7 Bienvenue chez les Maraudeurs
Ils la regardaient avec stupeur, ils ne s'étaient pas attendus à ce qu'elle leur pose cette question.
- Rien ! Admit Sirius. Ou pas grand chose. Il a débarqué d'on ne sait où, avec sa tronche de serpent, pour nous pourrir la vie.
Hermione sourit. C'était une réponse digne de Ron.
. Son véritable nom, est Tom Jedusor. c'est un sang mêlé.
- Quoi ? S'écria Sirius. Non, c'est impossible.
- C'est un sang pur. Dit Lily, c'est forcément un sang pur, sinon, ça n' aurait pas de sens
- Et pourtant, je vous assure que c'est vrai. Sa mère etait une sorciére, Merope Gaunt, descendante des frères Peverel, comme toi, James, et de Salazar Serpentard.
- Moi, s'exclama James, j'ai un lien de parenté avec ce monstre ?
- les sang pur en ont forcément tous un James, répondit Sirius. Puisqu'il est issu d'une famille de sorcier pur.
- Son père, lui, est un moldu du nom de Tom Jedusor.
Et elle leur raconta l'histoire des Gaunt, et surtout celle de Merope.
- Qu'elle idiote ! S'exclama Sirius, on ne peut pas forcer quelqu'un à vous aimer.
- Lorsqu'il est sorti de Poudlard, c'était un élève brillant, et très intelligent, poursuivit Hermione, sans se préoccuper, des interventions intempestives des uns et des autres. Mais il était déjà pourri jusqu'à la moelle. Il avait déjà créé un horcruxe ouvert la chambre des secrets, provocant la mort d'une élève, et fait renvoyer un élève, à sa place. Il a découvert qui était ses parents, et lorsqu'il comprend qu'il est un sang mêlé, il tue son père et les parents de celui ci, ainsi que son grand-père sorcier, et il fait accuser son oncle, le frère de sa mère, qui est mort à Azkaban. Il vole alors une chevalière, qu'il transformera plus tard, en horcruxe, et qu'il cachera plus tard, dans les ruines de la maison des Gaunt.
- Charmant garçon. S'esclaffa Sirius.
- À la fin de ses études, il travaille chez Barjow et Beurk. C'est là, qu'il vole le médaillon de Salazard Serpentard, que sa mère avait cèdé pour survivre, qu'il transforme en Horcruxe, et qu'il cache ensuite dans une grotte. Ensuite, il voyage se rend en Albanie, ou grâce aux renseignement fournis par helena Serdaigle, il retrouve le diadème perdu, et le transforme en horcruxe. Il revient à Poudlard, et demande le poste de défense contre les forces du mal, que Dumbledore lui refuse. Il en profite pour cacher le diadème dans la salle sur demande. Puis, toujours à la recherche d'un objet pouvant cacher ses horcruxes, il retrouve une descandante de Helga Poufsouffle, la tue, et transforme la coupe ayant appartenue à la fondatrice de la maison Poufsouffle, en horcruxe. J'ignore ce qu'il en a fait ensuite.
- Aie, ça c'est un problème. Fit remarquer James.
- Je sais. Reconnut Hermione. C'est pourquoi on va d'abord s'occuper de celui qui est caché dans la maison des Gaunt.
- Ok, quand partons nous ? Demanda Sirius.
Hermione soupira.
- Avant de partir à sa recherche, il faut d'abord trouver un moyen de le détruire. J'ai voyagé pendant des mois, avec l'un de ces objets, et croyez moi, c'était pas une partie de plaisir.
- Tu sais comment les détruire, puisque tu l'as déjà fait. Fit remarquer Lily.
- Oui, raconte nous comment tu as fait. Reprit Sirius, d'un ton goguenard.
Hermione soupira.
- Pour le médaillon, on s'est servi de l'épée de Gryffondor. Le journal, c'est Har... Vey, qui l'a détruit. Avec le crochet du Basilic, qu'il venait de tuer, dans la chambre des secrets. Ron et moi, avons utilisé le même procédé avec la coupe, et c'est un Feudeymon qui a détruit le diadème.
- Hum, conclut Remus. Il nous faut l'épée de Gryffondor.
- Ce n'est pas si simple, l' épée en elle même, ne suffit pas. Elle a détruit l'horcruxe parce qu'elle avait été imbibée de venin de Basilic, luorsque Harry.. Euh, je veux dire Harvey, a tué le serpent avec. C'est pour ça qu'elle avait le pouvoir de tuer l'horcruxe.
- Ça se complique. Dit Remus. Ou peut on trouver un Basilic ?
- Dans la chambre des secrets. S'écrièrent en même temps, Sirius et James.
Hermione les regarda avec stupeur.
- Vous voulez descendre dans cette chambre ?
- Tu as bien dit que le venin avait le pouvoir de détruire un horcruxe ? Dit James
- Oui, je l'ai dit, mais...
- Bon, alors, C'est ce qu'il faut aller chercher en premier. Conclut il.
- Autant vous prévenir, la première difficulté c'est d'entrer dans cette chambre, elle même. Il faut parler fourchelang,
- Mais, demanda Lily, comment y êtes vous entrés alors ?
- Harvey parlait le fourchelang.
Sirius se redressa, les sourcils froncés.
- C'était un serpentard ?
- Bien sur que non ! C'était un Gryffondor. Le plus jeune attrapeur de l'équipe de Quidditch de Gryffondor, depuis un siècle.
- Impressionnant. Aprouva Sirius, mais... C'est plutôt rare, de parler la langue des serpents, alors, à moins qu'à votre époque, ce soit devenu courant, comment se fait il, qu'il le parlait, puisque seuls les descendants de Serpentard, le parlent ?
- C'est... Compliqué.
- Si on doit se lancer dans cette aventure plus que hasardeuse et risquée, il me semble que l'on devrait connaître tous les détails qui concerne votre histoire. Affirma Sirius.
Les autres aprouvèrent,
- En commençant par l'identité de votre ami Fourchelang. Alors Harvey, poursuivit Sirius, sans pitié. Ou Harry ?
Hermione baissa les yeux. Quelle idiote ! Elle aurait dû se douter qu'ils ne se contenteraient pas de ce qu'elle voudrait bien leur dire.
- Harry, dit elle dans un souffle. Il s'appelait Harry.
- Bien, on avance. Admit Sirius.
- pourquoi faire un tel secret d'un simple prénom ? Demanda Lily.
- C'est pourtant évident non ? Reprit Sirius, parce que ce prénom est certainement celui de l'enfant de l'un d' entre nous. Et comme à l'heure actuelle, il n'y a qu'un seul couple, parmi nous...
Lily écarquilla les yeux.
_ Nous ? Demanda-t-elle.
Hermione baissa la tête
- Quoi, tu veux dire que ce garçon, celui qui a détruit les Horcruxes, tué le serpent de la chambre des secrets, celui qui est le plus jeune attrapeur de tout les temps, c'est.... C'est mon fils ? Demanda James.
Au bord des larmes, Hermione hocha la tête.
- Et bein ! Si je m'attendais... Dit James
Mais Lily, avait saisi tout ce que cela impliquait.
- Il est mort. Dit elle dans un souffle, notre fils est mort en combattant. vous savez qui.
Un silence de plomb s'abattit sur le petit groupe. Tandis que les images de cette terrible bataille, hantaient les pensées d'Hermione.
- ce que je ne comprends pas, dit James, c'est comment on a pu laisser notre fils affronter tous ces dangers, Ou est ce qu'on était, nous ?
Hermione laissa échapper un sanglot.
Sirius lui adressa un regard surpris, et soupira.
- morts ! Répondit il. On était tous déjà morts.
- Quoi ? S'ecria James, mais, non, comment ?
- Ça n'a pas d'importance comment on est mort, James, parce que on va faire en sorte que ça n'arrive pas, jamais. Dit Remus. Après tout dit il, d'une voix douce, en prenant la main d'Hermione dans la sienne.
- C'est bien pour ça que vous êtes là
n'est ce pas ?
- Mais.. insista James. Je veux savoir.
- oui, moi aussi. Dit Lily d'une voix blanche.
- Remus à raison, ça n'a pas d'importance. Puisque ça n'arrivera pas. Répliqua Sirius. Nous allons trouver ces Hocruxes, et les détruire, ensuite, nous tuerons voldy, et vous pourrez élever votre fils, en toute sécurité. C'est bien pour ça que vous êtes là, Hermione ?
Elle se leva, et s'approcha de la cheminée. Elle hôcha la tête.
- C'est lui, qui vous a tué. Dit elle, dans un souffle.
- Lui ? Reprit James, vous voulez dire, Vous savez qui ?
- la cible, c'était Harry. Poursuivit elle.
Et elle leur fit le récit du survivant, mais elle ne parla pas de la trahison de Peter, c'était inutile, et inopportun.
- mais, dit Lily, si nous sommes morts, cette nuit là, qui s'est occupé de Harry ?
- Ta soeur. Répondit Hermione.
- Ma....Non, c'est impossible. Tunie et son horrible mari, n'auraient jamais accepté d'élever un sorcier, encore moins mon fils. Ils... Ils détestent tout ce qui a trait à la magie, ils.. Elle me considère comme un monstre.
- Je sais, mais, Dumbledore l'a convaincu d'accepter. Ne me demandez pas comment, je n'en sais rien.
- Mais.. Au moins, ils s'en sont bien occupés ?
- Oui. Mentit elle.
- mais, et nous ? Demanda Remus, Sirius, moi, et Peter ?
- Vous.. Remus, a été tué lors d'une bataille contre des mangemorts, Peter à été tué par Vous savez qui, et vous, Sirius, vous avez été tué par...
Elle se mordit la lèvre.
- Bellatrix Lestrange.
Sirius se leva. Il était blême.
- Ou, dit il, d'une voix blanche. Et comment ?
- Sirius. Intervint James.
- Quand m'a t'elle tué, et où ?
- Ça n'a pas d'importance, Sirius. Dit Lily, puisque ça n'arrivera pas. Tu l'as dit toi même.
Sirius fixa Hermione, un instant, en silence, puis, il se rassit.
- Un homme averti en vaut deux, paraît il, dit il nonchalament. Ma chère cousine risque d'avoir du fil à retordre, lors de notre prochaine rencontre.
- C'est pour ça, qu' Hermione est là, Sirius, dit James, pour que tout
ces drames n'aient jamais lieux. N'est ce pas, Hermione ?
Elle hocha la tête.
- Pour vous, dit elle, enfin, pour Harry, Ron, Ginny, luna, Neville, Fred et Georges, pour tous ceux qui sont morts, bien trop jeunes, en combattant ce monstre. Pour tous ceux que j'ai laissé là bas, sa voix se brisa. Je les ai abandonnés à une mort certaine. Ils avaient confiance en moi. Et.... Je.... Je suis partie.
Remus déglutit, et se leva à son tour.
- Vous seriez morte avec eux, lui dit il d'une voix douce, en couvrant ses épaules de ses mains. Et cela n'aurait aidé personne.
- Remus a raison, Hermione, dit Lily, à son tour. Nous allons tous les sauver, et tu pourras retourner à ton époque, et retrouver Harry, et ton ami, comment il s'appelle déjà ?
- Ron. Mais... Je ne retournerais jamais chez moi. Je...la bague qui m'a emmené ne marche que dans un sens.
- Mais.. Dit Lily, il y a sûrement un moyen, non ? Je veux dire, Dumbledore...
- M'a bien précisé qu' il n'y avait aucun moyen que je rentre chez moi un jour. Je suis condamnée à vivre dans cette époque, et à regarder vivre mes amis et ma famille... sans moi.
- Alors, dit James, ce sera nous ta famille. Si tu le veux aussi, bien sûr.
- James a raison, Hermione, renchérit Lily, nous ne remplacerons pas tes amis, ni ta famille, mais tu seras l'une des notres, on sera toujours là, pour toi. Si tu le souhaites.
Alors, voilà d'où Harry, tenait sa gentillesse, sa compassion et sa générosité.
- Je.. Je sais pas quoi dire. Je.. Merci, je...J'accepte avec plaisir.
- Bien, dit James, alors bienvenue chez les Maraudeurs. Nous avons deux règles. L'amitié passe avant tout le reste, et... La loyauté des uns envers les autres, en toute circonstance.
Hermione retint à grand peine le petit rire amer, qui lui était venu spontanément aux lèvres. Quelle naïveté. James, si seulement tu savais,
- Bien, s' exclama Sirius. Si vous avez fini de vous congratuler, on pourrait peut être envisager d'en revenir à nos Horcruxes, qui est partant pour apprendre le fourchelang ?
Il y eut un court moment de silence,
- C'est pas dans cette bibliothèque, qu'on le découvrira, en tout cas. Soupira Lily.
- Si seulement on était à Poudlard ! Soupira Hermione.
- Je doute que l'on trouve un ouvrage sur l'art de parler fourchelang à Poudlard. Dit Sirius, narquois
- la reserve ! S'ecriérent en même temps Lily et Hermione.
- Barjow et Beurk. S'écrièrent Sirius et James.
- Bon, dit Remus, les filles, iront à Poudlard, et vous deux, chez Barjow et Beurk.
- Mais, Rem, demain...
- Je sais, j'accompagnerais les filles à Poudlard.
- On te rejoindra là bas, dans la soirée. Dit James.
- La pleine lune. Dit Hermione. J'avais complétement oublié.
- Ce n'est pas grave, Hermione, j'ai l'habitude. Mais puisqu'on sait enfin ce que l'on doit faire, je vais aller me coucher. Je suis toujours un peu fatigué, la veille d'une pleine lune.
- Nous aussi, on va y aller. Dit James. À demain, Hermione. Sirius.
- J'y vais aussi. Dit ce dernier.
Une fois dans le couloir, James se tourna vers Sirius
- Tu n'as pas l'air d'apprécier Hermione.
- Et toi tu accordes bien vite ta confiance. Répliqua Sirius.
James soupira.
- Pourquoi tu te méfies d'elle ?
- Parce que... On ne sait rien d'elle.
- Mais Dumbledore et Maugrey ont confirmé son histoire. Ils l'ont soumis à la legilimencie, au veritasérum. Qu'est ce que tu veux de plus ?
- Je ne sais pas. Je sens qu'elle nous cache des choses.
- Mais, si elle ne vient pas du futur, comment elle saurait toutes ses choses ?
- je ne dis pas qu'elle ne vient pas du futur, mais.. Tu sais aussi bien que moi, qu'un mensonge bien dit, comporte toujours une part de vérité. Elle vient sûrement du futur, mais...Qui nous dit, qu'elle est vraiment de notre côté ? Suppose que Harry, ou quelque soit son nom, ait gagné la bataille, que les amis, qu'elle prétend avoir laissé, soient des mangemorts, elle découvre l'existence de la bague, tue la véritable Hermione, où quelque soit son nom, lui prend la bague, et vient à notre époque pour vous tuer, toi et Lily, pour que jamais le sauveur ne voit le jour.
- C'est un peu tiré par les cheveux, non ?
- Je sais, mais.. Demain, je compte rendre une petite visite à des dentistes.
- Des quoi ?
- Dentistes, James ce sont des sortes de médicomages, qui soignent les dents des moldus.
- Mais.. Pourquoi tu veux aller voir des dentistes ? Si tu as mal aux dents, va voir Marion, elle t'arrangera ça très facilement.
- je n'ai pas mal au dents, James, mais Hermione a dit que ses parents étaient dentistes, et je vais commencer par vérifier ça.
- Si ça t'amuse...
- Tu ne trouves pas curieux, toi, qu'elle ait éloigné Peter ?
- Elle ne l'a pas éloigné, il est en mission.
- parce que surveiller le manoir Lestrange, tu appelles ça une mission capitale, toi ?
James fronça les sourcils.
- Comment tu sais, que...
- J'ai mes sources.
- Hum, tu crois qu'elle ne voulait pas de Pete sur cette mission ? Mais, pourquoi ?
Sirius soupira.
- je sais pas. Mais, c'est quand même bizarre.
- Je te trouve très suspicieux, depuis, enfin, tu sais...On... on a pas parlé de... Enfin...
Sirius déglutit.
- je ne veux pas parler d'elle, James.
- Mais...Je suis là, si.. Si tu as besoin d'en parler.
- Je sais, mon frère. Mais, elle n'est plus là, et rien de ce qu'on pourra dire ne l'a ramènera. Je dois juste... Continuer à me battre, pour qu'elle ne soit pas morte pour rien.
James posa sa main, sur l'épaule de Sirius, ils s'échangèrent un regard,
Et James rejoignit Lily.
Resté seul, dans le couloir, Sirius s'appuya contre le mur.
C'est trop dur, Mery. J'en peux plus. Tu me manques trop. Ça fait trop mal. J'ai besoin de toi.
Des larmes roulèrent sur les joues de Sirius.
Il descendit, enfila son manteau, et sortit sa moto.
Il mit les gaz, et fonça dans la rue. La fraîcheur de la nuit, lui fouetta le visage. Il poussa un cri sauvage, et la moto décolla.
Il aimait cette sensation de liberté, la puissance de la machine, la vitesse. Les larmes continuaient de couler, et gelaient sur ses joues, mais il s'en moquait. Le froid glacial, le brûlait, mais cette douleur était ce dont il avait besoin, pour se sentir vivant.
Hermione savait qu'elle ne parviendrait pas à dormir. Elle poussa un soupir, et prit un livre au hasard
Une photo en tomba. Elle la ramassa.
C'était une photo de sorcier une jeune femme magnifique, riait aux éclats. Il y avait du vent, ses cheveux très longs, fouettaient le visage de son compagnon, derrière elle. Il avait passé ses mains autour de sa taille, et la serrait contre lui, sa tête brune était tout contre celle de la jeune femme. Ses cheveux noirs tombaient sur ses épaules, et se mêlaient à ceux de sa compagne. Lui, c'était Sirius. Il riait aussi, détendu, l'air heureux. Jamais Hermione ne l'avait vu ainsi, à part sur une vieille photo des Maraudeurs, et encore. Elle, c'était sûrement Meredith. Ils avaient l'air tellement heureux. C'était si injuste, qu'elle soit morte. Elle replaça la photo dans le livre, et regarda la couverture,
"Comment bien m'occuper de mon bébé sorcier"
Elle sourit. Sorcière ou Moldu, toutes les futures mères étaient les même.
Elle rangea le livre, et en prit un autre.
Sirius prit le verre de whisky que la serveuse venait de poser sur la table. Elle allait repartir avec la bouteille, et il l'arrêta. Il saisit la bouteille, et la posa sur la table.
Il avala le liquide d'une traite, et s'apprêtait à se resservir, lorsqu' une voix l'interpella dans sa tête.
- Qu'est ce que tu fais ?
Il poussa un gémissement. La voix de Meredith résonnait dans sa tête.
- tu crois vraiment que te soûler, c'est l'idée du siècle ? Tu déconnes Sirius.
Il reposa son verre d'un coup sec, laissa de l'argent sur la table, et enfourcha de nouveau sa moto. Il aurait voulu ne Jamaïs s'arrêter de voler, le vent qui hurlait dans ses oreilles, l'empêchait d'entendre la voix, qui le harcelait jour et nuit. Je t'aime Sirius. Il poussa les gaz à fond.
Lorsqu'il monta dans sa chambre, il vit de la lumière dans la bibliothèque, et soupira. Hermione ne dormait pas encore, il était deux heures du matin.
Il entra, et ne put s'empêcher de sourire.
Elle s'était endormie, devant la cheminée, sa tête reposait sur son menton. Elle était assise par terre, sur le tapis.
Elle était vraiment jolie, et touchante.
Et en toute honnêteté, il n'avait rien qui justifie sa défiance, envers elle. Il soupira, et fit léviter un plaid qu'il déposa délicatement sur elle.
Il prit le livre qu'elle tenait toujours dans ses mains, et le déposa sur une table. Dans une autre vie, il l'aurait surement trouvé séduisante. Il s'apprêtait à sortir, et éteignit, le lustre. Au moment de franchir le seuil, un gémissement, l'arrêta.
Il fronça les sourcils.
Ron Weasley serrait le corps inerte de sa mère. Elle venait de se faire tuer par Bellatrix Lestrange. Sa sœur avait pris le relais. Il était prostré, le visage ravagé par les larmes. Lorsque Ginny tomba à son tour, il poussa un hurlement, et se rua sur Bellatrix
Au moment de l'affronter, son regard croisa celui d'hermione. Elle vit comme au ralentit, la lueur verte le frapper, en pleine poitrine, elle lut la surprise, dans son regard, tandis qu'il tombait lentement.
- RON !
Elle se redressa, haletante. Des larmes pleins les yeux, et éclata en sanglots.
Sirius poussa un juron, et se rua sur elle.
Il s'accroupit, et la prit dans ses bras. Il la berça comme une enfant, lui carressant les cheveux, lui. Murmurant des paroles apaisantes.
Elle finit par se calmer, et renifla bruyemment.
- pardon, je... Heu, je suis désolée.
- Ron ? Demanda t'il.
Elle hocha la tête.
- Ron comment au fait ?
- Weasley.
Il fronca les sourcils.
- Comme la sœur des frères Prewett ?
- c'est son fils.
- wouah, mais... Elle va avoir combien de gosses ? Parce qu'elle en a déjà cinq, je crois.
Hermione sourit.
- Elle aura une fille, après Ron, ça lui en fera sept, dont six garçons, tous roux.
- Et bien, elle a décidé de repeupler l'Angleterre à elle toute seule.
- Il faut croire.
Il s'installèrent côte à côte, et discutèrent longuement, de choses et d'autres, jusqu' à ce que la fatigue les gagne.
Juste avant de sombrer dans les bras de morphee, il se dit qu'il était bien, là, assis sur le tapis, la jeune femme dans ses bras. Il s'endormit, un léger sourire aux lèvres.
- Rien ! Admit Sirius. Ou pas grand chose. Il a débarqué d'on ne sait où, avec sa tronche de serpent, pour nous pourrir la vie.
Hermione sourit. C'était une réponse digne de Ron.
. Son véritable nom, est Tom Jedusor. c'est un sang mêlé.
- Quoi ? S'écria Sirius. Non, c'est impossible.
- C'est un sang pur. Dit Lily, c'est forcément un sang pur, sinon, ça n' aurait pas de sens
- Et pourtant, je vous assure que c'est vrai. Sa mère etait une sorciére, Merope Gaunt, descendante des frères Peverel, comme toi, James, et de Salazar Serpentard.
- Moi, s'exclama James, j'ai un lien de parenté avec ce monstre ?
- les sang pur en ont forcément tous un James, répondit Sirius. Puisqu'il est issu d'une famille de sorcier pur.
- Son père, lui, est un moldu du nom de Tom Jedusor.
Et elle leur raconta l'histoire des Gaunt, et surtout celle de Merope.
- Qu'elle idiote ! S'exclama Sirius, on ne peut pas forcer quelqu'un à vous aimer.
- Lorsqu'il est sorti de Poudlard, c'était un élève brillant, et très intelligent, poursuivit Hermione, sans se préoccuper, des interventions intempestives des uns et des autres. Mais il était déjà pourri jusqu'à la moelle. Il avait déjà créé un horcruxe ouvert la chambre des secrets, provocant la mort d'une élève, et fait renvoyer un élève, à sa place. Il a découvert qui était ses parents, et lorsqu'il comprend qu'il est un sang mêlé, il tue son père et les parents de celui ci, ainsi que son grand-père sorcier, et il fait accuser son oncle, le frère de sa mère, qui est mort à Azkaban. Il vole alors une chevalière, qu'il transformera plus tard, en horcruxe, et qu'il cachera plus tard, dans les ruines de la maison des Gaunt.
- Charmant garçon. S'esclaffa Sirius.
- À la fin de ses études, il travaille chez Barjow et Beurk. C'est là, qu'il vole le médaillon de Salazard Serpentard, que sa mère avait cèdé pour survivre, qu'il transforme en Horcruxe, et qu'il cache ensuite dans une grotte. Ensuite, il voyage se rend en Albanie, ou grâce aux renseignement fournis par helena Serdaigle, il retrouve le diadème perdu, et le transforme en horcruxe. Il revient à Poudlard, et demande le poste de défense contre les forces du mal, que Dumbledore lui refuse. Il en profite pour cacher le diadème dans la salle sur demande. Puis, toujours à la recherche d'un objet pouvant cacher ses horcruxes, il retrouve une descandante de Helga Poufsouffle, la tue, et transforme la coupe ayant appartenue à la fondatrice de la maison Poufsouffle, en horcruxe. J'ignore ce qu'il en a fait ensuite.
- Aie, ça c'est un problème. Fit remarquer James.
- Je sais. Reconnut Hermione. C'est pourquoi on va d'abord s'occuper de celui qui est caché dans la maison des Gaunt.
- Ok, quand partons nous ? Demanda Sirius.
Hermione soupira.
- Avant de partir à sa recherche, il faut d'abord trouver un moyen de le détruire. J'ai voyagé pendant des mois, avec l'un de ces objets, et croyez moi, c'était pas une partie de plaisir.
- Tu sais comment les détruire, puisque tu l'as déjà fait. Fit remarquer Lily.
- Oui, raconte nous comment tu as fait. Reprit Sirius, d'un ton goguenard.
Hermione soupira.
- Pour le médaillon, on s'est servi de l'épée de Gryffondor. Le journal, c'est Har... Vey, qui l'a détruit. Avec le crochet du Basilic, qu'il venait de tuer, dans la chambre des secrets. Ron et moi, avons utilisé le même procédé avec la coupe, et c'est un Feudeymon qui a détruit le diadème.
- Hum, conclut Remus. Il nous faut l'épée de Gryffondor.
- Ce n'est pas si simple, l' épée en elle même, ne suffit pas. Elle a détruit l'horcruxe parce qu'elle avait été imbibée de venin de Basilic, luorsque Harry.. Euh, je veux dire Harvey, a tué le serpent avec. C'est pour ça qu'elle avait le pouvoir de tuer l'horcruxe.
- Ça se complique. Dit Remus. Ou peut on trouver un Basilic ?
- Dans la chambre des secrets. S'écrièrent en même temps, Sirius et James.
Hermione les regarda avec stupeur.
- Vous voulez descendre dans cette chambre ?
- Tu as bien dit que le venin avait le pouvoir de détruire un horcruxe ? Dit James
- Oui, je l'ai dit, mais...
- Bon, alors, C'est ce qu'il faut aller chercher en premier. Conclut il.
- Autant vous prévenir, la première difficulté c'est d'entrer dans cette chambre, elle même. Il faut parler fourchelang,
- Mais, demanda Lily, comment y êtes vous entrés alors ?
- Harvey parlait le fourchelang.
Sirius se redressa, les sourcils froncés.
- C'était un serpentard ?
- Bien sur que non ! C'était un Gryffondor. Le plus jeune attrapeur de l'équipe de Quidditch de Gryffondor, depuis un siècle.
- Impressionnant. Aprouva Sirius, mais... C'est plutôt rare, de parler la langue des serpents, alors, à moins qu'à votre époque, ce soit devenu courant, comment se fait il, qu'il le parlait, puisque seuls les descendants de Serpentard, le parlent ?
- C'est... Compliqué.
- Si on doit se lancer dans cette aventure plus que hasardeuse et risquée, il me semble que l'on devrait connaître tous les détails qui concerne votre histoire. Affirma Sirius.
Les autres aprouvèrent,
- En commençant par l'identité de votre ami Fourchelang. Alors Harvey, poursuivit Sirius, sans pitié. Ou Harry ?
Hermione baissa les yeux. Quelle idiote ! Elle aurait dû se douter qu'ils ne se contenteraient pas de ce qu'elle voudrait bien leur dire.
- Harry, dit elle dans un souffle. Il s'appelait Harry.
- Bien, on avance. Admit Sirius.
- pourquoi faire un tel secret d'un simple prénom ? Demanda Lily.
- C'est pourtant évident non ? Reprit Sirius, parce que ce prénom est certainement celui de l'enfant de l'un d' entre nous. Et comme à l'heure actuelle, il n'y a qu'un seul couple, parmi nous...
Lily écarquilla les yeux.
_ Nous ? Demanda-t-elle.
Hermione baissa la tête
- Quoi, tu veux dire que ce garçon, celui qui a détruit les Horcruxes, tué le serpent de la chambre des secrets, celui qui est le plus jeune attrapeur de tout les temps, c'est.... C'est mon fils ? Demanda James.
Au bord des larmes, Hermione hocha la tête.
- Et bein ! Si je m'attendais... Dit James
Mais Lily, avait saisi tout ce que cela impliquait.
- Il est mort. Dit elle dans un souffle, notre fils est mort en combattant. vous savez qui.
Un silence de plomb s'abattit sur le petit groupe. Tandis que les images de cette terrible bataille, hantaient les pensées d'Hermione.
- ce que je ne comprends pas, dit James, c'est comment on a pu laisser notre fils affronter tous ces dangers, Ou est ce qu'on était, nous ?
Hermione laissa échapper un sanglot.
Sirius lui adressa un regard surpris, et soupira.
- morts ! Répondit il. On était tous déjà morts.
- Quoi ? S'ecria James, mais, non, comment ?
- Ça n'a pas d'importance comment on est mort, James, parce que on va faire en sorte que ça n'arrive pas, jamais. Dit Remus. Après tout dit il, d'une voix douce, en prenant la main d'Hermione dans la sienne.
- C'est bien pour ça que vous êtes là
n'est ce pas ?
- Mais.. insista James. Je veux savoir.
- oui, moi aussi. Dit Lily d'une voix blanche.
- Remus à raison, ça n'a pas d'importance. Puisque ça n'arrivera pas. Répliqua Sirius. Nous allons trouver ces Hocruxes, et les détruire, ensuite, nous tuerons voldy, et vous pourrez élever votre fils, en toute sécurité. C'est bien pour ça que vous êtes là, Hermione ?
Elle se leva, et s'approcha de la cheminée. Elle hôcha la tête.
- C'est lui, qui vous a tué. Dit elle, dans un souffle.
- Lui ? Reprit James, vous voulez dire, Vous savez qui ?
- la cible, c'était Harry. Poursuivit elle.
Et elle leur fit le récit du survivant, mais elle ne parla pas de la trahison de Peter, c'était inutile, et inopportun.
- mais, dit Lily, si nous sommes morts, cette nuit là, qui s'est occupé de Harry ?
- Ta soeur. Répondit Hermione.
- Ma....Non, c'est impossible. Tunie et son horrible mari, n'auraient jamais accepté d'élever un sorcier, encore moins mon fils. Ils... Ils détestent tout ce qui a trait à la magie, ils.. Elle me considère comme un monstre.
- Je sais, mais, Dumbledore l'a convaincu d'accepter. Ne me demandez pas comment, je n'en sais rien.
- Mais.. Au moins, ils s'en sont bien occupés ?
- Oui. Mentit elle.
- mais, et nous ? Demanda Remus, Sirius, moi, et Peter ?
- Vous.. Remus, a été tué lors d'une bataille contre des mangemorts, Peter à été tué par Vous savez qui, et vous, Sirius, vous avez été tué par...
Elle se mordit la lèvre.
- Bellatrix Lestrange.
Sirius se leva. Il était blême.
- Ou, dit il, d'une voix blanche. Et comment ?
- Sirius. Intervint James.
- Quand m'a t'elle tué, et où ?
- Ça n'a pas d'importance, Sirius. Dit Lily, puisque ça n'arrivera pas. Tu l'as dit toi même.
Sirius fixa Hermione, un instant, en silence, puis, il se rassit.
- Un homme averti en vaut deux, paraît il, dit il nonchalament. Ma chère cousine risque d'avoir du fil à retordre, lors de notre prochaine rencontre.
- C'est pour ça, qu' Hermione est là, Sirius, dit James, pour que tout
ces drames n'aient jamais lieux. N'est ce pas, Hermione ?
Elle hocha la tête.
- Pour vous, dit elle, enfin, pour Harry, Ron, Ginny, luna, Neville, Fred et Georges, pour tous ceux qui sont morts, bien trop jeunes, en combattant ce monstre. Pour tous ceux que j'ai laissé là bas, sa voix se brisa. Je les ai abandonnés à une mort certaine. Ils avaient confiance en moi. Et.... Je.... Je suis partie.
Remus déglutit, et se leva à son tour.
- Vous seriez morte avec eux, lui dit il d'une voix douce, en couvrant ses épaules de ses mains. Et cela n'aurait aidé personne.
- Remus a raison, Hermione, dit Lily, à son tour. Nous allons tous les sauver, et tu pourras retourner à ton époque, et retrouver Harry, et ton ami, comment il s'appelle déjà ?
- Ron. Mais... Je ne retournerais jamais chez moi. Je...la bague qui m'a emmené ne marche que dans un sens.
- Mais.. Dit Lily, il y a sûrement un moyen, non ? Je veux dire, Dumbledore...
- M'a bien précisé qu' il n'y avait aucun moyen que je rentre chez moi un jour. Je suis condamnée à vivre dans cette époque, et à regarder vivre mes amis et ma famille... sans moi.
- Alors, dit James, ce sera nous ta famille. Si tu le veux aussi, bien sûr.
- James a raison, Hermione, renchérit Lily, nous ne remplacerons pas tes amis, ni ta famille, mais tu seras l'une des notres, on sera toujours là, pour toi. Si tu le souhaites.
Alors, voilà d'où Harry, tenait sa gentillesse, sa compassion et sa générosité.
- Je.. Je sais pas quoi dire. Je.. Merci, je...J'accepte avec plaisir.
- Bien, dit James, alors bienvenue chez les Maraudeurs. Nous avons deux règles. L'amitié passe avant tout le reste, et... La loyauté des uns envers les autres, en toute circonstance.
Hermione retint à grand peine le petit rire amer, qui lui était venu spontanément aux lèvres. Quelle naïveté. James, si seulement tu savais,
- Bien, s' exclama Sirius. Si vous avez fini de vous congratuler, on pourrait peut être envisager d'en revenir à nos Horcruxes, qui est partant pour apprendre le fourchelang ?
Il y eut un court moment de silence,
- C'est pas dans cette bibliothèque, qu'on le découvrira, en tout cas. Soupira Lily.
- Si seulement on était à Poudlard ! Soupira Hermione.
- Je doute que l'on trouve un ouvrage sur l'art de parler fourchelang à Poudlard. Dit Sirius, narquois
- la reserve ! S'ecriérent en même temps Lily et Hermione.
- Barjow et Beurk. S'écrièrent Sirius et James.
- Bon, dit Remus, les filles, iront à Poudlard, et vous deux, chez Barjow et Beurk.
- Mais, Rem, demain...
- Je sais, j'accompagnerais les filles à Poudlard.
- On te rejoindra là bas, dans la soirée. Dit James.
- La pleine lune. Dit Hermione. J'avais complétement oublié.
- Ce n'est pas grave, Hermione, j'ai l'habitude. Mais puisqu'on sait enfin ce que l'on doit faire, je vais aller me coucher. Je suis toujours un peu fatigué, la veille d'une pleine lune.
- Nous aussi, on va y aller. Dit James. À demain, Hermione. Sirius.
- J'y vais aussi. Dit ce dernier.
Une fois dans le couloir, James se tourna vers Sirius
- Tu n'as pas l'air d'apprécier Hermione.
- Et toi tu accordes bien vite ta confiance. Répliqua Sirius.
James soupira.
- Pourquoi tu te méfies d'elle ?
- Parce que... On ne sait rien d'elle.
- Mais Dumbledore et Maugrey ont confirmé son histoire. Ils l'ont soumis à la legilimencie, au veritasérum. Qu'est ce que tu veux de plus ?
- Je ne sais pas. Je sens qu'elle nous cache des choses.
- Mais, si elle ne vient pas du futur, comment elle saurait toutes ses choses ?
- je ne dis pas qu'elle ne vient pas du futur, mais.. Tu sais aussi bien que moi, qu'un mensonge bien dit, comporte toujours une part de vérité. Elle vient sûrement du futur, mais...Qui nous dit, qu'elle est vraiment de notre côté ? Suppose que Harry, ou quelque soit son nom, ait gagné la bataille, que les amis, qu'elle prétend avoir laissé, soient des mangemorts, elle découvre l'existence de la bague, tue la véritable Hermione, où quelque soit son nom, lui prend la bague, et vient à notre époque pour vous tuer, toi et Lily, pour que jamais le sauveur ne voit le jour.
- C'est un peu tiré par les cheveux, non ?
- Je sais, mais.. Demain, je compte rendre une petite visite à des dentistes.
- Des quoi ?
- Dentistes, James ce sont des sortes de médicomages, qui soignent les dents des moldus.
- Mais.. Pourquoi tu veux aller voir des dentistes ? Si tu as mal aux dents, va voir Marion, elle t'arrangera ça très facilement.
- je n'ai pas mal au dents, James, mais Hermione a dit que ses parents étaient dentistes, et je vais commencer par vérifier ça.
- Si ça t'amuse...
- Tu ne trouves pas curieux, toi, qu'elle ait éloigné Peter ?
- Elle ne l'a pas éloigné, il est en mission.
- parce que surveiller le manoir Lestrange, tu appelles ça une mission capitale, toi ?
James fronça les sourcils.
- Comment tu sais, que...
- J'ai mes sources.
- Hum, tu crois qu'elle ne voulait pas de Pete sur cette mission ? Mais, pourquoi ?
Sirius soupira.
- je sais pas. Mais, c'est quand même bizarre.
- Je te trouve très suspicieux, depuis, enfin, tu sais...On... on a pas parlé de... Enfin...
Sirius déglutit.
- je ne veux pas parler d'elle, James.
- Mais...Je suis là, si.. Si tu as besoin d'en parler.
- Je sais, mon frère. Mais, elle n'est plus là, et rien de ce qu'on pourra dire ne l'a ramènera. Je dois juste... Continuer à me battre, pour qu'elle ne soit pas morte pour rien.
James posa sa main, sur l'épaule de Sirius, ils s'échangèrent un regard,
Et James rejoignit Lily.
Resté seul, dans le couloir, Sirius s'appuya contre le mur.
C'est trop dur, Mery. J'en peux plus. Tu me manques trop. Ça fait trop mal. J'ai besoin de toi.
Des larmes roulèrent sur les joues de Sirius.
Il descendit, enfila son manteau, et sortit sa moto.
Il mit les gaz, et fonça dans la rue. La fraîcheur de la nuit, lui fouetta le visage. Il poussa un cri sauvage, et la moto décolla.
Il aimait cette sensation de liberté, la puissance de la machine, la vitesse. Les larmes continuaient de couler, et gelaient sur ses joues, mais il s'en moquait. Le froid glacial, le brûlait, mais cette douleur était ce dont il avait besoin, pour se sentir vivant.
Hermione savait qu'elle ne parviendrait pas à dormir. Elle poussa un soupir, et prit un livre au hasard
Une photo en tomba. Elle la ramassa.
C'était une photo de sorcier une jeune femme magnifique, riait aux éclats. Il y avait du vent, ses cheveux très longs, fouettaient le visage de son compagnon, derrière elle. Il avait passé ses mains autour de sa taille, et la serrait contre lui, sa tête brune était tout contre celle de la jeune femme. Ses cheveux noirs tombaient sur ses épaules, et se mêlaient à ceux de sa compagne. Lui, c'était Sirius. Il riait aussi, détendu, l'air heureux. Jamais Hermione ne l'avait vu ainsi, à part sur une vieille photo des Maraudeurs, et encore. Elle, c'était sûrement Meredith. Ils avaient l'air tellement heureux. C'était si injuste, qu'elle soit morte. Elle replaça la photo dans le livre, et regarda la couverture,
"Comment bien m'occuper de mon bébé sorcier"
Elle sourit. Sorcière ou Moldu, toutes les futures mères étaient les même.
Elle rangea le livre, et en prit un autre.
Sirius prit le verre de whisky que la serveuse venait de poser sur la table. Elle allait repartir avec la bouteille, et il l'arrêta. Il saisit la bouteille, et la posa sur la table.
Il avala le liquide d'une traite, et s'apprêtait à se resservir, lorsqu' une voix l'interpella dans sa tête.
- Qu'est ce que tu fais ?
Il poussa un gémissement. La voix de Meredith résonnait dans sa tête.
- tu crois vraiment que te soûler, c'est l'idée du siècle ? Tu déconnes Sirius.
Il reposa son verre d'un coup sec, laissa de l'argent sur la table, et enfourcha de nouveau sa moto. Il aurait voulu ne Jamaïs s'arrêter de voler, le vent qui hurlait dans ses oreilles, l'empêchait d'entendre la voix, qui le harcelait jour et nuit. Je t'aime Sirius. Il poussa les gaz à fond.
Lorsqu'il monta dans sa chambre, il vit de la lumière dans la bibliothèque, et soupira. Hermione ne dormait pas encore, il était deux heures du matin.
Il entra, et ne put s'empêcher de sourire.
Elle s'était endormie, devant la cheminée, sa tête reposait sur son menton. Elle était assise par terre, sur le tapis.
Elle était vraiment jolie, et touchante.
Et en toute honnêteté, il n'avait rien qui justifie sa défiance, envers elle. Il soupira, et fit léviter un plaid qu'il déposa délicatement sur elle.
Il prit le livre qu'elle tenait toujours dans ses mains, et le déposa sur une table. Dans une autre vie, il l'aurait surement trouvé séduisante. Il s'apprêtait à sortir, et éteignit, le lustre. Au moment de franchir le seuil, un gémissement, l'arrêta.
Il fronça les sourcils.
Ron Weasley serrait le corps inerte de sa mère. Elle venait de se faire tuer par Bellatrix Lestrange. Sa sœur avait pris le relais. Il était prostré, le visage ravagé par les larmes. Lorsque Ginny tomba à son tour, il poussa un hurlement, et se rua sur Bellatrix
Au moment de l'affronter, son regard croisa celui d'hermione. Elle vit comme au ralentit, la lueur verte le frapper, en pleine poitrine, elle lut la surprise, dans son regard, tandis qu'il tombait lentement.
- RON !
Elle se redressa, haletante. Des larmes pleins les yeux, et éclata en sanglots.
Sirius poussa un juron, et se rua sur elle.
Il s'accroupit, et la prit dans ses bras. Il la berça comme une enfant, lui carressant les cheveux, lui. Murmurant des paroles apaisantes.
Elle finit par se calmer, et renifla bruyemment.
- pardon, je... Heu, je suis désolée.
- Ron ? Demanda t'il.
Elle hocha la tête.
- Ron comment au fait ?
- Weasley.
Il fronca les sourcils.
- Comme la sœur des frères Prewett ?
- c'est son fils.
- wouah, mais... Elle va avoir combien de gosses ? Parce qu'elle en a déjà cinq, je crois.
Hermione sourit.
- Elle aura une fille, après Ron, ça lui en fera sept, dont six garçons, tous roux.
- Et bien, elle a décidé de repeupler l'Angleterre à elle toute seule.
- Il faut croire.
Il s'installèrent côte à côte, et discutèrent longuement, de choses et d'autres, jusqu' à ce que la fatigue les gagne.
Juste avant de sombrer dans les bras de morphee, il se dit qu'il était bien, là, assis sur le tapis, la jeune femme dans ses bras. Il s'endormit, un léger sourire aux lèvres.
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