17 La Lettre de Méredith
Andromeda monta dans la chambre dans laquelle Régulus gisait, toujours inconscient. Elle posa sa main sur le front du jeune homme, et frémit. Il était brûlant de fièvre. Elle le déshabilla, à l'aide de sa baguette, le nettoya et lui enfila le pantalon d'un pyjama de Ted. Puis, elle nettoya la plaie, sur le ventre de son cousin. Lily l'avait refermée, mais un Hématome noir, s'elargissait. Elle fronça les sourcils. Ce n'était pas normal. Elle agita sa baguette au dessus de la plaie, et celle ci émit des crépitements. Une lueur rouge, écarlate, en jaillit.
- De la magie noire. Oh Reg ! Dans quoi t'es tu fourré.
Elle se rendit dans son bureau. S'occuper du jeune homme lui permettait d'oublier que en bas, sous ses pieds, se trouvait la femme qu'elle haïssait le plus, à laquelle elle brulait d'arracher les yeux.
Elle sortit d'un coffre fort, un vieux grimoire de magie noire, et chercha quel sortilège avait frappé Régulus.
Lily était épuisée.
Elle dormait à moitié sur sa tasse de thé. Elle avait à peine touchée à son assiette. James et Remus ne valaient guère mieux.
Emmeline Vance entra à son tour dans la cuisine. Elle leur sourit, faiblement.
- Pfff moi aussi je suis crevée. Vous avez mangé ?
James hocha la tête.
- Lily, je peux te voir, une seconde ?
Lily la suivit à l'écart, dans le petit salon désert.
- Qu'y a t'il ?
- Avec Dorcas et Margarett on a rangé la chambre qu'occupait Sirius et Meredith. Dans un livre, on a trouvé cette lettre.
Lily prit l'envoppe blanche et regarda l'écriture fine et racée, l'écriture de Meredith.
" POUR SIRIUS BLACK, AU CAS OÙ..."
- Je voulais lui donner, reprit Emmeline, mais.. J'ai pensé que ce serait mieux.. Si ça venait de l'un de vous.
Lily était pétrifiée. Elle tenait la lettre d'une main tremblante, et n'entendait plus Emmeline.
Celle ci posa sa main sur son bras.
- Lily, ça va ?
Lily réalisa alors, qu'Emmeline était toujours là. Elle hôcha la tête.
Sirius et Hermione arrivèrent au même moment.
- Alors ? Demanda James.
- Elle n'était pas ravie d'avoir une telle invitée, mais elle a accepté, elle sait qu'on a pas le choix.
- Et.. Reg ? Demanda Remus en vérifiant que personne n'ecoutait .
- Il était toujours dans les vapes. Mais elle va s'en occuper.
- Il m'a sauvé la vie. Dit James.
- Oui, la mienne aussi. Dit Sirius.
Lily entra à ce moment là. Elle était Livide.
James se leva d'un bond.
- Lily, qu'est ce qu'il y a ?
Lily se tourna vers Sirius.
- Je.. Emmeline a trouvé quelque chose, dans.. La chambre que vous aviez, Meredith et toi.
Sirius blémit.
- Qu'est ce qu'elle a trouvé ? Demanda t'il d'une voix blanche.
Tous les regards étaient posés sur Lily.
Elle lui tendit l'enveloppe.
Sirius la saisit d'une main tremblante.
Il était livide.
- Sirius ? Dit James.
Il leva les yeux, son regard était celui d'une bête traquée.
- Je... Euh,.. Excusez moi.
Il monta à l'étage et entra dans la bIbliothèque. Il s' assit par terre, sur la tapis, et garda les yeux fixés sur la lettre. Il n'osait pas l'ouvrir. Plus que tout il redoutait de s'effondrer.
Depuis trois mois, il luttait comme un damné pour tenir le coup, pour ne pas devenir dingue. La présence d'Hermione était un baume efficace sur cette blessure béante qui refusait de se fermer. Et il redoutait de devoir la chasser de son esprit, après la lecture de cette lettre.
Il déchira l'enveloppe, d'une main si tremblante, qu'il eut du mal à lire.
"Sirius, mon amour,
Si tu lis cette lettre, c'est que le destin, nous a de nouveau séparé. Et cette fois, ce n'est pas dans ce monde, que nous pourrons nous retrouver.
J'ai longtemps hésité, avant de l'écrire, mais dans cette époque troublée, il y a trop d'incertitude, quand à notre avenir. Je ne veux pas partir, sans avoir la chance, de te dire Adieux.
Bien sûr, j'ignore, à cet instant, ce qui s'est passé, je ne sais qu'une chose, c'est mon amour pour toi, que rien, pas même la mort, ne saurait effacer.
Je veux que tu saches, que je t'aime, depuis le premier jour. Que je n'ai jamais aimé personne d'autre que toi.
Tu as rempli mon existence de tant de joie, tant de bonheur et d'amour, je chéris chaque secondes, chaque minutes, chaque heure, passées près de toi.
Et je disparais, comblée et heureuse, de t'avoir connu, je n'ai ni regret, ni remord, ni ressentiment d'aucune sorte.
Mais j'ai au fond de moi, une peur atroce, intolérable. Celle de te laisser, de t'abandonner.
Car je te connais, je sais que tu auras à cœur de tenir la promesse que tu m'as faite, de me rester fidèle. Hors, cette promesse n'a pas lieu d'être, si je ne suis plus là. Oublie cette promesse égoïste et insensible, dont je te délivre, aujourd'hui.
Je veux que tu aimes, que tu vives ta vie, à fond, que tu profites de chaque instant. Surtout, que tu ne fermes pas ton cœur. Il est assez grand, pour qu'une autre, s'y fasse une place. N'ais pas peur de m'oublier mon amour, c'est dans l'ordre des choses. De là où j'espère, pouvoir te voir, encore, je veux t'entendre rire, je veux te voir heureux, même dans les bras d'une autre, pour peu qu'elle t'aime, autant que j'ai pu t'aimer. Car je veux ce qu'il y a de mieux, pour toi. Tu es un homme exceptionnel, mon amour, et tu mérites d'aimer et d'être aimé, par une femme tout aussi exceptionnelle.
J'espère qu'un jour, je te verrais marcher, dans une allée couverte de fleurs, ta main, tenant celle d'une femme belle, et intelligente, et juché sur tes épaules, un petit garçon brun aux yeux gris, ton fils, rira aux éclats.
Voilà l'image que je veux graver dans mon cœur. Une image de toi, baignant dans le bonheur. N'importe quel femme, ne pourrait qu'être chanceuse, d'être aimé par un homme tel que toi.
Et un jour, dans très très longtemps, on se retrouvera, et j'espère que tu me diras alors, que tu as eu une longue vie, remplie d' amour, et que tu n'as... Ni regret, ni remord, ni ressentiments
Sois heureux, Sirius. Ne te referme pas sur toi même, tu as tant à offrir.
Ton chagrin ne me fera pas revenir, et une vie sans amour, n'est pas une vie. Tu es si passionné, si doux, si tendre, tu as besoin d' exprimer ces sentiments, que tu enfermes, cachés, au fond de toi. Ouvre la porte de ton cœur, laisse la douleur s'en aller. Et accueille un autre amour. Et s'il ne te paraît pas aussi fort, aussi passionné que le notre, il sera différent, mais tout aussi beau. Ne t'enferme pas dans ta douleur, et dans une vie sans amour et vide de sens. Vis, aime, rit. Et n'oublie jamais que tu as été, et que tu es aimé.
Adieux, mon amour, mon Tendre, mon Cher Amour,je t'aime, pour toujours et à jamais, tu es le plus beau. Le plus merveilleux cadeaux, que la vie m'ait offert.
TA MERY. "
Sirius laissa échapper un gémissement, qui s'acheva en sanglot. des larmes silencieuses tombèrent sur le papier, effaçant les derniers mots de Meredith. Il ne songea pas une seconde à les arrêter. Il plia ses genoux contre sa poitrine, et y enfouit son visage ruisselant. Les bras serrés autour de ses jambes, le corps secoué de sanglots.
Il ne comprenait pas. Pourquoi avait elle laissé cette lettre ? Se pouvait elle qu'elle sache qu'elle allait mourir ? Mais alors, pourquoi était elle venue, pourquoi avait elle fait cette intervention ? À moins, bien sûr, qu'elle ne sache pas que c' était pour ce jour là ! Peut être qu'elle savait seulement qu'ils ne vieilliraient pas ensemble.
- Oh Mery ! Pourquoi tu nous as fait ça ! Pourquoi tu m'as laissé ? Murmura t'il, d'une voix brisée.
Les questions sans réponse, se bousculaient dans sa tête, alimentant sa haine et sa rage. S'il n'y avait pas ces fichus Horcruxes, il aurait tué Peter et Bellatrix, sur le champ. Régulus l'avait privé du plaisir de tuer les Lestrange, mais personne ne le priverait de sa vengeance. Dès que le dernier Horcruxe serait detruit, il les tuerait. Et tant pis si les autres le considérait comme un monstre. Après, et seulement après qu'ils aient rendu leur dernier souffle, il pourrait enfin apaiser cette haine, et cette souffrance, et il pourrait peut être enfin, recommencer à vivre.
James comprendrait. Il lui pardonnerait, ça prendrait peut être un peu de temps, mais leur amitié, serait la plus forte. Il y avait entre eux, un lien que rien ne pouvait briser. Mais Lily et Remus, ne comprendraient pas, ne pardonneraient pas. Ils étaient trop purs, trop intégres. Peut être, avec le temps...
L'image d'Hermione s'imposa à lui, elle non plus, ne comprendrait pas. Il la perdrait sûrement. Mais de toute façon, il n'y avait rien, entre eux, à part une certaine attirance, qu'il oublierait vite. Mais une petite voix lui disait que ce ne serait pas si simple. Des larmes de douleur, de frustration et de rage, roulèrent sur ses joues.
- Sirius ?
Il leva des yeux brillant de larmes vers Hermione, qui venait d'entrer.
- Ça va ? Demanda t'elle.
Une douleur inouïe, brûlait dans les prunelles grises.
Elle s'agenouilla près de lui. Il avait l'ai si désemparé que son cœur se serra.
Il poussa un gémissement, et elle le prit dans ses bras. Il enfouit sa tête contre son épaule, et étouffa un sanglot.
Elle le serra un peu plus fort, et il lutta de toutes ses forces pour retenir les larmes qui menaçaient de le submerger.
Il releva la tête. Le visage d'Hermione ëtait si proche du sien. Ses lèvres, entrouvertes, était une invitation trop tentante. Il ne connaissait que deux moyens d'oublier cette douleur lancinante, qui lui vrillait le cœur, la violence, et le plaisir charnel.
Il l'embrassa, presque sauvagement, et dans l'étreinte qui suivit, il étouffa la souffrance, oublia la lettre, les mots de Meredith, cet adieu post sciptum, déchirants, qui lui broyait le cœur.
Andromeda veilla sur Régulus, une bonne partie de la nuit. Elle avait concocté une potion, qui commençait à faire effet. Elle avait déposé sur son front des morceaux de glace enveloppés dans un tissus, pour faire baisser la fièvre, elle lui parlait doucement, l'encourageait à se battre.
Elle finit par s'endormir, au petit matin.
Régulus ouvrit les yeux, et sursauta en découvrant Andromeda assise sur un fauteuil, près du lit.
Le lit ? Tiens, il n'était plus dans la cave. Mais que diable faisait elle là ?
Il voulut se lever, mais il en fut incapable. Il se sentait aussi faible qu'un nouveau né.
Ted Tonks entra dans la chambre, dans laquelle, la veille, Sirius avait déposé son frère.
Andromeda l'avait veillé toute la nuit, et il voulait s'assurer qu'elle allait bien.
Il la trouva profondément endormie.
Regulus leva les yeux vers lui.
- Bonjour, Tonks.
- Black ! Comment tu te sens ?
- comme si j'avais été piétiné par un troupeau de ronflack.
- Je vois. Tu as été atteint par un maléfice de magie noire. Andy à trouvé le contre sort, et elle t'a veillé toute la nuit. Elle a refusé que je l'aide.
- "Et bein, si je m'attendais.
Andromeda ouvrit les yeux, et croisa les yeux gris de Régulus, posés sur elle.
- Tu es réveillé ? Ça a l'air d'aller mieux. Pourtant, je donnais pas cher de ta peau, cette nuit.
- Et bein, on dirait que tu as fait des miracles. Je te dois la vie. Merci.
- Ne me remercie pas. Je n'ai fait que mon devoir. Et maintenant, je vais devoir en faire un autre.
Elle fit apparaître un verre d'eau.
- Tiens, bois, tu es déshydraté, il faut que tu boives.
Il obéit.
Je te monte un plateau.
- Andy, comment ils vont ? Les autres ? Et.. Bella ?
Andromeda soupira.
- Ils vont bien. Et.. Bella est à la cave, avec Pettigrew. Repose toi. Il te faudra plusieurs jours, pour récupérer.
Ted et Andromeda redescendirent
quelques minutes plus tard, elle déposait un plateau sur sa table de chevet.
- Il faut que tu manges, dit elle. Pour reprendre des forces.
- Andy..
- Quoi ?
- Tu.. Me détestes , hein ?
Elle soupira.
- Non, Reg, je ne te déteste pas. Si je t'en veux ? Oui, un peu. Mais.. Tu n'es pas entièrement responsable. Tu étais si jeune, et ils t'ont si bien bourré le crâne, tu étais seul, face à eux,
- Bein, j'aurais pu prendre exemple sur Sirius.
- Mais Sirius n'était pas seul.. J'étais là, je l'ai encouragé à se rebeller. Et il avait Meredith. Toi, tu étais seul. Et la rébellion de ton frère, t'a donné le mauvais rôle. Tous les espoirs de tes parents, de la famille, reposaient sur tes épaules. Mais, tu sais, Reg, au fond, je suis fière de toi. Tu t'es rendu compte de toi même, que tu faisais erreur, tu as décidé de réparer tes erreurs, et ça, tu vois, ce n'est pas donné à tout le monde. Tu as risqué ta vie, à plusieurs reprises. et ça c'est admirable.
Il lui sourit.
- Merci. Je crois que j 'avais besoin de l' entendre.
Elle lui rendit son sourire.
- Mange, maintenant, ça va être froid.
Une fois hors de la chambre, elle s'adossa contre le mur. Ce serait tellement plus facile, si elle le détestait. Mais au fond, ce n'était qu'un gosse, un peu trop influençable. Si elle devait en vouloir à quelqu'un, c'était bien à Bellatrix.
Elle redesendit, et se rendit dans la cave.
Elle fit apparaître une chaise, et pointa sa baguette sur Bellatrix, toujours stupefixée et ligotée.
Dans le fond de la pièce, roulé en boule, ligoté Peter gémissait. Andromeda lui jeta un sort de bloclangue pour ne plus avoir à l'entendre.
Puis, elle libéra sa sœur du malefice de stupefixion, à hauteur de ses épaules.
- Andy, cracha Bellatrix. Libére moi sale garce.
- Tu rêves.
- Libére moi, sinon il viendra lui mème me libérer, et il tuera les sales sang de bourbes que tu appelles ta famille.
- Ce que tu peux être stupide, ma pauvre Bella. Tu es pathétique ! Tu crois vraiment qu'il va venir ici ? Tu crois vraiment que tu es aussi importante que ça pour lui ?
Mais il n'en a rien à foutre de toi !
- Tu ne le connais pas ! Je suis son bras droit. Il a besoin de moi !
- Ce que tu peux être naïve ! Il a besoin de toi, tant que tu es disponible, mais, dans le fond, il n'a besoin de personne. Il n'aime que lui, et le pouvoir. Tu n'es qu' un pion parmi les autres. Je suis sûre qu'il t'a déjà remplacé.
Elle sut qu'elle avait fait mouche. Bellatrix lui jeta un regard dans lequel, la douleur percait la carapace dure, et haineuse. Ce fut fugace, et si inhabituel, que cette fêlure n'échappa pas à Andromeda.
- Tu ne sais rien ! Cracha Bellatrix. Tu ne le connais pas comme moi je le connais. Et ce que je peux te dire, c'est que ton pauvre petit Ordre du Phoenix n'a aucune chance face au Seigneur des ténèbres. Il va tous vous tuer les uns après les autres.
Andromeda soupira
- À ta place, Bella, c'est pour toi, que je m'inquièterais. Lorsque Sirius n'aura plus besoin de toi, il te tuera, et je doute que ta mort soit rapide.
- Tu crois que j'ai peur de lui ? De cet avorton, lâche et stupide ?
- Tu as toujours été jalouse de lui.
Bellatrix éclata de rire.
- Moi ? Jalouse de ce traître à son sang ? De ce chien ? Je l'ai entendu pleurnicher comme un bébé, quand j'ai tué cette chienne de Meredith. Cette vermine, ne vaut rien ! RIEN TU M'ENTENDS ! Ils étaient tous là à baver devant lui, le chéri à sa maman, il fallait voir leur tête, lorsqu'il a rejoint ces imbéciles de Lions. Ah ils étaient moins fiers. Et son crétin de frère n'est pas mieux. Walburga aurait dû les noyer à la naissance. Tous les mâles de cette famille sont des lâches, et des faibles. C'EST MOI, QUI AI REDORE LE BLASON DES BLACK ! C'EST DE MOI QU'ON SE SOUVIENDRA, QUAND ON PARLERA DES BLACK ! QUAND LE SEIGNEUR DES TÉNÈBRES RÉIGNERA....
- Ça n'arrivera pas, Bella. Les dictateurs ne font jamais long feu ! Aussi puissants et cruels soient ils. Même s'il détruit l'Ordre, et même s'il arrive au pouvoir, il trouvera toujours des sorciers, pour s'opposer à lui. Ça prendra peut être du temps, mais il y aura d'autres Ordres. Et les seuls noms, dont on se souviendra, se sera les noms des héros, qui l'auront combattus. Les méchants ne gagnent jamais, Bella. Et si jamais on se souvient de ton nom, ce sera pour faire peur aux enfants. Tu deviendras un mythe, on ne saura même plus si tu as réellement existé.
- C'EST CE QU'ON VERRA !
- C'est tout vu ! BLOCLANG !
La langue de Bellatrix se colla à son palais, et elle ne fut plus en mesure d'articuler un son. Elle roulait des yeux furieux. Mais Andromeda se tourna vers Pettigrew. Un éclat de haine, dans le regard.
- Quand à toi, immonde vermine, pourriture dégénérée, c'est à cause de toi, qu'elle est morte. Tu as trahi tes amis, tu vaux moins que la boue, sous mes bottes.
Peter roulait des yeux terrorisés.
- Je ne sais pas pourquoi ils ne t'ont pas encore tué, mais ne va pas t'imaginer qu'ils ne le feront pas. Tu es un lâche, et un trouillard. Comment tu as atterri chez les lions ? Ça je ne me l'explique pas. J'aurais peut être pu excuser ta couardise, mais... Tu l'as trahi, elle. Et ça tu vois, je ne te le pardonnerais jamais. Meredith en valait mille comme toi. Il paraît que tu avais peur de la souffrance. C'est vraiment pas de chance. Je connais des maléfices bien pire que le Doloris. Des Sortilèges de magie noire, qui rendent fous, et te feraient dresser les cheveux sur la tête. Et malheureusement pour toi, tu va pouvoir les expérimenter, tant que tu resteras sous mon toit. Tu risques fort de regretter qu'ils ne viennent pas te tuer.
Peter ne pouvait pas bouger, mais ses petits yeux fixaient la baguette d'Andromeda avec une terreur Indescriptible.
- Meredith a résisté à trois jours de tortures sans fin, je ne pense, pas que tu tiendras aussi longtemps. Et pour te donner un avant goût de ce qui t'attend.
- ENDOLORIS.
Les yeux de Peter lui sortait des orbites, son corps, immobilisé par le maléfice de Stupefixion, se convulsa, il urina, tandis que des larmes silencueuses roulaient sur ses joues, de la bave sortait de sa bouche tordue sous la douleur. Puis il sombra dans l'inconscience.
Andromeda quitta la cave, qu'elle prit soin de verrouiller derrière elle. Elle était épuisée, mais dans une heure où deux, sa petite nymphe, si vive, si pleine de vie, se réveillerait, et elle n'aurait plus une minute à elle.
Elle monta l'escalier d'un pas lourd, et se rendit à l'étage.
Elle jeta un coup d'oeil sur Régulus, qui s'était endormi, et un sourire attendri se dessina sur ses lèvres. Puis, avec un soupir las, elle se glissa sous la douche.
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