Prologue
1 Poudlard
2 L'Ordre du Phoenix
3 Les confidences de Sirius
4 Enfin une idee
6 Une Nouvelle Recrue
7 Bienvenue chez les Maraudeurs
8 La Chambre des Secrets
9 La maison des Gaunt
10 Nuit d'été
11 La Caverne aux Inferi
12 le Médaillon de Salazar Serpentard
13 l'appel du désirs
14 Tergiversations
15 le Manoir Malefoy
16 Le Journal de Jedusor
17 La Lettre de Méredith
18 Gringott
19 Bellatrix Lestrange
20 l'ombre du Grand Sorcier
21 Adieu Dumbledore
22 Après la pluie vient le beau temps
23 Une Erre Nouvelle
24 Le Miracle de La Naissance
25 Le Temps est une Boucle Infernale
EPILOGUE
6 Une Nouvelle Recrue

Hermione réalisa tout de suite, qu'elle ne pourrait pas dormir, aussi, s'installa t'elle, le plus confortablement possible, dans un fauteuil de la bibliothèque. Elle étendit ses jambes, et se plongea dans un livre.

La porte s'ouvrit, et Lily entra.
- J'étais sûre, que je te trouverais ici.
Hermione lui sourit.
- J'aime les livres.
Lily s'installa dans un fauteuil, près d'elle.
- Oui, moi aussi.
Il y eut un court silence, puis.
- James m'a dit, enfin, il m'a répété ce que tu lui as dit...ce que tu leur as dit.
- Il n'aurait pas dû ! C'était confidentiel.
- James et moi, on se dit tout. C'est une condition sinequanone de notre couple.
Hermione soupira.
- Je vous admire.
- Ça n'a pas toujours été comme ça. On s'est d'abord détesté, avant de s'aimer. - On le dirait pas à vous voir.
Lily sourit.
- Il était détestable ! Arrogant, sûr de lui, moqueur, et il n'avait aucun respect des règlements, toujours à formenter un mauvais coup, une farce. Il me provoquait constamment.
On se chamaillait sans arrêt.
- Et qu'est ce qui a changé ?
- il est tombé amoureux de moi. Je pense que c'est venu progressivement, alors, pour me séduire, il est devenu plus mâture, et moins arrogant, et moi, je suis devenue moins coincée, moins protocolaire. Chacun de nous a fait un pas vers l'autre.
- Vous formez un beau couple, en tout cas.
- Merci. Mais...je n'étais pas venue te parler de nous.
Hermione soupira.
- Je te cache pas, reprit Lily, que cette histoire de voyage dans le temps, me laisse un peu perplexe, mais...les garçons m'assurent que Maugrey et Dumbledore ont confirmé, donc, je m'incline. Mais....je veux venir avec vous.
Hermione ne s'attendait pas à ça.
- Mais..tu sais, ce sera pas une partie de plaisir. Et je suis pas sûre que James...
- James, j'en fais mon affaire. Le problème c'est de légitimiser ma présence.
Hermione fronça les sourcils.
- Comment ça ?
- Il faut que tu leur dises que tu as besoin de moi.
- Lily...je sais pas trop. Si tu étais blessée, je ne me le pardonnerais jamais.
- Tu n'es pas responsable de moi, je suis adulte, tu sais. Et je sais me défendre. Et puis, une médicomage, ça peut être utile, non ? Sans compter que tu auras besoin de moi, pour empêcher les garçons de dépasser les bornes. Surtout Sirius....S'il te plaît, je deviens folle, moi, entre ces quatre murs.
Hermione soupira.
- Je vais y réfléchir, d'accord ?
Un large sourire éclaira le visage de Lily.
- Merci. Et sinon, c'est quoi au juste, un Horcruxe ?
Hermione lui expliqua.
- Merlin, c'est...monstrueux. S'exclama Lily.
- Oui. Mais, il est monstrueux. Tu en sais quelque chose, non ?
Lily hocha la tête.
Elle n'eut pas le temps d'en dire plus, Sirius entra dans la pièce.
- James te cherche, Lil
- J'y vais. Tu vois, qu'est ce que je te disais, il est perdu sans moi.
Elle passa devant Sirius, et se haussa sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur la joue du grand brun
- Bonne nuit Sirius. Et sois gentil avec elle, OK ? Et pour l'amour de Merlin, rase toi.
- Pourquoi ? Demanda t'il, un sourire ironique aux lèvres. Je ne le suis pas toujours ?
- Non, tu ne l'es pas. Enfin, pas toujours. Bonne nuit Hermione. Et s'il t'embête, tu as l'autorisation de le frapper.
Hermione sourit.
- C'est vrai ? Demanda t'il d'un ton moqueur, vous allez me frapper, si je suis méchant ?
Elle sourit.
- Essayez, et vous verrez.
- Plus tard, peut-être.
Il s'affala dans le fauteuil, laissé vacant par Lily.
- Pour le moment, j'aimerais que vous me parliez de Ron.
Elle ne s'était pas attendu à cette question.

- Je.. Je n'ai pas très envie d'en parler.
Il fronça les sourcils.
- Je vous ai bien parlé de Meredith, vous pouvez bien me parler de votre ami.
- J'ignorais qu'entendre vos confidences, m'obligerais à vous en faire à mon tour
- vous n'êtes pas obligé, mais je trouverais ça très incorrecte, de ne pas me rendre la politesse..
Elle leva les yeux au ciel.
- Vous êtes exaspérant.
Il sourit.
- Je sais. Alors, comment vous êtes vous rencontrés ?
- Vous lâchez jamais, hein !
- Non, en effet. Alors ?

Elle soupira et se laissa glisser sur le tapis. Elle s'adossa au fauteuil, les jambes pliées contre sa poitrine, elle les entoura de ses bras
- On s'est rencontré dans le train pour Poudlard.
Sirius sourit.
- On fait de très belle rencontre dans ce train. Dit il.
- Oui. Mais...ça c'est pas très bien passé.
- Comment ça ?
- Ron a essayé de réaliser un tour de magie, mais ça n'a pas marché. Et il se peut que j'ai...enfin...
- Hum, je vois, vous vous êtes moqué de lui, et il n'a pas apprécié.
- Oui...Admit elle. Et ça c'est pas arrangé par la suite...Har...Vey, avait le chic pour s'attirer des ennuis. Un soir, j'ai voulu les empêcher de quitter la salle commune, mais ils ne m'ont pas écouté, et je me suis retrouvée malgré moi obligée, de les suivre. Pour échapper à Rusard, on s'est réfugié dans un couloir. Mais, on avait pas le droit d'y être, et on s'est retrouvé en face d'un chien monstrueux à trois têtes.
- Wouah ! Mais, qu'est ce qu'il faisait là ?
- Il gardait une trappe. Le chien appartenait à Hagrid.
Sirius sourit.
- Ça ne m'étonne pas, Hagrid à toujours adoré les monstres en tout genre. Et alors ? Après ça, vous êtes devenu amis, je suppose.
- Oh non ! Je leur en voulais de m'avoir entraîné la dedans. Je ne leur ai plus adressé la parole. Et un jour, en sortant d'un cours de sortilège, j'ai entendu Ron faire une remarque désobligeante à mon sujet. J'étais vraiment blessée. Je me suis réfugiée dans les toilettes des filles.
Mais le professeur Quirrell, a introduit un Troll dans le château, pour créer une diversion, afin de voler la pierre philosophale qui se trouvait sous la trappe. Et...le troll est entré dans les toilettes ou je me trouvais. Har..Vey et Ron sont intervenus pour me sauver. Et Ron a assommer le troll, avec sa propre massue. C'est à ce moment là qu'on est devenu des amis.
- Et bein, c'était une première année, très mouvementée.
- Oui, nous n'avons connu que des années mouvementées, à Poudlard.
- C'est ce que j'ai cru comprendre.
Comment était il ? Ron ? Demanda t'il, en se laissant glisser près d'elle.
Elle soupira. Se replonger dans ses souvenirs, ne lui avait pas fait aussi mal qu'elle l'aurait cru. En partie parce qu'elle s'était concentrée sur les faits.
Elle déglutit.
- Il était...drôle, et gentil, et...courageux ! Tellement courageux.
Quand....Bellatrix a tué sa mère et sa soeur, il s'est jeté sur elle. Elle ferma les yeux. Une larme roula sur sa joue.
Je t'aime Hermione. Sa voix la poursuivait, jour et nuit. La douceur de ses lèvres, sur les siennes.
Sirius soupira. Et voilà, tu l'as fait pleurer, espèce d'idiot. Tu avais besoin de remuer tout ça ? Tout ça pour que toi, tu te sentes bien. Parce que la nuit dernière, pour une fois, en un mois, tu as réussi à dormir, grâce à sa présence. Tu n'es qu'un sale égoïste. Bein, reste pas comme ça, idiot, fais quelque chose. Tu vois bien qu'elle pleure !
Il soupira, lui entoura les épaules, et l'attira contre lui. Sans réfléchir, elle posa sa tête au creux de son épaule.
- Il me manque tellement ! Sanglota t'elle.
Il ferma les yeux.
- Je sais. Dit il. Elle me manque, aussi, tout le temps.
Une larme roula à son tour, sur sa joue, tandis que le visage de Méredith, s'imposait à lui. Il crut entendre son rire, tandis qu'Hermione cessait de pleurer, et s'endormait, la tête sur ses cuisses. Il soupira. D'un coup de baguette magique, il fit apparaître un plaid, et en couvrit la jeune fille.
Des images lui revinrent à l'esprit, un étang, en plein été, et deux enfants, des adolescents, enlacés, s'embrassant à perdre haleine, heureux, et libres.
Un sourire, qui n'atteignit pas ses yeux, étira ses lèvres. Je t'aime, Mery. Murmura t'il, avant de fermer les yeux à son tour.

Hermione ouvrit les yeux, et un instant, elle se crut revenue à son époque. Elle se redressa et constata qu'elle était dans la bibliothèque du QG de l'ordre du Phénix, en 1979. Près d'elle, un jeune brun, aux cheveux longs, dormait paisiblement. La tête contre le fauteuil. Elle rougit, en découvrant qu'elle s'était endormi sur lui. Elle se leva, répugnant d'avoir à le réveiller. Il semblait si jeune, si paisible et si vulnérable, plongé ainsi dans le sommeil. Elle n'avait jamais remarqué à quel point il était beau. Des traits fins et racés, réguliers, un nez droit, aristocratique, un large front bombé, un menton volontaire, de longs cils noirs, une musculature discrète, longue et fine, une taille mince, de longues jambes musclées.
Elle rougit de nouveau. Enfin, Hermione, qu'est ce qui te prend ? Il a vingt ans de plus que toi, c'est le parrain de Harry ! c'est Sirius ! Alors oui, il est beau à tomber par terre, mais bon, tu as déjà oublié Ron ?
Elle gémit. Elle ne voulait pas penser à Ron.
Elle remonta dans la chambre, qu'elle partageait avec Emmeline, Laura et Marion, la chambre était vide. Elle se glissa dans la salle de bain. Elle avait besoin d'une douche froide.
Elle se rendit dans la cuisine, ou elle trouva James et Lily, tendrement enlacés. Remus buvait un café, en soupirant.
- Quand vous aurez fini de roucouler, tous les deux, il faudrait peut être aller voir si Hermione est ré....
Veillée. Dit il, en la voyant entrer.
- Bonjour tout le monde dit elle en s'asseyant près de lui.
- Bonjour Hermione, la salua Lily, avec un grand sourire. Tu as bien dormi ?
Elle rougit jusqu'à la racine des cheveux, en se remémorant son réveil, dans les bras de Sirius.
- Je..oui, merci.
- Quelqu'un a vu Sirius, ce matin ? Demanda Remus, il a encore découché.
- Demande à Hermione. Dit James, en coulant un regard moqueur à la jeune femme, qui rougit de plus belle.
- Je ne sais pas du tout ou il est. Mentit elle.
- Moi, je crois que tu le sais parfaitement. Insista James.
Lily lui donna un coup de coude dans les côtes.
- Aie !
- Laisse la tranquille. Lui dit elle, d'un ton menaçant.
Hermione sourit.
- Maugrey est là ?
- Oui, dans son bureau, comme d'habitude.
- Il faut que je le vois.
- Pas avant d'avoir déjeuné. Dit Lily. Alors, pancakes, oeufs brouillés, bacon, porridge ? Proposa Lily.
Hermione soupira, et opta pour un pancake, qu'elle avala rapidement. Elle but son café et se leva aussitôt.
- À quoi bon passer des heures à préparer des petits déjeuners, si personne ne mange ?
- Moi je mange. Dit James, la bouche pleine de Porridge.
- Moi aussi, renchérit Remus, en attrapant un pancakes.
- Vous êtes des goinfres. Dit Lily, en riant.

Hermione frappa à la porte du bureau de Maugrey.
- Entrez ! Ah, c'est vous Granger. Alors, ou en êtes vous ?
- J'ai pratiquement fini, mais j'ai encore quelque chose à vous demander. J'aurais besoin que Lily Potter nous accompagne.
- Vous en avez parlé à James Potter ?
- Pas encore, j'attendais votre accord, pour le faire.
- Je doute qu'il soit d'accord.
- Lily à son mot à dire dans l'histoire.
- C'est elle qui vous l'a demandé ?
- Oui. Mais après mûre réflexion, je me suis rendu compte que je vais avoir besoin d'elle. Elle est née moldue, dans cette époque, elle est brillante, logique et j'ai besoin de ses capacités.
- Pfff, bon, vous avez mon accord, mais ce ne sera pas simple à faire accepter à son mari.
- Je me charge de James.

Sirius se réveilla, et pendant un court instant, il se demanda ou il était, puis, les souvenirs de la veille lui revinrent. Hermione n'était plus là. Cela faisait deux nuits, qu'il s'endormait à ses côtés, et ça le laissait perplexe. Depuis un mois, il ne dormait que quelques heures, assommé par une dose massive d'alcool, il était nerveux, irascible, et animé par une colère que rien n'apaisait. Même lorsqu'il se rendait dans les bas fond de Londres, pour se battre dans des combats moldus clandestins.
Mais, depuis l'arrivée d'hermione, il arrivait à dormir, sans avoir besoin de se soûler. Peut être que je vais mieux. Se dit il. Que je commence enfin à faire mon deuil. Mais l'image de Meredith, allongée dans l'herbe mouillée, le visage défiguré par la violence des sortilèges, qu'elle avait subi, au cours de trois jours de supplices, revint le hanter. Je t'aime, Sirius. Je t'aimerais toujours. Ses derniers mots, hachés par la terrible souffrance, qu'elle ressentait, les larmes, qui perlaient au coin de ses grands yeux bruns. Sirius gémit, donna un coup de poing dans le mur. Et une larme glissa sur sa joue. STOP ! plus de larmes, il avait assez pleuré. Un Black ne pleure pas, il se venge.! de l'action, voilà ce dont il avait besoin ! Il voulait tenir le cou de Bellatrix entre ses mains, et serrer lentement, voir ses yeux s'agrandir de stupeur, tandis qu'elle étoufferait lentement. Un sourire mauvais, de satisfaction, se dessina sur ses lèvres, en imaginant la scène. Il prendrait tellement de plaisir, à la torturer, avant de la tuer, tout comme elle avait dû se réjouir de la souffrance qu'elle avait infligé, à Meredith. Merlin, ce qu'il la haïssait !

Il gagna la chambre qu'il partageait avec Peter, et Remus et gronda en voyant le désordre qui y régnait.

Il se glissa sous la douche. Si seulement la colère, et la souffrance qui lui poignardait le coeur pouvait s'évacuer avec l'eau.

Hermione regagna la cuisine. Elle y retrouva Lily, James et Remus.
- Il faut que je vous parle. Dit elle. Mais pas ici.
Ils se rendirent dans la bibliothèque. Ils croisèrent Sirius, qui se rendait à la cuisine. Ses cheveux noirs, lui descendaient jusqu'aux épaules. Ils étaient encore humides, et goutaient sur son tee shirt noir, sur lequel un griffond rouge et or rugissait.
Hermione sourit. Gryffondor jusqu'au bout des ongles.
- Ou vous allez ? Demanda t'il, surpris.
- À la bibliothèque. Répondit James.
- OK, je vous suis.
- Mais...tu n'as même pas déjeuner ! Protesta Lily.
- Pas faim ! Répondit il laconique.
Elle leva les yeux au ciel.

Ils entrèrent dans la bibliothèque, et Lily fit apparaître une cafetière de café, un plateau avec des tasses, et un saladier de muffins et de pancakes.
- Maintenant, dit elle à Sirius, tu n'as plus d'excuse. Alors mange quelque chose.
Il lui lança un regard noir.
- J'ai pas faim ! Lily.
- Ça fait un mois, que tu n'as pas faim, que tu grignotes. Jusque là, j'ai rien dit, mais stop ! Ça suffit. On ne peut pas vivre que de whisky
- Lily...
- NON ! Ou tu manges un pancake, ou je te le fais avaler de force !
Il soupira. Il aurait voulu lui dire d'aller au diable, mais il s'en serait voulu, après, sans compter la réaction de James.
- OK, dit il. Je le mange ton pancake.
Il en prit un et en avala une bouchée. Depuis un mois, il n'avait plus faim, tout ce qu'il mangeait était fade, et sans saveur.
- Bon, dit Lily, satisfaite. Maintenant on peut commencer.
- Ta femme est un tyran, James.
- À qui le dis tu. Soupira le jeune homme.
Hermione sourit. C'était tellement bon, de les voir comme ça, tous unis, veillant les uns sur les autres, elle se les était toujours imaginé ainsi, charmeurs, rieurs, et soudés. Elle aurait tellement voulu que Harry les voit ainsi ! Qu'il les voit tout court. Si tu réussis, il les verra.
- Quelque chose vous amuse, Hermione ? Demanda Sirius.
Il était le seul à ne pas la tutoyer.
- Non, je...un souvenir, bref, si je vous ai demandé de venir ici, c'est parce que je voudrais qu'une autre personne se joigne à notre équipe.
- Peter ? Demanda Remus.
- Non, pas lui, il s'agit de Lily. Dit elle en coulant un regard inquiet à James.
Celui ci se leva brusquement.
- Pas question.
Lily se leva à son tour.
- Et pourquoi, je te prie ?
- C'est trop dangereux.
- Tu semble oublier qu'avant d'être ta femme, je suis aussi et avant tout une Gryffondor. Je sais me battre. James, je ne suis pas une poupée de porcelaine.
- Je sais Lily, mais tu n'as pas suivi le même enrainement que nous. Et...je ne m'en remettrais jamais s'il t'arrivait quelque chose.
Sirius déglutit, l'ombre de Meredith, plana un instant au dessus de lui.
- Il a raison, Lily, on a suffisamment perdu de gens comme ça.
- Je ne suis pas Meredith, Sirius. Et puis, qui veillera sur vous, hein ? Et qui vous soignera, si vous êtes blessés ?
- Meredith savait se battre, reprit Sirius. Presque aussi bien que moi. Et elle est morte ! Elle....sa voix se brisa, et un silence de plomb s'abattit sur la bibliothèque.
- J'ai besoin de Lily. Reprit Hermione, d'une voix douce.
- De toute façon, tu ne m'empêcheras pas de venir. Je suis ta femme, pas ton elfe de maison, je ne suis pas tenue de t'obeir.
- Lily... Il ne s'agit pas de te donner un ordre, mais juste d'assurer ta sécurité.
- Mais, je serais en sécurité avec vous. Et puis...Hermione à besoin de moi.
Ils se tournèrent vers elle.
- C'est toi, qui lui a mis ça dans la tête ? Demanda James.
- C'est moi qui lui ai demandé. Répondit Lily.
- Mais c'est vrai que j'ai besoin d'elle.
- Que peut elle faire de plus que nous ? Demanda Sirius, d'un ton rogue.
- nous allons devoir nous déplacer, et je ne suis pas de cette époque, Lily est née moldue, elle connaît bien les moldus. En plus, elle est médicomage, elle connaît les sorts de guérison, et j'ai besoin d'elle pour ses connaissances de l'histoire de la magie.
James soupira.
- Bon, c'est inutile d'insister, je pense. Très bien, tu viens avec nous.
- Mais je te préviens, dit Sirius, le regard aussi dur et froid que l'acier.
Tu fais ce qu'on te dit, sans discuter, et sans rechigner.
- Entendu.
- Bon, maintenant que l'équipe est au complet. Dit Remus, quelle est la première étape ?
Hermione soupira.
- Avant tout, que savez vous de votre ennemi ? Demanda t'elle.

© Ecrivaillon Imaginaplume,
книга «pour les Sauver Tous».
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