22 Après la pluie vient le beau temps
Sirius observait le va et vient des médicomages. L'un d'eux s'approcha de leur petit groupe.
- Des blessés parmi vous ? Demanda t'il.
- Oui, répondirent en cœur Sirius et James.
- Bon, par qui je commence ?
- Par personne ! C'est bon, je m'en occupe.
Ils se tournèrent vers la nouvelle arrivante, et sourirent.
- Salut Marion. Lança James.
- AG, mon lutin préféré. Dit Sirius.
- Salut les gars. Vous parlez d'une histoire. Dumbledore qui ressuscite. Vous savez qui qui débarque sans crier gare, avec son armée de mangemorts ! Et le ministère qui est attaqué, et le ministre qui est mort...
- Oui, on le sait Marion, on était aux premières loges. Dit Sirius.
- Oui, c'est vrai. Pardon. Alors, par qui Je commence ?
En voyant Andromeda grimacer de douleur, sirius se tourna vers Marion.
- Commence par Andro.
- Inutile, je vais très bien.
- Bon sang ! Il n'y a pas plus têtu qu'un Black ! S'exclama Ted. Fais toi soigner, qu'on puisse rentrer. Je te rappelle qu'on a un enfant qui nous attend.
Sirius pouffa. Il était rare, que Ted s'emporte contre son épouse, et encore plus rare, que Andromeda ne réplique pas. Mais à la pensée de sa petite nymphe des bois, à la maison, Andromeda se tut, et se laissa soigner.
Puis ils s'éloignèrent.
Marion soigna les blessures du groupe d'amis, puis, elle papillonna vers les uns et les autres, pour s'assurer qu'ils allaient bien.
Lily se tourna alors vers James.
- Ils ont emmèné Severus, tout à l'heure.
- Lily ! Grogna James
- Il m'a sauvé la vie, James. C'est grâce à lui, si je suis sortie vivante de cet enfer.
- Je sais. Mais ça reste un mangemort dit James buté.
- Il m'a protégé, James. Ça ne compte donc pas à tes yeux ? Il s'est retourné contre ses amis, il est passé de notre côté.
- Un peu tardivement. Tu ne crois pas ?
- Il n'est jamais trop tard pour bien faire.
James soupira. Rogue avait toujours été un sujet sensible.
- Qu'est ce que tu attends de moi, Lily ?
- Que tu prennes sa défense au procès.
- Quoi ? Pas question. C'est un mangemort. Il a commis des atrocités.
- Maïs il s'est repenti. Tout le monde a droit à une seconde chance.
- Mais pas lui !
- Pourquoi ? S'énerva Lily. Parce qu'il l'a fait pour moi ? Tu vas le laisser pourrir à Azkaban parce qu'il est toujours amoureux de moi ?
James cherchait désespérément de l'aide auprès de ses amis.
- À mon époque, dit Hermione, Dumbledore lui a laissé sa chance. Et on a pas eu à le regretter.
- Ah, tu vois. S'exclama Lily.
James soupira et jeta un regard noir à Hermione.
- D'accord, j'essaierais.
Lily l'embrassa.
- Excusez moi...
Ils levèrent les yeux, et se retrouvèrent face à un jeune homme, qui ne devait pas avoir plus de dix sept ou dix huit ans, à peu de chose près, le même âge qu'eux.
- Oui ? Demanda James.
- Je.... Heu... Je cherche Sirius Black.
Ce dernier fronça les sourcils.
- Et tu l'as trouvé.
- Je suis content de faire votre connaissance, monsieur Black. Je heu... Je voulais vous remercier.
- Me remercier, pourquoi ?.
- Il paraît que c'est vous qui avez tué Bellatrix Lestrange.
- En effet, oui.
Discrètement, la main de Sirius saisit sa baguette, et il la pointa vers le jeune homme.
- Elle a tué mon père et mon frère, alors, encore merci.
- Il n'y a vraiment pas de quoi. Je suis désolé pour ta famille. Mais... Elle a tué beaucoup de monde..
- Je... Veux devenir Auror, comme vous.
- C'est un très bon choix. Dans quelle maison tu étais ? Demanda Sirius, en reposant sa baguette dans l'herbe.
- Gryffondor bien sûr.
- Bonne chance pour la suite.
- Merci monsieur. Bonne fin de journée.
- Oh elle sera bonne, mon garçon.. Elles seront toutes bonnes, maintenant.. Voldemort est mort, la guerre est finie.
Le garçon s'éloigna, et James pouffa.
- Tu es devenu une célèbrité, on dirait..
- Mouais, pas sûr que j'aime ça.
- Ce sont tes parents qui vont être fiers. Dit Remus
Sirius éclata de rire.
- Ce que j'aimerais être là pour voir leur tête, quand ils l'apprendront.
- Hum, Hum. Vous comptez rester la toute la soirée ?
James leva la tête, et croisa le regard interrogateur de Minerva Macgonagall.
- Non, professeur. Répondit Hermione par réflexe. On allait y aller.
- Bonsoir, Minerva. Dit alors Sirius en se relevant..Je vous ai vu vous battre, et vraiment, vous m'avez impressionné.
Elle rougit
- Vraiment ? Oui, et bien, je me défends plutôt bien, monsieur Black, et vos manières de séducteur, ne prennent pas, avec moi. Monsieur Maugrey vous attend dans la grande salle.
Sirius soupira et la regarda s'éloigner.
- Pfff, j'ai jamaïs eu la côte, avec elle.
- Moi elle m'aimait bien, je crois. Dit Hermione.
Sirius la serra contre lui.
- Bon, allez, on y va. Dit James en se relevant. Il aida Lily à en faire autant. Et ils regagnèrent le château.
Maugrey se tenait sur l'estrade, dans la grande salle.
Les Aurors et les membres de l'ordre, étaient assis aux grandes tables, en face de lui.
Les Maraudeurs étaient les derniers.
L'ambiance etait électrique.
- Bien, dit Maugrey, de sa voix bourrue. . Maintenant que tout le monde est enfin là, on va enfin pouvoir commencer. J'ai pas l'habitude de faire ce genre de chose, j'aurais préféré que ce soit Dumbledore, qui s'en charge, mais son combat l'a épuisé, et il reprend des forces à Sainte Mangouste. Le connaissant, il sera vite de retour.
Avant tout, je tiens à vous féliciter, tous, Aurors, et membres de l'Ordre du Phoenix, pour votre courage, et votre victoire.
- En même temps, c'est pas exactement comme si on avait eu choix. Chuchota Sirius. On nous a carrément jeté dans l'arène au milieu des fauves.
- Quelque chose à dire Black ?
À côté de lui, James pouffa.
- Oui, monsieur. Répondit celui ci. Je disais que nous aurions sûrement été plus efficaces, si on avait été prévenus de ce qui nous attendait.
- Comme habitude, vous avez à cœur de contester nos décisions, sans même savoir pourquoi, nous les avons prises.
- Bein, justement, j'aimerais bien comprendre pourquoi nous n'avons pas été mis au courant.
- J'ignorais que j'avais des compte à vous rendre, Black.
James pouffa de nouveau, et Sirius lui envoya un coup de coude dans l'épaule.
- Quoi qu'il en soit, poursuivit Maugrey, vous aurez toutes les explications que vous voulez ultérieurement.
Sirius se laissa choir sur sa chaise, étendit ses longues jambes, devant lui, s 'appuya nonchalamment au dossier, la mine boudeuse. Il détestait se faire rabrouer, surtout en public.
- Bon, reprit Maugrey. Avant d' être si grossièrement interrompu, je vous félicitais pour votre courage et votre détermination. Demain, à neuf heures, aura lieu la dernière réunion de l' Ordre, nous en profiterons pour le dissoudre. Ceux qui souhaitent rejoindre le bureau des Aurors, doivent impérativement me faire parvenir vos demandes écrites, à cette occasion.
La guerre est terminée. Voldemort est mort. Mais il reste encore bon nombre de ses partisans. Et tout n'est pas fini. Il reste encore beaucoup à faire. Ensuite, pour les autres, si vous avez besoin de recommandations, n'hésitez pas, demandez le moi. Par écrit !
Et maintenant, avant que l'on se sépare, et qu'on aille enfin fêter, cette victoire, il est temps, de rendre hommage à certains d'entre vous, qui se sont particulièrement distingués.
La plupart d'entre vous, ne la connaisse pas. Elle est venue de très loin, pour nous apporter sa contribution, et si elle ne l'avait pas fait, on ne serait pas là, aujourd'hui. C'est à elle que l'on doit cette victoire.
Miss Hermione Granger, pour son courage, sa determination et son sens du sacrifice
Hermione, écarlate, les yeux ronds, se leva lentement, sous les tonnerre d' applaudissements. Elle aurait voulu être un animagus, elle aussi, une petite souris, de préférence pour disparaitre dans un petit trou.
- Je.. Heu, c'était un travail d'équipe, je n'aurais rien pu faire sans l'aide des Maraudeurs.
Elle se rassis très vite, sous le regard Moqueur de Sirius.
-Je pense que cette demoiselle mérite une salve d'honneur.
Hermione, de plus en plus rouge, se repetissa sur son siège. Tandis que tous se levaient pour dresser leurs baguettes vers le ciel magique de la grande salle. Des lueurs multicolores jaillirent alors des baguettes.
Lorsque la dernière lueur se dissipa,
Maugrey reprit.
- Lorsque Dumbledore m'a dit qu'il voulait créer un groupe indépendant de jeunes combattants sans expérience pour lutter contre les partisants de Voldemort, j'ai pensé que c'était une mauvaise idée. Mais comme toujours, il avait raison.
Vous avez tous été formidables. Et vous m'avez tous beaucoup surpris. Je suis fier d'avoir combattu à vos côtés. Vous avez tous brillés par votre courage, votre determination, et votre dévouement à votre pays, et pour ça, je vous remercie et vous félicite.
Mais parmi vous, il y en a dont j'aurais pas donné cher de leur peau.
Et pourtant, ils se sont avérés être les plus brillants, et les plus puissants, d'entre vous. Sans eux, Miss Hermione n'aurait sans doute pas pu aller au bout de sa mission. Je veux parler de Madame Potter.
Lily se leva sous les applaudissements et les sifflements intempestifs de James et Sirius.
- Madame, dit Maugrey, c'était un honneur de travailler à vos côtés. Je loue votre patience et votre courage, tant au combat, que pour supporter Potter et sa bande.
Il y eut des rires, et des applaudissements. James et Sirius se topèrent la main, très fiers d'eux.
- Vous avez émis le vœux d'être medicomage, Sainte Mangouste aura bien de la chance de vous avoir dans leur rang.
Lily sourit. Et se s'assit. James lui prit la main, et la porta à ses lèvres.
- Je t'aime. Lui dit il.
- Moi aussi. Répondit elle.
- Lupin !
Remus se leva sous les applaudissements.
- Lupin, vous êtes sûrement l'un de ceux qui m'a le plus surpris par votre sérieux, votre discipline, et votre intelligence. Vous nous manquerez.
Remus, debout, le salua d'un coup de tête.
- Merci monsieur.
Il s'assit.
- Il y en un par contre, qui, hélas, ne possède aucune de ses qualités. Il est indiscipliné, peu respectueux des règlements, et des ordres. Il n'en fait qu'à sa tête. Heureusement, il est aussi brillant, puissant, et astucieux. Je pense qu'il s'est reconnu, James Potter.
James se leva, un grand sourire aux lèvres.
- Moi aussi j'ai été heureux de combattre avec vous, monsieur. Je pense que vous serez content d'apprendre que je postule à un poste d'Auror.
- Merlin nous garde ! Je vous préviens, Potter, va falloir faire de sérieux efforts de disciplines.
- J'essaierais monsieur.
- Hum, on verra ça. Quand au dernier, je n'ai encore jamais connu quelqu'un d 'aussi obstiné, et insupportable, que lui. C'est un sacré emmerdeur, doté d' un sale fichu caractère...
- Ah, je crois qu'il parle de toi, là. Dit James à Sirius.
- Non, tu crois ? Répondit celui ci d'un ton narquois.
- Adepte des bagarres. Poursuivait Maugrey, grand consommateur d'alcool, et fouteur de merde. Et s'il n' était pas aussi bon tireur, je lui aurais botté les fesses, avec le plus grand plaisir. Je veux parler de Black, bien sûr.
Sirius se leva, plaça un bras replié contre son ventre, l'autre dans le dos, et il s'inclina dans un profond salut.
Tout le monde éclata de rire.
- C'est bon, Black ! Arrêtez notre cirque.
- Quel cabot ! S'exclama James.
- Ouais, il a pas fini d'avoir la tête qui enfle. Soupira Remus.
- Surtout qu'elle l'est déjà. Dit Hermione.
Et ils éclatèrent de rire.
- Je vous remercie pour tous ces compliments, Maugrey. Je serais enchanté de rempiler avec vous.
- Je sens déjà que je vais le regretter. Soupira t'il. Quoiqu'il en soit, vous nous avez débarrassé des Lestrange, et je dois dire que sans cela, cette dernière bataille, aurait été sûrement plus meurtrière.
Un large sourire satisfait éclaira le visage de Sirius.
- C'était un réel plaisir, mais je n'étais pas tout seul.
- Asseyez vous, Black.
Hermione lui saisit le bras et tira, pour le forcer à s'asseoir.
- Bon, avant de partir, je voudrais qu' on rende un dernier hommage à tous ceux qui se sont vaillamment battus, et ne sont malheureusement plus là, pour fêter la fin de la guerre.
Sirius se crispa, et serra les poings.
Hermione lui prit la main, et la pressa doucement. Il lui sourit brièvement, mais le cœur n'y était pas. Maugrey cita le nom des disparus.
-... Meredith Lestrange.....
Sirius ferma les yeux un bref instant. Mais la douleur ne lui transperça pas le cœur, cette fois.. Elle fut fugitive.
La liste se poursuivait.
- Benjy Fenwick, Emmeline Vance, Marlene McKinnon...
- Marlene ? Demanda Sirius.
- Merde, dit James.
- Oh mon dieu, Marlene. Emmeline. Benjy. Dit Lily.
En entendant les noms de leurs amis, leurs camarades de combat, avec lesquels ils avaient partagé tant de rires, de chamailleries, de peines aussi, ils réalisèrent que cette victoire avait un goût doux amèr.
Ils rendirent hommage à leur mort, en levant leur baguette, et en envoyant des lueurs blanches qui montèrent jusqu'au plafond.
Au moment de quitter la salle, Franck Londubat s'arrêta à leur hauteur.
- Attends, Black, je voulais te dire, malgré tous nos différents, je serais content de retravailler avec toi.
Il lui tendit la main, et Sirius la lui serra.
- moi aussi, Londubat.
- Et je voulais te dire, avoir réussi à éliminer la Lestrange, c'était un coup de maître. Chapeau.
- Merci. Mais j'ai juste tenu une promesse.
- Je sais. À demain.
- Tu vas bientôt signer des autographes, si ça continue. Ironisa James.
- Ouais, si même les potes s'y mettent maintenant...
- Et maintenant, dit Hermione, qu'est ce qu'on fait ?
- On va au QG. Répondit James.
Lorsqu' ils arrivèrent au QG de l'ordre du Phoenix, le champagne coulait à flot. Ils firent la fête toute la nuit,
Ils s'écroulèrent sur le coup des quatre heures du matin.
Sirius ouvrit les yeux, et chercha Hermione. Elle n'était plus dans le lit.
Il se leva s'habilla, et se rendit à la bibliothèque. Il était encore embrumé par les vapeurs d'alcool.
Il la trouva assise par terre, envelopée dans un plaid, la tête dans les mains, elle pleurait en silence.
- Hermione ? Qu' y a t'il ?
Il se mit à genoux devant elle.
- Pourquoi tu pleures, ma chérie ?
Elle leva vers lui, des yeux brillants de larmes.
- Je... Je suis perdue. Tu comprends, je suis personne ici. J'existe même pas dans cette époque. Je vais devenir quoi, moi ? Je... Je voulais entrer au ministère, je voulais, faire de la politique. Aider les créatures magiques, je voulais me sentir utile, mais c'est foutu ! Dit elle en baissant la tête.
Il fronça les sourcils.
- Comment ça, c'est foutu ? Tu vas faire une demande auprès du ministère, tu es brillante, Hermione, et courageuse, tu vas y arriver
- Tu comprends pas. Je peux pas entrer au ministère. Je n'ai pas d'identité, pas d'argent, pas de diplôme
- Tu n 'as pas eu tes ASPIC ?
- Non ! L'année des examens on est parti à la chasse aux Horcruxes. Et il y a eu la bataille. Je les ai jamais passés. Mais de toute façon, que je les ai eu ou non, ça n' aurait rien changé. Ici, je ne suis jamais allé à Poudlard.
Sirius soupira.
- Je n'avais pas pensé à ça. Écoute, je suis sûre que Dumbledore acceptera que tu passes tes ASPIC... Et puis pour ton identité, on verra ça avec Maugrey. Ça va s'arranger.
- Mais... Je n'ai pas d'endroit ou aller, pas d'argent, pas de foyer. Tout à l'heure, on va devoir quitter le QG, et moi, je deviens quoi, hein ? Je vais ou ?
- Chez moi.
Elle leva la tête.
- Que.. Quoi ?
- J'ai un appart, à Londres. C'est pas très grand, mais il devrait y avoir assez de place pour nous deux.
- Je ... C'est gentil, Sirius, mais je n'ai pas besoin de ta pitié.
- Qui te parle de pitié ? Moi je je te parle d'amour. Je t'aime, Hermione. Et je veux vivre avec toi.
- Mais.. Tu disais que tu voulais pas t'engager.
- Et bien, il n'y a que les mangemorts qui ne changent pas d'avis.
- Et si ça ne marche pas, hein ? Si finalement tu découvres que tu n'es pas vraiment amoureux de moi, si tu te lasses ? Qu'est ce que je deviendrais, moi ?
Il soupira.
- Écoute, je ne sais pas ce que tu sais de moi, au juste. J'ai une sale réputation, on dit que je suis un coureur. Et que je n'ai aucun respect pour les femmes. Et je dois bien reconnaître que c'était vrai.. Avant...
- Avant Meredith ?
Il hocha la tête.
- Mais je n'ai jamais rien promis à ces femmes. Je ne leur ai jamais dit je t'aime. Tu es là deuxième, à qui Je l'ai dit. La première était Meredith.. Alors bien sûr, je ne sais pas de quoi l'avenir sera fait.. Ni si nous serons encore ensemble dans six mois, ou dans un an, tout ce que je sais, là, maintenant, c'est que tu m'es aussi indispensable que l'air que je respire. Je ne peux pas, vivre sans toi, hermione. Je te le répète, je t'aime, et je sais qu'ensemble, on peut vaincre tous les obstacles.
Elle lui sourit, et se blottit dans ses bras.
- Moi aussi je t'aime.
Ils regagnèrent leur chambre.
Quelques heures plus tard, ils furent réveillés par James.
- Debout la dedans. Briefing dans.. Une heure.
Ils étaient tous présent, lors du petit déjeuner. Certains, cependant, affichaient une mine défaite, due à l'abus d'alcool. Lily distribuait sa potion anti Gueule-de-bois.
Ils parlaient de leur avenir.
- Et toi, p'tit Lutin, demanda Sirius à Marion. Qu'est ce que tu vas faire, maintenant ?
- Je vais rentrer à Marseille,
- Quoi ? S'écria Lily, mais pourquoi ?
- Et bien, je n'ai pas trop le choix. Que veux tu que je fasse ?
- Bein, pourquoi pas Medicomage à Sainte Mangouste ?
- non, je n'aime pas trop les structures. Elles sont trop rigides, trop froides, trop impersonnelles.
- Dans ce cas, dit James, pourquoi ne pas intégrer le bureau des Aurors. Il y a moins de travail, quoique si Sirius dévient Auror, tu risques vite d'être débordée.
- Eh ! C'est toi qui dit ça ? Parce que le plus casse cou de nous deux, c'est bien. Toi.
- Il n'a pas tord. Admit James. en riant.
- J' ignorais que les Auror avaient des medicomages. S'etonna Marion.
- Si, ils ont une infirmirmerie dernier cri.
- Mais.. Je suis française, vous croyez qu'ils me prendront quand même ?
- Il y a intérêt. S'écria James.
- D'accord avec lui. P'tit Lutin. Répliqua Sirius.
- Et toi, Lupin, tu viens aussi chez les Aurors ? Demanda Gideon Priwett.
- Non. Répondit Remus. J'en ai assez, de toute cette violence, ces tueries. J'aspire à la paix.
- Remus le philosophe. Se moqua gentiment James.
Le speech de Maugrey, fut bref. Il prononça la dissolution de l'Ordre, et après une dernière collation, ils gagnèrent les chambres, afin de préparer leurs affaires.
- Rem. Demanda James. Qu'est ce que tu vas faire ?
Remus haussa les épaules.
- Je sais pas trop. Maugrey m'a bien fait comprendre que je ne pourrais pas entrer au ministère. Ils ne n'acceptent pas de loup garou, dans leur rang. Alors, je ne sais pas trop.
- Quoi ? S'écria James. Puisque c'est comme ça, je n'irais pas.non plus.
- James, c'est ton rêve, d'être Auror.
- Mon rêve c'était de jouer au Quidditch.
- James a raison.. Renchérit Sirius. Si t'es pas assez bien pour eux, alors moi non plus.
- Je vous aime, les gars, vraiment, mais ne vous en faites pas pour moi, je trouverais bien quelque chose.
- Pourquoi pas professeur à Poudlard ? Lança Hermione. Tu étais de loin, le meilleur professeur de defense contre les forces du mal, qu'on ait jamais eu,
- En voilà un idée qu'elle est bonne. S'exclama la James. Un maraudeur professeur. Le comble de l'ironie.
- Hermione à raison. Dit Sirius, je trouve que ça t'irait parfaitement bien.
- Je doute que Dumby soit d'accord. Et puis, tu as pensé aux parents ? Un loup garou à l'école ? Comme professeur ?
- Et bien, Dumbledore se fiche de ça. Dit Hermione. Il t'a engagé comme prof, et il a aussi engagé un centaure.
- Tu vois, tu as toutes tes chances. Dit James.
- Ou allez vous aller maintenant, demanda Sirius.
- À l'hôtel. Dit James, le temps de trouver une maison sur quelque part.
- Pourquoi pas à Godric's Hollow ? Demanda Hermione.
- Non, répondit James, sombrement. C'était la maison de mes parents. Je n'y suis pas retourné depuis leur mort. On veut un endroit à nous. Et toi Rem ?
- Je sais pas trop.
- viens chez moi. Dit Sirius. J'ai une chambre d'amis. Le temps que tu intègre Poudlard....enfin..si Hermione est d'accord, bien sûr, vu qu'on va vivre ensemble, elle a son mot à dire.
- Je suis d'accord. Dit elle.
- Tu vois.
- C 'est gentil, mais un jeune couple à besoin d' intimité. Je ne ferais que vous gêner.
- Dis pas de bêtise. De toute façon, c'est décidé, tu viens. Dit Sirius..
Quelques heures plus tard, ils quittaient le QG.
Devant le manoir, ils s'arrêtèrent un instant.
- Difficile de croire qu'on ne reviendra pas ici. Dit James.
- Ouais. J'ai du mal à croire que tout est fini. Renchérit Sirius.
- Je m'attends toujours, à voir un Patronus demander de l'aide. Dit Remus.
- Ça va prendre un peu de temps, pour s'habituer à la paix. Dit Lily.
- Et à moi pour m' habituer à cette époque. Conclut Hermione.
Elle se demandait à quoi allait ressembler son avenir, maintenant. Comme s'il lisait dans ses pensées, Sirius la serra contre lui, et l'embrassa.
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