Prologue
1 Poudlard
2 L'Ordre du Phoenix
3 Les confidences de Sirius
4 Enfin une idee
6 Une Nouvelle Recrue
7 Bienvenue chez les Maraudeurs
8 La Chambre des Secrets
9 La maison des Gaunt
10 Nuit d'été
11 La Caverne aux Inferi
12 le Médaillon de Salazar Serpentard
13 l'appel du désirs
14 Tergiversations
15 le Manoir Malefoy
16 Le Journal de Jedusor
17 La Lettre de Méredith
18 Gringott
19 Bellatrix Lestrange
20 l'ombre du Grand Sorcier
21 Adieu Dumbledore
22 Après la pluie vient le beau temps
23 Une Erre Nouvelle
24 Le Miracle de La Naissance
25 Le Temps est une Boucle Infernale
EPILOGUE
9 La maison des Gaunt
Ils avaient réussi la première étape, la seconde serait plus facile la maison des Gaunt, était en ruine, le seul héritier n'était autre que Voldemort lui même, et il y attachait si peu d'importance, il était tellement persuadé, que nul ne ferait la relation, entre ce taudis et lui, qu'il y avait laissé cet objet, précieux entre tous, la bague qui contenait la pierre de résurrection, dont il avait fait un Horcruxe.

À présent qu'ils avaient commencé, Hermione avait hâte de continuer. Elle était sur des charbons ardents.
Devant sa fébrilité, Remus lui prit les mains
- C'est l'adrénaline. Hermione. Quand elle sera retombée, tu seras épuisée, et tu commenceras à réaliser que vous avez eu beaucoup de chance, que tout ce soit bien passé.
- Et eux ? Demanda t'elle. En voyant James et Sirius trinquer et raconter à une Lily terrifiée, pour la cinquième fois, ce qui s'était passé dans la chambre.
- Eux, c'est leur état naturel. Dit Remus, en souriant.
Il avait déjà ce sourire doux et sincère, qu'elle lui connaissait si bien, dans le futur. Cette façon de parler de ses amis, avec affection et indulgence.
Elle lui rendit son sourire.

Ils s'étaient installés dans le parc de Poudlard, près du lac. Assis sous un chêne, ils se remettaient des événements de l'après midi. La nuit tombait lentement. Hermione avait allumé l'un de ces feux, enfermé, dans un bocal. Ils dégustaient les victuailles que James et Sirius avaient ramené des cuisines.

Rien, ne laissait supposer, en les voyant, qu'une guerre faisait rage, au dehors, qu'au même moment, des membres de l'Ordre se battaient pour sauver des vies.
Il discutaient, plaisantaient, comme de simples étudiants. Ils profitaient de ses instants volés à la guerre, en buvant des bières.
Lorsque Sirius sortit du sac à dos qui ne le quittait jamais, une guitare, les autres poussèrent un "ahhhh," de satisfaction. Hermione fronça les sourcils. Elle ignorait qu'il savait en jouer.
Il joua les premières notes d'une chanson, qui passaient en boucle, sur les radios moldues, de l'époque.




Hermione s'appuya contre le tronc, ferma les yeux, et se laissa bercer pas la musique de cette jolie ballade.

Lorsque la dernière note s'évapora, Lily, se tourna vers lui.
- J'adore t'entendre jouer. Il y
avait longtemps, que tu ne l'avais pas fait.
Il soupira.
- Je n'y arrivais plus. Avoua t'il.
- Joues quelque chose de plus gai, demanda James.
Sirius sourit. Et les premières notes d'un rock endiablé, écrit par un groupe de sorciers, resonnèrent dans la nuit.

Il Joua d'autres morceaux, jusqu'à ce que Lily se mette à bailler, sonnant la fin de ce moment de grâce, hors du temps.
Ils montèrent se coucher.
Mais Sirius resta encore un moment.
Hermione s'éloigna, mais lorsqu'elle le vit saisir sa guitare, de nouveau, elle s'arrêta pour l'écouter, cherchant à prolonger la magie de cette soirée, redoutant de retrouver les fantomes qui hantaient ses nuits.

La mélodie l'envouta. Et soudain, la voix grave et mélodieuse de Sirius se joignit à la musique. La chanson était chargée d'émotion, et l'on sentait qu'il ressentait chacune de ces paroles.
La chanson s'appelait "Je ne pourrais Jamaïs l'oublier" c'était le chant de désespoir, d'un amour perdu. La souffrance d'un homme, face au décès de celle qu'il aimait. Elle semblait avoir été écrite pour lui.
Lorsque la dernière note s'éteignit, elle l'entendit murmurer, d'une voix enrouée par l'émotion,
- Je t'aime Méredith, tu me manques, mon amour.



Hermione, témoin involontaire de la souffrance du jeune homme, s'en voulut d'être restée. Elle avait l'impression de violer ce moment d'intimité, qu'il n'aurait sûrement pas souhaité partager... Elle s'éloigna silencieusement, mais, elle marcha sur une branche, et s'arrêta net.
- Qui est là ? Demanda t'il en braquant la lumière de sa baguette sur elle.
- Hermione ? Je vous croyais rentrée.
- Je.. Je le voulais.. Mais..
- Vous m'espionnez ?
- Bien sur que non ! J'ai entendu la mélodie, et... Je... Je vous ai entendu.
Il soupira.
- Je ne pensais plus être capable de jouer, et encore moins de chanter cette chanson..
- J'ignorais que vous jouiez de la guitare. Et encore moins que vous chantiez. Vous avez une très belle voix.
- Venez vous asseoir.
Elle s'installa près de lui.
Il reprit sa guitare, et joua quelques notes.
- Imagine all the People... Commença t'il à chanter.
- Oh, je connais cette chanson.. C'est de John Lenon. Mais.. C'est un Moldu.
- Oui. Mais j'écoute aussi des chansons Moldues.
Il reprit la chanson, et elle se joignit à lui.. Ils chantèrent jusqu'à ce qu'Hermione commence à somnoler.
Sirius rangea sa guitare, et l'aida à se lever. Il la raccompagna, jusqu'à la salle sur demande. Et ils s'allongèrent dans leurs hamacs respectifs.

Cette nuit là, aucun cauchemar ne vint perturber le sommeil d'Hermione, mais la voix grave et sensuelle de Sirius chantant son amour perdu, la berça longtemps.

Le lendemain matin, l'odeur du café la reveilla. Elle se leva, et trouva le petit groupe assis à une table, ils dejeunaient.
- Bonjour Hermione, tu as bien dormi ? Demanda Remus.
- Je.. Oui, merci Remus.
- Comment peux-tu manger ce truc infect ? S'exclama Sirius, devant le bol de porridge de James. On dirait de la bouillie pour bébé.
- Ce n'est pas parce que tu n'aimes pas, que les autres ne doivent pas aimer. Dit Lily.
- Toi tu préfères la pâtée pour chien, hein, Patmol. Dit James, avec un sourire narquois.
- T'a eu ta ration d'avoine, ce matin,
Cornedrue ?
- L' avoine c'est moi, qui vais te la mettre, Black !
- Essaie toujours Potter, mais tu vas mordre la poussière, comme d'habitude.
- Cest ce qu' on va voir, et pas plus tard que tout de suite.
- Les garçons ! Vous pouvez attendre qu'on ait fini de déjeuner, avant de vous battre ?
- La voix de la sagesse, Lily, comme toujours. Dit Remus, en jetant un regard amusé aux deux hommes qui se défiaient du regard.
- D'ou tirent ils cette énergie, dès le matin ? Grogna Lily.
- Ils ont toujours fonctionné comme ça. Dit Remus en haussant les épaules.
- Alors, Miss Hermione, qu'elle est la seconde étape ? Demanda Sirius. Quelle horrible monstre allons nous devoir combattre aujourd'hui ?
- Aucun, j'espère. La bague des Gaunt se trouve dans une maison en ruine.
- Bon, ça paraît assez simple. Dit James.
- Hum, trop simple, justement.
- Tu es toujours trop pessimiste, Sirius.
- Et toi un peu trop enthousiaste. C'est mon pessimisme, qui t'a sauvé la vie, plus d'une fois.
- Je vous suggère juste d'être prudent. Dit Remus.
- Oui papa ! Répondirent ils en cœur.
- Irrécupérables . Soupira Remus, déclanchant l'hilarité générale.

- Donc, ou allons nous ? Demanda Sirius, plus sérieusement.
- Little Angleton. Répondit Hermione. C'est là que se trouve les ruines de la maison des Gaunt. La famille sorcière de Tom Jedusor, alias Vous savez qui.
- Et c'est là qu'il a caché un Horcruxe ? Demanda Remus.
- Oui. Curieux endroit, pour un objet aussi précieux. Dit Sirius.
Hermione haussa les épaules.
- Il est si peu attaché à cet endroit, si persuadé de ne plus être ce Tom Jedusor, qu'il a dû penser que personne n'irait chercher là bas.
- Mais... Vous savez qu'il est là, parce que... Reprit Sirius.
Elle soupira.
- Parce que c'est là, que le professeur Dumbledore l'a trouvé.
- Et tu penses qu'elle est déjà là bas ? Demanda Remus. Il n'aurait pas pu l'y déposer plus tard ?
- Non, ça semble improbable. Je ne le vois pas revenir là bas. Il a tué son père, ses grands parents, détruit la maison, et laissé la bague sur place, comme une ultime insulte, à cette famille qui les a rejeté, lui et sa mère.
- Bon, conclut Sirius. Qu'est ce qu'on attend ? Allons y.
- Sûrement pas avant que tu ais mangé quelque chose. Intervint Lily.
- J'ai...
- Pas faim, oui, je sais. Tu n'as jamais faim. Mais on ne bougera pas tant que tu resteras le ventre vide. T'affamer ne fera pas revenir Meredith, et tu ne peux pas te battre, si tu es affaibli.
- Elle a raison Sirius. Dit James.
Sirius lui adressa un regard furieux.
- Je sais ! Dit il d'une voix sombre.
Et il mordit dans un pancake, en grimaçant. Tout avait un goût de cendre, dans sa bouche.
- Voilà Lily, satisfaite ?
Elle soupira.
- Je m'en contenterais, pour le moment.

Ils rassemblerent leurs affaires. Dirent au revoir à Dumbledore, qui se trouvait bien soulagé que la chambre des secrêts ne recelait plus de Basilic, et quittèrent le château.
Hermione eut la désagréable impression, qu'elle n'y reviendrait plus, lui laissant un goût d'inachevé dans la bouche. Elle ne passerait Jamais ses ASPIC, n'obtiendrait jamais ce poste, dont elle rêvait tant, au sein du ministère. Son avenir lui semblait si sombre, d'un coup. Même si tout se passait bien, s'ils détruisaient les Horcruxes, et tuaient Voldemort, que serait sa vie, dans cette époque dont elle ignorait tout ? Qu'adviendrait il d'elle ? Autre chose, la préoccupait. C'était Voldemort, qui les avait réuni, Ron, Harry et elle, par le biais de Quirrell, de la pierre phylosophale, et du Troll, mais s'ils réussissaient, s'ils éliminaient Voldemort, avant leur naissance, seraient ils quand même amis ? Ron et Harry sûrement, car ils avaient sympatisé dans le train. Mais qu'en serait il d'elle ? Toutes ces questions tournaient en boucle, dans sa tête.
- Hermione ? Demanda Remus. Ça va ?
Elle hôcha la tête, et lui adressa un bref sourire
- Oui, ça va. Juste un peu de nostalgie.
- Alors ? On y va ? S'impatienta James.
- Oui. On y va. Répondit Hermione.

Ils transplanèrent.

Ils se retrouvèrent en pleine campagne anglaise. Devant un croisement. Hermione dénicha un panneau indicateur. Il n'avait que deux flèches, l'une indiquait Great Hangleton, 8 km, l'autre Little Hangleton 1,5 km.

Il montèrent un chemin sinueux, sous la chaleur déjà écrasante de cette matinée d'été.
Ils arrivèrent à l'orée d'un bois sombre.
- On se croirait devant la forêt interdite. Fit remarquer James.
- Hum, espérons que non. Dit Lily. Elle n'avait jamais aimé cette forêt.
Ils poursuivirent leur route, à travers la forêt.
- Au moins, il fait plus frais, ici. Dit Remus.

Le chemin les conduisit dans une petite clairière, dans laquelle une masure se dressait.
- Pffff, soupira Sirius. On risque de tout faire s'effondrer, non ?
- T'as peur, Patmol ? S'exclama James en poussant la porte.
- D'une ruine ? Tu rigoles j'espère.
- Vous croyez qu'il y a des pièges ? Hermione ? Demanda Remus.
- Ça m'étonnerait. Qui aurait l'idée d'entrer dans une telle ruine ?
- Des gosses. Dit Sirius.
- Il faudrait que ce soit des sorciers, alors, parce que cette maison est invisible aux moldus
- Bon, alors, qu'est ce qu' on attend ? Dit James, d'un ton impatient.
Il s'engouffra à l'intérieur.
Il y faisait si sombre, qu'ils durent utiliser leurs baguettes pour mettre un peu de lumière.
La maison était composée, de trois pièces, dont une pièce à vivre, qui servait également de cuisine.
Tout était d'une saleté repoussante, et envahi par la mousse et la poussière.
- Accio Horcruxe ! Dit James, en agitant sa baguette.
Mais rien ne se produisit. Un sourire amusé flotta sur les lèvres de Sirius.
- Tu croyais vraiment que ce serait aussi simple ? Dit il.
James haussa les épaules.
- Disons que je l'espérais.
- Le mieux, c'est de se séparer. Dit Lily. On couvrira plus de terrain.
- Et souvenez vous, rappela Hermione. Si vous trouvez la bague, ne la prenez pas avec vos mains, envoppez la dans quelque chose. Elle est dangereuse.
- Dangereuse comment ? Demanda Sirius en plissant les yeux.
- Elle a tué Dumbledore. Dit elle abruptement.
Ils lui lancèrent un regard interloqué.
- Pas directement. En fait, il l'a mise à son doigt, et le malefice l'a consumé lentement. Grâce à l'aide du professeur Rogue...
- Professeur Rogue ? S'exclama Sirius.
- Il ne s'agit quand même pas de Severus Rogue ? Demanda Remus.
Elle soupira.
- Si, c'est lui.
Il y eut un tollé de protestations, de la part des hommes.
- Comment un mangemort pourrait être professeur ? S'exclama James.
Hermione était agacée. Elle allait devoir leur expliquer certaine choses, et elle avait espèré ne pas avoir à le faire. Une fois de plus, elle avait gaffé.
- vous savez déjà que Harry était la cible de Vous Savez Qui, dit elle. Lorsque Rogue l'a appris, il est allé trouvé Dumbledore. Il voulait.. Elle baissa la tête. Merlin, ce que c'était difficile. Il voulait le prévenir, et lui demander de vous mettre à l'abri.




Elle surprit le regard de Sirius. Il lui faisait comprendre de ne pas continuer, mais, elle n'avait pas le choix.
- Dumbledore lui a demandé d'être son espion, dans les rangs de Vous Savez Qui, et il a accepté..
- Severus à accepté de devenir l'espion de Dumbledore ? S'exclama à Lily.
- En échange de votre protection.. Oui.
- Mais, pourquoi ?
- Impossible, dit Sirius. Je le connais, ce sale rat d'égout. Il n'aime que lui.
- C'est faux Sirius. Dit Lily, et tu le sais très bien.
- Il t'aimait Lily, et il t'a aimé jusqu'à son dernier souffle. Insista Hermione, sous le regard assassin de Sirius.
Une larme glissa sur la joue de Lily.
- Enfin, Lily, tu vas pas croire ça ? S'exclama James, furieux.
- Je ne sais pas à quoi vous jouez Hermione...dit Sirius. D'un ton glacial.
- C'est la vérité. Son patronus est une biche.
- Ça ne change rien ! Gronda James. Ce type est une vermine. Lily, il a failli nous tuer je ne sais combien de fois.
- Je sais, dit elle.
- il est allé trouver Vous savez qui pour le supplier de t'épargner.
- Comment le savez vous, vous y étiez ? Demanda Sirius avec animosité.
- En quelques sortes. Dit elle, tristement, en se replongeant dans ses souvenirs. Lorsqu'il est mort, tué de la façon la plus horrible qui soit.
- Severus.. est mort ? Demanda Lily.
- Tant mieux. Au moins, il y a une justice. S'exclama Sirius.
James serra sa femme dans ses bras. Même s'il haïssait Rogue, la détresse de sa Lily, était insoutenable.
- Oui. Répondit Hermione. Le serpent de Vous Savez Qui l'a tué.
- Mais pourquoi ? Demanda encore Lily.
- C'est une longue histoire. Mais, Harry à recueili ses souvenirs, et les a mis dans la pensine. C'est comme ça qu'on a appris son rôle, dans cette affaire. Il a supplié Vous savez qui de t'épargner, Lily.
- J'imagine que Voldy l'a envoyé se faire pendre.
- Non, il lui a dit qu'il l'épargnerait, si elle ne se mettait pas sur son chemin.
- Comment pouvait il croire que je laisserais mourir mon enfant ? Dit Lily.
- C'est aussi ce que pensait Rogue, c'est pour ça, qu'il a dit à Dumbledore de vous cacher. Quand... Quand Vous savez qui vous... Vous a tué, il était le premier sur les lieux. Il était bouleversé, et Dumbledore lui a demandé de veiller sur Harry. Il disait que Vous savez qui, reviendrait pour s'en prendre à lui. Il l'a donc embauché comme professeur de potion.
- pfff, Dumbledore est devenu sénile ? dit Sirius, d'un air écoeuré.
- Rogue, qui protège mon fils contre Voldy il n'y a vraiment rien qui vous choque, la dedans ? Demanda James
- c'est tout ce futur qui me choque ! Grogna Sirius.
- C'est pour ça qu'on va le changer dit Remus.
- Oui, en commençant par cet horcruxe. Dit Lily, soucieuse de changer de sujet. Vous disiez que Dumbledore avait été tué par cette bague, comment est ce arrivée ?
- Il l'a mise à son doigt. Ne me demandez pas pourquoi, je l'ignore, mais il a été atteint par un malefice. Le pro... Rogue à reussi à ralentir le processus, mais il ne pouvait pas le sauver. Alors, Dumbledore à demandé à Rogue de... De le...
- TUER ! Acheva Sirius, d'une voix blanche.
- De mettre fin à ses souffrances, rectifia Hermione.
- J'imagine que c'était du pain béni, pour ce rat d'égout.
- Sirius ! Protesta Lily.
- Et que s'est il passé ? Demanda Remus. Après la mort de Dumbledore ?
- Ça été le chaos. Vous savez qui a investi le ministère, Harry, Ron et moi, on est parti à la chasse aux Horcruxes.
Harry est devenu l'ennemi numéro un, on a été traqué, et tout s'est achevé par une grande bataille entre les murs de Poudlard.
- Hum, conclut Sirius. Si vous avez d'autres Révélations saugrenues à nous faire, c'est le moment. Dit il d'une voix sèche.
- Non, répondit Hermione. Je... C'est tout.
- Bon, alors trouvons cette bague, et fichons le camps d'ici. Reprit il. Ça pue la mort, et la magie noire, ici.

Ils se séparèrent, et fouillèrent les moindres recoins de la maisonnette.
- Bon sang ! S'énerva James. On la trouvera Jamais.
- Si Dumbledore l'a trouvé, on doit pouvoir y arriver aussi. Dit Lily.

Deux heures passèrent, sans qu'aucun résultat ne soit obtenu.

- Je vais foutre le feu à cette bicoque, Ragea Sirius. Avec un peu de chance tout ce qui restera, c'est cette fichue bague.

Ils s'installèrent dehors pour manger. La déception se lisait sur tous les visages. Personne ne parlait.
Comme à son habitude, Sirius mangea du bout des dents, au grand dam de Lily. Puis, il se leva et se remit à chercher. Une demi heure plus tard, ils entendirent un vacarme épouvantable.
James soupira.
- Il est sûrement en train de tout démolir.
- Ce qui me surprend c'est que tu ne sois pas avec lui, pour l'aider. Dit Remus.
- Il a besoin de se défouler. Répondit James, en soupirant.

Sirius surgit hors de la cabane.
- Je l'ai ! Hurla t'il. Je l'ai trouvé.
Il tenait un chiffon crasseux dans les mains.
Il le déposa sur une souche d'arbre.
C'était bien elle. La chevalière de Salazard Serpentard.



- Bravo ! S'exclama James en lui donnant une claque sur l'épaule.
- Ou l'as tu trouvé ? Demanda Remus.
- Elle était sous le plancher.
- Comment l'as tu trouvé ? Demanda Lily.
- J'ai...disons, un peu soulèvé les planches.
- Je vois ça, Dit James, hilare devant son ami, recouvert de poussière.
- Et, maintenant, demanda Remus, que fait on ?
- On le détruit, dit Sirius. D'une voix dure.
Il sortit l' épée de de son étui, mais une force invisible le repoussa.
Sous ses yeux exorbités, une image holographique sortit de la pierre.
Elle prit la forme de Meredith.
Elle tenait un bébé dans les bras.




- C'est de sa faute, disait la voix desincarnée de Maredith. Elle désignait Hermione, qui recula, instinctivement.
- Elle aurait pu nous sauver. Tu aurais pu connaître ton fils.

- Mery. Murmura Sirius, d'une voix enrouee par l'emotion.

Il laissa retomber l'épée, lourdement.
James posa sa main sur son épaule
- Ce n'est pas elle, Sirius. C'est l'Horcruxe.
Mais le jeune homme était tétanisé.

Hermione lui prit l'épée des mains, et il n'eut aucune réaction.
L'image de Meredith s'effaça et fut remplacé par celle de Harry, Ron et elle même.
- Tu nous a abandonné. C'est de ta faute, si on est mort. Tu aurais pu nous sauver.



Elle laissa échapper un sanglot.
Aussitôt, Remus lui prit l' épée,
Et l'horcruxe prit l'apparence d'un loup garou, il dévorait une jeune femme aux cheveux roux, Lily, , et autour de lui, gisaient les corps déchiquetés de James, Sirius et Peter.



James s'empara de l'épée à son tour, et c'est le corps sans vie de Lily, qui apparut.




Lily se saisit de l'épée à son tour, et tandis que l'image de James étendu sur le plancher, apparaissait, elle planta l'arme au cœur de la bague.

- TOI, DIT ELLE FERME LÀ !

L'Horcruxe poussa un horrible cri, et du sang coula de la chevalière., tandis que l'image disparaissait.

- Voilà ! Dit elle. C'est fini, ce n'était que le reflet de nos peurs.

Il leur fallut, cependant quelques minutes, pour chasser les visions d'horreur qu'ils venaient de voir surgir devant eux.

Sirius s'approcha d'Hermione.
- Hermione ? Dit il d'une voix incertaine.
Appuyée à un tronc d'arbre, elle tentait d'essuyer les larmes que la vue de ses amis avait provoqué.
Il posa sa main sur son épaule.
- Hermione... Répéta t'il. Je... Je ne vous reproche absolument pas, d'être arrivée trop tard, pour sauver Meredith. Les seuls coupables sont les Lestrange.
Elle se tourna vers lui, et lui adressa un bref sourire.
- Mais... Je les ai abandonnés. Dit elle d'une voix larmoyante.
Il soupira.
- Vous savez bien que c'est faux. Dit il, d'une voix douce. Vous ne pouviez rien faire pour eux, vous avez fait ce qu'il fallait, en venant ici. Vous n'avez rien à vous reprocher.
Ele hocha la tête, et il la serra contre lui.
Elle se laissa aller contre sa poitrine.
Elle se sentit rasserenée, en sécurité, enveloppée, dans ses bras, et relacha la tension, qui ne l'a quittait plus, depuis longtemps.

- Ça ça, Remus ? Demanda Lily.
- Oui. C'est juste un peu destabilisant.
- Mais ce n'est qu'une illusion.. Lui dit elle. Ça n'arrivera jamais.
- Comment peux tu en être si sûre ?
James lui donna une tape dans le dos.
- Parce qu'on ne te laissera jamais dérailler. Lui dit il.
- Oui, renchérit Sirius qui arriva derrière lui en tenant la main d'Hermione dans la sienne. Et on va détruire ces fichus Horcruxes, et tuer Voldy, afin que tout le monde aille bien.

Ils s'échangèrent un sourire, entendu.

- Et maintenant, dit Sirius, on rentre, parce que j'en ai franchement marre, de cet endroit. Et J'ai besoin d'un whisky.

© Ecrivaillon Imaginaplume,
книга «pour les Sauver Tous».
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