Prologue
1 Poudlard
2 L'Ordre du Phoenix
3 Les confidences de Sirius
4 Enfin une idee
6 Une Nouvelle Recrue
7 Bienvenue chez les Maraudeurs
8 La Chambre des Secrets
9 La maison des Gaunt
10 Nuit d'été
11 La Caverne aux Inferi
12 le Médaillon de Salazar Serpentard
13 l'appel du désirs
14 Tergiversations
15 le Manoir Malefoy
16 Le Journal de Jedusor
17 La Lettre de Méredith
18 Gringott
19 Bellatrix Lestrange
20 l'ombre du Grand Sorcier
21 Adieu Dumbledore
22 Après la pluie vient le beau temps
23 Une Erre Nouvelle
24 Le Miracle de La Naissance
25 Le Temps est une Boucle Infernale
EPILOGUE
20 l'ombre du Grand Sorcier


Sirius se tourna vers Hermione.
- Que.. Quoi ? Comment ça, il est mort ? Que... Comment c'est arrivé ? Qui ?
- Je ne sais pas. J'étais là. C'est James qui m'a prévenu. Je suis sous le choc, moi aussi. D'autant que ça ne devait pas arrivé avant longtemps. On a changé l'histoire. Je ne sais pas comment on a fait, mais on a changé le futur. Ça ne devait pas se passer comme ça.
- Merlin, on est foutu. Dit Sirius d'une voix blanche. Il était le seul à pouvoir le tuer.
Elle soupira.
- Non, tu te trompes. Ce n'est qu'un homme, maintenant. Puissant, oui, et avec de sérieuses connaissances en magie noire. Mais il n'est plus immortel. On a détruit les Horcruxes. On peut le tuer.
Il ferma brièvement les yeux.
- Oui, tu as raison... Et on le tuera. On y arrivera.

Il n'arrivait pas à croire que Dumbledore puisse être mort. Bien sûr, il était âgé, et il n'était pas immortel, mais... Il était toujours si plein d'énergie, si plein de vitalité.
Il n'oublierait jamais le jour où il l'avait convoqué dans son bureau. C'était le lendemain de sa répartition.

- Gryffondor, hein ? Excellent choix. Mais je doute que ce soit l'avis de tes parents.
Il avait haussé les épaules.
- Peu importe. Ce qui est fait est fait monsieur.
- Certes, mais.. Tu peux encore changer d'avis.
Sirius avait regarder Albus droit dans les yeux, le regard bienveillant, plein de douceur du directeur de Poudlard, l'avait surpris. Il n'avait pas l'habitude qu'on le traite avec autant de mansuétude.
- Tes parents m'ont écrit. Ils veulent que je te fasse intégrer Serpentard.
Sirius avait sursauté, et s'était repris aussitôt. Il avait alors affiché ce regard froid et insondable, qui le caractérisait.
- Qu'allez vous faire, professeur ?
- tout dépend de toi. Qu'est ce que toi, tu souhaites ?
Il avait été décontenancé. Ça aussi c'était nouveau. Il n'avait pas l'habitude qu'on lui demande ce qu'il voulait..
Il avait soupiré. Et avait de nouveau planté son regard dans celui de Dumbledore.
- Je ne veux pas aller à Serpentard, monsieur. Je veux rester à Gryffondor.
Albus avait sourit.
- Bien, c'est ce que j'espérais. Prends un chocolat. Ils sont excellents.
Sirius lui avait souri, puis il avait pris un chocogrenouille.
Avant de sortir, il s'était retourné.
- Mes... Parents, vont pas être contents, quand ils vont savoir que vous avez refusé.
- Oui ? Et bien... Peu importe. Je suis le directeur de cette école, et c'est moi qui prend les décisions. N'en déplaise à Walburga et Orion Black.
Le regard grave, Sirius avait soupiré.
- Ils vont vous causer des ennuis, monsieur.
- Et bien, nous verrons cela... Et toi, tu risques d'avoir des ennuis ?
Un bref sourire avait éclairé le visage de Sirius.
- J'ai l'habitude, monsieur. Avait il répondu.
Un sourire flottait sur les lèvres de Sirius. Tandis qu'il se rémémorait ce moment.

- Sirius ? Dit Hermione.
- Humm ?
- Tu rêves ?
- Non. Je... pensais à Albus.
- Oh. Oui, il va beaucoup nous manquer. Mais.. Qu' est ce que tu fais ?
- Ça ne se voit pas ? Je me lève.
- Mais.. Non, enfin les médicom...
- Hermione. Je me fiche, de ce que les medico ont dit ou pas. Je vais bien, donc je sors.
- Mais..
- Inutile de discuter, Hermione. Tu ne le feras pas changer d'avis. Personne ne le peux.
Un large sourire éclaira le visage de Sirius.
- James ! Je suis content de te voir.
James sourit, et les deux hommes se donnèrent une brève accolade.
- Je me doutais bien que tu ne resterais pas dans ce lit très longtemps.
- Oh oui. Les hôpitaux, c'est pas pour moi.
- Bon, bein, dans ce cas, je vous laisse. Dit Hermione.
- Non, attends ! Dit Sirius.
- Vous ne vous êtes pas vu depuis trois jours, vous avez des choses à vous dire. On se voit au QG. Au fait, on a changé d'endroit. À cause... Enfin, tu sais.

Une fois qu'elle fut partie, Sirius soupira.
- Pffff, quel caractère ! Tu sais qu'elle m'a passé un savon !
- Oui, bein elle a bien fait. Bon sang Sirius, Qu'est ce qui t'as pris ? Elle aurait pu te tuer.
- AH NON ! TU VAS PAS T'Y
METTRE !
James soupira.
- À quoi bon, de toute façon, ce qui est fait est fait, et tu ne m'écoutes jamais, alors. Dit il, d'un ton boudeur.
Sirius sourit.
- Tu sais que je t'aime toi !
- Cest ça, fiche toi de moi !
Il rit.
- Sirius.. Dit James, d'une voix grave. Dumbledore..
Sirius se rembrunit.
- Oui, je sais. Hermione me l'a dit.
- Qu'est ce qu'on va faire ?
- Ce qu' on sait faire le mieux. Se battre. Et tuer cette saloperie de serpent.
James sourit.
-  Ouais. Tu as raison..
- Quand aura lieu l'enterrement ?
- Dans deux jours. À poudlard.
- Bon, allez, je m'habille, et on y va.

Lorsque Lily et Marion virent arriver Hermione, un éclair d'inquiétude les saisirent.
- Sirius ? Demanda Lily, d'une voix blanche.
- Il va bien.
Le soulagement fut aussitôt visible, sur le visage des deux jeunes femmes.

L'ambiance était lugubre, au QG. Tout le monde chuchotait. Les regards étaient bas.

Lily servit une tasse de thé à Hermione.
- Je suis passée chez Andromeda, ce matin. Elle va bien, et la petite aussi.
- Et.. Régulus ? Demanda Hermione à voix basse.
- Ça va mieux. Il est encore fébrile, mais Andromeda le couve comme une louve.
- Bein il lui a sauvé la vie.
- Oui, je sais.

Lorsque Sirius et James arrivèrent, tous les membres, à l'exception de Maugrey, étaient là. Ce qui était exceptionnel. Lorsqu'ils entrèrent en salle de réunion, un tonnerre d'applaudissements retentit. Cela paraissait presque incongru, dans cette ambiance feutrée et  endeuillée.
Franck se leva et s'approcha de Sirius.
- Tu vas bien ? Lui demanda t'il.
Sirius hocha la tête.
- Si tant est qu'on puisse aller bien, dans ces circonstances.
Franck hocha la tête.
- Maugrey n'est pas là ? Demanda t'il.
-  Non, il est au ministère. Il organise les funérailles
Sirius soupira.
- Mais.. Vous savez comment c'est arrivé ?
- Non. Répondit Gideon.
- Mais... Qui vous a prévenu ?
- Maugrey.

Ils avaient l'impression d'avoir perdu un membre de leur famille. Ils étaient  tous passés par Poudlard, à part Marion. Ils  avaient tous connu Dumbledore, qu'ils  surnommaient affectueusement Dumby, entre eux. Le savait il ? Ils semblait toujours tout savoir sur tout. Enfin presque, se dit Sirius. Il ignorait que les Maraudeurs étaient des animagus.

James était songeur. La mort de Dumby l'avait choqué tout autant que les autres. Il semblait si indestructible, presque immortel.
- Nul n'est immortel, songea t'il. Pas plus Dumby, que Voldemort.
Mais il allait leur manquer. Dire que son fils, Merlin, il avait toujours du mal à accepter l'idée qu'il aurait un fils, n'aurait pas la chance de  connaître le plus grand et le meilleur directeur de Poudlard. C'était tellement injuste. Juste quand la chance leur souriait enfin. Ils avaient détruits les horcruxes, tué les Lestrange, et Dumbledore, qui avait créé l'ordre du Phenix, les avaient recruté, alors que tout le monde les prenait pour une bande de farceurs immatures, ce qu'ils étaient, dans le fond, n'était plus là, pour voir ça.

Lorsque les Maraudeurs se retrouvèrent entre eux, Sirius se tourna vers Lily.
- Avec tout ça, je ne t'ai même pas demandé des nouvelles de Reg. Dit Sirius.
- Il va bien. Et Andro et la petite aussi. Le rassura Lily.
- Il faudra que je passe les voir. Et Peter ?
- Il est au magenmagot, dans une cellule spéciale. Dit James.
- Hum, je l'aurais bien  vu finir ses jours dans une cage à rats. Dit Sirius.
- avec une petite roue pour faire de l'exercice ? Pouffa  James.
- Comme s'il  était capable de faire du sport. S'esclaffa Sirius.
- J'arrive pas à croire que Dumby soit mort. Dit Lily.
Sirius était assis dans un fauteuil, dans la nouvelle  bibliothèque. Il saisit la main d' Hermione et la fit asseoir sur ses genoux.
- Personne ne peut y croire. Dit il.

Ce soir la, ils se remémorèrent les  souvenirs, de leurs années d'école, et racontèrent des anecdotes impliquant Dumbledore.
Puis, ils se séparèrent pour aller  se coucher.

- Tu devrais  aller te coucher, toi aussi. Dit Hermione à Sirius.
Il  sourit, d'un air malicieux.
- En voilà, une idée, qu'elle est bonne. Lui dit il.
Il se leva avec la  souplesse d'un chat, et s'approcha d'elle. Elle avait l'impression d'être une souris sur le point d'être dévorée. Soudain, elle  se rappela le jour où Ron avait accusé ce pauvre Pattenrond d'avoir dévoré Croutard, qui n'était autre que Peter Pettigrew. Épuisée, elle pouffa d'un rire nerveux, au moment où Sirius s'apprêtait à l'embrasser. Surpris, il se redressa en arquant un sourcil.
- J'ai quelque chose de drôle sur la figure ?
- Je.. Non,.... Je suis désolée. Dit elle en tentant de reprendre son sérieux. C'est nerveux.
- C'est bien la première fois qu'une fille éclate de rire en m'embrassant. Dit il, vexé.
- Excuse moi. Je sais pas ce qui m'a pris. C'est juste que, j'ai pas beaucoup dormi, ces deux dernières nuits, et je sais pas pourquoi, je me suis rappelé une anecdote.
Il fronça les sourcils.
- Qu'elle anecdote ?
- Rien, c'est stupide.
- Dis moi. Et je jugerais par moi même.
Elle lui raconta.
- Et il ne l'avait pas dévoré en fin de compte. Conclut Sirius.
- Non...il s'était mordu lui même, et s'est enfuit. Il savait que le chat était ton complice. Mais Ron à refusé de me parler pendant des semaines.
- Tout ça pour un rat ! En tout cas, je l'aime, moi ton chat
- Je sais. Et lui aussi il t'aime.
Elle s'assombrit.
- Enfin, il t'aimait.
Il l'attira à lui, et l'embrassa.
- On ne pourrait pas faire ça dans un lit, pour une fois ? Demanda t'elle.
- La prochaine fois. Lui murmura t'il à l'oreille.
De sa baguette, il déposa des coussins sur la table, puis, il la deshabilla.
-  Tu crois que c'est raisonnable ? Je veux dire, tu sors à peine de l'hôpital...
Il la fit taire d'un baiser. Puis, il la souleva, et la déposa sur la table. Elle fronça les sourcils.
- Tiens, c'est nouveau ça.
Il leva les yeux au ciel..
Puis se pencha sur son intimité.
Elle  poussa un gémissement, et ne dit plus rien.

Elle s'endormit, la tête au creux de son épaule, allongée sur le tapis.
Il demeura longtemps éveillé. Il pensait à Dumbledore, et à l'avenir sombre, qui les attendait. Lorsqu'il avait enfin tué Bellatrix, les Hor rixes, étant détruit, il s'était surpris à imaginer une vie calme, et paisible, un monde e fin en paix. À présent, il. N'était plus  sûr de rien.

Le lendemain, il prit sa moto, que les Maraudeurs avaient pensé à ramener dans le nouveau QG, et se rendit à la prairie.

- Salut Mery. Je suis juste passé te dire que je l'ai eu. Cette garce de Bellatrix est morte. Je l'ai tué. Tu es vengée. Et comme Reg a tué les Lestrange, la vengeance est complète. Et puis, je voulais te dire, aussi, Dumby est mort. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé. On l'enterre demain à Poudlard. Il va nous manquer. Voilà. Cette fois, je te dis Adieu, pour de bon, mon amour. Repose en paix. Tes meurtriers sont morts. Je t'aime Mery.

C'était la première fois, qu'il arrivait à lui parler, sans que les larmes ne viennent lui brûler les yeux.

Il allait repartir, lorsqu'Hermione se  materialisa devant lui.
- Qu'est ce que tu fais là ? Il y a un problème ?
D'un coup, elle se  sentit stupide. S'il avait voulu  qu'elle l'accompagne, il le  lui aurait demandé. Au lieu de ça, il s'était éclipsé pour venir parler à ce fichu fantôme, et comme une idiote, elle s'était ruée ici, folle de jalousie. Comment pouvait elle être jalouse d'une morte ? Il allait sûrement lui en vouloir de le pour suivre jusque là. Il lui avait dit, qu'il ne voulait pas s'engager. Il n'aprécierait sûrement pas une scène de jalousie.
Elle baissa la tête.
- Je euh, tu es parti si vite, ce matin, je n'ai même pas eu le temps de te dire bonjour.
- Tu dormais trop bien, je n'ai pas voulu te réveiller. Et puis, il fallait que  je vienne. Je.. Il prit une profonde inspiration.
- Je suis venu lui dire adieu.
Elle le regarda, surprise.
- Comment ça ?
- Je ne reviendrais plus ici. Je n'en ai plus besoin. Il est temps que j'aille de l'avant. Je ne pouvais pas le faire, tant que les Lestrange étaient  encore en vie, mais aujourd'hui, elle peut reposer en paix, et moi.... Je suis libre d'aimer, de nouveau.
- Oh... Je suis contente que tu ais réussi à faire ton deuil.
-  Je n'irais pas jusqu à dire ça, mais... J'en prends doucement je chemin.... Grâce à toi.
- Moi ? J'ai pas fait grand chose.
- Si. Tu es là. Tu es patiente, douce comprehensive. Et..... Je..... Suis bien, avec toi.
Voilà, il était bien, avec elle. C'est tout. Pas  je t'aime, ni je tiens à toi. Mais qu'est ce que tu croyais, hein ? Il te l'as dit qu'il ne voulait pas s'engager. Il est pret à aller de l'avant. Oui, mais pas à aimer une autre femme. Jamais il n'en aimerait une autre comme il l'aimait elle. Sinon, pourquoi serait il venu là, pour lui faire ses adieux.. Et puis tout le monde s'accordait pour dire que  Meredith et lui, formaient un couple fusionnel, et qu'elle était exceptionnelle.. Comment pouvait elle rivaliser avec elle ?
- Hermione ?
- Ou. Oui ?
- Tu ne m'as pas dit ce que tu faisais là.
- Oh, euh.. Tu es parti si vite ce matin, je...  Voulais juste m'assurer que tu allais bien.
Il lui sourit.
- Parfaitement bien. Comme tu vois. Tu viens avec moi chez Andro ?
Elle hocha la tête.

Elle monta avec angoisse derrière la moto. Elle détestait cet engin. Elle passa ses bras autour de la taille de Sirius. Il demarra doucement, puis accélérera pour faire décoller l'engin.
Paniquée, Hermione enfouit sa tête dans le cuir du blouson de Sirius et ferma les yeux. Elle était sûre que Meredith adorait ça, la moto. Cette femme, était décidément trop parfaite. Mais elle est morte ! Lui souffla une petite voix. Et toi tu es vivante.

Avant même de les voir, Andromeda entendit la moto, et un sourire soulagé, éclaira son visage.
Il allait bien. Elle s'était tellement  inquiètée pour lui. Tout était allé si vite !

Après que Bellatrix s'était enfuie avec sa fille. Lily Potter avait soignée sa jambe, puis, lupin était arrivé avec sa fille. Sa petite nymphe, écorchée, mais bien vivante. Elle l'avait serrée si fort contre elle. Elle ne  voulait plus la lacher. Elle avait posé sa tête sur son épaule, et les larmes qu'elle avait retenu à grand peine jusque là, avait coulé en silence, sans qu'elle puisse les retenir.
- Andromeda ? Lui avait dit Lily. Je peux l'examiner ?
Andromeda lui avait adressé un regard hagard, puis avait réalisé  ce qu'elle lui demandait, et s'était détachée de sa fille, à contre cœur.
Lily s'était alors agenouillée près de l'enfant, qui était sous le choc.
Elle lui avait donné une feuille de dictame à mâcher, et avait soigné les écorchures. La  petite avait repris des couleurs. Puis elle l'avait emmènée à l'étage, pour lui donner une douche et changer de vêtements.
Andromeda s'était tourné vers Lupin.
- Régulus ? Avait elle demandé.
- Je ne  sais pas, je vais voir. Mais on a neutralisé Bellatrix.
Un  profond soulagement l'avait alors saisit. Suivit d'une autre inquiétude. Ou était Sirius ? S'il avait repris Bella, pourquoi ce n'était pas lui, qui  lui avait ramené DORA ? Quelque chose n'allait pas. Et puis, Lupin était reparti, pour revenir presque aussitôt, avec le corps inanimé et brûlant de fièvre de Reg. Il l'avait monté dans la chambre, et Lily s'était aussitôt occupé de lui.
- Ça va aller. Lui avait elle assuré. Elle lui avait donné des potions, ainsi que des recommandations.
- Et Sirius ? Avait elle demandé.
Au regard de Lupin, elle avait compris   que quelque chose n'allait pas.
- Il..a créé un champ de force pour se battre contre Bellatrix.
Andromeda avait pâli.
- Il a fait quoi ?
- Oh non. Avait gemi Régulus qui venait de revenir à lui. Il faut que j'y aille. Je sais comment détruire l'arène
- Oh non ! Avait dit Andromeda. Toi, tu ne vas nulle part. Tu en as assez fait.
Elle avait raison, il était retombé sur l'oreiller, épuisé.

Et puis, les Aurors étaient arrivés, il avaient emmèné Peter. Lily était partie soigner Sirius, et Lupin lui avait dit que Bellatrix était morte. Sirius était blessé, et il avait été transporté à Sainte Mangouste.
Lily lui avait proposé de l'aider à tout mettre en ordre, mais elle  avait refusé. Elle voulait être seule, à présent. Et malgré son épuisement, elle avait œuvré, pour remettre sa maison sur pieds. Réparer les meubles, les bibelots, et s'occuper de sa fille.
Elle avait  eu que peu de  nouvelles de son cousin, et s'inquiétait.

- Andro ?
Elle lui sourit et l'enlaca.
- Morgane soit louée, tu es en vie.
- Oui, je vais bien.
- Tant mieux. Je vais pouvoir faire ça.
Et elle le giffla.
- Eh ! Qu'est ce qui te prend ?
- NE ME REFAIS JAMAIS ÇA, TU ENTENDS ? Une arène, avec Bella ? Mais où avais tu la tête ? Et si elle t'avait tué, hein ?
Hermione pouffa, et Sirius lui jeta un regard noir.
- Mais ce n'est pas le cas ! C'est moi qui l'ai eu.
Elle leva les yeux au ciel.
- Ah l'arrogance des Black ! Un jour ça te tuera.
- Mais tu seras là pour me  rappeler que je suis un crétin fini.
- Ça, tu peux compter sur moi.
Hermione pouffa de nouveau, et eut de nouveau droit, à un regard assassin.
- Bon, si tu as fini de m'engueuler, je pourrais peut être monter voir Reg ?
- Oui vas y. Un peu de compagnie lui fera du bien.
Il fit mine de monter l'escalier, puis se tourna vers elle.
- Et Dora,  comment va t'elle ?
- Oh tu la connais, elle a très vite récupéré, le soir même, elle racontait sa mésaventure à Ted, dans les moindres détails, en insistant bien  sur le fait que son cousin Sirius l'avait sauvé de la méchante femme en noir.
Il sourit.
- Je l'adore, cette môme. 
- Elle aussi elle t'adore. Elle a dit qu'elle t'épouserait, quand elle serait grande.
Sirius sourit.
- tu es au courant, pour Dumbledore ?
Elle hocha la tête.
- Oui, ce ne sera plus pareil, sans lui.
Sirius soupira, et ne répondit pas.

Ils montèrent à l'étage.
- Cousin Sirius !
Une fillette aux cheveux roses, se rua sur lui.
Il la prit dans ses bras et déposa un baiser sonore sur sa joue, elle passa ses bras autour de son cou, et posa sa tête contre son épaule.
- Tu vas rester ?
- Pas longtemps, ma puce.
Il la redéposa au sol et elle se planta devant Hermione.
- Tu vas te marier avec lui ?
Sirius éclata de rire.
- Euh. Non. Répondit Hermione en rougissant.
- Tant mieux ! Parce que c'est avec  moi, qu'il va se marier.
Sirius sourit, et lui ébourriffa la tête.
- Laisse nous, ma  puce, il faut que je vois mon frère.
- Dis... La dame en noir, pourquoi elle ressemblait à ma maman ?
Le cœur de Sirius manqua un battement. Il s' accroupit.
- Parce que... C'était la sœur de ta maman.
- Pourquoi elle était méchante, alors ?
Sirius soupira.
- Parce des fois, les sœurs sont méchantes.
- Bein moi, je veux pas de sœur, alors.
Sirius lui sourit, et la regarda gagner sa chambre en sautillant.
Puis il entra dans la chambre de Regulus.
Il tournait le dos à la porte, et il soupira.
- C'est bon, Andy, je l'ai bu ta fichu potion.
- Bon, tu as l'air d'aller mieux.
Il se retourna et sourit à son frère.
- Enfin ! sors moi de là. J'en peux plus.
Sirius fronça les sourcils.
- Pourquoi, elle te maltraite toujours ?
- Non, elle m'étouffe. Avec elle c'est ou tout l'un, ou tout l'autre. Il n'y a pas de demi mesure.
Sirius sourit et passa sa main sur sa joue.
- Je sais. Elle m'a gifflée.
- Elle a bien fait. Bon sang, qu'est ce qui t'as prit ?
- Ah non, pas toi aussi ! Tu es au courant pour Dumbledore ?
- Oui. Je me demande bien qui a pu le tuer. C'est qu'il était coriace, le vieux.
- Hé, un peu de respect, tu veux.
- Oh, ça va, Sirius. Je le respecte, mais il faut bien reconnaître qu'il était un peu sénile, non ?
- Tu ne sais pas de quoi tu parles.

Ils restèrent une heure, puis ils leur fallut rentrer, afin de participer aux préparatifs de l'enterrement de Dumbledore, qui aurait lieu le lendemain.

© Ecrivaillon Imaginaplume,
книга «pour les Sauver Tous».
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