa chemise, le cœur d'Hermione, qui battait à l'unisson du sien. Son odorat se remplissait des effluves de son parfum.
Il appuya son front brûlant contre le sien, et lentement, degraffa le chemisier de la jeune sorcière.
Elle devait l'arrêter, maintenant. Après, ce serait trop tard. Mais elle n'était plus maître d'elle même. Son corps était autonome, et son esprit en berne. Le désir violent qui la faisait trembler, était presque douloureux. Ses jambes ne la portaient plus.
Il s'écarta légèrement pour admirer son corps, dénudé, degrapha d'une main habile le soutien gorge de la jeune sorcière, puis, il fondit sur sa gorge, y déposant des baisers brulants, et doux. Elle rejeta la tête en arrière, cambrant les reins, l'invitant à poursuivre son exploration, tandis que des vagues de plaisirs déferlaient en elle. Jamais encore elle n'avait vécu une telle expérience. Les baisers de Sirius n'avait rien à voir, avec ceux de Ron, innocents, presque hésitants, ceux d'un adolescent sans expérience. Rien à voir avec ceux, presque brutaux de Viktor, ou maladroits de Cormac. Non, ceux là étaient ceux d'un homme d'expérience, doux, exigeants, ill lui brulaient la peau.
Il s'empara d'un sein, et elle gémit.
Elle enfouit ses mains dans les cheveux noirs, il descendit le long de son ventre, dégrapha son jean, qu'il fit glisser le long de ses cuisses fuselées.
Elle fut bientôt nue, devant lui, il prit le temps de la regarder, elle tremblait.
Il déglutit.
- Tu es tellement belle. Dit il d'une voix rauque, vibrante du désir qui le consummait. Il arracha sa chemise, fit glisser son jean, le long de ses cuisses aux muscles longs et puissants.
Elle ne parvenait pas à détacher ses yeux du corps viril de Sirius.
Il la souleva, et la déposa délicatement sur le canapé.
Elle aurait dû, l'arrêter lui dire....mais elle n'était plus capable de la moindre pensée cohérente.
- Attends. Lui dit il.
Il prit sa baguette, articula des paroles qu'elle ne comprit pas, et reprit l'exploration de son corps. Lorsque ses lèvres et sa langue franchirent la barrière humide de son intimité, elle se cambra, et poussa un gémissement rauque.
Il s 'allongea sur elle, et la pénétra en douceur.
Elle était entièrement offerte au paisir qui l' envahissait, annihilait sa raison. C'était trop tard, pour reculer, pour dire non.. Elle avait laissé passer sa chance. Son corps en voulait d'avantage. C'était lui, qui commandait.
Sirius s'arrêta pourtant, incrédule.
Ses yeux s'arrondirent et il observa la jeune femme, stupéfait.
- Hermione...
- viens. Pourquoi tu t'arrêtes ?
- Tu aurais dû me le dire.
Elle ne comprenait pas. Pourquoi il s'arrêtait ? Qu'avait elle fait de mal ?
- Viens !
L'appel, impératif, eut raison de ses hésitations, et il reprit le lent va et vient, entre ses hanches. Doucement, lentement, pour ne pas lui faire mal, troublé par son innocence.
S'emparant de ses lèvres, carressant ses seins, avec délicatesse. L'amenant jusqu'au paroxysme d'un plaisir partagé, au bord d'un gouffre, où ils sombrèrent ensemble. Essouflés, et en sueur, le cœur battant presque jusqu' à l'implosion.
Il se dégagea aussitôt, et se laissa choir sur le tapis. Il rejeta sa tête en arrière, sur le bas ventre de la jeune femme.
Il reprit lentement sou souffle, et se mit à genoux devant elle. Il était inquiet.
- Ça va ? Lui demanda t'il, conscient d'être maladroit.
Il était sérieux, là ? Elle ne s'était jamais sentie aussi bien.
Son corps alangui, était à bout de force. Le souffle court, les battements de cœur irréguliers, le corps encore frissonnant de plaisir, elle aurait voulu lui crier qu'elle allait merveilleusement bien.
Au lieu de ça, elle se redressa sur un coude, pour lui faire face.
- Oui, pourquoi ?
Il soupira
- Tu aurais dû me dire que tu n'avais aucune expérience
Cela lui fit l'effet d'une giffle.
Tout à coup, elle avait honte, de s'être livrée ainsi. Elle se redressa, se cacha les seins, consciente que c'était idiot.
- Je suis désolée de ne pas avoir été à la hauteur. Dit elle sèchement.
Il fronça les sourcils, comme s'il ne comprenait pas ou elle voulait en venir, et soupira
- Hermione.. Tu étais parfaite. C'est juste que si j'avais su, j'y serais allé plus doucement. J'aurais pu te faire mal. Une première fois, peut être traumatisant, tu sais.
Elle se sentit aussitot soulagée, mais elle rougit pourtant de plus belle.
- Je... Non, c'était très bien, je.. J'ai pas eu mal.
Il lui sourit.
- Tant mieux. Prête pour un second round ?
Elle le regarda ahurie. Il était sérieux, là ? Elle n'était pas encore remise du choc du premier.
Prenant son silence pour une acceptation, il l'embrassa et l'attira sur le tapis.
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