Andromeda préparait le repas. Mais elle était si fatiguée, si lasse. Dans le salon, Nymphadora était allongée de tout son long, elle lisait. Régulus dormait, la haut, dans sa chambre.

L'alarme se déclancha.
- Merde ! DORA, MONTE DANS TA CHAMBRE.
- Mais...
- FAIS CE QUE JE TE DIS !
L'enfant grogna, et obéit.
Dans sa chambre, Régulus réveillé en sursaut, saisit sa baguette, rassembla ses forces, et se leva. Il se hâta de s'habiller.. Il entendit la porte de la chambre de Nymphadora claquer, et il se posta devant. Celui ou celle qui voudrait entrer là, devrait lui passer sur le corps.

Andromeda ne put voir qui tentait d'entrer chez elle, mais elle se posta derrière l'escalier.
Il y eut une première explosion, les murs tremblèrent.
Regulus entra dans la chambre de Nymphadora.
- Viens, ma puce.
- Maman a dit que je devais rester dans ma chambre.
- Je sais, mais on ne peut pas rester là, des méchants vont venir. Il faut qu'on se mette à l'abris.
- Et maman ?
- Elle va venir aussi, ne t'en fais pas.
L'enfant descendit de son lit, attrapa sa licorne rose, en peluche, et suivit Régulus.
Ils entrèrent dans la chambre de Andromeda et Ted. Il ouvrit la fenêtre.
- Bon, ma puce, il va falloir que tu me fasses confiance, sur ce coup là.
Accroche toi à moi.
- On va sauter ? C'est haut !
- Je sais, mais ne t'en fait pas, il ne t'arrivera rien. Accroche toi à mon cou.
Il enjamba la fenêtre.
Au moment ou il s''apprêtait à sauter, il y eut une seconde explosion.
Régulus se jeta dans le vide, et transplana.

Il se retrouvèrent dans le bois, derrière la maison.
- Écoute ma chérie, il faut que j' aille aider ta maman. Toi, tu restes là, et tu te caches. Tu restes là, jusqu'à ce que moi, ou ta maman revenions te chercher, tu as compris ?
- Je me cache, et j'attends.
- C'est ça. Tu es une brave petite. Tu es très courageuse. Je reviens vite.
"J'espère."

Lorsque la première explosion eut lieu, une angoisse terrible serra le cœur d'Andromeda. Sa fille ! Elle était terrorisée à l'idée que sa fille puisse être blessée, ou pire. Mais où avait elle la tête ? Pourquoi avait elle accepté que sa maison serve de cachette à Sirius ? Morgane, elle les avait mis en danger, c'était de sa faute.

Il y eut une seconde explosion, et la porte d'entrée vola en éclat.
Au milieu des débris et de la fumée, une silhouette sombre se glissa à l'interieur.
- ALORS, OU TU TE CACHES ? ANDY ? ANDYYYYY.
" Bellatrix ! Morgane ! Ou était Sirius ? Que lui avait elle fait ? Elle aurait dû la tuer, lorsqu'elle en avait eu l'occasion. Était elle seule ?
Elle jeta des maléfices à travers la pièce, mais ne put atteindre que des meubles et des bibelots.
- Ah, te voilà, ignoble garce. MONTRE TOI ANDY, TOI QUI VOULAIS ME FAIRE LA PEAU, MONTRE MOI CE QUE TU SAIS FAIRE MAINTENANT QUE JE SUIS À MEME DE ME DÉFENDRE.
Andromeda soupira.
- C'est moi que tu cherches ? Je suis là.
- Ah, aurais tu trouver un peu de courage, en fin de compte ?
- Épargne moi ton barratin habituel, Bella. Tu veux te battre, allons y.
- tu as raison, trêve de bavardage. Et quand cet ordure de Black viendra, tout ce qu'il trouvera, ce sont vos cadavres, dommage que je n'ai pas le temps de vous faire souffrir.
- Essaie déjà de me tuer.
- Oh, ça ce sera facile.
Et les sorts fusèrent.
Les deux sœurs rivalisaient de puissance et d'adresse, mais épuisée par sa longue nuit de veille, Andromeda manquait de précision, et ses mouvements était à présent plus lents que ceux de sa sœur. Toutes deux etaient animées par la même haine, la mème rage. Andromeda recula, et perdit l'équilibre. Elle tenta de se raccrocher à un petit secrétaire, qu'elle entraina dans sa chute. Elle tomba en arrière, et poussa un cri de douleur lorsque le meuble tomba lourdement sur ses jambes,
Bellatrix poussa un cri de triomphe, et pointa sa baguette sur sa sœur.
- Alors, maintenant on sait qui de nous deux est la plus forte.
- Épargne ma fille Bella, ce n'est qu'une enfant.
- La file d'un sang de bourbe. Tu crois que j'aurais de la pitié pour elle ? Cracha t'elle, avec mépris
-Je t'en suplie, Bella, tue moi, mais ne lui fait pas de mal.
- Tu me suplies, maintenant ? Ou est ton courage, ou est passé ton orgueil ?
Andromeda savait qu'elle allait mourir. Mais elle n'avait pas peur. En revanche, elle était terrorisée à l' idée de ce que Bellatrix ferait à sa petite Nymphe. Sa si belle, si adorable petite fille.
- C'est ta nièce, Bella, le sang des Black coule aussi dans ses veines. Dit elle d'une voix desespérée.
- C'est une sang de bourbe, comme son père. Et elle aura le sort qu'elle mérite. Et cesse de dire que tu es une Black ! Tu as perdu ce droit, le jour où tu t'es enfui avec ce sang de bourbe. Tu n'es plus ma sœur, tu n'es plus rien. Même les parents t'ont renié.
Mais bon, je t'épargnerais d'avoir à la voir mourir.
Les larmes roulaient sur les joues. d'Andromeda. Il ne servirait plus à rien de supplier. "Ted ! Mon amour, pardon. J'aurais, du refuser, c'est de ma faute. Je suis tellement désolée. Nymphadora, ma petite nymphe des bois, ma princesse, ma raison de vivre. Pardon... Je t'aime tellement.
- Tu n'as plus rien à dire ? Demanda Bellatrix. Alors adieux Andromeda !
AVADA...
- EXPERLLIARMUS !
La baguette de Bellatrix lui échappa des mains, elle se retourna, et se retrouva face à Régulus.
Il était en sueur, les efforts qu'il avait fourni pour faire sortir l'enfant, avait provoqué un accès de fièvre. Il tremblait, mais son expression était déterminée.
- Régulus ! Cracha Bellatrix, comme s'il s'agissait d'une insulte.
- Bellatrix. Répondit Régulus, sur le même ton.
- Comment oses tu ? Après tout ce que j'ai fait pour toi !
- Qu'est ce que tu as fait pour moi, hein, Bella ? Tu as fais de moi un mangemort, tu m'as appris la haine, tu m'as laissé tuer l' homme que j'aimais.
- Pauvre Régulus ! Tu ne serais rien, sans moi ! Je t'ai appris à te battre, la magie noire, je t'ai appris à être un homme ! Mais tu n'es pas un homme, tu n'es RIEN DU TOUT ! UNE PETITE PEDALE, SANS IMPORTANCE, TOI, UN BLACK ? LAISSE MOI RIRE ! TU NE VAUX PAS MIEUX QUE TON TRAÎTRE DE FRÈRE. QUAND J'EN AURAIS FINI AVEC TOI, JE M'OCCUPERAIS DE LUI, COMME JE ME SUIS OCCUPÉE DE CETTE SALE PETITE VERMINE DE MEREDITH. JE VAIS TOUS VOUS ÉLIMINER, TU ENTENDS ! LES POTTER, ET CE CHIEN D'HYBRIDE, ET..
- OUI ! BELLA ! TU VAS TOUS NOUS TUER, J'AI BIEN COMPRIS. C'EST TOUJOURS LA MÊME HISTOIRE, AVEC TOI. MAIS SANS TA BAGUETTE, ÇA VA ÊTRE DIFFICILE, TU NE CROIS PAS ?
Un sourire mauvais se peignit sur le visage de Bellatrix.
- Ne t'en fais pas pour ça. J'ai toujours un plan de secours.
Elle brandit une seconde baguette.
Elle fit un brusque pas en avant, en poussant un cri sauvage, et il recula, instinctivement.
- Tu es mort de peur ! Tu trembles.
- Je n'ai pas peur de mourir, Bella. Et je n'ai pas peur de toi.
- Prouve le !
Ils engagèrent le combat.
Même au mieux de ces capacités physiques. Regulus n'était pas en mesure de battre Bellatrix. Il le savait, mais il devait gagner du temps, jusqu à ce que son frère, arrive.
Les malefices se succédèrent, à un rythme effrenné, violents, terribles, emprunts de magie noire.
Échappant de peu à un meuble, que Régulus, projeta brutalement sur elle, Bellatrix heurta le mur, près de l'ouverture béante de la porte.
Régulus avança vers elle, les traits durs et le regard glacial.
- Je ne voulais vraiment pas en arriver là, pardon Bella...Avada...

- Maman ?
Les yeux de Régulus s'arrondirent.
- DORA ! VA T'EN !
Mais c'était trop tard.
Bellatrix attrappa la fillette, plaça son bras sous sa gorge, et appliqua sa main droite contre la tempe de l'enfant.
- Encore un geste et je lui brise le cou.
- Bella.. Dit Régulus.
- Laisse la Bella. Ne lui fais pas de mal, je t'en supplie. Dit Andromeda.
- RECULE, Reg !
- Toi t'es pas ma maman, laisse moi !
Nymphadora se débattit, donna des coups de pieds, mais Bellatrix resserra sa prise, l'étranglant à demi. La fillette s'immobilisa, des larmes roulèrent sur ses joues.
- Jette ta baguette !
- N'y compte pas.
-- Jette là, ou je la tue.
- Tu la tueras de toute façon.

Comprenant qu'il ne céderait pas, Bellatrix recula, et une fois à l'extérieur, elle se mit à courir, la petite toujours dans ses bras.
Elle gagna le bois, derrière la maison.
- Merde !
Régulus la poursuivit.

Sirius, Hermione, James et Lily, arrivèrent au même moment.
Ils apercurent Regulus, qui s'enfuyait, le portail arraché de ses gongs, la porte d'entrée qui avait disparu.
Sirius se rua à l'intérieur, le cœur battant, à tout rompre et la peur au ventre. Il se sentait responsable. L'angoisse lui nouait l'estomac. S'il n l avait pas emmèné Bella et Peter ici, ici, elles n'auraient pas été en danger. Pourvu qu'elles aillent bien. Il aurait dû tuer Bella, pendant qu'il le pouvait.
À l'intérieur, tout était devasté. Les meubles, les bibelots, les cadres de photos, les vases, même les murs, portaient les impacts de la violence des combats. La maison, si propre, si nette, ressemblait à un champ de ruines. Et au milieu de ce désastre, Andromeda, rampait, à la recherche d'une baguette.
Sirius écarquilla les yeux.
- Andro ! Dit il dans un souffle en se précipitant sur elle. Il s 'agenouilla près d' elle.
- Sirius. Elle a ma fille. Elle a Dora. Elle va la tuer. Il faut que tu la retrouves. Il faut que tu sauves ma fille.
- Tu es blessée.
- Reg est parti à sa recherche. Retrouve là.
- ou est elle allée ?
- Je sais pas. Je t'en suplie.
- Oui, j'y vais, Andro, je vais la retrouver. LILY !
- je suis là. Ne t'en fais pas je m'occupe d'elle.
Sirius, le regard plus dur que jamais, saisit une baguette qui traînait par terre, et se lança à la poursuite de Bellatrix, suivi de James et d'Hermione.

Il n'était pas aisé de courrir dans un bois, surtout encombrée d'une gamine. Les talons de Bellatrix s'enfoncait dans le sol meuble, ses chevilles se prenaient dans les racines, elle s'acrochait aux ronces. Ses vêtements étaient déchirés, ceux de la petite aussi. Elle courait sans savoir où aller.
- Ça suffit, Bella, lâche là !
Elle s'arreta et se retourna pour faire face à Régulus, et elle éclata de rire.
- Regarde toi ! Dit elle, tu tiens plus debout ! On dirait que tu vas t'écrouler.
La course dans les bois, avait usé les dernières forces de Régulus. Il s'était changé en animagus, parce qu'un loup court plus vite, et est plus à l'aise, dans les bois, et puis son odorat et son ouie lui permettait de suivre facilement la course effrénée de sa cousine. Mais à présent, il était à bout de force. Sa vue se brouillait, Bella avait raison, il allait s'évanouir.
Pourtant, mu par une volonté farouche, il pointait sa baguette sur elle.
- je..... T'ai.. Dit.. De la la.... Cher.. Annonça t'il.
- Et si je veux pas, hein, tu vas faire quoi ? Tu n'es qu'une misérable loque.
Tu veux tirer ? Vas y !
Elle plaça la petite devant elle.
- Mais... Vise bien !
Régulus clignait de ses yeux, pour tenter d'éclaircir sa vision, en vain. Il ne voulait pas prendre le risque de blesser la petite.

Dès qu'il était entré sous le couvert des arbres, Sirius s'était metamorphosé. Le chien noir avait flairé la piste, et s'était rué à la poursuite de Bellatrix.
James en avait fait autant, et s'était couché, en tournant la tête vers Hermione.
- Sérieusement ? S'était elle écriée.
Mais elle n'avait pas le choix, n'étant pas un animagus, elle aurait eu beaucoup de mal à les suivre.
Elle se hissa sur le dos du cerf. Et celui ci galoppa à la poursuite du chien.
Elle n'était jamais montée à cheval, alors sur un cerf ! Elle s'accrocha au cou de James, en prenant garde de ne pas entraver ses mouvements.
Puis, ils étaient arrivés. James se coucha pour laisser Hermione descendre. Sirius était déjà là, et
visait Bellatrix de sa baguette.
James se métamorphosa et la contourna.

- Lâche là, Bella. Lâche l'enfant !
Bella se crispa. Affronter Regulus, c'était une chose, mais Sirius ? Elle n'avait même pas de baguette.
- Essaie, et je la tue. Dit elle, en appuyant sa main sur la tête de l'enfant.
- STUPEFIX ! La voix de James claqua derrière Bellatrix.
Elle se raidit instantanément, elle lâcha l'enfant, et tomba en arrière.
Nymphadora se rua sur Sirius.
Elle était sévèrement écorchée, mais elle était vivante.
Au même moment, Régulus s' écroula.
- Reg !
Sirius confia l'enfant à Hermione, et se rua sur son frère.
Régulus était secoué de spasmes violents, et il était inconscient.

Sirius s'agenouilla près de son frère.
- James, amène le chez Andro, il est brûlant de fièvre.
- Hermione, tu t'occupes de la petite. Dit James. Sirius, on l'emmène, Maugrey s'occupera d'elle.
Hermione prit la petite dans ses bras, et transplana.
- Non ! Dit il. Pas cette fois. Cette fois je ne lui laisserais plus l'occasion de blesser quelqu'un. Le ton était glacial, la voix sans appel.
- Qu'est ce que tu vas faire ?Demanda James, d'une voix blanche.
- Ce que j'aurais dû faire depuis longtemps.
- Tu ne vas pas la tuer ! Sirius, elle ne peut pas se défendre ! Elle n'a même pas de baguette, c'est un meurtre !
Sirius lanca près du corps de Bellatrix la baguette qu'il a ait ramassé dans la maison. .
- Elle en a une maintenant.
- Mais.. Elle est stupefixée.
- Pas pour longtemps !
- T'es dingue ! Et si elle te tue ? Si elle s'échappe ?
- Alors tu n'auras plus qu'à la ramener à Maugrey. Et elle ne pourra pas s'échapper.
- Fais pas ça Sirius !

Mais il ne l'écoutait pas. Il leva sa baguette vers le ciel, fit un moulinet, en prononçant un sortilège que James ne connaissait pas.
- Duellum arenan magicae

Un sillon circulaire se traça alors autour de Sirius et Bellatrix. Un champ de force apparut, enfermant les deux sorciers à l'intérieur.
- SIRIUS !
James s'avança mais ne put franchir la barrière invisible..
Hermione était de retour, Remus l'accompagnait.
- Qu'est ce qu'il se passe ? Demanda t'elle,
- Sirius s'est enfermé avec elle.
- Quoi ? Mais pourquoi ? Demanda Remus. Et comment ?
- Un duel. Dit hermione dans un souffle.. Un duel de sorcier.
- Il est dingue ! Et si elle le tue ?
- Je crois qu'il s'en fou. Répondit James, avec amertume.
Hermione s'approcha, mais James la retint.
- Non, n'approche pas. J'ai essayé mais je me suis pris un coup de jus.
- On va rester là sans rien faire ? Dit Hermione.
- On n'a pas vraiment le choix. Dit James.
- Et lui ? Demanda Remus en désignant Regulus, toujours inconscient.
- Merde, je l'avais complètement oublié. Dit James.
- Je m'en occupe, soupira Remus.
Il approcha du jeune Black, et il transplana.

À l'interieur du dome, Sirius libéra Bellatrix du sort de supefixion.
Elle se redressa lentement, prit la baguette que Sirius avait jeté près d'elle.
- Une arène de duel ? J'ignorais que tu savais le faire. Je suis impressionnée.
- Il y a beaucoup de choses que tu ignores à mon sujet, Bella. Mais je compte bien combler quelques lacunes. À commencer par ça. UN BLACK NE PLEURE PAS, IL SE VENGE.
- Mon pauvre petit Sirius, tu pleures toujours cette chienne de Meredith ? Cette traître à son sang, qui a osé trahir sa famille et envoyer son propre père à Azkaban ?
- humm... Je vais te tuer, Bella. Il n'y aura ni échappatoire, ni personne à prendre en otage. Rien que toi et moi.
- Dans ce cas, tu es mort.
- On verra ça.
Ils tournaient l'un autour de l'autre, comme deux fauves.
- Tu as dit adieu à tes amis Sirius ?
- je n'ai pas l'intention de mourir.
Elle éclata de rire.
- Pourtant, c'est ce qui va se passer. Ta chienne de Meredith non plus ne voulait pas mourir. Elle s'accrochait à la vie, dans l' espoir que tu viendrais la sauver.... C'était pathétique.
Elle rit. Et Sirius se crispa.
- Quand elle a compris que tu ne viendrais pas, elle m'a suppliée de l'achever. Elle s'est mise à ramper, en suppliant. Et toi aussi, tu me suplieras. Et après, je tuerais tes amis. Tous tes amis... Même cette garce d'Andromeda, et son idiote de fille.

Sirius était crispé. Mais s'efforçait de ne pas penser aux suplices de Meredith. Il devait rester concentré. Elle essayait de le déstabiliser, mais ça ne marcherait pas. Une veine battait sur sa joue. Mais il demeurait impassible.

Et les sorts fusérent.

Derrière le dome, James tentait de voir ce qu'il se passait à l'intérieur, mais l'opacité du champ de force, rendait la vue impossible. Il apercevait les lueurs multicolores des Sortilèges.

Ils s'affrontèrent près d'une heure. Sous les yeux de James, Remus et Hermione.

Puis, le dome scintilla, et disparut.
Les corps de Sirius et Bellatrix gisaient sur la terre brûlée, l'un en face de l'autre. Il était impossible de déterminer s'ils étaient morts ou vivants.
James tétanisé n'osait bouger.
Hermione se rua Sur Sirius.
- Il est vivant ! Cria t'elle.
- Elle est morte. Dit Remus.

Sirius ouvrit les yeux.
- Je.. L'ai eu ? Demanda t'il.
- oui, répondit Hermione, à genoux près de lui. Elle est morte.
Un bref sourire naquit sur ses lèvres, et il sombra dans l'inconscience.

Sirius resta trois jours à l'hôpital Sainte Mangouste.
Il ne reprit conscience que le matin du troisième jour.
Hermione ne l'avait pas quitté.
Il ouvrit les yeux, et la trouva endormie, dans un fauteuil, près du lit.
Sentant son regard peser sur elle, elle ouvrit les yeux. Il lui souriait. Mais Hermione n'avait pas envie de lui rendre son sourire. Elle était furieuse.
- Hermione ? Sa voix était rauque, éraillée.
- Qu'est ce qui t'a pris ? Accusa t'elle abruptement. Tu tiens si peu que ça à la vie ?
Il soupira.
- Il fallait que je le fasse.
- Pourquoi ?
- Parce que je ne voulais pas prendre le risque qu'elle s'échappe de nouveau et qu'elle menace ceux que j'aime.
- Mais elle aurait pu te tuer !
- Mais elle ne l'as pas fait !
- Mais elle aurait pu ! C'était stupide, et dangereux et....
Il lui attrapa la main.
- Je sais, je t'assure que je sais ce que tu ressens...
- J' en doute.
Il soupira.
- Elle a tué la femme que j'aimais, Hermione, je ne voulais pas lui donner une chance de te tuer, toi. Parce que.... Je tiens à toi. Vraiment.
Elle poussa un soupir.
- Si tu tenais vraiment à moi, tu n'aurais fait cette idiotie. Tu l'as fait pour toi, pour te venger.
Il soupira.
- Peut être oui, mais pas seulement.
- Et puis, tu voulais prouver que tu étais meilleur qu'elle. Plus fort.
- J'y peux rien, Hermione ! Je voulais la tuer, oui ! Pas de sang froid, je ne suis pas un meurtrier. Je ne pouvais pas tuer quelqu'un sans défense. Je ne suis pas comme eux ! Et si j'avais accepté de la livrer au magenmagot, si elle leur avait échappé et si. Elle avait fait d'autre victimes... Je ne pouvais pas courir ce risque. Alors oui, je me  suis mis en danger, mais je n'avais pas d'autre choix.
- On a toujours le choix. Mais toi... Tu es comme Harry. En fait, tu crois toujours que le sort du monde dépend de toi. Que tu te dois de te sacrifier pour les autres.
- Ce n'est pas ce qu'on fait tous, ici ? Toi, tu ne t'es pas sacrifier, pour sauver les tiens ? Les membres de l'Ordre, Maugrey, Dumbledore, on a tous fait ce choix, Hermione. Même mon frère ! Et pourtant, il était avec tu sais qui, il n'y a pas si longtemps. On est tous prêt à faire le sacrifice de nos vies pour l'arrêter. Tu le sais bien. Même Harry, le savait. Et ton ami Ron, et tous ceux qui se sont battus, lors de cette bataille que vous avez perdu. C'est la guerre, Hermione. Toi, plus que quiconque le sait. Tu aurais pu t'enfuir. Après être arrivée dans cette époque. Personne ne te connaissait, tu aurais pu te cacher, attendre la fin de la guerre. Puisque tu en connaissais l'issue. Mais tu as choisi de te battre. Tu savais que tu pouvais mourir. Que tu ne reviendrais de toute façon, jamais à ton époque, mais tu l'as fait. Tu t'es battu. Et regarde ! On a réussi. Grâce à toi, à ton courage et à ton abnégation, on a détruit ces monstruosités, éliminés les Lestrange, et même sauvé mon frère. Tu peux être fière de ton sacrifice.
Hermione soupira. Il avait raison, bien sûr. Et au fond d'elle, elle était soulagée, qu'il l'ai fait. Savoir Bellatrix morte et hors d'état de nuire, c'était un immense soulagement.
- Et Peter ? Demanda t'elle. Quel sort lui réservez vous !
Il soupira.
- Peter nous a trahi. Et pire encore, à mes yeux, il a trahi Meredith. Et d'après ce que tu nous a dit, il a aussi  trahi James et Lily, à ton  époque. C'est  ce qu'aucun de nous ne pourra jamais lui pardonner. Mais nous ne le tuerons pas. C'est un faible, et un lâche. Il sera jugé et envoyé à Azkaban. Il ne tiendra sûrement pas plus d'un an, il deviendra fou, et mourra assez vite, et nous serons vengés. Mais nous ne sommes pas des assassins. Bien sûr il faudra leur dire que c'est un animagus et le mettre dans une cellule où il ne pourra pas s'échapper. J'espère que ça ne nous vaudra pas trop d'ennuis. Mais nous étions encore des enfants, quand nous sommes devenus des animagus, je ne pense pas qu' on nous condamnera pour ça. Et puis, avoir réussi à éliminer  les Lestrange nous apportera un peu de notoriété, ce n'est pas que j'y tienne, au contraire de James, mais ça nous vaudra peut être un peu d'indulgence. À propos de James, je suppose que lui aussi m'en veut !
- Oh oui ! Et il serait venu te le dire lui même, si.... S'il n'y avait pas eu ce drame.
Il se redressa d'un coup. Les sourcils froncés, inquiet.
- Quel drame ?
Hermione déglutit.
- Dumbledore est mort !