23 Une Erre Nouvelle
L'appartement de Sirius était situé en plein cœur de Londres.
Le jeune homme avait beau prétendre qu'il était petit, Hermione le trouvait spacieux, et clair.
C'était un loft, dont le hall d'entrée donnait sur un grand salon, doté, d'une grande baie vitrée, et une cuisine ouverte. Il n'y avait qu'une salle de bain et deux chambres à coucher, à l'étage.
Elle osait à peine avancer. Elle n'avait encore jamais vécu avec un homme. Et elle se sentait gauche.
Sirius se tourna vers elle.
- Bienvenue chez toi.
Elle lui sourit timidement.
- Je sais, c'est pas un palais.. Mais.
- C'est très bien. Je t'assure.
- Viens, je te montre la chambre.
Elle était spacieuse, et meublée avec goût. Un grand lit, avec deux chevet, au dessus duquel était fixée la bannière des Gryffondor, une commode sur laquelle étaient disposés des photos des Maraudeurs, des parents de James, et de la famille Tonks. Mais sur un chevet, Hermione eut un coup au cœur. Il y avait la photo d'une très belle jeune fille aux cheveux noirs. Elle devait avoir entre quinze et seize ans.
Hermione saisit le petit cadre. La
jeune fille riait aux éclats.
Sirius vit son geste et déglutit.
- Pardon, je... Heu, c'est Meredith.
Elle lui tendit le cadre. Un instant, son regard se perdit dans les yeux de biche, rieurs, de la jeune fille. Puis, il ouvrit un tiroir, sous le chevet, et posa le cadre, retourné dedans.
- Rassure toi, c'est tout ce que tu trouveras d'elle, ici. Elle n'est jamais venue là.
Hermione eut un bref sourire.
- C'est normal, de penser à elle. Tu l'aimes et...
Il soupira.
- Je ne l'oublierais jamais. Hermione. Mais.. Elle est morte, et toi, tu es vivante. Et je t'aime, je sais que tu doutes, que tu as peur de l'avenir, mais... Mon avenir, c'est toi. Et moi, tout ce que je veux, c'est que tu sois heureuse.
Elle lui sourit, et il l'enlaça.
- On continue la visite ?
Dans un angle, était disposé un grand bureau.
Derrière le lit, se trouvait un grand dressing vide.
- Désolé pour la poussière.
Lui dit Sirius. Mais.. Je ne suis pas revenu ici depuis le jour où j'ai intégré l'Ordre.
- Ne t'en fait pas pour ça, ce n'est rien.
Dans le salon, se trouvait un grand canapé d'angle gris. La pièce était épurée, une table basse, gris anthracite, sur laquel était posée un échiquier, une grande cheminée, une table et six chaises, modernes, pour l'époque, un meuble bar, une bibliothèque. un meuble de télévision, sur lequel tronait... Une télévision, c'était surprenant de trouver un tel objet, chez des sorciers, mais Sirius conduisait une moto, alors...
La cuisine était fonctionnelle et bien équipée.
- Je te laisse t'installer. Je vais chercher Remus. Si je n'y vais pas, il est fichu de ne pas venir. Tu trouveras des draps propres dans le placard de l'entrée, oh, et tiens
Il lui tendit un porte monnaie en cuir noir.
- Il y a de l'argent moldu et des gallions.
-Je ne peux pas...
Il soupira, et lui souleva le menton.
- Eh, on vit ensemble. D'accord ? Alors, mon argent, c'est ton argent. Allez, mets toi à l'aise. Je reviens vite.
Remus était à l'hôtel, en compagnie de James et Lily. Sirius aurait voulu qu'ils restent chez lui, mais ils y auraient été trop à l'étroit.
- Venez au moins manger à la maison, ce soir. Leur dit il.
Ils acceptèrent.
Hermione commença par dépoussiérer l'appartement. Puis, elle changea les draps des deux chambres. Des draps en satin, il ne se refusait décidément rien.
Puis, elle nettoya la vaisselle, contenue dans les meubles.
Lorsque Sirius et Remus arrivèrent, Hermione avait aéré l'appartement, et tout était propre. Elle avait rangé ses maigres affaires dans le dressing, et rangé celles de Sirius.
Sirius aida Remus à s'installer, puis Hermione et lui, se rendirent dans Londres, afin de faire les courses.
Ils firent les boutiques, et Sirius en profita pour acheter des vêtements et tout un nécessaire de toilette, à Hermione.
C'était irréel.. Ils se promenaient dans les rues de Londres, mains dans la mains, sans avoir à redouter une attaque, ou d'être rappelés en urgence. Il riaient, plaisantaient, comme des moldus. Comme n'importe quel couple.
Ils rentrèrent, et cuisinèrent ensembles. Sirius avait une façon bien à lui, de la mettre à l'aise. Il la mettait à contribution pour tout, se moquait gentiment d'elle, et chahutait.
La cuisine devint bientôt un champ de bataille.
C'était leur première soirée en temps que couple, leur première dans leur appartement, avant d'entamer une nouvelle vie, loin de l'Ordre.
Ce soir là, les Maraudeurs se réunirent et pour la première fois, depuis bien longtemps, ils ne parlèrent ni de missions, ni de mangemorts, ou des blessés, c'était une soirée entre amis, qui se déroula dans la détente et la bonne humeur.
Dans les jours qui suivirent, ils furent très occupés. Ils furent conviés à plusieurs cérémonies ou leur courage et leurs exploits furent mis à l'honneur, il y eut l' investiture du nouveau ministre de la magie, et les enterrements.
Sirius et James forcèrent le bureau de Maugrey, qui avait reprit son poste à plein temps, de directeur du bureau des Aurors. Il lui parlèrent du problème d'identité d'Hermione, et du poste de médicomage de Marion.
Maugrey fit le nécessaire, et quelques jours plus tard, il reçut Marion, en entretien, et l'embaucha. Il fournit à Hermione une nouvelle identité. Elle s'appellerait dorénavant Hermione Garner.
Puis, Sirius et James, se rendirent à Poudlard, pour y rencontrer le professeur Dumbledore, enfin remis de ses blessures. Il lui parlèrent de Remus et Hermione.
Dumbledore s'avéra enthousiaste à l'idée d'embaucher Remus, et lui donna rendez vous afin d'en discuter avec lui. Il envoya une lettre à Hermione. Dans laquelle il lui proposait de réintégrer Poudlard, en dernière année, afin de passer ses ASPIC.
C'est en discutant avec Maugrey, que Sirius apprit la date d'anniversaire d'Hermione.
Ce soir là, en rentrant du bureau des Aurors,
Sirius prit Hermione dans ses bras.
- Pourquoi tu ne nous as pas dit que c'était ton anniversaire ? On aurait pu faire une petite fête.
Elle sourit.
- On était en pleine chasse aux Horcruxes. On avait autre chose à faire, tu ne crois pas ?
- Bon, alors on va réparer ça. Je te propose un dîner en amoureux samedi soir, resto et boîte, ça te va ?
Elle sourit.
- c'est un peu tard, mon anniversaire était en septembre.
- Je sais, mais le mien tombe dans une semaine, on fêtera les deux en même temps.
Le samedi suivant, dans le milieu de l'après midi, Sirius prit sa moto, Hermione monta derrière, et ils se rendirent dans un parc.
Lorsqu'il gara sa moto devant l'entrée Hermione s'agrippa à lui.
- Pourquoi est ce qu'on vient là ? Je le connais ce parc. J'y jouais quand j'étais petite. Mes parents habitaient... Habitent, l'immeuble à côté.
- Je sais. Viens, j'ai quelque chose à te montrer.
Il lui prit la main, et ils déambulèrent à travers les allées. Il aperçurent un couple assis sur un banc. L'homme avait la main sur la poignée d'un landeau.
Le cœur d'Hermione manqua un battement.
- C'est... C'est mes parents.
Sirius sourit.
- Oui, viens, on va les saluer.
- Non, arrête, tu es fou.
- Viens, allez.
Il l'entraina vers le couple. Arrivé à leur hauteur, Sirius leur sourit.
- Bonjour.
Puis, il se pencha vers le bébé.
- Vous avez une très jolie petite fille. Dit il.
- Merci.
- Regarde, ma chérie, elle est belle, non ?
Hermione etait livide. Elle se pencha au dessus du berceau.
- Oui, elle est très jolie.
- Vous avez des enfants ? Demanda madame Granger.
- Non, répondit Sirius avec nonchalence. Mais on y pense sérieusement.
Ils s'éloignèrent.
Lorsqu' ils retournèrent à la moto, Hermione se tourna vers Sirius.
- Merci. Dit elle.
- Je voulais que tu vois, que tu n'avais pas tout changé, que tes parents seront heureux, d'avoir une jolie petite sorcière pour fille. Et même si celle ci ne partira pas sauver le monde, ils pourront en être fiers.
Hermione lui sourit, et il l'embrassa.
Lorsque Sirius avait demandé à Dumbledore de permettre à Hermione de passer ses ASPIC, il ne s'était pas attendu au tsunami, qu'il allait déclancher. Il avait déjà vu Lily, réviser, et travailler, et il avait toujours été impressionné par la masse de travail qu'elle abattait, mais ce n'était rien, en comparaison d'Hermione.
Des monceaux de livres. De parchemins, et de matériel de magie, envahirent bientôt l'appartement. Hermione travaillait des l'aube, et se couchait aux aurores. Sirius découvrit très vite, qu'il n'était pas conseillé de l'interrompre. À plusieurs reprises, il l'a trouva endormie par terre, la tête sur ses livres, posés sur la table basse.
Parallèlement, les premiers procès débutèrent.
Régulus s'était rendus peu après la mort de Voldemort. Il accepta de coopèrer, et les Maraudeurs, ainsi que Andromeda, témoignèrent en sa faveur. Il fut relâché et placé sous la surveillance de son frère. Sirius le fit entrer en formation pour être Auror.
Ce fut plus compliqué pour Rogue. Mais Dumbledore, sur l'insistance de James accepta de le prendre sous sa surveillance en lui confiant le poste de Professeur de potions. En attendant, il irait malgré tout à Azkaban.
Ce qui déclancha la colère des Maraudeurs fut la mise en liberté de Lucius Malefoy et de son épouse. Malefoy assura qu'il avait agi sous imperium, et son nom et son argent, firent le reste. Il ressortit blanchi des accusations qui pesaient contre lui.
Lorsqu'il sortit du ministère, Sirius se jeta sur lui, et lui mit son poing dans la figure.
- Toi et moi, dit il, on sait que tu étais parfaitement responsable de tes actes. Je te préviens que je te lâcherais pas. Au premier faux pas, je te louperais pas.
- Fais plutôt attention à toi, Black, aujourd'hui, tu te crois puissant, parce qu'on te prend pour un héros, mais ça ne durera pas. Tôt ou tard, les gens te verront tel que tu es. Un meurtrier.
James entraina Sirius à l'écart,
- Viens, ça sert à rien..
Quelques jours après le procès de Régulus, ils apprirent le décès d'Orion Black. Il aurait fait une chute mortelle, depuis le haut de l' escalier. Si la nouvelle ne fit ni chaud ni froid à Sirius, Régulus, en revanche, eut du mal à surmonter la mort de son père.
Sirius, lui, ouvrit une bouteille de champagne.
- C'est elle qui l'a tué. Dit il. J'en mettrais ma main à couper.
- C'était un alcoolique notoire, dit James, c'était sûrement un accident..
- Non, crois moi, c'est sûrement elle.
Il ne se rendit pas, à l'enterrement, pas plus qu'à celui de sa mère, quelques semaines plus tard. Son cœur avait lâché, ce qui avait fait dire à Sirius.
- Comment une femme qui n'avait pas de cœur, peut elle mourir d'une crise cardiaque ?
Il hérita du Square Grimmaurd, et de beaucoup d'argent, qu'il partagea avec son frère. Il lui laissa également l'usage de la maison.
James et Sirius intégrèrent le bureau des Auror, début novembre.
L'anniversaire de Sirius, le 3 novembre, donna lieu à une grande fête. Les Maraudeurs, de nouveau reunis, s'en donnèrent à cœur joie.
Pour l'occasion, Hermione délaissa ses livres.
Quelques jours plus tard, James et Lily emmenagèrent dans leur nouvelle maison.
Les Maraudeurs les aidèrent à s'installer, et Remus s'installa chez eux, jusqu'à ce qu'il puisse intégrer Poudlard à la rentrée suivante...
Au tout début du mois de décembre. Alice Londubat annonça qu'elle était enceinte. Hermione sourit, à cette nouvelle, et annonça à Sirius, que Lily, l'était certainement aussi.
Peu de temps après, effectivement, Lily leur annonça la nouvelle, Harry, était en route.
Avec l'arrivée du mois de décembre, Lily fut prise d'une frénésie de décorations de Noël. Aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, la villa se parait de magnifiques et scintillants ornements.
Pour le réveillon, Hermione était venue l'aider. Pour cette occasion Lily avait invité Régulus, qui n'allait pas très bien, depuis le décès de ses parents, Andromeda, son mari Ted et leur fille, Nymphadora, et bien sûr, les Maraudeurs.
Ce fut une magnifique soirée.
Et Hermione retourna à Poudlard.
Avant son départ, Sirius lui offrit un chaton, et une chouette arfang des neige
Lorsque Hermione la vit, elle poussa un cri.
- Hedwige !
- Qui ? Demanda Sirius
- Je.. Rien, c'est juste que Harry en avait une, et elle s'appelait comme ça.
- Oh, je peux t'en acheter une autre, si tu veux.
- Non ! Elle.. Elle est magnifique, je la garde.
Il lui montra ensuite le chaton.
- Ce n' est pas ton Pattenrond, mais j'espère qu'il t'aidera à te remonter le moral, quand ça n'ira pas.
C'était étrange, de revenir au château, en temps qu'élève. Elle s'attendait à voir surgir Harry, ou Ron, à tout instant. La salle commune de Gryffondor était identique, mais elle semblait différente, sans les jumeaux Weasley, la maladresse de Neville Londubat, les pitreries de Seamus Finnigan, et Dean Thomas.
Elle partageait son dortoir avec trois filles, qui la regardaient avec méfiance.
Mais Hermione n'était pas là, pour se faire des amis. Elle était là pour travailler, décrocher ses ASPIC et briguer un poste au ministère.
Elle travailla d'arrache pied. Elle ne voulait pas penser à Sirius, tout seul, dans l'appartement. Tout seul, vraiment ?
Il lui écrivait tous les jours.. Des lettres enflammées, remplies d'amour, et elle s'y accrochait désespérément. Elle avait besoin de savoir qu'il l'aimait, qu'il l'attendait, qu'il serait là, lorsqu'elle quitterait Poudlard.
Ils profitaient des sorties à pré au lard pour se voir.
Elle avait appelé son chat Pattenrond. C'était un persan roux, bien plus beau, que celui qu'elle avait avant.
Hermione prit l'habitude d'aller voir Hagrid, lorsque son emploi du temps le lui permettait. Il ne la connaissait pas, et elle dut refaire connaissance.
Début février, elle ressentit les premières nausées, elle mit ça sur le compte du stress, et de la fatigue, mais elle comprit rapidement, qu'il y avait autre chose. Elle finit par consulter l'infirmière. Celle ci lui confirma ce qu'elle redoutait. Elle était enceinte.
Hermione était folle de rage. Ce n'était vraiment pas le moment d'avoir un enfant. L'infirmière lui avait dit qu'elle était enceinte de trois mois. ce qui signifiait qu'elle en serait à son septième mois de grossesse pendant ses, ASPIC. pourrait elle vraiment passer ses examens dans ces conditions ? Et si elle réussissait, malgrès tout, elle ne pourrait sûrement pas travailler, avec un bébé.
Une fois de plus, elle devrait renoncer à ses ambitions. C'était tellement bête ! Tellement stupide ! Alors que tout était sur le point de s'arranger.
Mais par dessus tout, comment Sirius allait il réagir, à cette nouvelle ?
Elle était folle d' angoisse.
Elle patienta encore un mois, avant de se décider à en parler, d'abord au professeur Mcgonagall.
- Et bien, ce n'est pas courant, bien sûr, mais... Cela ne devrait pas poser de problème. Il faudra vous ménager, bien sûr, mais vous êtes brillante, je ne doute pas un instant que vous réussirez. Nous vous installerons dans un appartement privé. Vous y serez plus tranquille.
Hermione n'était pas si sûre d'y parvenir.
Elle en informa ensuite le professeur Dumbledore.
- Et bien et bien, dit il, je suppose que l'heureux père n'est autre que Sirius Black ?
- En effet. Professeur.
- Et comment a t'il pris la chose ?
Hermione baissa la tête.
- Il.. Il n'est pas encore au courant professeur.
- Je vois. Plus vous tarderez à le lui dire, plus ce sera difficile.
- J'en ai conscience, mais.. Je ne l'ai pas revu depuis mon entrée à l'école, et...
- Vous doutez de ses sentiments. Et bien, naturellement, nous mettrons tout en œuvre pour que tout se passe bien, ici, mais je vous suggère, de lui parler au plus vite. Il pourrait vous surprendre. La prochaine sortie pour Pré au Lard est prévue pour ce samedi.
Hermione envoya sa chouette, porter une lettre à Sirius, lui demandant de la retrouver à Pré au Lard.
Heureusement, il faisait froid, en ce début mars. Emmitouflée dans un pull large, pour qu'il ne remarque pas le léger renflement de son ventre, elle le retrouva chez Rosemerta.
Celle ci ne cessait de se pamer devant lui, et Hermione s'en agaçait au plus haut point. D'autant que Sirius s'en amusait, et en faisait des tonnes. Elle était irritable, depuis quelques temps. Les nerfs à fleur de peau, elle était très émotive, et passait du rire aux larmes. Dumby avait raison, elle devait parler au plus vite avec Sirius. Elle devait être fixée.. Afin de retrouver un peu de sérénité.
Il était beau comme un dieu. Dans son trench caot noir, dont il avait remonté le col. Lorsqu'il l'aperçu, un large sourire se peignit sur son visage. Il la sera dans ses bras, et l'embrassa avec impatience.
- Merlin, ce que tu m'as manqué. Dit il.
- Toi aussi.
Ils s'installèrent à table.
- Vivement que ces examens soient terminés, je te veux tout à moi, pour le reste de mes jours.
Elle eut un bref sourire.
- Alors, comment ça se passe, chez les Aurors ?
Il soupira.
- J'ai l'impression d'être revenu à l'Ordre. Mais on progresse. On a chopé Karkarov. J'espère qu'il va balancer quelques noms.
Hermione se souvenait bien, du directeur de Durmstrang.
- Croupton, dit elle. Il. Va balancer Croupton junior.
- Tu es sûre ?
- Oui
- le fils de croûton. Ça va lui faire un Sacré. CHoc
-Ça me fait moi penser, je voulais te d demander quelque chose de délicat.
- Je t' écoute.
- Je sais que tu n'aimes pas beaucoup les elfes de maison, mais il y en a un qui me préoccupe obeaucoup.
- Hermione..
- Non. C'est sérieux.
- C'est Reg, qui s'occupe de Kreattur, et ne t'en fait pas pour lui, ces deux là sont fait pour s'entendre. Reg adore se faire servir, et la face de troll adore le servir. Tu vois, il n'y a pas de quoi s'inquiéter.
- Je ne parlais pas de Kreattur.
- De qui, alors ?
- De Dobby. C 'est l'elfe des Malefoy. Il nous a sauvé la vie.. Et Bellatrix l' à tué. Je voudrais que tu trouves un moyen de le délivrer.
- Tu te rends compte de ce que tu me demandes ? Mais bon, je verrais ce que je peux faire. Pfff, tout ça pour une saleté d'elfe.
- Dobby est un être courageux et fidèle, et il adorait Harry.
- Oui, oui, d'accord, ne me fais pas l'article, tu veux. Je te l'ai dis je l'aiderais, si je peux.
- Merci.
- Hermione, qu'est ce qui ne va pas ?
Et voilà, on y était. Plus question de reculer.
Elle prit une profond inspiration.
- Je suis enceinte.
Il la regarda sans comprendre.
- Que quoi ? Pardon, je j'ai pas entendu. Tu as dis quoi ?
Elle deglutit.
- J'attends un bébé.
Son visage se durcit.
- Qui est le père ?
Un éclat de colère passa sans les yeux d'Hermione.
- Tu te fous de moi ? Pour qui tu me prends ? Pour une pute ? Il est de toi, ce bébé, c'est toi le père.
- Mais.. Hermione, on a pas fait l'amour depuis....
- Quatre mois. Oui.
Il blémit.
- Merlin, Hermione, pardon, je... J'ai réagi comme un con. Je suis désolé. Je n'ai pas d' excuse, si ce n'est que je ne m'y attendais pas du tout. Mais. pourquoi tu ne me l 'as pas dit plus tôt ?
- J' avais peur de ta réaction.. Et apparemment, j'avais raison.
Il baissa la tête, honteux.
- Je suis vraiment désolé, ma chérie.
- Pas autant que moi.
- Qu'est ce que tu comptes fair ?
Elle lui lanca un regard peu àmène.
- Je sais pas, me trouver une autre bague pour remonter le temps et utiliser un Préservatif ! Dit elle d'un ton rogue.
- OK, tu es en colère , et je reconnais que c'est de ma faute. J'ai merdé.
- C'est le moins qu'on puisse dire.
- On, c'est pas si grave. Je veux dire, je t'aime, et tu m'aimes...je crois.
- J'en suis de moins en moins sûre, étant donné ton comportement.
- Mais.. Mets toi à ma place. Je viens te voir, ça fait un mois que je t'ai pas vu, tu me manques à en tomber raide, et quand enfin je viens te voir, c'est pour apprendre que tu, es enceinte !
- ET MOI, HEIN ? TU TE METS À MA PLACE UN PEU ? JE VIENS À POUDLARD, POUR PASSER MES ASPIC, JE FAIS TOUT CE QUE JE P'EUX, POUR M'ADAPTER, DANS CETTE ÉPOQUE QUI N'EST PAS LA MIENNE. J'ESSAIE DE REALISER MES RÊVES, ET MERLIN SAIT QUE CE N'EST PAS FACILE. ET ME VOILÀ AVEC UN BÉBÉ SUR LES BRAS, ET SON PÈRE EST UN CRETIN FINI..
Elle pleurait. Désemparé, Sirius la prit dans ses bras et la berça en lui. Murmurant des mots d'amour.
- Je suis désolé. Ma chérie. Tellement désolé. Mais ça va aller. Tu vas passer tes ASPIC, tu accouheras et je suis sûr qu'ils feront des pieds et des mains, pour te prendre au ministère.
- Mais comment veux tu que je travaille, avec un bébé ?
Sirius leva les yeux au ciel.
- On trouvera une solution. Toi, tu t'occupes de tes exam, et le bébé. Moi, je me charge du reste.
Ce soir là, Sirius se rendit chez James et Lily, en sortant du village.
- Hermione est enceinte. Lâcha t'il.
Merlin, comment je vais faire ?
James sourit.
- Bienvenu au club, mon vieux. Attends toi à ce que l'enfer te tombe dessus.
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