Prologue
1 Poudlard
2 L'Ordre du Phoenix
3 Les confidences de Sirius
4 Enfin une idee
6 Une Nouvelle Recrue
7 Bienvenue chez les Maraudeurs
8 La Chambre des Secrets
9 La maison des Gaunt
10 Nuit d'été
11 La Caverne aux Inferi
12 le Médaillon de Salazar Serpentard
13 l'appel du désirs
14 Tergiversations
15 le Manoir Malefoy
16 Le Journal de Jedusor
17 La Lettre de Méredith
18 Gringott
19 Bellatrix Lestrange
20 l'ombre du Grand Sorcier
21 Adieu Dumbledore
22 Après la pluie vient le beau temps
23 Une Erre Nouvelle
24 Le Miracle de La Naissance
25 Le Temps est une Boucle Infernale
EPILOGUE
18 Gringott

James faisait les cent pas dans la chambre. Sirius était parti avec la lettre de Meredith, que Lily lui avait donné. Et il avait l'air si désemparé que Le cœur de James s'était serré. Il avait voulu aller le voir, pour tenter de le réconforter, mais il avait aperçu Hermione qui entrait dans la bibliothèque il s'était alors dit, qu'elle saurait mieux que lui, trouver les mots. Mais à présent, il arpentait la chambre nerveusement. Il voulait s'assurer que son frère, allait bien, mais il redoutait d'interrompre leur tête à tête.
- James, je t'en pries, assieds toi. Dit Lily. Tu me donnes le tournis
Quelque chose dans la voix de sa femme alerta James. Il se tourna vers elle, et croisa ses yeux brillant de larmes.
Il se précipita aussitôt près d'elle.
- Lily ? Qu'y a t'il, ma chérie ?
Elle tremblait.
- J'ai... J'ai eu tellement peur de te perdre ! Quand j'ai vu Malefoy...derrière toi....Merlin. Je..
Il la serra dans ses bras.
- Chut, je vais bien, Lily, regarde, c'est grâce à toi...
- Mais... SI je n'étais pas venue, hein ?
- Mais tu es venue. Ça ne sert à rien de parler de ce qui aurait pu se passer ou non. On ne refait pas le passé. Tu as été fantastique.
À présent que la pression des
Combats était retombée, que l'adrenaline ne faisait plus effet, Lily réalisait à qu'elle avait été à deux doigts de le perdre.. Et cette pensée, lui était insupportable. Elle l'étreignait, comme s'il risquait de disparaitre  soudainement.
Lorsqu'ils avaient intégré l'Ordre, ils savaient qu'ils pouvaient se faire tuer, à tout moment.. Cela avait bien failli se produire à deux reprises, Lorsqu'ils s'étaient retrouvés face au mâge noir, en personne, pourtant, ils avaient réellement pris conscience de cette cruelle réalité, avec la mort de Meredith. Elle était si puissante, si insouciante et si pleine de vie et de joie de vivre, tout à son amour pour Sirius, qu'il semblait impossible, qu'elle puisse mourir... Et puis... Elle avait disparu. Et ses proches, avaient alors réalisé que nul, n'était à l 'abris. Que la mort, pouvait frapper à tout instant. Et Lily savait que si James venait à disparaitre, elle ne s' en remettrait pas. Il était sa lumière, il était tout pour elle. Car elle n'avait plus rien, à part lui. Ses parents étaient décédés, sa sœur la haissait, elle avait ses amis, bien sûr. Alice, Emmeline, Dorcas, Margareth, et puis, Remus et Sirius, quoique... Sirius, deja bien ébranlé par la mort de Meredith, aurait bien du mal à s'en remettre. Pour ceux qui ne le connaissait pas, c'était un monstre de froideur et d'indifférence, arrogant, sarcastique, violent et au fond, pas très différent des monstres qu'ils traquaient, mais pour ceux qui le connaissait bien, c'était un jeune homme sensible, et plus fragile qu'il n'y paraissait. Sirius, n'était rien, sans le soutien et l'amitié des Maraudeurs. Son masque d'indifférence disparaissait, lorsqu'il était avec eux.
Petit à petit, serrée dans les bras de James, elle s'apaisa.
- Je suis désolée, dit elle en reniflant bruyamment. Je.. Je sais pas, ce qui m'a pris.
Il lui caressa les cheveux et lui tendit un mouchoir
- C'est rien Lily, c'est normal de  craquer, après la journée qu'on a eu.
Elle se laissa aller contre lui, et peu à peu, elle s'apaisa, au contact de sa peau chaude et douce, et du rythme régulier de son cœur.

Hermione se reveilla, et rougit, au souvenir de la  nuit torride qu'elle venait de vivre. Sa tête reposait sur la poitrine nue de Sirius. Elle aurait dû se redresser, et s'habiller rapidement. Mais son corps, alangui refusait de quitter la chaleur réconfortante de son compagnon. Ses doigts, comme animés d'une volonté propre, carressèrent la peau chaude et douce, du jeune homme. Elle redoutait le moment où il se réveillerait, où elle lirait dans ses yeux, le remord, et le dégoût de lui même, il la rejetterait  alors,  et elle se sentirait frustrée, perdue et malheureuse.
Peu à peu, elle commençait à s' aproprier  cette epoque, qui désormais était la sienne. Elle s'était attachée à ses nouveaux amis. Lily, James, Remus, elle avait  l'impression de les connaître, depuis toujours, de faire partie des leurs. Et puis, il y avait Sirius, beau à en tomber, intelligent, drôle, sensible, sous ses airs froids et durs, sensuel, attirant, si doux, si tendre, quand il lui faisait l'amour. Au fond d'elle, elle ressentait plus que de l'attirance. Elle ressentait le besoin d'être avec lui, en permanance, se sentait perdue, lorsqu'il n''était pas près d'elle. Elle n' avait jamais ressenti  ça, pour personne, pas mème pour Ron, qu'elle avait pourtant aimé, tellement fort, que son absence lui faisait mal. Mais ce qu'elle ressentait pour le parrain de Harry, était bien différent. Ce n'était pas un amour d'adolescent, c'était plus fort, plus passionnel, plus mâture. Il était son oxygène, et oserait elle l'admettre ? Sa raison de d'être là. Sa raison de vivre, dans cette époque qui n'était pas la sienne. MERLIN, ELLE ÉTAIT AMOUREUSE DE SIRIUS BLACK.
Cette révélation la pétrifia. Car ce n'était pas réciproque. Il en aimait une autre, et il semblait être l'homme d'une seule femme. Elle ne pouvait pas rivaliser avec un fantôme.
- Bonjour, petite coquine.
La voix de Sirius, chaude, douce, comme une caresse,  la surprit. Elle leva les yeux, et croisa les prunelles grises, assombries par le désir.
Elle retira sa main, et fit mine de se redresser mais en un mouvement souple, il se redressa et s'allongea sur elle. Il plongea sur ses lèvres. Puis, il partit à la découverte de son corps.

James était  collé à la porte de la bibliothèque,
-  Qu'est ce que tu fiches ? Demanda Remus, les sourcils froncés.
- On dirait bien que Patmol à trouvé du réconfort, en fin de compte. Pouffa t'il.
- Hermione ?
- Qui d'autre ?
-  Bon, bein, tant mieux. Ça ne lui ferait pas de mal de retomber amoureux.
James tiqua.
-  Je suis pas sûr qu'il tombe amoureux d'elle. Il n'oubliera probablement pas Meredith aussi vite ni aussi facilement.
- Tu crois qu'il s'amuse avec elle ?
- J'en ai bien peur. Mais bon, ils sont adultes, il font ce qu'ils veulent. Allez, on va déjeuner, on a une longue journée devant nous.
- Tu fais ça souvent ?
- Quoi ?
- Écouter aux portes.
-- C'est très instructif, tu devrais essayer
Remus leva les yeux au ciel.
- Tu crois que tu grandiras, un jour ?
- J'espère bien que non. Répondit il, un sourire malicieux aux lèvres.
Remus lui rendit son sourire, et ils se rendirent à la cuisine.

La tête au creux de l'épaule de Sirius, Hermione fermait les yeux. Elle ne voulait pas les ouvrir, parce que si elle le faisait, il  la repousserait et elle sentait bien, que cette fois, ce serait douloureux.
Les yeux grands ouverts, Sirius retardait le moment ou il devrait dire à Hermione de s'habiller. Il redoutait de lire le remord, dans ses yeux. Les mots de  Meredith tournaient en boucle, dans sa tête. Il ignorait ce qu'il ressentait pour Hermione, mais il savait qu'il avait besoin d'elle, qu'il se sentait apaisé près d'elle. Il oubliait la douleur, les remords, et cette rage, qui bouillonnait toujours en lui, sauf en sa présence. Il ressentait encore, la douceur satiné de sa peau, l'odeur de son parfum,
- Hermione...
Elle se crispa.
- Hermione, il faut y aller.
Elle soupira.
- Je sais.
Elle se leva, et rassembla ses vêtements épars.
La tête appuyée sur un coude, il l'observait.. Merlin qu'elle était belle. Ce n'était pas la même beauté, à la fois sophistiqué et sauvage de Meredith, mais elle était plus naturelle, plus pure.
- Tu es belle. Lui dit il.
Elle se raidit. Elle lui tournait le dos. Il soupira, se leva d'un bond souple,  enfila à la hâte un caleçon et un jean.
Elle allait sortir, mais il posa sa main sur son bras.
- Hermione...
Elle ferma les yeux.
- Hermione, je ne prêtends  pas savoir où tout ça va nous mener. Je ne veux pas te faire de promesse, que je ne suis pas sûr de tenir. Tout ce que je peux te dire, c'est que... je suis bien, avec toi. Et...
Il se plaça derrière elle, posa sa tête sur son épaule, et l'entoura de ses bras. Ses mains se posèrent sur ses hanches, et remontèrent lentement jusqu'à sa poitrine.
- J'aime ton corps, lui murmura t'il à l'
oreille.
Elle rougit, et il rit.
- J'aime te voir rougir. La douceur de ta peau, ton odeur. J'aime te faire l'amour, te regarder dormir, blotti contre moi. J'aime t'entendre rire, quand tu me tiens tête, et ta fragilité. qui cache une grande force, et beaucoup de courage. Bref, je n'ai pas envie de perdre... Ce qu'on a toi et moi, quoi  ce soit.
Elle se mordit la lèvre, c'était difficile de se concentrer avec les mains de Sirius, qui parcouraient  son corps.
- Je... Suis d'accord. Dit elle.
Il la fit pivoter, pour qu'elle soit face à lui.
Elle plongea ses yeux bruns dans les prunelles grises.
- C'est vrai ?
Elle lui sourit.
- Moi aussi.. Je... J'aime être avec toi, et.. Elle rougit. J'aime...Enfin..tu sais.
Il rit.
- M'embrasser ?
Et il Joignit le geste à la parole.
- Me  toucher ? Poursuivit il.
Il lui saisit la main, et la posa sur sa propre poitrine.
Le cœur d'Hermione se mit à battre à tout rompre.
- Ou..
Elle retira sa main, comme si elle s'était brûlée.
- Ouui, c'est ça. Dit elle d'une voix fébrile. C'est exactement ça, répèta  t'elle faiblement.
- Bon, reprit il en la contournant de nouveau,  nous sommes d'accord ? Lui murmura t'il à l'oreille, on se prend pas la tête, on vit l'instant présent, sans se poser de question ?
Sa voix chaude, sensuelle, envoûtante, près de son oreille, la tetanisa.
- On.... On est d'accord. Murmura t'elle. Tandis qu'il lui mordillait le lobe de l'oreille.
- Bon, parfait. À ce soir, j'ai hâte d'y être.
Il s'empara de ses lèvres, puis, il  saisit sa chemise, la jeta négligemment par dessus son épaule, et quitta la pièce.
Hermione, les joues en feu, les jambes flageolantes, dut se retenir au dossier d'une chaise. Il avait vraiment le chic pour la mettre dans tous ses états.

Sirius descendit les marches en sifflotant.
Arrivé en bas, il croisa Marion, qui le regardait, avec des yeux ronds.
- Salut petit lutin.
Il l'embrassa sur le front.
- Et bien, tu es bien joyeux, toi ce matin ! Remarque tu peux, après l'exploit que vous avez réalisé hier.
Les Lestrange éliminés, Rosier et les Malefoy arrêtés.  Bon boulot ! Black !
- Et oui, les Maraudeurs sont les meilleurs.
- Et les plus modestes, aussi. Dit elle en riant.
- La modestie est l'instrument des gens qui n'ont aucune confiance en eux, et recherchent les compliments.
- Ah, voila le Sirius Black que je connais. Cynique à souhait.
- Il n'est jamais  très loin, répliqua t'il.

Il rejoignit James et Remus, qui l'observaient, amusés.
- Et bein, s'exclama à James, on dirait que tu es de bonne humeur, ça change !
- Ouais, je suis d'excellente humeur.  Dit il en mordant dans un pancakes. Hum, délicieux.
- Et tu manges ! S'exclama Lily. Voilà une bonne nouvelle.
- Ouep !

Hermione entra dans la cuisine, la tête baissée, sans oser regarder personne.
- Bonjour. Dit elle, d'une petite voix.
Sirius lui sourit.
- Bonjour Hermione.
Elle se servit un café. Mais ne put rien avaler. Tous les regards étaient fixés sur elle, et elle avait envie de disparaître.
- Bon, dit Remus. On est tous content pour toi, pour vous ? Mais.. Il serait temps d'y aller.
Emmeline entra à ce moment là, et soupira.
-  Merlin, Black, mets une chemise, tu veux, cette masse de muscles, dès le matin, c'est... Écœurant.
Sirius lui décocha un sourire Moqueur, et fit jouer ses pectoraux. Elle leva les yeux au ciel.
Il rit,
- Bon, si vous êtes prêt, il faudrait peut être y aller. Dit Remus.
Sirius enfila sa chemise, et ils sortirent.
- À la prairie. Dit James.

Ils se retrouvèrent dans la prairie, près de la tamise.
À peine arrivé, Sirius se dirigea vers l'arbre de Meredith.

- Salut, Mery. Je.. Heu... J'ai lu ta lettre, et.. Euh, j'aurais tellement voulu pouvoir te dire adieux, moi aussi. On a eu si peu de temps. Mais.. Je vais bien...maintenant. Je t'aime Mery, et ça, ça ne changera jamais. Mais.. Tu m'as dis de  continuer à vivre, et... C'est ce que je vais faire. Il y a... cette fille. Hermione. Je.. Je sais pas très bien où on va, tous les deux, mais.. J'ai plus envie d'y penser. Je veux plus me prendre la tête. Je veux juste profiter du moment présent, puisque tu me donnes ta permission, je ne reviendrais peut être plus aussi souvent ici, mais  tu seras toujours dans mes pensées, et dans mon cœur.
Adieux, mon amour.

Hermione, attendait devant la porte de la cabane. Elle se demandait ce qu'il pouvait bien lui dire.
Elle le suivit des yeux, tandis qu'il revenait vers elle.
Il lui sourit, l'attrapa par la taille, et l'entraina à l'intérieur.
- Bon, comment on procéde ? Demanda Remus.
- Tu as le polynectar Lily ? Demanda James.
- Oui. Et les cheveux de Malefoy et de Rosier.
- Bon, on ne peut pas aller à plus de quatre, dans gringott. Ce serait trop suspect, sinon. Dit James.
- OK, donc, Bellatrix, Malefoy, Rosier, et... Peter. Récapitula Sirius.
- Ça fait nous trois. Dit James, et...
- Moi, dit Hermione. Je viens.
- Oh non ! Dit Sirius. Pas question.
- Je viens. J'y suis déjà allée, j'ai réussi à y entrer et à en sortir. Je vous serais utile.
- Non ! Je suis pas d'accord. Protesta Sirius.
- Elle a raison. Sirius, on a besoin d'elle. Dit James.
Sirius lui adressa un regard noir, qu'il soutint.
- Donc, je sera moi, dit James, toi, Sirius, et Hermione.
- Et moi. Dit Remus.
- Je prendrais l'apparence de  Bellatrix, c'est ce qu'on a fait la dernière fois.
- Et vous vous êtes fait prendre.
- C'est à cause de la cascade des voleurs. Elle retire tous les camoufflages.
- C'est pour ça que cette fois, on l'emmene avec nous. Dit James.
- Quoi ? Vous voulez emmener Bellatrix ? Vous êtes dingue ! S'exclama à Hermione
- Elle sera sous imperium. Dit Sirius.  Hermione, tu sera Peter, Sirius, Malefoy, et je serais Rosier.
-  Ça ne me  plait pas. Dit Remus.
- Je sais, mais on a pas le choix, Rem. Dit James. Si les choses tournent mal, c'est bien qu'il reste quelqu'un pour avertir Maugrey, de ce qu'il se passe. Et puis je suis soulagé que l'un d'entre nous soit là, pour veiller sur Lily, au cas où...
- Bien sur, mais..
_ Ça va aller, Rem, lui assura James.. Tout ça, ce sera bientôt fini.

Ils se rendirent chez Andromeda.
Celle ci leur ouvrit. Les cernes, sous ses yeux, et ses traits tirés, inquiéterent Sirius.
- Andro, ça va pas ?
- Si, mais là nuit à été longue.
- Pourquoi ? Que s'est il passé ?
- Regulus était touché par de la magie noire. J'ai dû le veiller toute la nuit.
Devant l'inquietude de Sirius, elle s'empressa de le rassurer.
- Mais il va bien, maintenant. Il n'a plus de fièvre. Il dort.
- Je suis désolé, Andro. Si j'avais su, je l'aurais conduit à Sainte Mangouste, au lieu de te l' amener.
- Pour qu'il finisse à Azkaban ? Non, tu as bien fait de l'emmener ici.
Sirius déposa un baiser sur le front de sa cousine.
- Merci. Pour tout ce que tu fais.
Elle hôcha la tête.
Il descendit à la cave
Lorsqu'il entra, Peter se blottit encore d'avantage contre le mur. Mais Sirius ne lui accorda pas un regard. Il lui arracha quelques. Heveux, avec une grimace de dégoût. Puis, Il s 'approcha de Bellatrix, qui lui adressa un regard  haineux.
Les traits de Sirius se durcirent. Sa bonne Humeur  disparut aussitôt, tandis que l' image du corps suplicié  de Meredith revenait dans sa conscience, ravivait la haine et l'esprit de vengeance du jeune homme.
Sa  main tremblait, tandis qu'il tendait sa baguette en direction de la mangemort.
L'envie de tuer le démangeait, reléguant sa mission au second plan. Il n'avait jamais haï quelqu'un comme il haïssait cette femme.
Une main douce et ferme se posa sur la sienne.
- Sirius, dit doucement Hermione, pas  maintenant, on a besoin d'elle.
La voix d'Hermione l'apaisa, et lui fit reprendre conscience de  ce qu'il devait faire.
- IMPERO !
Il guetta un changement, et vit les yeux de Bellatrix perdre de leur lucidité. C'était presque imperceptible.
Il la détacha, et retira le maléfice de stupefixion, puis il lui demanda de se rendre à l'entrée, ou James l'attendait.
- Tu es sûr de ce que tu fais ? Lui demanda Andromeda. Elle est plus dangereuse qu'un basilic,
- Tout ira bien, Andro, je t'assure. On se revoit très vite. Mais, Si jamais, ce n'était pas le cas, demande à Dumbledore de s'occuper de Pettigrew.

Puis, ils transplanèrent.
Une fois dans la prairie, ils prirent le polynectar, et se rendirent sur le chemin de traverse.
À l'entrée de la banque, il rendit  sa baguette à Bellatrix, et la firent entrée.
Ils n'eurent aucune difficulté à se rendre au coffre, enfin, jusqu'à la cascade des voleurs. Mais cette  fois, au moins, ils étaient prévenus. Sirius jeta de nouveau le maléfice d'imperium à sa cousine, tandis que James faisait la même chose avec le gobelin qui les accompagnait.
Puis, ils se rendirent au coffre. Bellatrix récupéra la coupe, et James la fourra aussitôt dans le sac magique qu'il tenait en bandoulière sous sa robe de sorcier.
Jusque là, tout allait bien, mais ça ne devait pas durer.
Les gobelins arrivèrent soudain de partout, suivis par des sorciers. Les sorts fusèrent, et le dragon aveugle, albinos, qui gardait l'entrée, se mit à cracher des flammes.
- Et maintenant ? Demanda Sirius.
- On saute ! Répondit James. En lui désignant le dragon.
- T'es dingue ! Hurla Sirius.
- C'est le seul. Moyen. Lui assura le jeune homme.
Et il joignit le geste à la parole. Il
lança des étincelles sur la parois, près de la tête du dragon, qui se détourna suffisemment pour qu'il puisse lui bondir sur le dos. Hermione en  fit autant.
- Allez, Sirius, vas y ! L'encouragèrent ils.
Un malefice frola sa tête. Il poussa un soupir, regarda de part et d'autre, à la recherche d'une autre solution, et poussa un hurlement, tout en bondissant à son tour sur le dos du dragon.
- JE VOUS HAIS ! Hurla t'il.
Une épine dorsale lui déchira l'aine. il
poussa un cri de douleur.
- Et elle ? Demanda t'il, en désignant Bellatrix, qui les regardait, immobile
- Tant pis, on l'aura une autre fois. Répondit James.
-  Ou c'est elle qui nous aura. Murmura Sirius, animé d'un sombre pressentiment.

Le dragon entamait  sa remontée vers la surface, et ils durent s'accrocher.

Enfin, au sommet de l'édifice, le dragon prit son envol.
Tandis que James poussait un cri enthousiaste, Sirius grognait de plus belle.
C'était le vol le plus inconfortable et je plus déplaisant qu'il lui était  donné de vivre. les écailles rêches et dures, frottaient contre son jean, lui irritant la peau. Le mouvement des  ailes, rendait impossible une stabilité correcte. Il glissait, et l'assise, entre deux piques était étroite. Les pointes acérées, lui écorchaient le dos, et le ventre.
- Et maintenant ? Cria t'il ?
- ON TRANSPLANE ! Hurla James,  pour se faire entendre.
Le vent sifflait à leurs oreilles, augmenté par le battement  des ailes du dragon.
Ils transplanèrent, et se retrouvèrent dans la prairie. Sirius atterrit à plat ventre, et se releva, furieux.
- C'était GÉANT ! S'écria James.
- Ah oui ? Tu trouves ? Grogna Sirius. Bein, on a pas la même conception de ce qui est Géant ! Un orgasme, ça c'est géant, une bonne biture, ça aussi s'est géant. Mais ce qu'on vient de faire c'est.. C'est.. Je trouve même plus les mots. Immonde ! Stupide ! Insupportable... Inconscient !
- Ça va, c'est bon, on a compris. Ne te mets pas dans un état pareil.
Sirius plissa les yeux, et se tourna vers son ami.
- Tu le savais. Dit il. D'un ton soupçonneux. Tu savais qu' on aurait à le faire !
- Disons que je l'avais envisagé. Oui.
- Je vais te tuer ! Tu entends James !
Mais celui ci venait de prendre Lily dans ses bras, et se moquait des protestations et des menaces de Sirius, qui dardait sur lui un regard furibond.
- Vous avez réussi ? Demanda Remus.
- Ouais. Répliqua Sirius d'un ton rogue
- Ou est Bellatrix ?
- On a du la laisser sur place.
Remus blémit.
- Tu ne crois quand même pas qu'elle irait chez ta cousine ?
Ils s'échangêrent un regard inquiet.
- Elle va vouloir récupérer la coupe. Dit Sirius. dès qu'il saura pour Gringott, il va vouloir savoir si l'objet est en sécurité. Si elle ne l'a pas, il la tuera, et elle le sait. Elle voudra le récupérer à tout prix.
- Il n'y a pas une minute à perdre. Dit James
- Attends ! Dit Hermione. On ne peut pas prendre le risque  qu'il remette la main dessus.
-  Elle a raison. Dit Remus. Sinon, on aura fait tout ça pour rien.
- James, donne le moi. Dit encore Hermione d'un ton autoritaire.
James lui tendit la coupe. Hermione la posa par terre, la tapota du bout de sa baguette
- Replikato !
Une seconde coupe, identique à la première apparut.
Hermione la tendit à James. Puis elle lui demanda l'épée, et la planta au milieu de  la coupe, qu'ils avaient pris dans le coffre. Du sang en jaillit, et la  coupe se brisa.
- Voilà, dit elle. Ça ne le trompera pas lui, mais ça devrait être suffisant pour Bellatrix.
- Hermione, tu es géniale ! S'exclama James, en déposant un baiser sur sa joue.
Sirius lui sourit
- Il a raison.. Dit il. Tu es vraiment,  incroyablement, géniale !
Elle rougit. Il prit son visage en coupe, entre ses mains, et l'embrassa.
Elle répondit à son baiser avec fougue.
- HUM HUM ! Dit Remus. Faudrait peut être y aller, là, non ?
- Rem, va au QG, dit à Maugrey qu'on a réussi. Et rejoints nous chez Andro. Lily, tu pars avec lui. Dit James.
- Oh non ! S'exclama cette dernière. Tu  ne vas plus nulle part sans moi.
- Mais.. Lily !
-  Pas de mais, James Potter. Tu m'as épousé pour le meilleur et pour le pire. On affrontera cette garce ensemble.
- Inutile de discuter, James, ça ne sert à rien. Elle viendra, que tu le veuilles ou non. Dit Sirius. Au moins on le sait, et on veillera sur elle.
Un sourire triomphant sur les lèvres, Lily saisit la main de James, et ils transplanèrent. Sirius en fit autant avec Hermione.

© Ecrivaillon Imaginaplume,
книга «pour les Sauver Tous».
19 Bellatrix Lestrange
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