Prologue
1 Poudlard
2 L'Ordre du Phoenix
3 Les confidences de Sirius
4 Enfin une idee
6 Une Nouvelle Recrue
7 Bienvenue chez les Maraudeurs
8 La Chambre des Secrets
9 La maison des Gaunt
10 Nuit d'été
11 La Caverne aux Inferi
12 le Médaillon de Salazar Serpentard
13 l'appel du désirs
14 Tergiversations
15 le Manoir Malefoy
16 Le Journal de Jedusor
17 La Lettre de Méredith
18 Gringott
19 Bellatrix Lestrange
20 l'ombre du Grand Sorcier
21 Adieu Dumbledore
22 Après la pluie vient le beau temps
23 Une Erre Nouvelle
24 Le Miracle de La Naissance
25 Le Temps est une Boucle Infernale
EPILOGUE
21 Adieu Dumbledore

Ce soir là, tous les membres de l'Ordre étaient réunis pour le dîner. Ce qui était exceptionnel.
Mais l'atmosphère était pesante. Aucune plaisanterie, aucun bavardage. Ils mangeaient du bout des dents, en poussant des soupirs de temps à autres, les têtes basses.
Sirius ne supportait plus cette atmosphère lourde. Il toucha à peine à son assiette, et se leva, en repoussant sa chaise, bruyemment.

Il sortit du manoir, et alluma une cigarette.
Hermione le rejoignit.
Elle resta près de lui, respectant son silence. Il jeta son mégot, et la prit par la taille pour l'attirer contre lui.
Ils demeurèrent ainsi, quelques minutes, front contre front.
Puis, Sirius lui prit la main, et ils montèrent à l'étage.
Ils entrèrent dans la chambre que Lily leur avait préparé.
À peine dans la chambre, Sirius se deshabilla et jetant ses vêtements comme s'ils lui brûlaient la peau. Puis, il déshabilla Hermione, tout en l'embrassant. Il n'y avait pas de douceur, pas de tendresse, dans cette étreinte. C'était sauvage, presque brutal. L'un comme l'autre, ils avaient envie de se sentir vivant, comme si la mort de Dumbledore pesait sur eux, comme une épée de damoclès, suspendue au dessus de leur tête.

Le lendemain. matin, c'est dans une ambiance tendue, que se passa le petit déjeuner. Personne ne dit un mot.
L' enterrement devait avoir lieu à quatorze heures. À onze heures, du matin, tous les élèves de Poudlard prirent le train, pour rentrer chez eux.

- Tu trouves ça normal, toi, dit Sirius, à Hermione, que les élèves ne participent pas à l'enterrement ?
Elle fronça les sourcils.
- Lorsque il est mort, à mon époque, on était tous là. On a assisté aux funérailles.
- Donc, c'est bizarre, on est d'accord. Et comment se fait il qu'on ne sache pas comment il est mort ?
James haussa les épaules.
- Je sais pas vous, mais moi, je sens qu'il y a quelque chose de louche.
- Louche ou pas, on a pas le choix. On suit les ordres. Dit Remus.
- Ouais, comme des moutons à l'abattoir. Grogna Sirius.

Puis, ils montèrent se préparer.
La veille, Sirius avait acheté une robe noire pour Hermione, pour cette occasion.

A dix heures, ils se réunirent dans l'entrée, puis ils transplanèrent.
Ils entrèrent dans le château par Pré au Lard. Les bannières étaient en berne, les boutiques étaient fermées, et il régnait une atmosphère pesante, et triste.

Jamais Poudlard n'avait paru aussi sinistre. Les élèves étaient regroupés dans la grande salle. Les fantômes deambulaient en silence. Même Peeves, demeurait silencieux. Les professeurs marchaient la tête basse, et chuchotaient. Le professeur McGonagall, se temponnait les yeux, avec son mouchoir. Même Rusard, renifflait bruyamment.

Ils croisèrent Hagrid. Le garde chasse se mouchait dans un mouchoir immense. Lorsqu'il aperçut James, il se rua sur lui, et le serra contre lui. Il le serrait si fort, que Lily crut qu'il allait lui briser les os. Lorsqu'il voulut en faire autant avec Sirius, celui ci se hata de lui tapoter le bras.
- Je sais Hagrid, dit il, je sais.
Puis, ils accompagnèrent les enfants, jusqu'à la gare. À part certains élèves de Serpentard, qui ricannaient bêtement, les enfants étaient silencieux et calmes.

Une fois le train parti, ils se rendirent dans la grande salle, où un repas était servi. Mais tous boudèrent les plats pourtant succulents.
Les professeurs mangeaient avec eux, de même que Hagrid. Mais il ne cessait de pleurer, et son grand corps secoué de sanglots, heurtait la grande table, qui avait été dressée.
Nul, n'avait le cœur à parler,
C'était la première fois, qu'ils voyaient la grande salle ainsi.
Silencieuse, vide, et pesante. L'estrade sur laquelle se trouvaient les professeurs, d'habitude, était vide, et tous ressentaient la terrible absence du directeur.

Dès qu'il le put, Sirius s'éclipsa. Il se sentait oppressé, il ressentait, sans savoir pourquoi, l'imminence d'un danger. Il avait dû mal à respirer. Il alluma une cigarette. Et prit une longue aspiration. Il n'était pas revenu au château depuis la fin de ses études, mais ce lieu, pourtant si familier, lui paraissait étranger à présent, sans la présence bienveillante de Dumbledore.

Hermione le rejoignit, et elle se lova dans ses bras. Elle se sentait coupable, et n'osait pas le lui dire. C'était de sa faute, s'il était mort. Parce qu'elle avait voulu changer l'avenir. Elle avait été punie, pour son arrogance. Elle s'en voulait tellement.

À treize heures, ils accueillirent les personnalités. Mitchum, le premier ministre, son épouse, et tout le gratin du pays. Ils les accompagnèrent jusqu'au lac.
Une centaine de chaises, avaient été disposées en deux rangées, séparées par une allée centrale, au bout de laquelle était dressée une table de marbre.

Les membres de l'Ordre du Phoenix et les Aurors, encadraient les personnalités. Maugrey se tenait devant, près du président du Magenmagot. Ils s'assirent.

Une étrange musique resonna soudain. Un cœur de sirènes rendaient un dernier hommage au directeur de Poudlard.
Hermione fut prise d'un haut le coeur. Cette cérémonie ressemblait tellement à celle à laquelle elle avait assisté, autrefois..
Sirius lui saisit la main. Et la pressa doucement. La musique serra la gorge de Sirius, le chant parlait de la perte et du désespoir, et malgré lui, il songea à Meredith.
L'émotion monta d'un cran lorsque Hagrid remonta l'allée centrale. Il pleurait silencieusement et portait dans ses bras, le corps de Dumbledore, enveloppé de velours pourpre, orné de paillettes et d'étoiles d'or.
Hagrid déposa le corps du grand sorcier sur la table, et quitta l'allée, en reniflant.
La musique cessa, et un petit homme replet et chauve, vêtu d'une longue robe noire, se leva et se plaça devant la table.
Tandis que l'homme parlait, des mots flottèrent au dessus et autour d'eux. Noblesse de l'esprit, contribution intellectuelle, grandeur de cœur,

Un mouvement, venant de la forêt, attira l'œil de Sirius. Les centaures arrivaient, moitié cachés dans l'ombre des arbres.

L'homme en noir se tut, et se rassit.
Des flammes lumineuses et blanches éclatèrent autour de la table. Elles s'élevaient plus haut, toujours plus haut, cachant le corps. Là fumée blanche se déroula en spirales, dans l'air, et forma des formes étranges.

Et soudain, une lueur rouge fusa, chassant la fumée. Aussitôt après, un lueur verte monta au dessus de la table, et dessina une tête de mort, de couleur verte, de la bouche de laquelle un serpent sortait. La marque des ténèbres, flottait au dessus du corps de Dumbledore, comme une ultime insulte.

Après un silence stupéfait, les hurlements éclatèrent. Les Aurors présent dirigés par Maugrey, escortèrent le public vers le château.
Une lueur verte atteignit le ministre de la magie dans le dos. Il s'écroula.
Ce fut la panique. Tout le monde se mit à courir en hurlant. Les membres de l'ordre, baguettes à la main, scruraient les alentours, à la recherche des assaillants..

Alors, la voix retentit. Elle semblait venir de partout à la fois, puissante, lente.
Hermione s'agrippa à Sirius.
- C'est lui. Dit elle. C'est Voldemort.
Comment aurait elle pu oublier cette voix glaciale, terrifiante.
Elle eut la terrible sensation, que tout recommençait. Ils étaient à Poudlard, et Dumbledore était mort. L'histoire se répétait, vingt ans plus tôt. Merlin, qu'avait elle fait ?

- SORCIERS ! Disait la voix. DUMBLEDORE EST MORT, VOTRE MINISTRE DE LA MAGIE AUSSI, EN CE MOMENT MEME, MES PARTISANS TIENNENT LE MINISTÈRE. RENDEZ VOUS, ET IL NE VOUS SERA FAIT AUCUN MAL. LE SANG DES SORCIERS À ASSEZ COULE.

Un grand silence accueillit sa déclaration.
Puis, ils arrivèrent. Il était en tête. Près de lui, se tenait Dolohov. Et derrière lui, une bonne trentaine d'hommes encapuchonnés trépignaient d'impatience.

Aussitôt, les Aurors agitèrent leurs baguette, et Sirius blémit.
- Une arène. Dit il. Ils nous enferment dans une arene.
- Mais pourquoi ? Demanda Hermione.
- Un piège. Repondit Sirius laconiquement.
- Pour qui ? Demanda James, près de lui. Eux, ou nous ?

Soudain, il y eut un horrible craquement. Venant de la table où reposait toujours le corps de Dumbledore. Une épaisse fumée blanche l'enveloppa. Voldemort la dissipa d'un coup de baguette magique, et, horrifiés, tous, y compris les mangemorts, et leur chef, constatèrent que le corps du vieux sorcier avait disparu.
Soudain, sa voix résonna, comme venu d'outre tombe.
- C'est fini ! Tom. Tu n'aurais pas dû venir.
Il était difficile de dire si le mage noir
avait blémit, car il était déjà d'un blanc laiteux au naturel.
Mais il tournait comme une toupie, cherchant la provenance de la voix.
Et Dumbledore se materialisa soudain devant lui.
- Tu me cherches, Tom ?
- Je te croyais mort ! Mais ce n'est pas grave, je vais te tuer, maintenant.

- Bein ça alors ! S'exclama James.
- le vieux renard ! S'écria Sirius. Il a simulé sa mort !
Hermione, les yeux ronds, découvrait la scène, sans oser y croire. Dumbledore, vivant ! Ils avaient toutes les chances de gagner, à présent.

- Tu devrais te rendre, Tom, tu n'as aucune chance de t'en sortir. Dit Dumbledore. De sa voix calme et posée.
- Tu n'es qu'un vieux fou, si tu crois pouvoir me tuer

Et ce fut le chaos. les sorts se mirent à fuser de toutes part, tandis que Dumbledore et Voldemort, s'affrontaient.
Sirius entreprit Dolohov.

Au milieu des lueurs multicolores et , des combattants, Remus aperçut le loup garou Greyback. Il se rua sur lui. Car après Voldemort, c'était ce monstre, qu'il haïssait le plus. C'était lui, qui l'avait réduit à cette condition d'hybride, qu'il détestait tant.
- GREYBACK ! Hurla t'il.
Ce dernier retroussa ses lèvres.
- J'te connais toi..
- Lupin, ça te dit quelque chose ?
Un sourire mauvais se peignit sur le visage du vieux loup.
- Ouais, t'étais qu'un mome. Tu devrais me remercier. Je t'ai rendu plus fort.
- C'est ce que je compte faire. Repliqua Remus d'une voix glaciale.

Tandis qu'ils s'affrontaient, Hermione engagea le combat. Elle ne connaissait pas cet adversaire, mais ça n'avait pas d'importance.
Lily et James se battaient côte à côte.

Très vite, l'arène se remplit de cris de douleurs et d'agonie. Ils se battaient au milieu des blessés et des morts. Pris dans cet étau mortel, ils ne pouvaient ni les évacuer, ni les soigner.

- LiLy ! Hurla James, en voyant un homme la viser de sa baguette.
Il y eut un éclair vert, et le mangemort s'effondra. Ahuri, James aperçut Severus Rogue, le visage découvert.
Ils échangerent un regard, puis, Rogue approcha de la jeune femme.
- Lily...
- Merci Sev.
Il se contenta de hocher la tête.
Et se rangea près d'elle, pour la protéger.
Soulagé mais surpris, James reprit le combat. Il aperçut Sirius, qui lui Lança un regard interrogateur.
James haussa les épaules.

Greyback afficha un air de surprise totale, lorsque le maléfice l'atteignit en pleine poitrine. Son regard se figea, tandis qu'il rendait son dernier soupir.
Écœuré de ce qu'il venait de faire, Remus détourna son regard des yeux vitreux du loup garou. Il n'éprouvait aucune satisfaction dans ce geste, guidé par la haine.

Sirius affrontait trois mangemorts et tentait de garder un œil sur Hermione. Celle ci venait de stupefixer son adversaire. Elle aperçut deux mangemorts qui visaient le dos de Sirius. Elle poussa un cri sauvage, fit un bond en avant pour se placer devant son dos. Elle neutralisa l'un de ses assaillant, et assomma le second.
- Merci ma chérie. Lui lança Sirius.
Elle lui sourit. Et l'impact lui coupa la respiration.
Elle fut projetée plusieurs mètres en arrière. Elle entendit vaguement le hurlement de Sirius, elle heurta la paroi invisible, et tomba dans l'herbe, comme une poupée de chiffon.
Il se rua sur elle, en projetant des maléfices autour de lui, pour la protéger. Il se mit à genoux, et prit son visage entre ses mains.
- Hermione ? Hermione, mon amour, regarde moi. Pas toi aussi. Je veux pas te perdre, putain, réponds moi. je... Je t'aime.
Elle était sonnée, et crut avoir rêvée.
- Que... Quoi ? Marmonna t'elle, qu'est ce que tu as dit ?
Il rit, soulagé.
- Je t'ai dit, je t'aime.
Elle lui offrit un sourire rayonnant..
- Moi aussi. Dit elle.
Il se pencha pour l'embrasser et un maléfice le frola.
- C'est peut être pas le bon moment. Dirent ils en cœur.
Il lui tendit la main, et l'aida à se relever. Il la serra brièvement contre lui.
- Quoique tu fasses, reste en vie. Lui murmura t'il.
- Toi aussi. Répondit elle. Ils se placèrent dos à dos.

Deux mangemorts se ruèrent sur Sirius, déjà aux prises avec deux adversaires plutôt coriaces. Le premier s'effondra, victime du sortilège impardonnable. Le second se tortilla de douleur sous un autre indéfendable. Lorsque Sirius se retourna, il écarquilla les yeux. Andromeda lui sourit.
- Mais.. Qu'est ce que tu fiches là ?
- Je crois que les mots que tu cherches, c'est merci. Dit elle. Et au cas où tu n'aurais pas remarqué, je te sauve les miches.
- Mais... Et Dora ?
- C'est Reg qui la garde. Ted est dans le coin.Elle fit un large geste de la main. Quelque part.
Sirius lui sourit.
- Merci. Andro.
- Pas de quoi. Reste en vie cousin..
Lança t'elle avant de filer donner un coup de main à Ted..

Les professeurs au grand complet, se battaient également,

Le combat dura des heures. Peu à peu, les rangs des combattants s'eclaircissaient, de chaque côté.

Lily était assise contre le dome, sa jambe droite, ouverte saignait abondamment. Rogue tentait de la soigner. James se tenait devant eux, leur offrant un rampart.
Remus était allongé à même le sol, une ballafre lui défigurait le visage, et une plaie s'élargissait sur son flanc.

Autour des derniers combattants encore debout, les corps s'amoncellaient, les blessés gisaient au milieu des cadavres.
Lorsque Sirius abattit son dernier adversaire, il tenait à peine debout. Hermione, épuisée, couverte de sang, protégeait toujours ses arrières, et il était admiratif, de son courage et de sa force de caractère.
James stupefixa le mangemort qui venait de le défier, et se tourna vers sa femme. Rogue était assis près d'elle. Un mince filet de sang coulait de sa tempe. Son bras droit était inerte.

Il ne restait plus d'ennemis à neutraliser. Ils étaient morts, blessés ou hors d'état de nuire. Ils étaient vainqueurs, mais à quel prix ?
Beaucoup des leurs, figuraient parmi les victimes.

Dumbledore et Voldemort luttaient toujours, et ni l'un ni l'autre, ne paraissaient faiblir.

Les Sortilèges qu'ils se jetaient étaient d'une rare puissance, et c'était un spectacle fascinant et terrifiant, de les observer.

Cependant, le vieux sorcier donnait des signes de fatigue. Il perdait de la puissance. Voldemort le remarqua, et un sourire vainqueur naquit sur son visage reptillien.
- Tu te fais vieux. Dit il. Tu n' as aucune chance, contre moi. Abandonne.
- Oh, Tom, répondit Albus, essoufflé, ton arrogance te perdra.
Voldemort éclata alors de rire.

L'assemblée silencieuse et horrifiée, observait la danse macabre des baguettes.

Une lueur verte jaillit de celle de Voldemort, et rencontra la lueur rouge, de la baguette de Dumbledore.
Pendant quelques terribles minutes, il ne fut pas possible de dire qui l'emporterait, mais là puissance du directeur de Poudlard faiblit.

Les Aurors et les membres de l'Ordre, se rassemblerent et se tinrent prêts à tirer sur le mâge noir.

Ce dernier, manqua de patience et fit une manœuvre osée. Il poussa un cri sauvage, rompit le contact, et lança
- AVADA KEDAVRA !

La lueur verte jaillit, en même temps qu'une lueur orange. Si la verte manqua de peu sa cible, l'orange toucha Voldemort de plein fouet. Une lueur de totale stupéfaction apparut sur son visage blême.
- Non... C'est..... Impossible.. Je suis immortel !
- Plus maintenant, Tom. Adieu. Dit le vieux sorcier.

Devant les yeux stupéfaits des combattants des deux bords, le corps sans vie, du Seigneur des Ténèbres s'effondra lentement, les yeux vides.

Il y eut un moment de flottement, un silence interdit, puis, tandis que Dumbledore chancelait, que les Aurors, près de lui se précipitait pour le soutenir, monta une gigantesque clameur d'allégresse.
Le dôme scintilla et disparut.
Les baguettes se dressèrent vers le ciel, et des lueurs multicolores en jaillirent.

Sirius soutint Hermione et rejoignit James et Lily, assis dans l'herbe. Lily était assise devant lui, et il la serrait dans ses bras. Près d'eux, Remus était également assis. Sirius passa un bras autour des épaules d'Hermione, et l'attira contre lui. Elle posa sa tête au creux de son épaule. Il embrassa tendrement ses cheveux et lui murmura à l'oreille,
- je t'aime.
Elle releva la tête, lui sourit, et l'enjamba afin de lui faire face.
- Moi aussi. Dit elle.
Il prit son visage en coupe, et l'embrassa avec douceur.
Aussitôt, les Maraudeurs applaudirent.
Hermione rougit, et enfouit son visage dans la poitrine du jeune homme, qui éclata de rire.

Les médicomages de Sainte Mangouste arrivaient en bon nombre, à présent, tandis que les gens réfugiés au château, pour ceux qui n'avaient pas fui, se précipitaient dans leur direction.
Les Aurors menottaient les prisonniers, qui n'étaient pas blessées trop grièvement. Certains d'entre eux parvinrent à s'enfuir.

Les corps étaient recouverts de draps noirs, les blessés triés et évacués vers l'hôpital.

L'ambiance était presque irréelle. Les gens s'agitaient autour d'eux, certains pleuraient, d'autres criaient.
Les centaures tirèrent une volée de flèches. Avant de disparaître dans la forêt.

- On peut se joindre à vous ? Demanda Andromeda qui venait d'arriver, en boitant sévèrement, soutenue par Ted.
- Bien sûr ! S'empressa de répondre Lily.
- Encore vivant, Sirius ? Dit elle en se laissant choir.
- Comme tu vois.
Lily sourit.
- On est tous vivant. Dit elle.
- On a gagné ! S'exclama James. Voldy est mort, on a l'on eu.
Sirius sourit.
- Dumby l'a pulvérisé.
- Je me demande à quoi va ressembler ce monde, maintenant. Dit Hermione.
- Un monde sans guerre, murmura Remus.
- Et c'est grâce à toi, Hermione. Tu nous as sauvé, tu nous a tous sauvé. Dit Sirius.
Elle sourit, et jeta un regard incrédule sur ce qui l'entourait. Elle aperçut le tronc du hêtre, près du lac, là où ils se retrouvaient souvent avec Harry et Ron.. Il lui semblait presque les voir et les entendre. La cabane de Hagrid, dans laquelle ils avaient passé tant de temps.
La forêt interdite, ou Harry et Ron avaient vécu une mésaventure trepidente avec les araignées géantes.
Le saule cogneur, sous lequel elle avait rencontré Sirius, pour la première fois, le terrain de Quidditch, dans lequel elle crut voir Harry évoluer, avec tellement de grâce. Le château, enfin. Lieu de tant d'aventures incroyables. La pierre phylosophale, la chambre des secrets. La battaille de Poudlard.
Poudlard, ou tout avait commencé, et où tout se terminait.
Elle soupira.
- Ça va ? Lui demanda Sirius.
Elle hocha la tête.
- Oui, dit elle. Tout va bien.

Cependant, elle se demandait si elle trouverait sa place dans ce monde. À quoi l'avenir ressemblerait, sans Harry, sans Ron. Et eux, quel avenir auraient ils ? Voldemort les avait réuni. Il avait scellé leur amitié. Qu'en serait il, sans sa présence maléfique ?
Seraient ils quand même amis ?

Elle aperçut Lily et James, et plus loin, Gideon et Fabian, près de Franck et Alice. Au moins, eux étaient vivants, et en bonne santé. Neville et Harry vivraient avec leurs parents.
Elle sourit à cette pensée.

- J'ai réussi, Harry. J'ai fait ce qu'il fallait, pour vous sauver tous. Et le reste, n'a pas d'importance.

© Ecrivaillon Imaginaplume,
книга «pour les Sauver Tous».
22 Après la pluie vient le beau temps
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