25 Le Temps est une Boucle Infernale
NON, FINALEMENT CE N'EST PAS ENCORE L'ÉPILOGUE, MAIS BIEN UN CHAPITRE. BONNE LECTURE
Un mois que les bébés étaient nés. Ils étaient toujours en couveuse. Sirius et Hermione allaient les voir tous les jours. Ils respiraient seuls, à présent, et ils pouvaient les sortir de la couveuse pour leur donner le biberon. Sirius, ne devait jamais oublier la première fois qu'il avait prit son fils dans ses bras. Il était si petit, il avait eu peur de lui faire mal.
- Je vais le faire tomber. Dit il.
- Essaie et je te tue. Lui dit Hermione.
Ils étaient tous deux à la clinique, ce trente et un juillet mille neuf cent quatre vingt. Leo venait de finir son biberon. Et Hermione donnait le sien à Cassandra.
Tous deux étaient très vite devenus des experts pour donner les biberons, changer les couches ou donner le bains à leurs enfants. Ça n'avait pourtant pas été simple, surtout pour Sirius. Il s'était discrètement jeté un sortilège pour ne plus sentir l' odeur des couches pendant les changes, ainsi que pour les rejets de lait.
Après que le petit Leo l'ai copieusement arrosé lorsqu'il l'avait changé la première fois, il avait décidé de ne changer que Cassandra. Mais devant les petits plis minuscules de sa fille, il avait tiqué.
- fais le toi, avait il dit à Hermione, je m'occupe de l'arroseur. Et toi, je te préviens, arrose moi encore une fois, et je te change en crapaud.
Remus vint soudain taper contre la vitre.
Sirius remit son fils dans la couveuse et sortit.
- Qu'est ce qu'il se passe ?
- Lily est en train d'accoucher.
- J'arrive.
James était dans le bloc avec son épouse.
Remus et Sirius attendaient dans le couloir. Au bout d'une demi heure, James sortit de la pièce.
- Alors ? Dirent ensemble les deux Maraudeurs.
- le me suis fait virer de la chambre. Répondit il piteusement.
Sirius et Remus éclatèrent de rire.
- Que s'est il passé ? Lui demanda Remus.
James était livide.
- C'était horrible ! Si vous saviez. Elle souffre tellement. Je.. J'aurais volontiers étrangler cette bonne femme.
L'attente dura encore deux bonnes heures. Hermione les avait rejoint..
La veille Alice Londubat avait donné naissance au petit Neville. Hermione se sentait émue, et triste, à la fois, devant les naissances de ses anciens amis.
James ne tenait pas en place. Il se levait, s'assayait, sursautait chaque fois qu'une porte s'ouvrait, et râlait.
Sirius hilare ne manquait pas une occasion de se moquer de lui.
- Tu sais, lui dit Remus, tu n'étais pas très brillant non plus, quand tu étais là à attendre qu'Hermione sorte du bloc.
Et puis enfin, la sage femme sortit.
- Monsieur Potter ?
James s'approcha.
- Vous avez un magnifique petit garçon. Vous pouvez aller le voir.
James se tourna vers ses amis, qui l'encouragèrent du regard.
Lily, très pâle, l'air épuisée, tenait dans ses bras son bébé, enveloppé dans sa couverture.
James approcha lentement. Il aurait voulu trouver une plaisanterie, ou un bon mot, pour chasser la tension qui le paralisait.
- Regarde ton fils, comme il est beau.. Lui dit Lily, d'une voix lasse.
Il se pencha sur la petite tête brune, et retint son souffle.
- Tu veux le prendre ?
Il déglutit, et le prit délicatement.
Il plongea ses yeux noisettes dans ceux de son fils. Tout comme Sirius un mois plus tôt, il prit soudain conscience de la réalité du moment. Ce bébé, si faible, si petit, était son fils son enfant. Il l'attendait avec tant d'impatience, et il était là, blottit au creux de son bras.
- Lily, il est tellement beau.
Elle était aussi ému que lui.
Il poussa un faible cri, et James paniqué, le lui remit dans les bras.
- Ils attendent à côté.. Dit il.
Lily hocha la tête.
- Fais les entrer
- Non, pas tant de monde à la fois. Dit l'aide soignante.
- C'est la famille, dit Lily. Il faut qu'ils entrent.
- Très bien, mais pas plus de quelques minutes.
James passa la tête dans le couloir.
- Venez voir mon fils. Dit il.
Remus entra le premier, suivit de Sirius et d'Hermione. Elle resta un peu en retrait.. C'était si étrange, d'être là, dans cette chambre.
- Regarde ton filleul Sirius, comment tu le trouves ?
Sirius saisit le bébé, et soupira.
- Hideux. Dit il. Il a les mêmes cheveux que son père.
- Tu as de la chance de tenir mon fils dans les bras, Patmol, sinon je t'aurais filé une trempe. Dit James.
Sirius sourit
- Je vais peut être le garder alors.
Mais il le rendit à Lily.
- Il est magnifique Lily. Presque aussi beau que le mien.
James leva les yeux au ciel.
- Hermione, dit Lily, tu viens voir de plus près le petit Harry, dont tu nous as si souvent parlé ?
Hermione déglutit et avança vers le bébé.
- Prends le, l'encouragea t'elle.
Hermione prit le bébé dans ses bras.
- Salut Harry. Murmura t'elle. Je suis contente de te connaître. Tu sais, j'ai réussi. Je vous ai sauvé. Et c'est grâce à toi à ton courage. Tu m'as montré l'exemple, le chemin à suivre. Tu es l'élu ! Meme s'il n'y a plus de guerre, tu seras toujours l'élu, le survivant, pour moi. Cette mission aurait dû être un sacrifice, mais c'est tout le contraire. Bien sûr, j'aurais voulu vivre à votre époque, mais aujourd'hui, je n'y retournerais pour rien au monde. J'ai trouvé ma place, ici. Je suis heureuse, j'ai des amis, tes parents et un homme que j'aime, et deux merveilleux enfants.
Je t'aime Harry.
Une larme glissa sur la joue d'Hermione. Et tomba sur celle du bébé. Elle le rendit à sa mère. Et Sirius la serra contre lui.
Le mois de juillet venait à peine de commencer.
Lily préparait le petit déjeuner dans la cuisine. James lisait la gazette du sorcier, devant sa tasse de café.
Un hibou tapa du bec contre la fenêtre.
- Ça vient de Poudlard dit elle
James releva la tête et sourit.
- Alors ça y est, c'est officiel, Poudlard comptera bientot un nouveau Maraudeur.
- Je t'ai déjà dit de ne pas l'encourager, James. Il n'y aura pas autres Maraudeurs, c'est clair ?
- Oh, ça va Lily, ils ont le droit de de s'amuser un peu non ?
- On peut s'amuser sans enfreindre tous les règlements de l'école. L'autre jour, j'ai entendu Leo dire à Harry que ce serait génial de devenir ses animagus.
- Aie ! Tu en as parlé à Hermione ?
- Évidemment. Mais avec les jumeaux je me méfie, ils sont têtus comme des mules, et pas les derniers pour les bêtises.
- Il faut dire qu'avec le père qu'ils ont.
- Tu peux parler, toi, je t'ai entendu dire à Harry ou se trouvait les passages secrets.
James sourit.
- Il faut bien qu'il puisse échapper à Rusard. Et puis le fils Malefoy sera à l'école, lui aussi, il va devoir se méfier.
- Merlin, James. La guerre est finie, il serait peut être temps de faire la paix, non ?
- C'est à lui qu'il faut dire ça.
À ce moment là, Harry déboula dans la cuisine. Les cheveux en bataille, ses lunettes plaquées sur le nez.
- Bonjour p'pa, m'man.
- Bonjour mon Cheri. La lettre de Poudlard est arrivée.
- Déjà ? Génial ! Quand va t'on acheter ma baguette ?
- Pourquoi pas demain après midi ? Je cale ça avec Sirius. Dit James.
- Remus voudra sûrement venir aussi.
- À propos, il n'est pas encore levé ?
- Non, la nuit a été rude, Meme avec la potion tue loup. Je crois que je ne la réussi pas aussi bien que Sev.. Il. Faudra que je lui demande de me montrer comment il fait.
James se crispa, comme à chaque fois qu'il était question de Severus Rogue. Il avait espèré qu'il deviendrait fou, à Azkaban, ou mieux qu'il en mourrait, mais il était sorti, et avait pris ses fonctions de professeur de potion, à Poudlard.
Hermione buvait un café, en lisant la gazette du sorcier, Sirius était sur la terrasse. Il fumait sa pemière cigarette du matin.
Le hibou lui frola la tête.
- Eh ! Il est dingue cet oiseau.
L'animal en question se posa sur la table de la cuisine.. Hermione poussa un cri.
- Cheri ! C'est de Poudlard.
Sirius sourit.
- Enfin une bonne nouvelle. On va être débarrassé des deux monstres
- Je te rappelle que ces monstres sont tes enfants..
- Je sais. Mais ce sont quand même des monstres. Hier Leo a failli se tordre le cou en descendant sur la rampe de l'escalier. Oh et tu sais que ta fille s'est battue avec le petit Robinson, hier ? Elle est rentrée avec un œil au beurre noir. Il paraît qu'il lui a manqué de respect. Elle lui a donné un coup de genoux dans les parties sensibles de son anatomie.
- Elle sait se défendre au moins. Rétorqua Hermione sans lever le nez de son journal.
- Tu parles, ce sont les autres qui doivent apprendre à se defendre contre eux. Tes enfants sont les terreurs du quartiers..
Hermione soupira.
- C'est de ta faute ! Ce sont des Black, je te rappelle. Tu es leur père. À toi de leur enseigner la discipline.
- Autant apprendre à un loup garou à bercer un bébé. Soupira t'il.
- Rends moi ça Leo !
- Viens le chercher !
- Je te préviens, si je te chope tu vas le regretter.
- Tu peux toujours essayer...
Aie ! Maman ! Cassy vient de me jeter une chaussure à la tête.
- Bien fait !
- Adieu, calme et tranquillité. Soupira Sirius. Un jour, il vont finir par s'entretuer. Remarque, on sera enfin tranquille.
-Sirius !
- Je plaisante, chérie, je plaisante. Je vais voir James.
- On peut venir ?
- Sûrement pas. Vous n'avez pas déjeuner, et puis vos lettres sont arrivées. Je plains de tout cœur cette pauvre Minerva
Ils se ruèrent dans la cuisine, et Sirius s'éclipsa par la cheminée.
Leo Black était le portrait de son père au même âge. Cassandra tenait de sa mère. Mais tous deux avait hérités des gènes des Black..
Ils venaient d'arrivet sur le quai neuf, et attendaient James, lily, et Harry.
- Hé, s'écria Leo, Neville est là. On peut aller le voir ?
Mais Alice entraînait déjà son fils à travers le pilier magique qui menait au quai neuf 3/4.
- Je crois qu'elle n'a pas très envie de vous voir depuis que vous avez fait brûler les cheveux de son fils. Dit Sirius.
- On l'a pas fait exprès. Répondit Cassandra.
- On voulait voir si on pouvait changer sa couleur de cheveux, renchérit Leo.
- Oui, comme cousine Dora.
Sirius leva les yeux au ciel.
- Dora est une metamorphage, je vous l'ai déjà expliqué non ? Ah, voila James.
- Alors ? Ça fait une heure qu'on vous attend.
- Charrie pas, ça fait à peine un quart d'heure. Répondit James.
Sirius soupira.
- Mais quand tu es avec ces deux là, le temps paraît plus long.
- Salut les terreurs.
- Salut oncle James.
- Bonjour Harry.
- Bonjour parrain. Tante Hermione.
- Oui, oui, bonjour tante Lily, on y va ? S'impatienta Cassandra.
- Oui, en avant toute. Dit Sirius.
Aussitôt les jumeaux se mirent à courir vers le mur. Se bousculant pour le franchir le premier. Les chariots se heurterent et se renverserent. Harry en profita pour passer le premier, pendant que le frère et la sœur se jetaient l'un sur l'autre. Sirius poussa un soupir excèdé, et agita discrètement sa baguette. Les deux enfants poussèrent un petit cri de douleur et se séparèrent. Il donna un coup en direction des chariots et ceux ci se redresserent. Leo passa le premier.
Une fois sur le quai, Hermione eut un coup au cœur. Les cris surexcités des enfants, le bruit de la locomotive rouge, les hullulements des hiboux, les miaulements des chats, la ramenèrent à une entre rentrée des classes. Elle avait onze ans, des rêves pleins la tête. Elle avait soif de tout savoir de ce monde nouveaux et merveilleux de la magie, qu'elle avait découvert dans ses livres de classe.
Elle sourit, à ce souvenir.
Harry, Ron, combien de rentrées, avaient ils fait ensuite, ensemble. Joyeuses, les quatre premières années, et puis, de moins en moins, au fur et à mesure que la guerre prenait de l'ampleur. Son cœur se serra. Le temps avait passé, pensé les blessures. Rien n'était plus pareil. Aujourd'hui, c'était une adulte, et ils étaient des enfants.
Comme s'il sentait son désarroi, Sirius la serra contre lui.. Merlin qu'elle aimait cet homme ! Si prévenant, si doux, si plein d'attentions, et si fort, si intelligent. Cela faisait dix ans, qu'ils étaient mariés. Dix ans d'un bonheur sans nuage, elle ne se voyait pas vivre sans lui.
- Bon, il faut trouver un compartiment vide. Soupira James.
- le dernier compartiment, du dernier wagon. Dit Hermione.
- J'ai le droit de savoir pourquoi, ou je dois mourir idiot ? Demanda Sirius.
- C'était. notre compartiment.. Dit Hermione.
- Ça alors, s'exclama James. C'était aussi le notre.
James et Sirius s'échangèrent un sourire de connivence. Eux non plus, n'avait pas oublié leur première rentrée, leur première rencontre.
Ils se dirigèrent vers la queue du train. Ils croisèrent Alice et Franck s'arrêterent pour discuter. Elle jeta un regard peu amène aux jumeaux, tandis que Neville reculait contre sa mère.
Quelques minutes plus tard, Alice se tourna vers Sirius.
- Il va y avoir du grabuge. Dit elle
Sirius suivit la direction de son regard.
Cassandra venait de faire un croche pied à un garçon plus grand et largement plus costaud qu'elle il s'était relevé et avait attrapé la fillette par le bras. Sirius sortit sa baguette pour aider sa fille, mais il n'eut pas besoin de s'en servir. Elle décocha au garçon un coup de genoux dans les parties sensibles de son anatomie, et pendant qu'il se pliait en deux sous la douleur, elle le poussa dans son chariot.
Elle eut alors un sourire mauvais et se tourna vers son père.
- Salut Papa.
Sirius secoua la tête.
- Tes Enfants ! Gronda Alice.
Sirius haussa les épaules.
- Que veux tu que je te dise ? J'ai bien pensé les jeter sous le train, mais, je ne sais pas pourquoi, Hermione n'est pas d'accord.
Celle ci lui donna un coup de coude dans les côtes.
- Aie, je plaisante, chérie.
Hermione observait le garçon que sa fille venait de molester. Il lui rappelait quelqu'un.
- Crabbe ! Dit elle.
- Quoi ? Demanda Sirius.
- Le gosse, là, c'est Vincent Crabbe.
- Tu es sûre ?
- Évidemment. S'il est là, Goyle et Malefoy ne doivent pas être loin.
Effectivement, la voix traînainte, reconnaissable entre toute, de Drago Malefoy, résonna derrière eux.
- Crabbe, qu'est ce que tu fiches ?
- J'arrive.
Le gamin que Cassandra venait de bousculer se leva péniblement, et rejoignit ses amis.
Au même moment, Leo deboula en poussant son chariot, comme un chien dans un jeu de quilles. Drago eut tout juste le temps de s'écarter, mais il buta contre un chariot, et se retrouva assis dessus. Goyle saisit le bras de Leo.
- T'as fais tomber mon copain, excuse toi.
- OK, répondit Leo, pas de soucis. Excuse toi, face de craie.
Goyle leva la main pour le frapper, mais Leo lui écrasa le pieds avec le sien. Goyle le lâcha et se tint le pied en sautillant sur place.
- Tu vas me le payer !
Il voulu l'attraper de nouveau, mais plus rapide et plus souple, le jeune Black passa sous son bras, se retrouva derrière lui et le poussa sur Drago. Goyle tomba sur Malefoy de tout son poids. Leo reprit son chariot, et s'eloigna en riant.
- Eh les gars. Allez vous acheter un cerveau, cria t'il, Meme avec un pour trois, ce sera toujours mieux que ce que vous avez.
- Merlin, soupira Alice. Poudlard ne survivra pas à tes enfants, Sirius.
- Il a bien survécu aux Maraudeurs ! Repliqua James.
- Pauvre Minerva. Soupira Lily.
- Pauvre Remus. Répliqua James.
- En tout cas, j'aimerais voir la tête que va faire Rogue quand ces deux calamités vont débarquer. Dit Sirius, goguenard.
- Pauvre Sev ! Dit Lily.
- Bein, en tout cas, ils savent se défendre. Dit Hermione.
- Mais, les autres enfants ne savent pas se défendre contre les deux monstres que tu as engendré. Sirius. Dit Alice.
- Elle n'a pas tout à fait tord.. Fit remarquer James. La semaine dernière, ils ont tondu le chat de madame Slauwborn. Elle a brailler pendant plus d'une heure.
Sirius sourit.
- Pourquoi crois tu que je sois si heureux de les voir partir ? Je vais enfin goûter au calme et à la tranquillité.
- Oui, approuva Hermione. Plus de cris..
- Plus d'objets qui volent dans tous les coins... Renchérit Sirius.
- De voisins qui viennent se plaindre... Poursuivit Hermione.
- C'est sûr que le voisinage va vous remercier de les avoir expédier. Dit James.
- Moi, il va me manquer, soupira Lily. Ce sera tellement calme et vide, sans Harry.
- Ça, c'est parce que Harry est un ange. Dit Sirius.
James serra sa femme dans ses bras.
- Ça va aller, ma chérie. Ça passera vite. Il reviendra à Noel.
- Hélas ! Soupira Sirius.
Hermione regarda autour d'elle. Elle aperçut ses anciens amis. Dean Thomas, Seamus Finnigan, les jumeaux Weasley, Ron, tous ces gosses, qui auraient dû mourir, si elle n'avait pas fait ce sacrifice. Neville, dans les bras de sa mère. Lily et James, qui embrassaient Harry.
Elle enroula ses bras autour de celui de son mari. Et appuya sa tête contre son épaule, un sourire heureux sur les lèvres. Elle avait fait ce qu'il fallait. Elle les avait sauver.
Sirius embrassa la tempe de son épouse, conscient des tempêtes de sentiments contradictoires qui devaient s'agiter en elle.
Elle leva la tête vers lui.
- Je t'aime. Lui dit elle.
Il lui sourit.
- Moi aussi.
Et le train s' ébranla.
Leo et Cassandra rejoignirent Harry dans le compartiment. Celui ci soupira en les voyant se battre pour la place près de la fenêtre.
Il avait quasiment grandi avec eux. Et il était le seul à ne jamais avoir fait les frais de leurs turpitudes. Bagarreurs, farceurs, insolents, les jumeaux ne rataient jamais l'occasion de faire une bêtise. Mais ils étaient ses amis, et avec eux, il ne s'ennuyait jamais.
Le train prenait peu à peu de la vitesse. La porte du compartiment s'ouvrit. Et un garçon roux constellé de taches de rousseur passa la tête à travers l'entrée.
- Salut. Je peux rester là, il n'y a plus de place, ailleurs.
Harry lui sourit.
- Bien sûr.
Il jeta un coup d'oeil aux jumeaux.
Leo haussa les épaules. Il était occupé à tenter de métamorphoser un de ses livres.
Cassandra lisait, et ne releva pas la tête.
-Salut. Dit elle.
- Ron Weasley. Se présenta le garçon.
- Harry Potter. Et eux, ce sont..
- Leo Black, se presenta ce dernier. Et elle c'est ma sœur Cassandra. Mais tout le monde l'appelle Cass.. Pied.
- Hé ! Cassandra se releva d'un bond et se jeta sur son frère.
- C'est toi le casse pied.
Harry soupira.
- Fais pas attention à eux. Dit il.
Lorsque la marchande de friandises passa, les jumeaux s'empressèrent de lui en acheter tout un assortiment. Harry en fit autant, et Ron déclina, montrant les sandwiches que sa mère lui avait préparé.
- Elle oublie toujours que j'aime pas le corned breef.
- Bein, sers toi, dit Harry, il y en a bien assez pour tout le monde.
- Ouais, renchérit Leo, vas y, de toute façon, Cass n'aime que les. Chocogrenouille.
Harry avait été surpris que les jumeaux aient si vite adopté Ron. D'habitude ils n'aimaient personne.
- Vous voudriez aller dans quelle maison, demanda Ron.
- Gryffondor, répondit Harry, comme mon père.
- Ouais, moi aussi. Répondit Cassandra
- Moi à Serpentard. Dit Leo, juste pour faire chier mon père.
- L'écoute pas dit Cassandra. Il veut aller à Gryffondor.
Leo haussa les épaules.
- Ouais.. Les mangemorts étaient à Serpentard. Reprit Leo. Et mon père les as tous tué ou envoyé en taule. Et toi ?
- Bein, toute ma famille est allée à Gryffondor, dit Ron, alors j'irais sûrement aussi.
- Ça veut rien dire. Toute la famille de mon père était à Serpentard, mais lui il est allé à Gryffondor. Expliqua Leo.
La porte du compartiment s'ouvrit soudain, et Neville entra.
- Salut, vous n'auriez pas vu Trevors, mon crapaud ? Il s'est encore échappé.
- Si, répondit Leo, on l'a balancé par la fenêtre.
- Mais non. S'empressa de répondre Harry. On l'a pas vu, désolé.
Quelques heures plus tard, une fille entra à son tour. Ron était en train de montrer un tour de magie que son frère Georges, lui avait appris. Il tentait de faire changer de couleur son caméléon, un cadeau de son frère Bill.
Elle avait des cheveux chataing épaix et longs, et des dents un peu trop longues.
- vous n'auriez pas vu un crapaud ? Un garçon, Neville Londubat en a perdu un.
- Non, on en a pas vu. Repo dit Harry.
- Ah, tu fais de la magie. Voyons ça.
Elle s'assit d autorité sur la banquette.
Ron, deglutit, et tenta le sort. Malheureusement pour lui, tout ce qu'il parvint à faire, ce sont des étincelles qui roussirent le dos de l'animal.
- Hum, fit la jeune fille. Pas très impressionnant. Moi j'ai réussi tous les sortilèges que du manuel de première année. Au fait, je m'appelle Hermione Granger.
- Et tu n'as pas réussi un sort pour raccourcir tes dents ? Demanda Leo.
- Non, elle a raté sa transformation en animagus, s'esclaffa Cassandra, elle aurait dû devenir un lapin, mais il n'y a que les dents, qui apparaissent.
- Vous n'êtes pas très gentils !
- Et toi. Tu devrais t'acheter un dentier
La fille ressortit.
- Non mais pour qui elle se prend, celle là ! S'exclama Cassandra.
- Pour miss pimbeche, repliqua son frère.
- vous avez remarqué ? Dit Harry, elle porte le même prénom de votre mère
- peut être. Mais notre mère se prend pas pour une reine de la magie. Dit Leo.
- Non, ma mère se prend pour la ministre de la magie. Répliqua Cassandra
- Ouais, j'espère qu'elle sera pas dans notre maison. Dit Ron.
- T'inquiète, lui dit Leo, si elle y est, on lui fera vite passer l'envie de la péter.
Et il topa dans la main de sa sœur.
Ni l'un ni l'autre ne se doutait alors qu'Hermione deviendrait leur meilleure amie.
Ils furent tous envoyé à Gryffondor, et un environ deux semaines après leur arrivée, Cassandra sortait des toilettes du premier étage, lorsque Crabbe, Goyle et Malefoy, la coincèrent
- La fille de Black ! Dit Malefoy d'un air méprisant.
- Ouais, ton père a mis le mien en prison, on va te faire payer. Dit Goyle.
- Oula la la, j'ai peur. Dis ta mère à fait exploser un chaudron trop près de ta tête, pour que t'ai cette tronche ?
- Attends, tu vas voir.
Son énorme point allait s'abattre sur elle. Vive comme l'éclair, elle se dégagea. Emporté par son élan, il tomba sur sur Crabbe. Malefoy sortit sa baguette, mais soudain, il fut attaqué par des chauves souris,
Cassandra se retourna et aperçut Hermione.
Elle lui sourit.
- Merci, mais j'aurais pu m'en sortir toute seule.
- Je sais.
Elle allait partir, mais Cassandra la retint.
- Attends.. c'est simpa de m'avoir aidé.
- De rien.
- Finalement. T'es plutôt cool.
Et c'est ainsi que les enfants d'Hermione Granger, devinrent amis avec le double de leur mère.
Un mois que les bébés étaient nés. Ils étaient toujours en couveuse. Sirius et Hermione allaient les voir tous les jours. Ils respiraient seuls, à présent, et ils pouvaient les sortir de la couveuse pour leur donner le biberon. Sirius, ne devait jamais oublier la première fois qu'il avait prit son fils dans ses bras. Il était si petit, il avait eu peur de lui faire mal.
- Je vais le faire tomber. Dit il.
- Essaie et je te tue. Lui dit Hermione.
Ils étaient tous deux à la clinique, ce trente et un juillet mille neuf cent quatre vingt. Leo venait de finir son biberon. Et Hermione donnait le sien à Cassandra.
Tous deux étaient très vite devenus des experts pour donner les biberons, changer les couches ou donner le bains à leurs enfants. Ça n'avait pourtant pas été simple, surtout pour Sirius. Il s'était discrètement jeté un sortilège pour ne plus sentir l' odeur des couches pendant les changes, ainsi que pour les rejets de lait.
Après que le petit Leo l'ai copieusement arrosé lorsqu'il l'avait changé la première fois, il avait décidé de ne changer que Cassandra. Mais devant les petits plis minuscules de sa fille, il avait tiqué.
- fais le toi, avait il dit à Hermione, je m'occupe de l'arroseur. Et toi, je te préviens, arrose moi encore une fois, et je te change en crapaud.
Remus vint soudain taper contre la vitre.
Sirius remit son fils dans la couveuse et sortit.
- Qu'est ce qu'il se passe ?
- Lily est en train d'accoucher.
- J'arrive.
James était dans le bloc avec son épouse.
Remus et Sirius attendaient dans le couloir. Au bout d'une demi heure, James sortit de la pièce.
- Alors ? Dirent ensemble les deux Maraudeurs.
- le me suis fait virer de la chambre. Répondit il piteusement.
Sirius et Remus éclatèrent de rire.
- Que s'est il passé ? Lui demanda Remus.
James était livide.
- C'était horrible ! Si vous saviez. Elle souffre tellement. Je.. J'aurais volontiers étrangler cette bonne femme.
L'attente dura encore deux bonnes heures. Hermione les avait rejoint..
La veille Alice Londubat avait donné naissance au petit Neville. Hermione se sentait émue, et triste, à la fois, devant les naissances de ses anciens amis.
James ne tenait pas en place. Il se levait, s'assayait, sursautait chaque fois qu'une porte s'ouvrait, et râlait.
Sirius hilare ne manquait pas une occasion de se moquer de lui.
- Tu sais, lui dit Remus, tu n'étais pas très brillant non plus, quand tu étais là à attendre qu'Hermione sorte du bloc.
Et puis enfin, la sage femme sortit.
- Monsieur Potter ?
James s'approcha.
- Vous avez un magnifique petit garçon. Vous pouvez aller le voir.
James se tourna vers ses amis, qui l'encouragèrent du regard.
Lily, très pâle, l'air épuisée, tenait dans ses bras son bébé, enveloppé dans sa couverture.
James approcha lentement. Il aurait voulu trouver une plaisanterie, ou un bon mot, pour chasser la tension qui le paralisait.
- Regarde ton fils, comme il est beau.. Lui dit Lily, d'une voix lasse.
Il se pencha sur la petite tête brune, et retint son souffle.
- Tu veux le prendre ?
Il déglutit, et le prit délicatement.
Il plongea ses yeux noisettes dans ceux de son fils. Tout comme Sirius un mois plus tôt, il prit soudain conscience de la réalité du moment. Ce bébé, si faible, si petit, était son fils son enfant. Il l'attendait avec tant d'impatience, et il était là, blottit au creux de son bras.
- Lily, il est tellement beau.
Elle était aussi ému que lui.
Il poussa un faible cri, et James paniqué, le lui remit dans les bras.
- Ils attendent à côté.. Dit il.
Lily hocha la tête.
- Fais les entrer
- Non, pas tant de monde à la fois. Dit l'aide soignante.
- C'est la famille, dit Lily. Il faut qu'ils entrent.
- Très bien, mais pas plus de quelques minutes.
James passa la tête dans le couloir.
- Venez voir mon fils. Dit il.
Remus entra le premier, suivit de Sirius et d'Hermione. Elle resta un peu en retrait.. C'était si étrange, d'être là, dans cette chambre.
- Regarde ton filleul Sirius, comment tu le trouves ?
Sirius saisit le bébé, et soupira.
- Hideux. Dit il. Il a les mêmes cheveux que son père.
- Tu as de la chance de tenir mon fils dans les bras, Patmol, sinon je t'aurais filé une trempe. Dit James.
Sirius sourit
- Je vais peut être le garder alors.
Mais il le rendit à Lily.
- Il est magnifique Lily. Presque aussi beau que le mien.
James leva les yeux au ciel.
- Hermione, dit Lily, tu viens voir de plus près le petit Harry, dont tu nous as si souvent parlé ?
Hermione déglutit et avança vers le bébé.
- Prends le, l'encouragea t'elle.
Hermione prit le bébé dans ses bras.
- Salut Harry. Murmura t'elle. Je suis contente de te connaître. Tu sais, j'ai réussi. Je vous ai sauvé. Et c'est grâce à toi à ton courage. Tu m'as montré l'exemple, le chemin à suivre. Tu es l'élu ! Meme s'il n'y a plus de guerre, tu seras toujours l'élu, le survivant, pour moi. Cette mission aurait dû être un sacrifice, mais c'est tout le contraire. Bien sûr, j'aurais voulu vivre à votre époque, mais aujourd'hui, je n'y retournerais pour rien au monde. J'ai trouvé ma place, ici. Je suis heureuse, j'ai des amis, tes parents et un homme que j'aime, et deux merveilleux enfants.
Je t'aime Harry.
Une larme glissa sur la joue d'Hermione. Et tomba sur celle du bébé. Elle le rendit à sa mère. Et Sirius la serra contre lui.
Le mois de juillet venait à peine de commencer.
Lily préparait le petit déjeuner dans la cuisine. James lisait la gazette du sorcier, devant sa tasse de café.
Un hibou tapa du bec contre la fenêtre.
- Ça vient de Poudlard dit elle
James releva la tête et sourit.
- Alors ça y est, c'est officiel, Poudlard comptera bientot un nouveau Maraudeur.
- Je t'ai déjà dit de ne pas l'encourager, James. Il n'y aura pas autres Maraudeurs, c'est clair ?
- Oh, ça va Lily, ils ont le droit de de s'amuser un peu non ?
- On peut s'amuser sans enfreindre tous les règlements de l'école. L'autre jour, j'ai entendu Leo dire à Harry que ce serait génial de devenir ses animagus.
- Aie ! Tu en as parlé à Hermione ?
- Évidemment. Mais avec les jumeaux je me méfie, ils sont têtus comme des mules, et pas les derniers pour les bêtises.
- Il faut dire qu'avec le père qu'ils ont.
- Tu peux parler, toi, je t'ai entendu dire à Harry ou se trouvait les passages secrets.
James sourit.
- Il faut bien qu'il puisse échapper à Rusard. Et puis le fils Malefoy sera à l'école, lui aussi, il va devoir se méfier.
- Merlin, James. La guerre est finie, il serait peut être temps de faire la paix, non ?
- C'est à lui qu'il faut dire ça.
À ce moment là, Harry déboula dans la cuisine. Les cheveux en bataille, ses lunettes plaquées sur le nez.
- Bonjour p'pa, m'man.
- Bonjour mon Cheri. La lettre de Poudlard est arrivée.
- Déjà ? Génial ! Quand va t'on acheter ma baguette ?
- Pourquoi pas demain après midi ? Je cale ça avec Sirius. Dit James.
- Remus voudra sûrement venir aussi.
- À propos, il n'est pas encore levé ?
- Non, la nuit a été rude, Meme avec la potion tue loup. Je crois que je ne la réussi pas aussi bien que Sev.. Il. Faudra que je lui demande de me montrer comment il fait.
James se crispa, comme à chaque fois qu'il était question de Severus Rogue. Il avait espèré qu'il deviendrait fou, à Azkaban, ou mieux qu'il en mourrait, mais il était sorti, et avait pris ses fonctions de professeur de potion, à Poudlard.
Hermione buvait un café, en lisant la gazette du sorcier, Sirius était sur la terrasse. Il fumait sa pemière cigarette du matin.
Le hibou lui frola la tête.
- Eh ! Il est dingue cet oiseau.
L'animal en question se posa sur la table de la cuisine.. Hermione poussa un cri.
- Cheri ! C'est de Poudlard.
Sirius sourit.
- Enfin une bonne nouvelle. On va être débarrassé des deux monstres
- Je te rappelle que ces monstres sont tes enfants..
- Je sais. Mais ce sont quand même des monstres. Hier Leo a failli se tordre le cou en descendant sur la rampe de l'escalier. Oh et tu sais que ta fille s'est battue avec le petit Robinson, hier ? Elle est rentrée avec un œil au beurre noir. Il paraît qu'il lui a manqué de respect. Elle lui a donné un coup de genoux dans les parties sensibles de son anatomie.
- Elle sait se défendre au moins. Rétorqua Hermione sans lever le nez de son journal.
- Tu parles, ce sont les autres qui doivent apprendre à se defendre contre eux. Tes enfants sont les terreurs du quartiers..
Hermione soupira.
- C'est de ta faute ! Ce sont des Black, je te rappelle. Tu es leur père. À toi de leur enseigner la discipline.
- Autant apprendre à un loup garou à bercer un bébé. Soupira t'il.
- Rends moi ça Leo !
- Viens le chercher !
- Je te préviens, si je te chope tu vas le regretter.
- Tu peux toujours essayer...
Aie ! Maman ! Cassy vient de me jeter une chaussure à la tête.
- Bien fait !
- Adieu, calme et tranquillité. Soupira Sirius. Un jour, il vont finir par s'entretuer. Remarque, on sera enfin tranquille.
-Sirius !
- Je plaisante, chérie, je plaisante. Je vais voir James.
- On peut venir ?
- Sûrement pas. Vous n'avez pas déjeuner, et puis vos lettres sont arrivées. Je plains de tout cœur cette pauvre Minerva
Ils se ruèrent dans la cuisine, et Sirius s'éclipsa par la cheminée.
Leo Black était le portrait de son père au même âge. Cassandra tenait de sa mère. Mais tous deux avait hérités des gènes des Black..
Ils venaient d'arrivet sur le quai neuf, et attendaient James, lily, et Harry.
- Hé, s'écria Leo, Neville est là. On peut aller le voir ?
Mais Alice entraînait déjà son fils à travers le pilier magique qui menait au quai neuf 3/4.
- Je crois qu'elle n'a pas très envie de vous voir depuis que vous avez fait brûler les cheveux de son fils. Dit Sirius.
- On l'a pas fait exprès. Répondit Cassandra.
- On voulait voir si on pouvait changer sa couleur de cheveux, renchérit Leo.
- Oui, comme cousine Dora.
Sirius leva les yeux au ciel.
- Dora est une metamorphage, je vous l'ai déjà expliqué non ? Ah, voila James.
- Alors ? Ça fait une heure qu'on vous attend.
- Charrie pas, ça fait à peine un quart d'heure. Répondit James.
Sirius soupira.
- Mais quand tu es avec ces deux là, le temps paraît plus long.
- Salut les terreurs.
- Salut oncle James.
- Bonjour Harry.
- Bonjour parrain. Tante Hermione.
- Oui, oui, bonjour tante Lily, on y va ? S'impatienta Cassandra.
- Oui, en avant toute. Dit Sirius.
Aussitôt les jumeaux se mirent à courir vers le mur. Se bousculant pour le franchir le premier. Les chariots se heurterent et se renverserent. Harry en profita pour passer le premier, pendant que le frère et la sœur se jetaient l'un sur l'autre. Sirius poussa un soupir excèdé, et agita discrètement sa baguette. Les deux enfants poussèrent un petit cri de douleur et se séparèrent. Il donna un coup en direction des chariots et ceux ci se redresserent. Leo passa le premier.
Une fois sur le quai, Hermione eut un coup au cœur. Les cris surexcités des enfants, le bruit de la locomotive rouge, les hullulements des hiboux, les miaulements des chats, la ramenèrent à une entre rentrée des classes. Elle avait onze ans, des rêves pleins la tête. Elle avait soif de tout savoir de ce monde nouveaux et merveilleux de la magie, qu'elle avait découvert dans ses livres de classe.
Elle sourit, à ce souvenir.
Harry, Ron, combien de rentrées, avaient ils fait ensuite, ensemble. Joyeuses, les quatre premières années, et puis, de moins en moins, au fur et à mesure que la guerre prenait de l'ampleur. Son cœur se serra. Le temps avait passé, pensé les blessures. Rien n'était plus pareil. Aujourd'hui, c'était une adulte, et ils étaient des enfants.
Comme s'il sentait son désarroi, Sirius la serra contre lui.. Merlin qu'elle aimait cet homme ! Si prévenant, si doux, si plein d'attentions, et si fort, si intelligent. Cela faisait dix ans, qu'ils étaient mariés. Dix ans d'un bonheur sans nuage, elle ne se voyait pas vivre sans lui.
- Bon, il faut trouver un compartiment vide. Soupira James.
- le dernier compartiment, du dernier wagon. Dit Hermione.
- J'ai le droit de savoir pourquoi, ou je dois mourir idiot ? Demanda Sirius.
- C'était. notre compartiment.. Dit Hermione.
- Ça alors, s'exclama James. C'était aussi le notre.
James et Sirius s'échangèrent un sourire de connivence. Eux non plus, n'avait pas oublié leur première rentrée, leur première rencontre.
Ils se dirigèrent vers la queue du train. Ils croisèrent Alice et Franck s'arrêterent pour discuter. Elle jeta un regard peu amène aux jumeaux, tandis que Neville reculait contre sa mère.
Quelques minutes plus tard, Alice se tourna vers Sirius.
- Il va y avoir du grabuge. Dit elle
Sirius suivit la direction de son regard.
Cassandra venait de faire un croche pied à un garçon plus grand et largement plus costaud qu'elle il s'était relevé et avait attrapé la fillette par le bras. Sirius sortit sa baguette pour aider sa fille, mais il n'eut pas besoin de s'en servir. Elle décocha au garçon un coup de genoux dans les parties sensibles de son anatomie, et pendant qu'il se pliait en deux sous la douleur, elle le poussa dans son chariot.
Elle eut alors un sourire mauvais et se tourna vers son père.
- Salut Papa.
Sirius secoua la tête.
- Tes Enfants ! Gronda Alice.
Sirius haussa les épaules.
- Que veux tu que je te dise ? J'ai bien pensé les jeter sous le train, mais, je ne sais pas pourquoi, Hermione n'est pas d'accord.
Celle ci lui donna un coup de coude dans les côtes.
- Aie, je plaisante, chérie.
Hermione observait le garçon que sa fille venait de molester. Il lui rappelait quelqu'un.
- Crabbe ! Dit elle.
- Quoi ? Demanda Sirius.
- Le gosse, là, c'est Vincent Crabbe.
- Tu es sûre ?
- Évidemment. S'il est là, Goyle et Malefoy ne doivent pas être loin.
Effectivement, la voix traînainte, reconnaissable entre toute, de Drago Malefoy, résonna derrière eux.
- Crabbe, qu'est ce que tu fiches ?
- J'arrive.
Le gamin que Cassandra venait de bousculer se leva péniblement, et rejoignit ses amis.
Au même moment, Leo deboula en poussant son chariot, comme un chien dans un jeu de quilles. Drago eut tout juste le temps de s'écarter, mais il buta contre un chariot, et se retrouva assis dessus. Goyle saisit le bras de Leo.
- T'as fais tomber mon copain, excuse toi.
- OK, répondit Leo, pas de soucis. Excuse toi, face de craie.
Goyle leva la main pour le frapper, mais Leo lui écrasa le pieds avec le sien. Goyle le lâcha et se tint le pied en sautillant sur place.
- Tu vas me le payer !
Il voulu l'attraper de nouveau, mais plus rapide et plus souple, le jeune Black passa sous son bras, se retrouva derrière lui et le poussa sur Drago. Goyle tomba sur Malefoy de tout son poids. Leo reprit son chariot, et s'eloigna en riant.
- Eh les gars. Allez vous acheter un cerveau, cria t'il, Meme avec un pour trois, ce sera toujours mieux que ce que vous avez.
- Merlin, soupira Alice. Poudlard ne survivra pas à tes enfants, Sirius.
- Il a bien survécu aux Maraudeurs ! Repliqua James.
- Pauvre Minerva. Soupira Lily.
- Pauvre Remus. Répliqua James.
- En tout cas, j'aimerais voir la tête que va faire Rogue quand ces deux calamités vont débarquer. Dit Sirius, goguenard.
- Pauvre Sev ! Dit Lily.
- Bein, en tout cas, ils savent se défendre. Dit Hermione.
- Mais, les autres enfants ne savent pas se défendre contre les deux monstres que tu as engendré. Sirius. Dit Alice.
- Elle n'a pas tout à fait tord.. Fit remarquer James. La semaine dernière, ils ont tondu le chat de madame Slauwborn. Elle a brailler pendant plus d'une heure.
Sirius sourit.
- Pourquoi crois tu que je sois si heureux de les voir partir ? Je vais enfin goûter au calme et à la tranquillité.
- Oui, approuva Hermione. Plus de cris..
- Plus d'objets qui volent dans tous les coins... Renchérit Sirius.
- De voisins qui viennent se plaindre... Poursuivit Hermione.
- C'est sûr que le voisinage va vous remercier de les avoir expédier. Dit James.
- Moi, il va me manquer, soupira Lily. Ce sera tellement calme et vide, sans Harry.
- Ça, c'est parce que Harry est un ange. Dit Sirius.
James serra sa femme dans ses bras.
- Ça va aller, ma chérie. Ça passera vite. Il reviendra à Noel.
- Hélas ! Soupira Sirius.
Hermione regarda autour d'elle. Elle aperçut ses anciens amis. Dean Thomas, Seamus Finnigan, les jumeaux Weasley, Ron, tous ces gosses, qui auraient dû mourir, si elle n'avait pas fait ce sacrifice. Neville, dans les bras de sa mère. Lily et James, qui embrassaient Harry.
Elle enroula ses bras autour de celui de son mari. Et appuya sa tête contre son épaule, un sourire heureux sur les lèvres. Elle avait fait ce qu'il fallait. Elle les avait sauver.
Sirius embrassa la tempe de son épouse, conscient des tempêtes de sentiments contradictoires qui devaient s'agiter en elle.
Elle leva la tête vers lui.
- Je t'aime. Lui dit elle.
Il lui sourit.
- Moi aussi.
Et le train s' ébranla.
Leo et Cassandra rejoignirent Harry dans le compartiment. Celui ci soupira en les voyant se battre pour la place près de la fenêtre.
Il avait quasiment grandi avec eux. Et il était le seul à ne jamais avoir fait les frais de leurs turpitudes. Bagarreurs, farceurs, insolents, les jumeaux ne rataient jamais l'occasion de faire une bêtise. Mais ils étaient ses amis, et avec eux, il ne s'ennuyait jamais.
Le train prenait peu à peu de la vitesse. La porte du compartiment s'ouvrit. Et un garçon roux constellé de taches de rousseur passa la tête à travers l'entrée.
- Salut. Je peux rester là, il n'y a plus de place, ailleurs.
Harry lui sourit.
- Bien sûr.
Il jeta un coup d'oeil aux jumeaux.
Leo haussa les épaules. Il était occupé à tenter de métamorphoser un de ses livres.
Cassandra lisait, et ne releva pas la tête.
-Salut. Dit elle.
- Ron Weasley. Se présenta le garçon.
- Harry Potter. Et eux, ce sont..
- Leo Black, se presenta ce dernier. Et elle c'est ma sœur Cassandra. Mais tout le monde l'appelle Cass.. Pied.
- Hé ! Cassandra se releva d'un bond et se jeta sur son frère.
- C'est toi le casse pied.
Harry soupira.
- Fais pas attention à eux. Dit il.
Lorsque la marchande de friandises passa, les jumeaux s'empressèrent de lui en acheter tout un assortiment. Harry en fit autant, et Ron déclina, montrant les sandwiches que sa mère lui avait préparé.
- Elle oublie toujours que j'aime pas le corned breef.
- Bein, sers toi, dit Harry, il y en a bien assez pour tout le monde.
- Ouais, renchérit Leo, vas y, de toute façon, Cass n'aime que les. Chocogrenouille.
Harry avait été surpris que les jumeaux aient si vite adopté Ron. D'habitude ils n'aimaient personne.
- Vous voudriez aller dans quelle maison, demanda Ron.
- Gryffondor, répondit Harry, comme mon père.
- Ouais, moi aussi. Répondit Cassandra
- Moi à Serpentard. Dit Leo, juste pour faire chier mon père.
- L'écoute pas dit Cassandra. Il veut aller à Gryffondor.
Leo haussa les épaules.
- Ouais.. Les mangemorts étaient à Serpentard. Reprit Leo. Et mon père les as tous tué ou envoyé en taule. Et toi ?
- Bein, toute ma famille est allée à Gryffondor, dit Ron, alors j'irais sûrement aussi.
- Ça veut rien dire. Toute la famille de mon père était à Serpentard, mais lui il est allé à Gryffondor. Expliqua Leo.
La porte du compartiment s'ouvrit soudain, et Neville entra.
- Salut, vous n'auriez pas vu Trevors, mon crapaud ? Il s'est encore échappé.
- Si, répondit Leo, on l'a balancé par la fenêtre.
- Mais non. S'empressa de répondre Harry. On l'a pas vu, désolé.
Quelques heures plus tard, une fille entra à son tour. Ron était en train de montrer un tour de magie que son frère Georges, lui avait appris. Il tentait de faire changer de couleur son caméléon, un cadeau de son frère Bill.
Elle avait des cheveux chataing épaix et longs, et des dents un peu trop longues.
- vous n'auriez pas vu un crapaud ? Un garçon, Neville Londubat en a perdu un.
- Non, on en a pas vu. Repo dit Harry.
- Ah, tu fais de la magie. Voyons ça.
Elle s'assit d autorité sur la banquette.
Ron, deglutit, et tenta le sort. Malheureusement pour lui, tout ce qu'il parvint à faire, ce sont des étincelles qui roussirent le dos de l'animal.
- Hum, fit la jeune fille. Pas très impressionnant. Moi j'ai réussi tous les sortilèges que du manuel de première année. Au fait, je m'appelle Hermione Granger.
- Et tu n'as pas réussi un sort pour raccourcir tes dents ? Demanda Leo.
- Non, elle a raté sa transformation en animagus, s'esclaffa Cassandra, elle aurait dû devenir un lapin, mais il n'y a que les dents, qui apparaissent.
- Vous n'êtes pas très gentils !
- Et toi. Tu devrais t'acheter un dentier
La fille ressortit.
- Non mais pour qui elle se prend, celle là ! S'exclama Cassandra.
- Pour miss pimbeche, repliqua son frère.
- vous avez remarqué ? Dit Harry, elle porte le même prénom de votre mère
- peut être. Mais notre mère se prend pas pour une reine de la magie. Dit Leo.
- Non, ma mère se prend pour la ministre de la magie. Répliqua Cassandra
- Ouais, j'espère qu'elle sera pas dans notre maison. Dit Ron.
- T'inquiète, lui dit Leo, si elle y est, on lui fera vite passer l'envie de la péter.
Et il topa dans la main de sa sœur.
Ni l'un ni l'autre ne se doutait alors qu'Hermione deviendrait leur meilleure amie.
Ils furent tous envoyé à Gryffondor, et un environ deux semaines après leur arrivée, Cassandra sortait des toilettes du premier étage, lorsque Crabbe, Goyle et Malefoy, la coincèrent
- La fille de Black ! Dit Malefoy d'un air méprisant.
- Ouais, ton père a mis le mien en prison, on va te faire payer. Dit Goyle.
- Oula la la, j'ai peur. Dis ta mère à fait exploser un chaudron trop près de ta tête, pour que t'ai cette tronche ?
- Attends, tu vas voir.
Son énorme point allait s'abattre sur elle. Vive comme l'éclair, elle se dégagea. Emporté par son élan, il tomba sur sur Crabbe. Malefoy sortit sa baguette, mais soudain, il fut attaqué par des chauves souris,
Cassandra se retourna et aperçut Hermione.
Elle lui sourit.
- Merci, mais j'aurais pu m'en sortir toute seule.
- Je sais.
Elle allait partir, mais Cassandra la retint.
- Attends.. c'est simpa de m'avoir aidé.
- De rien.
- Finalement. T'es plutôt cool.
Et c'est ainsi que les enfants d'Hermione Granger, devinrent amis avec le double de leur mère.
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